Laurent Tillon

"Personne ne m'a jamais dit qu'il se sentait moins bien après un temps passé en pleine nature, dans un parc ou en forêt."

Tout est dit, l'auteur donne des pistes (mais vraiment beaucoup!) pour se reconnecter à la nature même en ville! Et ça se lit (presque) comme un roman! Merci à Babelio de m'avoir envoyé ce livre !

Grâce à Laurent Tillon, je me suis passionnée pour les chauves-souris. Il réussi à réhabiliter l'animal en nous racontant combien nous sommes proches, pas comme des cousins mais comme des voisins qui auraient des horaires différents mais des attentions identiques.

Nous avons là un ouvrage qui parle uniquement d'un chêne enfin c'est ce que le titre va nous faire croire il en est tout autrement dans ce livre où on parle de la vie de la forêt l'auteur est très très fort de faire un roman sur un arbre ou sur une forêt c'est excellent très très bien écrit j'ai pu rencontrer l'auteur avec qui nous avons beaucoup beaucoup échangé sur plusieurs jours même très très belle personne que cet écrivain et d'autres livres sont à prévoir dans cette collection et je conseille vivement de se jeter sur ses livres là de cette car c'est vraiment très très bien.

Quel beau voyage à travers le temps. Je me suis vue spectatrice de ce microcosme autour de Quercus, qui parti gland est devenu cet être majestueux, aidé ou non par tout un écosystème qui n'est pas dû au hasard au sein même de Silva, la forêt, le poumon de la Terre. Nos sens découvrent ce qu'ils ne perçoivent pas spontanément car peu habitués à savoir où se poser, comment regarder, voir, entendre, sentir, goûter la nature... Quelle puissance se joue au sein d'une échelle de temps qui nous échappe de plus en plus.

Qui observe qui? Qui a pris de le plus de hauteur pour vivre avec l'autre? La nature n'essaie pas de changer l'autre, elle ne le perçoit pas comme ennemi. Elle observe et adapte son comportement pour survivre, sans déséquilibrer toute une société.

Quel beau voyage à travers les années. Cela me rend humble et pleine de gratitude.

L'on retrouve les arbres et les chauves-souris, passions de l'auteur, mais aussi plein d'autres bestioles (ah quand il explique que le moustique a son utilité...) et des exemples d'initiatives écologiques gagnant-gagnant . Même moi qui lis pas mal sur le sujet, j'ai appris des choses.



Billet court pour une lecture que je recommande. Et en poche.
Lien : https://enlisantenvoyageant...

Et si vous lisiez ce livre ? Laurent Tillon nous raconte avec passion la nature, notre nature.

Chauve-souris, Martin-pêcheurs, sous-bois remplis de vie, il nous emmène à coup d'anecdotes à la rencontre du monde du vivant. Il nous explique aussi les pourquoi, les enjeux, les systèmes et nous on se surprend à enfin trouver une utilité à dame moustique (après 48 ans passés à maudire cette bestiole) et à regarder les éoliennes d'un mauvais œil.

La nature est belle et drôlement bien faite.

Aprés avoir fini chaque session de lecture, je suis sortie regarder les hirondelles voleter près de l'étang du voisin, les abeilles butiner mes lavandes, observer les fourmis,.

Cet essai donne envie de se reconnecter à la nature.

A lire de toute urgence mais en prenant le temps

Bon alors là, comme çà avant de démarrer ce livre je me suis dit: " L'histoire d'un chêne qui pousse, cela va trainer en longueur, j'ai peur de m'ennuyer un max !" Mais convaincue de l'intérêt du livre pour être sensible à la cause de la forêt, je me lance! Eh bien, bravo monsieur Tillon, ce n'est pas du tout ennuyeux, entre science et poésie, Quercus est devenu mon ami aussi.

Je me sentie ignorante du rôle de tous les petits copains qui accompagnent la poussée: le champignon, le mulot, la chenille, les oiseaux, la lumière, la pluie...qui tous ensemble contribuent à la vie en s'aidant ou en surmontant les difficultés.

Puis je me suis sentie grandie par cette lecture inspirant de nombreuses questions sur notre condition d'humain.

J'ajoute mon soutien à tous les forestiers ( monsieur Tillon compris)dont l'office national est aujourd'hui en difficulté face à la réduction drastique de ses effectifs, politique incompréhensible après cette lecture et les préoccupations écologiques de notre décennie.



https://www.youtube.com/watch?v=SXxpvYYrSzs

Ravie de retrouver Laurent TILLON et cette belle collection, je me suis laissée tomber dans ce monde nocturne à la découverte des chauve-souris.

