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Critiques de Laurent Queyssi (156)
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Trystero



Le héros du Bordelais Laurent Queyssi s’interroge sur le pouvoir de la création littéraire sur la liberté et la résistance aux oppressions
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Trystero



Extrait de chronique :

"Trystero" est un roman fort, dérouant, qui invite à la réflexion et ne conviendra pas à tous. Riche en sens et en idées, il allie tendresse et dureté. Ce n’est pas une lecture facile, mais elle est marquante et profondément enrichissante.
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Trystero

En cette queue de comète où le printemps n'en finit toujours pas de déverser ses dernières pluies, un drôle d'ouvrage est pourtant venu jeter un coin de soleil sur la table de travail de l'apprenti écrivain.

C'est un manuscrit arraché au futur par un proscrit de l'Alliance Européenne, une sorte de manuel d'écriture mâtiné d'un récit de résistance à l'oppression, un curieux mélange des genres.

C'est qu'il semblerait que dans le futur, même dépourvue de la plupart de ses écrivains et d'une grande partie de ses lecteurs, la Littérature ait conservé cette puissance de lutte qu'Octave Mirbeau dans le passé lui avait pourtant déniée.

"Trystero" est un livre de Laurent Queyssi, paru le 10 avril 2024 aux éditions "Mnémos".

L'apprenti-écrivain y trouvera tout autant les clés de sa gloire future qu'un captivant roman de science-fiction.

Car, mi-essai et mi-fiction, "Trystero" est le résultat d'une savante torsion des genres.

L'essai est imbriqué dans le récit.

Le tout est indémêlable.

Un autre passager clandestin des Lettres et du voyage spatio-temporel, Francis Lacassin, dans le passé déjà avait prévenu que le Genre viendrait certainement tordre le cou à cette Littérature essoufflée dans un futur où elle ne saurait plus parler que d'elle-même.

Laurent Queyssi a signé avec "Trystero" un récit intrigant et passionnant, quoi qu'aussi un peu perturbant.

C'est un pari tenu de structure et d'écriture.

C'est un tour de passe-passe d'imaginaire, de style et de montage savamment orchestré à la force de la plume, au nez et à la barbe de l'Alliance qui pourtant voit tout ... et sait tout !

Peut-être s'en moque-t-elle ?

Peut-être n'a-t-elle plus le temps de pourchasser autant de sédition ?

Peut-être n'a-t-elle finalement aucun pouvoir contre le roman ?

Bruno Trivanen est un écrivain.

Après un long séjour en Quartier Haute Sécurité, il a été assigné à résidence dans une petite maison de Sainte-Narcisse.

Les livres qui paraissent désormais avec sa signature ne sont plus de lui.

Il ne les a ni lus, ni écrits.

Et la signature d'aujourd'hui vient obérer celle d'hier.

Mais face au vide de sa nouvelle existence, Bruno a décidé de se jeter presque clandestinement dans l'écriture d'un dernier manuscrit ... qui semble promis dans un lointain avenir à sauvegarder la puissance que projette l'imaginaire sur notre destin.

Et qui dans dans un avenir beaucoup plus proche, malgré la puissance de l'Alliance, pourrait bien venir rafler tous les prix littéraires qui se trouveront sur son chemin !

La Dolorean a dépassé les 88 miles à l'heure !

Prenez garde "Fils de pubards, de banquiers et de vendeurs de vide", éloignez-vous ... "La méthode d'écriture de Bruno Trivanen" est une réflexion pertinente et originale sur la quadrature du cercle du livre, de la fiction filmée et du jeu vidéo

Lire, écrire, mettre en place, confronter et résoudre, oser placer un point final à son manuscrit et se dévoiler, voilà la prétention d'un écrivain.

"Trystero" surprendra aussi par son épilogue.

La balle a été lancée ... Y aura-t-il un apprenti pour la rattraper ? ...







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Le guide Alan Moore

J'ai lu le Guide Alan Moore pour la deuxième fois et c'est excellent.



Il faut noter que c'est bien un "guide". On y retrouve une courte biographie, une introduction aux œuvres principales, une entrevue, et quelques textes sur les adaptations que l'auteur a renié. Moore est probablement l'auteur de comics qui a donné lieu aux plus d'études universitaires et d'analyses littéraires. Cet essai ne tente pas d'entrer dans ce domaine-là. Si vous cherchez une fine analyse d'une œuvre obscure et incomplète de l'auteur, vous ne la trouverez pas ici.



Si vous ne connaissez que Watchmen, V pour Vendetta ou Killing Joke et que vous voulez approfondir votre connaissance de l'œuvre de Moore, c'est pour vous.



Bien sûr, comme beaucoup, je suis un fanatique de Moore. Ce guide est bien cherché, et rien n'y est dit qui ne soit faux. Mais Moore est ce genre d'auteur sur lequel les gens ont tendance à préférer projeter leur propre ressentis et je ne fais probablement pas exception.