En ouvrant le livre, j'ai cette image des nuits d'été où à la tombée de la nuit comme un balai silencieux à mes oreilles mais qui s'avère être bien plus bruyant à un autre niveau, surgissent ces petites créatures au déplacement pouvant paraître désordonné. Je les vois également au petit matin frôler la surface de l'eau et disparaître soudainement avant le lever du Soleil.

Laurent TILLON nous décrit différents aspects de l'animal à la fois pour comprendre les techniques d'observation, leur mode de communication, les différentes espèces et surtout leur importance au sein de notre écosystème. Comme tout être vivant, elle participe à la biodiversité et est la victime du changement climatique accéléré par l'Homme.

Souvent montrée du doigts comme vecteur de maladie, l'auteur nous amène à reconsidérer notre point de vue, prendre de la distance et mieux comprendre les enjeux.

Pas toujours si simple à suivre, cela reste une très belle lecture. Continuez à partager Monsieur TILLON, ce n'est que du bonheur.

Je me suis décidée à lire ce livre car j'avais beaucoup aimé "Être un chêne" du même auteur. "Les Fantômes de la nuit" a un joli sous-titre : "des chauves-souris et des hommes", qui fait sourire (pour rester dans la terminologie souri...cière). Laurent Tillon, en plus d'être biologiste et ingénieur forestier, est un excellent écrivain ! Il a réussi à me passionner pour un sujet qui m'était jusqu'ici peu familier. Il fait partager ses découvertes, ses expériences, en pointant parfois son inexpérience de jeunesse et ses déboires. Les chiroptérologues observent et écoutent des êtres qui sortent uniquement la nuit (donc invisibles pour les humains) et qui communiquent par ultrasons (donc inaudibles pour les humains)... pas simple ! Ces petits animaux (qui pèsent entre 5 et 30 grammes) se repèrent dans l'obscurité par écholocation, c'est à dire qu'ils repèrent les obstacles ou les proies en écoutant le retour des sons qu'ils ont émis, une compétence qui paraît tellement étrange ! Laurent Tillon montre à quel point ils nous sont utiles et pourtant nous détruisons leurs gîtes à force d'urbanisation et de pollution. Les différents chapitres de ce livre nous apprennent tout sur la vie des chauves-souris, leur organisation en société, leur rôle dans la transmission de virus (due à notre accaparement de leur espace), et suggèrent une meilleure communication avec elles. Et, comme d'habitude dans cette magnifique collection "Mondes Sauvages", quelques pages sont consacrées à nous mettre dans la tête de l'animal étudié, pour nous faire "changer de point de vue".

Je conseille la lecture de ce livre très facile à lire et très intéressant !

Responsable de la biodiversité à l'Office national des forêts, le forestier nous fait vivre la vie d'un chêne de l'intérieur dans son livre "Être un chêne", sous l'écorce de Quercus.
Lien : https://www.telerama.fr/sort..

Un livre de non fiction ! Première question dans ce cas : est-il lisible ? Eh bien oui. Il est facile à lire. Par contre, cela reste de la science, le livre est écrit par un scientifique. Vraiment facile à lire, mais il faut parfois avoir le courage d'avaler bon nombre d'informations dont on sait qu'on ne les retiendra pas et qu'on n'a au fond pas besoin de savoir tout ça... enfin... pour les apprentis biologistes, ceux en dernière année du lycée, c'est justement très intéressant !





Le livre n'est pas seulement agréable à lire parce qu'il parle de chauves-souris et que le style est facile. Il y a une autre raison. L'auteur crée une ambiance chaleureuse. Les livres sur la nature ont souvent comme désavantage d'être trop moralisateurs. Pas celui-ci : il parle de chauves-souris. Ce n'est que dans la deuxième partie que l'auteur abordera le sujet des problèmes de la chauve-souris, mais de façon scientifique et sans être moralisateur un seul instant.

Et surtout, l'auteur est chaleureux et modeste. Il mentionne toujours qui a inventé quoi, il nomme ses collègues, il n'y a pas de jalousie. L'équipe avec laquelle il travaille est aussi passionnée et chaleureuse. Leur comportement est ce qu'on peut appeler 'normal'. Normal, je veux dire, sans jalousie, sans ces traits de caractère médiocres. Ils sont passionnés de chauves-souris et forment équipe et travaillent ensemble. Et c'est beau de lire cette ambiance aimable.

Et c'est très beau de lire le style chaleureux de l'auteur.