Dans mon cas, c'est ce qui concerne le rapport de Moore à la magie, et son image de magicien/sataniste/hermite qui ne correspond pas à l'interprétation que j'en ai.



Moore ne parle jamais de magie avec dogmatisme. Il a déjà raconté comment sa conversion s'est faite : le jour de son quarantième anniversaire, il s'est saoulé. Il se disait que la quarantaine venait souvent avec des décisions stupides, mais qu'il n'avait pas envie de s'acheter une voiture sport. Il a donc décidé de devenir magicien. Le lendemain, il ne se souvenait plus de cette décision, mais tout le monde lui a rappelé et il a décidé d'être conséquent.



Mais alors, la magie, c'est quoi? La magie, c'est ce pouvoir qu'a la culture de changer la réalité du monde. La fiction, les mythes et la religion en font partie. C'est un besoin inné chez l'humain de laisser ces histoires changer leur façon de voir et d'interagir avec le monde. L'artiste est donc un magicien qui lance un sort sur les consciences pour les forcer à entreprendre des changements alchimiques.



Il le fait de voir cela ainsi pousse Moore à prendre les religions, la sorcellerie et tout cela extrêmement au sérieux. Leur impact est aussi réel que celui de la physique.



Moore ne verse pas exactement dans la spiritualité, le neopaganisme ou le mysticisme. Je ne vois pas, par exemple, comme quelqu'un qui CROIT en l'astrologie — dans le sens où il croit que l'alignement des astres et leurs "rétrogrades" a un impact quelqu'un sur l'avenir du monde ou des individus. Il croit par croit par contre que l'astrologie est une croyance répandue, partout dans le monde sous des formes différentes. Et qu'en tant que croyance, l'astrologie changé la façon dont beaucoup de personne vivent leur vie. Moore croit donc qu'ainsi, l'astrologie a un impact sur le monde, des millions de personnes vivant leur vie en se fondant là dessus.



L'astrologie est donc un sujet sérieux qu'un magicien doit comprendre, maîtriser et respecter. Parce que c'est un outil qui a fait ses preuves et qui répond à un besoin naturel chez beaucoup de gens.
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Trystero

Extrait de ma chronique :



"On le devine aussi : le choix de cette forme narrative singulière prendra tout son sens à la fin de l'oeuvre, un sens qui résonnera pleinement avec le côté Do It Yourself de la démarche ; en chemin, on appréciera en connaisseur la façon (ironique, sinon irrévérencieuse) dont Laurent Queyssi (qui avoue sur son blog s'être bien documenté sur le sujet) aborde des thèmes éculés en matière d'écriture créative, comme le conflit (chapitre XI) ou les dialogues (chapitre XIII), mais aussi l'art avec lequel il mêle écrivains réels et inventés (par exemple, "Delany, Brunner, Léo Henry, Yan Khan" dans le chapitre XII).





DIY, irrévérence... Oui, Trystero est bien une oeuvre punk, peut-être moins échevelée qu'Outrage et rébellion de Catherine Dufour (mise en scène dans Trystero sous le nom de Caroline Danton ?) ou que Transmetropolitan de Warren Ellis & Darick Robertson ; mais le récit de Laurent Queyssi n'en comporte pas moins son lot de passages déjantés"
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Trystero

«  Il y a peut-être un espoir, quelque part, dans nos livres. »

Avant-gardiste, engagé, finement politique, « Trystero » est littéralement sidérant.

De signes et de sens, l’exploration d’un monde qui frôle notre contemporanéité.

Hors du temps et de l’espace, dans un entre-monde, ce récit pose ses éclats dans une dystopie subtile et de haute intelligence.

La science-fiction en apogée, stupéfiante et unique. La géométrie de ce roman atypique mérite et vite, un auditoire d’étudiants (es) en littérature.

Ici règne, l’anthologie de l’incarnation de l’écrit.

Bruno Trivanen est le narrateur de cette fiction. Et lui-même, impliqué au cœur d’une trame d’anticipation. Jugé comme subversif, il est emprisonné. Nous sommes dans le tremblant d’un monde totalitaire, futuriste, notre semblable traversée du miroir.

Il est le bouc émissaire d’un état répressif. Il a créé un signe de reconnaissance repris par les résistants, sans même le vouloir. Il est condamné. L’isoloir mental d’une société en déliquescence. L’ état le prend en otage. Lui vole tout, jusqu’à son appartenance. Son nom et son identité devenue le barreau noir sur sa conscience. Nous sommes dans le microcosme des fondements de la littérature. Laurent Queyssi (double du narrateur), dévoile les arcades de l’écriture. Le socle de la création. On ressent le sable du désert qui se soulève. Le temps qui retient subrepticement, la miraculeuse trame.

Nous sommes dans l’incarnation du verbe. Le viatique et l’anthologie intemporelle. L’apothéose d’une narration qui mêle le passé, le présent, le futur de Bruno Trivanen.

Emblème du libre-arbitre, de la pensée critique, de la liberté de conscience. Ici, le règne de la vie-même, de l’alphabet théologal, du pouvoir de l’imaginaire et de l’absolue vérité.

Voyez la grandeur de ce roman qui détourne le champ fictionnel.

« Évidemment, il n’y avait pas que les livres. Nous recevions encore des fictions télé de tous les pays... » « Je venais de faire l’expérience de l’écriture et elle se révélait différente de tout ce que j’avais déjà vécu. » « Quand j’écrivais, je me sentais vivant. »

Les chapitres sont des architectures qui s’assemblent. La Babel, et de loin, l’émerveillement pour cette lucidité hors norme de Laurent Queyssi.

Surdoué, érudit, il délivre la somme des savoirs, d’une façon innée. Les références littéraires, la puissance, d’une sincérité radicale. L’apothéose de la postérité verbale.

Le roman est le socle du vivant et de l’attachement à l’urgence d’écriture.

Bruno Trivanen va, dès sa sortie de prison, écrire ses mémoires. Transmettre, tel un devoir de maître, l’enjeu de la création. Donner les clefs et tout ici, provient d’une maturité, d’une clairvoyance et d’une maîtrise extrême.

On ressent comme un rite de passage sur la rive qui fédère et devient spéculative.

Écrire pour des apprentis du verbe. Ceux, du premier mot et de l’idée-gué.

Le roman est une éruption volcanique. La lave est l’encre-monde.

« L’auteur est son premier lecteur. »

« On pourrait aussi comparer ce mouvement à celui de l’alchimiste qui débute par un travail de recherche et de plongée dans la littérature des anciens. Pour réussir le Grand Œuvre, il doit d’abord s’imprégner de la méthode, décrite sous forme cryptée et parfois contradictoire dans des ouvrages séculaires, avant de se mettre au fourneau et de commencer à transformer la matière. »

« Comme je viens de l’expliquer, les idées sont partout et l’originalité une exception. »

« Trystero » est un chef-d’œuvre . Le lire c’est vivre une fécondité artistique, révolutionnaire, visionnaire. Syntaxiquement insurpassable, il est l’édifice.

« Quand un romancier sait ce qu’il veut dire, la technique vient toute seule. » Colin Wilson.

Le piédestal d’une littérature de prodigalité.

Publié par les majeures Éditions MU.

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Trystero

Que voilà un curieux livre ! Entre l’autobiographie fictive, conseils d’écriture et récit de SF. Le narrateur est auteur de romans d’anticipation. Il habite en France, dans une Europe où le pouvoir semble avoir oublié la liberté des peuples au profit de ses propres intérêts. Dans une de ses œuvres, il a créé un symbole repris par des résistants. Et le voilà associé à la révolte, bien malgré lui. Sa chute était inévitable.



L’avenir qui apparaît en filigrane dans ce roman n’est pas rose. C’est le moins que l’on puisse dire. L’Europe semble avoir durci le ton et s’être engagée dans la voie de l’autorité sans opposition. On n’est pas dans le même ton que chez John King et son fantasque et dérangeant Anarchy in the U.S.E., mais le fond est le même. Une clique a pris le pouvoir et est prête à tout pour ne pas le perdre ni même le partager. Laurent Queyssi ne nous en dit pas beaucoup plus à travers les réflexions de son auteur de papier. On comprend simplement qu’il ne fait pas bon être dans son collimateur. En effet, bien que connu et en principe intouchable, le narrateur subit une descente aux enfers rapide et douloureuse : prison secrète et isolement. Pendant de longues années. Sans vraiment expliquer quoi que ce soit. Ce qui le laisse gamberger sur les raisons exactes de cette arrestation. Et sur le déclencheur. Qui en est à l’origine ? Une personne qu’il aurait pu froisser. Ce qui est possible, car il s’est comporté, au faite de sa gloire, comme un imbécile égoïste, souvent dirigé par les drogues qu’il ingérait en quantités phénoménales. Ou est-ce son propre frère, bien placé dans le système qui voudrait se protéger de tout rapprochement avec un possible révolutionnaire ?



Malgré cette oppression sans limite, une résistance s’élabore. Des individus, isolés au départ, se rejoignent et forment des mouvements de résistance. Et choisissent pour signe de reconnaissance ce dessin qui apparaît sur la couverture, proche du symbole infini, en plus droit. Le mal est fait pour le narrateur. Mais peut-être est-ce une porte de sortie pour l’Europe et ses citoyens. Cependant, comment faire pour se réunir, échanger des idées sans se faire repérer dans une société où l’électronique est partout ? Y compris dans les têtes. Car chacun peut désormais porter un Aug, version améliorée de notre smartphone. On est directement connecté avec le monde, en permanence si l’on veut. Et même si l’on ne veut pas. En effet, qui empêche des dirigeants peu scrupuleux d’utiliser l’Aug de ses concitoyens comme une caméra et un micro espions ? Difficile, n’est-ce pas, de résister ?