Les chauves-souris sont des animaux étonnamment intelligents. Ce sont des mammifères, on a même hésité à les cataloguer comme primates, car elles ont cinq doigts à chauque patte, comme les primates.

Dans leur vie sociale, elle se comportent comme les éléphants, les bisons, certains singes... qui ont un cerveau beaucoup plus grand ! Dans la façon dont ils élèvent leurs et font grandir leurs bébés, ils se rapprochent très très fort des cachalots, poissons prequ'aussi grands que les baleines. L'écholocation également se ressemble. Un si grand poisson à comparer à une si petite bête que la chauve-souris ???

L'écholocation dont elles sont capables va un million de fois plus vite que celle que l'homme a essayé de copier, le sonar.

Tout ce qui se passe dans la petite tête d'une chauve-souris est tel que cela semblerait invraisemblable, si on n'avait pas toutes ces preuves.

Mais tout ce que ce petit animal quasi invisible la nuit sait faire de son beau corps, avec son vol inhabituel et qui fait souvent peur, parait aussi incroyable.





En plus, les chauves-souris sont très utiles à l'homme et à la biodiversité. Elles sont là (même si on ne les voit pas) où il y a de la biodiversité, elles en vivent et aident à la (re)créer. Elles mangent des tas (énormément !) d'insectes, les moustiques que nous détestons, les limaces des potagers, mais aussi les chenilles défoliantes des chênes. Sans chauves-souris, la nature est très menacée.





Pourtant, les chauves-souris sont toutes menacées et par conséquent protégées en France. Elles sont bien étudiées aussi, régulièrement.

Et l'auteur termine sur une note d'espoir pour la biodeversité et la chauve-souris.





Très beau bonus

Il y a aussi des qr code dans le livre qui renvoient vers des pages où on peut soit voire à l'oeuvre des chauves-souris et les entendre quand elle communiquent 'normalement' (socialement). Mais aussi, où on peut entendre leurs sons de l'écholation (utilisés pendant la chasse). Cela vaut vraiment la peine de flasher ces codes et de regarder et écouter ces liens.





Conclusion

Pendant et après lecture, je me promène le soir le nez en l'air en scrutant le ciel pour voir si j'en vois. Et tout d'un coup, j'en vois tout plein ! Je vais écrire à l'une des organisations mentionnées dans le livre et qui font des comptages de chauves-souris.

Un livre passionnant sur un thème fascinant dont on n'oubliera le contenu pas vite. Ne pas négliger si on aime la non-fiction sur la nature, encore moins si on trouve que les chauves-souris vous intriguent ne fût-ce qu'un peu.

Laurent Tillon a brillamment fait la lumière sur les chauves-souris. Avec un recul d’une vingtaine d’années, il partage son expérience d’ingénieur des eaux et forêts et de biologiste. Si pour certains le chiroptère est un empêcheur de tourner en rond, pour Tillon c’est son attrape-rêves. Son approche familiarise le plus craintif avec cette curieuse bête volante sans plumes. Invisible par ses moeurs nocturnes et sa taille riquiqui, la chauve-souris vit en société, s’entraide au nourrissage. Elle se régale surtout des insectes s’affichant ainsi en régulateur de nuisibles. Système d’écholocation pour « voir » grâce aux ultrasons, capacité à passer de 4 pulsations cardiaques par minute en hibernation à 840 en mode chasse active ou encore inhibant ses réactions anti-inflammatoires (le vol est usant) justifient l’excellence d’un héros tel que batman. L’autre versant intéressant de ce livre, c’est l’approche du point de vue de la chauve-souris. On suit l’activité d’un groupe de la loge de pic de la murine de Bechstein sur 7 pages. C’est un coup à hiberner illico dans la foulée tant une nuit de chiroptère est multi-séquencée et active. Le stress de ce petit mammifère (climat, perte d’habitat, réduction du terrain de chasse) favorise les zoonoses. Comme j’aurai aimé lire ce livre pendant le « grand » confinement. Tillon défend la nécessité du maintien de la biodiversité. Il pondère le statut vertueux de l’éolienne certainement dans le but de la rendre plus performante à cause de son incidence sur la mortalité des noctules et la prolifération des hannetons. Car en 30 ans, si les techniques d’identification et de suivi du petit mammifère ont progressé, l’éolien apprend aussi. Le bridage statique existe pour les périodes migratoires. La recherche s’oriente pour un bridage dynamique moins dommageable pour la rentabilité. La préservation et l’entretien des forêts sauvegardent des colonies et le concept « adopte un chiro ! » existe bien. Dans le cadre de l’extension d’un parc éolien dans le 62, l’association Picardie Nature sensibilise les scolaires, un label « refuge pour chauves-souris » est proposé pour garantir le maintien de leur habitat auprès des propriétaires. Y’a de l’espoir pour les attrapes-rêves de Laurent Tillon et le mieux vivre ensemble du vivant. Je remercie chaleureusement Babelio et Actes Sud pour cette masse critique qui m’a permis de porter un autre regard sur la question environnementale et notre choix de la rentabilité.