Mais je viens de faire, volontairement, comme le texte de la quatrième de couverture. J’ai insisté sur le contexte et sur le récit qui, en fait, ne sert que de bruit de fond, de contexte légèrement abordé, mais très peu développé. Car Trystero n’est pas un récit comme les autres. Il ressemble même, la plupart du temps, à autre chose. À un de ces livres destinés à donner des conseils d’écriture aux écrivains en herbe, comme en trouve beaucoup. D’ailleurs, le narrateur ne cesse de parler de son apprenti potentiel qu’il est censé guider ainsi.



On a un narrateur qui est auteur, comme celui de Reus, 2066 de Pablo Martín Sánchez. Et qui écrit non pas un journal, mais un texte à destination d’un potentiel lecteur. Mais dans les deux cas, la profession d’auteur crée nécessairement des résonances avec l’auteur de chair et de sang. Laurent Queyssi, en l’occurrence. Il faudrait connaître mieux que moi la vie et l’œuvre de celui dont j’avais lu des traductions exclusivement (comme je le dis dans l’article sur les premières lignes que j’ai consacré à ce roman : je ne vais donc pas me répéter). D’autant que l’essentiel du texte consiste en des conseils d’écriture. Or de tout. Bon, pas tout à fait, car le narrateur s’appuie, pour ses exemples, sur ses propres ouvrages, qui évidemment n’existent pas puisque l’auteur lui-même n’existe pas. Mais il est impossible de ne pas tenter de trouver des correspondances avec certains textes de Laurent Queyssi lui-même. Jeu des miroirs où je ne pouvais gagner, ignorant par trop sa carrière.



Mais l’abus de conflits, d’obstacles peut aussi devenir destructeur pour le récit s’il est mal maîtrisé. Accumuler les emmerdements ne rend pas un personnage digne d’intérêt. C’est l’amalgame entre ses agissements et son intériorité qui en font un être fictif assez crédible pour qu’un véritable humain éprouve des émotions à son sujet. La frontière entre le suspense et le désintérêt est fine.



Tout au long de Trystero, Laurent Queyssi joue sur plusieurs tableaux, avec finesse, mais au risque de dérouter son lecteur. Si on veut y prendre du plaisir, il ne faut pas trop se fier à la quatrième de couverture et donc ne pas s’attendre à un récit classique, mais à une plongée dans l’esprit d’un écrivain dont toute la vie a été balayée par les évènements comme on dit pudiquement et qui nous offre une sorte de testament. Des conseils agrémentés de réflexions sur la société qui l’enferme. Une belle œuvre, touchante mais, je l’espère, pas prémonitoire.
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Trystero

« […] l'écriture possède un atout dont la parole est dépourvue. Elle dispose d'une machine à voyager dans le temps. Rédiger permet de retourner en arrière et de modifier le discours, de l'embellir ou de le préciser, d'y ajouter des nuances ou d'en effacer certains éléments. »

 

Avec Trystero, Laurent Queyssi (bienfaiteur traducteur du Neuromancien, @editionsaudiablevauvert) nous offre un livre loufoque et maîtrisé. Un livre dans le livre. Car son narrateur et personnage principal n’est autre que l’écrivain du livre que nous sommes en train de lire, Bruno Trivanen. Avec cette narration à la première personne, la réalité se mêle à la fiction et la fiction s’invite dans la réalité. À tel point que je n’arrêtais pas de me demander si Laurent se servait de Bruno pour s’autoriser à donner des conseils d’écriture de manière déguisée, ou si Bruno jouait simplement son rôle de personnage. L’ensemble - la forme comme le fond - est diablement bien orchestré mais aussi terriblement troublant. J’étais déboussolée par ce mix essai/fiction, et même si j’ai lu presque d’une traite ce roman, signe de mon ressenti positif, les émotions m’ont manqué.



Dans Trystero, Bruno, écrivain donc, s’adresse directement à son lecteur ou à sa lectrice. Il livre à « l’apprenti » des secrets d’écriture, classés en thématiques précises selon les chapitres, comme ont pu le faire ses prédécesseurs John Truby pour L’anatomie du scénario ou encore Stephen King dans Écriture : Mémoire d’un métier.

 

Et entre deux secrets techniques, voilà que l’auteur digresse et confie à l’apprenti tout un tas d’anecdotes, parfois croustillantes, parfois inutiles, sur sa vie d’écrivain ou sur sa personne, tout simplement. Par le prisme de ses souvenirs, Bruno, considéré comme l’instigateur du mouvement de la résistance, revient sur ce qui l’a conduit en prison et sur cette période glaçante, de son arrestation arbitraire, à son isolement, ses réflexions, la douleur et la soumission.

 

Peu à peu il pose le contexte pour que le lecteur ou la lectrice comprenne. Que nous sommes dans une Europe devenue confédération nommée l’Alliance. Que le monde d’aujourd’hui bien qu’étrangement similaire au nôtre en est aussi incroyablement éloigné. Futuriste. En guerre. Technologiquement avancé. Et appauvri. Un monde où la réalité est altérée par les drogues de synthèse ou augmentée par les implants. Une société qui oppresse, contrôle les populations, sous les directives d’un régime autoritaire qui se plaît à retirer au peuple tout libre arbitre et à creuser les inégalités.

 

Mais au-delà de la souffrance et de l’injustice, il y a l’espoir. Car même enfermé et brisé, personne ne peut empêcher Bruno d’écrire librement…



Trystero est une œuvre symbolique, qui se veut réflexive en interrogeant la place de chacun.e dans la société et le rôle crucial des livres comme outils d’expression, de lutte et de liberté. Inspirant et à relire, assurément.
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Trystero

TRYSTERO de Laurent Queyssi aux @editionsmnemos est ma révélation coup de cœur science fiction.

Dans cette dystopie, écrite à la première personne, un auteur, créateur d'un symbole révolutionnaire raconte ses années de captivité, emprisonné par l'Alliance, dans un monde futuriste ou la technologie s'est immiscée dans chaque part de la vie, entre implants cérébraux, lentilles avec IA, gardiens de prison à la conscience bridée pendant les heures de travail.

l'auteur livre une réflexion d'une poésie fulgurante sous forme d'une méthode pour écrire un roman s'adressant à l'apprenti qui existe en chacun de nous

Loin de sacraliser le rite de l'écriture, à travers un scénario habilement orchestré, c'est avec autant de finesse, de délicatesse et d'humilité que Laurent Queyssi (ou son narrateur), offre sa vision de la littérature, de ses influences, qu'elles soient littéraires, cinématographiques où musicales., qu'elles proviennent du vécu comme de notre environnement.

TRYSTERO invente un nouveau langage, évoque cette nécessité d'écrire comme moyen de résistance dans un monde déshumanisé, robotisé vers lequel nous tendons dans un futur pas si lointain, dans un monde où certaines œuvres sont réécrites pour mieux être effacées.

TRYSTERO de Laurent Queyssi est une ode à l'écriture comme à la créativité que j'ai devoré d'une traite, éblouie.

C'est assez rare pour que je le signale car je suis malvoyante et lire longtemps est difficile mais TRYSTERO porte cet espoir, cette passion irrépressible qui nous emporte de son élan.

Merci a Laurent Queyssi pour cette œuvre qui restera gravée
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Trystero

Quel est le rôle de l'artiste ? Quelle place occupe l'écrivain ? Que laisse-t-il comme héritage ? Doit-il même laisser un héritage ?



A l'heure où de plus en plus d'auteurs et d'actrices s'engagent et prennent publiquement la parole, Laurent Queyssi aborde la question en faisant un pas de côté, un pas de côté fictionnel. Pas de grand discours ni d'emphase. Mais l'histoire de Bruno Trivanen, vieil écrivain qui décide à l'aube de sa vie, dans un ouvrage testamentaire, de passer la main à de potentiels apprentis écrivains. Il rédige donc une sorte de manuel d'écriture dans lequel, s'il ne livre pas de méthode, il explique comment étape après étape il a construit son œuvre et comment celle-ci a impacté son existence. Car Bruno est un grand écrivain, un écrivain qui s'est retrouvé malgré lui le porte parole d'une génération qui n'accepte plus le joug technologico-dictatorial de l'Alliance européenne, régime totalitaire qui contrôle la vie de ses citoyens et verrouille toute l'information. Mais Bruno se voit privé de ses libertés élémentaires, emprisonné parce qu'il a créé un personnage, un signe de ralliement, osé critiquer le gouvernement.



Libéré mais assigné à résidence et pourvu des dernières technologies de contrôle qui réduisent ses libertés (lentilles connectées, implants, et ce fameux Aug dont on ne sait pas vraiment en quoi il consiste), il se décide à rédiger ses mémoires et à en faire un manuel de résistance.



Maniant l'art de la narration, brouillant les frontières entre réalité et fiction, Laurent Queyssi utilise la dystopie pour penser la résistance culturelle et mettre en perspective la place de l'écrivain et la portée politique de son œuvre. Maîtrisant les différents genres de l'imaginaire, convoquant artistes fictifs et réels, Laurent Queyssi dresse une société qui est sur le point d'advenir, une dictature technologique. On est pas loin de 1984, on serait même peut être en 2084 que ça ne me surprendrait pas !
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Star Wars - L'héritage de la Force, tome 7 : ..

Après la totale réussite de Enfer, fureur fut une déception, les scènes d' action se font plus rares et les incohérences multiples.

Visiblement Aaron Allston qui est le comique de service parmi les auteurs de l' univers étendu de star Wars, n' était pas dans son élément. En voulant écrire un récit plus sérieux il sort de ses habitudes et ce n' est pas vraiment une bonne chose.

Il y a malgré tout des points positifs, l'héritage de la force reste une excellente série.

Comme le fait que Jaina Solo soit plus développée comparé aux tomes précédents ou elle était souvent effacé. La destinée du sabre des jedi se précise.

Parmi les points négatifs on peut citer la révélation que Jacen fait a sa fille Allana.

Ce n' est pas sans rappeler la scène entre Luke et Vador mais cela manque d authenticité.

Donc en résumé un tome plutôt moyen.
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Star Wars - L'héritage de la Force, tome 7 : ..

L’héritage de la  Force Tome 7 : Après l’excellent Enfer, je pense qu’on est tous de cet avis, on était en droit à s’attendre à une monté de niveau encore supérieur. Hélas, on a le contraire qui se produit, comme si nous étions passés sur une ornière ou un trou noir. J’adore Allston, il me fait toujours rire et arrive vraiment à faire de super combats spatiaux depuis L’escadron spectre et le très bon Aux commandes : Yan Solo ! Aussi le voir dans un aussi grand passage à vide est plutôt surprenant de sa part. Il ne faut pas oublier que c’est lui qui nous a remis le pied à l’étriller pour L’héritage de la Force après le très moyen Nid obscur. Les deux premiers tomes de l’auteur dans ce cycle étaient vraiment d’une excellente qualité. On a presque l’impression que Allston a voulu rentrer dans des chaussures pas à sa taille.



Il y a eu une foule de petites choses qui n’ont pas du tout collé dans ce tome. Toutefois certains éléments de continuité de l’histoire m’ont plu. Prenons Luke qui après son combat avec son neveu vient à se poser de nombreuses questions. Il sait que son combat contre Jacen l’a conduit aux portes du côté obscur. Mais pas seulement lui, mais son fils Ben aussi. Luke est Jedi mais il est aussi le père de Ben. Et la dérouillé qu’il a mis à Jacen lui ont montré qu’il avait été loin, bien plus loin qu’il ne l’aurait du. Même lorsqu’il affronte son père Anakin Skywalker alias Dark Vador il n’avait été aussi loin dans son état de colère. Luke se rend alors peu à peu compte que ça n’est pas a lui de régler le cas de Jacen. Mais alors qui ? À qui incombe-t-il une telle responsabilité ? Je pense que vous avez tous compris de qui il s’agit.



Alors que Ben avait superbement été travaillé dans le précédent tome, avec beaucoup de réflexions psychologiques, il est vraiment trop effacé dans ce tome. On le voit toujours évolué dans le bon sens, mais cela reste un peu trop léger selon moi. Car entre le début et la fin du tome on voit trop peu le jeune Skywalker.



Jaina est plus développé dans ce tome, on la voit de plus en plus se préparer au combat final qui semble inévitable. La jeune femme semble imbattable, elle semble capable de terrasser n’importe quel Jedi, c’est une des plus grandes manieuses de sabre de sa génération. Mais qu’en sera-t-il face un Sith ? Car Jacen est tout sauf le garçon courtois et fair-play que tous ont connu jadis. C’est Jag qui montre ses faiblesses à la jeune femme, en lui faisant comprendre que Jacen a déserté pour de bon les rangs des Jedi. C’est un combat sans merci qui s’annonce.



Jacen dans ce tome est de plus en plus vil et fourbe en même temps qu’être complètement demeuré. C’est à se demander si les trois auteurs de l’héritage de la Force savent vraiment ce qu’est un Sith. Jacen ressemble de plus en plus à un Jedi sans pouvoir et discernement plutôt qu’à un Sith. On a l’impression que Jacen est comme un pantin désarticulé avec lequel les auteurs ne savent plus trop quoi faire. C’est long neuf tomes pour liquider un personnage qui semble perdu dés le premier tome. Surtout qu’il n’apporte plus grand-chose à part nous énerver profondément. Mais c’est peut-être le but rechercher afin de nous désensibiliser de ce personnage lorsqu’il viendra à mourir.



Dans ce tome Jacen va kidnapper Allana et lui révèle qu’il est son père. Mais la révélation tombe vraiment à plat et ressemble à une pâle copie de la scène entre Luke et Vador sans aucune force narrative et psychologique. La réaction de Allana est même des plus étranges, mais Allana est originaire d’un monde matriarcal. Donc sa réaction pourrait être logique vu que les hommes sur Hapes ne sont en faite que des géniteurs et rien de plus. N’empêche au-delà de ça que Jacen séquestre sa fille dans un espace ridiculement petit puis il va même se servir d’elle comme un bouclier humain. Mais quel père est capable de se servir de son enfant comme pression émotionnel sur les autres ? C’est un geste d’une grande lâcheté qui n’est pas digne d’un Sith. Les Sith ne se réfugient pas derrière un enfant. Plus on avance moins, je comprends, la logique dans tout ceci, mis à part qu’on veut mettre des baffes à Jacen de scène en scène.



L’élément qui m’a fait aussi sourciller c’est la scène du vulgaire bout de tissu qu’on pose sur Jacen. Ce bout d’étoffe n’est autre qu’un mouchard afin de repérer plus facilement Jacen comme il disparaît dans la Force grâce à sa capacité Vong. Bon ça m’a fait plaisir de retrouver Valin, mais je trouve cette idée totalement ridicule. Surtout que c’est un des subordonnés de Jacen qui lui fait remarquer le mouchard en plein milieu d’une discussion anodine. Du style : à propos vous avez une crotte de Bantha sur votre épaule.



Un roman donc plus que moyen dans son ensemble, toutefois la scène finale est assez jubilatoire quand les Jedi vont rechercher Allana. Jacen toujours aussi imbu de sa personne va se faire avoir comme un gros bleu. Il sent bien la présence de sa mère, de Luke, de Saba et de Ben. Portant il ne s’étonne pas de ne pas voir sa mère avec le trio. A ton avis elle où Leia flatulence de Rancor ? Elle libère Allana de ton joug ! Mais la diversion est presque parfaite et au moment où il s’en rend compte il est trop tard et Jacen se retrouve de nouveau seul comme dans le précédent tome. Tout ça pour ça…



On a presque perdu notre temps tout du long de ce tome à part la scène où Jacen brise les cervicales d’un des officiers qu’il juge responsable de la débâcle. Alors qu’il est le seul responsable de son échec cuisant une fois de plus. Maintenant Jacen n’est plus respecté par ses hommes, mais craint comme l’était son grand-père Dark Vador. Sauf que Vador était le pion de l’empereur et que Jacen est un homme sans repère et sans la moindre destiné, à part celle au sabre laser magenta qui lui ôtera la vie.



Toutefois le prochain tome nous réserve de belles surprises avec Karen Traviss et son style militaire inimitable, on risque de ne pas s’ennuyer un seul instant. Tout du moins c’est à espérer, et que la Force soit avec vous.



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Phil, une vie de Philip K. Dick

Nettement plus familière des adaptations ciné des œuvres de Philip K. Dick que de ses romans, cette BD était l'occasion de découvrir la vie de cet homme à l'imagination débordante.



Et quelle vie agitée ! Entre la multitude de récits écrits, le questionnement perpétuel sur le point de vue et la réalité, les problèmes financiers et conjugaux, la drogue, la paranoïa et la difficulté à se faire reconnaître comme un auteur à part entière, il y avait matière à un roman.



Laurent Queyssi et Mauro Marchesi ont donc dû faire des choix, et les fans trouveront peut-être à redire à ceux-ci. Mais pour la novice que je suis, cette BD est une bonne introduction à l'univers de cet auteur, dont on peut mesurer la réussite au fait qu'elle m'a donné envie de lire certaines de ses œuvres.
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La nuit était chez elle

Alex Lolya est correspondant pour un grand journal quotidien coincé dans une bourgade aux confins du Lot et Garonne.



Son quotidien ? Enchaîner les articles sur l´inauguration d´une salle communale, faire le portrait d´un jeune pâtissier qui s´installe en ville ou la sortie de route d´une bande de copains a la sortie de boite de nuit. Une vie calme et tranquille que ce veuf passe en compagnie de Monk son fidèle labrador.



Jusqu'au jour où son cousin Pascal qui pointe le bout de son nez quand la vie de bohème à bord de son Renault trafic le fatigue fait son retour à Castelnau. Là, une mission l'attend. Vider la maison du père d´un de ses amis menacée par la montée des eaux de la Garonne promise à une crue dévastatrice.



C´est dans cette atmosphère d'urgence et de fin du monde que les deux cousins entreprennent le chantier.



Et évidemment, celui-ci ne se déroule pas vraiment comme prévu lorsque, sur le parking d'un restaurant où ils font une pause casse-croûte, ils tombent nez à nez avec deux malfrats bien décidés à fouiller la camionnette à la recherche d´un objet particulier.



S´enclenche alors une aventure haletante dans laquelle le journaliste se transforme en détective pour remettre la main sur un drôle de manuscrit qui, s'il n´est pas identifié, peut présenter une certaine valeur pécuniaire comme historique.



J´ai plongé dans cette aventure comme dans le grand bain d'une piscine chauffée, avec bonheur et jubilation.

Laurent Queyssi nous entraîne dans une aventure un peu folle où l´humour côtoie les rouages des romans policiers. Les personnages sont attachants et hauts en couleurs.



Les références permanentes au jazz qu´écoute Alexandre des qu'il est en voiture rythment l'histoire et lui donne un petit côté bop pas désagréable.



Un chouette roman qui est, semble-t-il, le deuxième portant sur ce personnage sympathique
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Allison

🎵 Allison, c'est ma copine à moi 🎵



Sans déconner, moi j'ai grandi avec cet air dans la tête, on est assez loin des Pixies...

En 93, quand Allison passait son bac, moi j'avais 3 ans. Comme un décalage...



Beaucoup de références musicales m'ont échappé.

Pour moi la bande-son de l'année du Bac, 2007 donc, c'était plutôt Muse, Franz Ferdinand et ... les Doors. Oups ! saut temporel. Nirvana un peu encore, mon kif "poète maudit" n'étant pas réservé à Jim Morrison.



Pardon si je m'étale comme ça, nostalgie oblige, c'est un peu le thème du bouquin. La musique. La fin de l'adolescence. La recherche de qui on est vraiment.



Et même si les joints, les cuites et les concerts dans les bars ne m'évoquent pas grand chose, même si cette ado qui se cherche c'est juste mon opposée, je me suis identifiée.

La culture, l'époque, les goûts changent. Et c'est parfois souhaitable...

Mais ce flottement entre l'enfance et l'âge adulte, (pour lequel on a trouvé un joli mot dont personne ne connaît plus l'origine : du latin adolescens, participe présent de adolescere, qui veut dire grandir), ce pic d'émotions, ça c'est de l'universel, du partagé.









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Mundus, tome 1

Paru en 2022, Mundus est la première création originale de la maison d’édition 404 Comics, d’ordinaire spécialisée dans la traduction d’œuvres internationales. Et on peut dire que c’est une vraie réussite, ses auteurs proposant un album fun, original et développant une réflexion intéressante sur la fiction.
Lien : https://www.bubblebd.com/9em..
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Mundus, tome 1

C'était vraiment une belle découverte ! Le résumé m'a tout de suite attiré et je ne regrette pas.

Les trois personnages principaux sont hyper attachants et les personnages qui les entourent sont très intriguants 👀

J'aurais peut-être aimé qu'on s'attarde un peu plus sur chaque univers visité et notamment le premier qui m'a tapé dans l'œil ! Mais le concept de base de l'histoire est génialissime, franchement 😍

Le dessin est dingue aussi, tellement travaillé. Ce n'est pas un style qui m'attire particulièrement d'habitude, j'ai tendance à préférer les styles plus '' ronds '' (aucune idée de la façon dont je peux décrire ça 😂), mais là, je me suis laissée tenter grâce au résumé et franchement, zéro regret, ça colle hyper bien à l'histoire et aux différents univers.

Une super découverte grâce à la Masse Critique de Babelio 🔥 J'ai hâte d'avoir la suite entre les mains parce que je sens qu'on a encore beaucoup de choses à découvrir 🧐
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Dans l'oeil de Lynx

Très agréable à lire. Une écriture qui va à l'essentiel et ça fait plaisir. L'histoire est top et les personnages bien caractérisés. J'adore Clotilde et Adam. La dynamique du duo fonctionne très bien.



Le dénouement reste toutefois un peu facile. Je m'attendais à ce que ce soit un combat plus acharné. Mais mis à part ça, c'est super.
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Mundus, tome 1

Les éditions 404 nous proposent ici une belle bande dessinée de science-fiction avec une couverture rigide très graphique et un superbe lettrage. J'ai beaucoup aimé la palette de couleurs désaturées, les illustrations aux détails rétros des années 90 mêlés à des éléments futuristes.



L'histoire est celle de trois amis, Anais, Ben et Matt qui au cours d'une soirée un peu trop arrosée, sont projettés via un portail dans un autre univers, une nouvelle dimension... délire collectif, hallucination, réalité ? On s'aperçoit rapidement qu'ils parviennent à voyager (au hasard et contre leur gré) dans des univers de fiction littéraire ou filmographique qu'ils connaissent.



Le scénario est un peu déroutant de premier abord, mais les dernières pages apportent un éclaircissement au contexte et promettent de belles aventures dans les prochains tomes !
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Mundus, tome 1

1991

Trois amis adolescents, Anaïs, Ben et Matt se retrouvent à une fête lorsqu'un portail fait son apparition et les envoie dans un univers de fiction.

Anaïs se souvient avoir lu un roman de science-fiction se passant sur la planète Tonkis, lieu où ils trouvent.....

Après quelques péripéties ils reviennent à leur époque pour mieux repartir dans un autre monde grâce à ce fameux portail, qu'ils ne contrôlent absolument pas.



Les éditions 404 ont sorti le premier tome de Mundus dans un livre à la couverture rigide, d'excellente qualité, à la couleur éclatante, qui appelle le lecteur avide de pérégrinations à découvrir cette nouveauté.

Lecteur qui va se rendre compte immédiatement du changement de ton. Les couleurs punchys de la couverture laissent place à une colorimétrie plus sombre qui flirte avec le sépia.



Le coup de crayon de Driol Roig, est survolté, apportant du mouvement et de l'action là où l'histoire à du mal à conquérir le lecteur.



Ces trois adolescents ont l'improbable possibilité de voyager à travers des univers parallèles pour vivre des aventures dans leur film, livre ou jeu préféré!

Ces promesses donnent l'eau à la bouche, encore faut il savoir comment procéder.

Malheureusement ce premier tome est un enchaînement de traversées de portails n'apportant aucune réponse.

Comment utiliser le portail? Qui ou quel organisme le contrôle? Quel est le but de ses voyages inter-univers?

Réponses, peut être, dans un futur tome.



Mundus a un potentiel indéniable qui doit être exploité rapidement sous peine de perdre ses premiers fans.
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