Paru dans la riche collection Mondes sauvages chez ACTES SUD, ce livre original est une réussite, tant son auteur, Laurent TILLON, parvient à dispenser des connaissances scientifiques précises, pointues et récentes par petites touches, tout en insistant sur la communauté de vie que représente une forêt et le lien viscéral qui l'attache aux arbres, et particulièrement à ce chêne.

L'auteur met en parallèle l'histoire de vie de l'arbre, et le contexte historique, des prémices de la Révolution française au confinement imposé par le Covid. Il élargit et rétrécit la focale, faisant découvrir le mycelium qui relie les arbres et les aide à se nourrir aussi bien que les méthodes de gestion des forêts ou les divers habitants, animaux et plantes qui partagent la vie de Quercus (nom botanique du chêne).

En refermant le livre, on se sent apaisé, riche d'une rencontre avec un univers si foisonnant et qui, bien qu'immobile, communique, échange... J'ai beaucoup aimé polyplomate, le néologisme qu'applique l'auteur pour caractériser le registre relationnel de l'arbre, renvoyant l'humain à sa vision trop souvent binaire.

En achetant Être un chêne, je m'attendais un peu à lire la vie "romancée" d'un arbre dans la forêt. Que nenni. Laurent Tillon est biologiste et ingénieur forestier à l'ONF. Tout jeune, il est fasciné par un des chênes de la forêt de Rambouillet, auprès duquel il vient de reposer. C'est que Quercus en a vu dans sa vie, il est "né" en 1790. C'est autour de ce chêne que l'auteur nous emmène à la découverte de la vie trépidante de Silva, la forêt. Car Quercus est un vrai biotope à lui tout seul. Il abrite, accueille, parfois contre son gré, une multitude d'animaux (guêpes, chenilles, pics, chauve-souris...). Et son système racinaire est en contact avec le mycélium, qui lui permet de communiquer avec les arbres environnants. Car Quercus est une véritable usine : ce qu'il doit mettre en oeuvre pour grandir et fabriquer la sève est assez ahurissant. Dernière espèce à cotoyer le chêne : Homo, l'Homme. Où l'on apprend que celui-ci peut ne pas être le destructeur qu'il a coutume d'être.

Un livre passionnant, mais parfois trop scientifique, pour moi en tout cas. En tout cas, vous ferez votre balade en forêt avec le sentiment d'être observés :-)

Un ouvrage écrit par un passionné passionnant, professionnel et spécialiste de la biodiversité, qui aime partager ses nombreuses connaissances et observations. Riche d'anecdotes et de notes d'humour nous apprenons à être attentifs à une nature ou chacun a sa place, son utilité.....on est rien les uns sans les autres.... et c'est vérifié à travers les activités de chaque espèce. La ville est tout autant dotée que la campagne, d'une variété d'animaux venus s'y installer pour la qualité de végétaux «propres»...un comble pourrait on croire. Animaux et végétaux sont en harmonie et d'une absolue nécessité mutuelle, c'est là aussi la démonstration de ses constatations scientifiques.

Les mettre à la portée d'un lecteur non spécialiste est un acte généreux et militant. Cette sensibilisation à la nature partout dans tous les milieux ouvre nos yeux et nous fait apprécier et comprendre que chacun, à sa manière, dans son comportement, peut avoir une action sur la nature qui nous entoure.!

J'ai eu la chance de participer à une rencontre avec Laurent Tillon, dans un parc parisien. Inutile de vous dire que nous aurions pu rester longtemps à l'écouter nous expliquer....nous raconter.... J'ai adoré, j'en parle encore. Merci beaucoup pour tout ça.

J'ai a-do-ré lire ce livre ! Suivre la vie de Quercus et de tous les êtres qui gravitent autour de lui, au fil des siècles.

J'ai aimé le fait que les chapitres soient courts et axés à chaque fois sur un organisme lié au chêne. Il y avait la bonne dose d'infos scientifiques, la narration est super, dynamique, des illustrations ponctuent la lecture.

Passionnant, attachant, poétique, scientifique. Ce nouvel ouvrage dans la collection "Mondes Sauvages" d'Actes Sud est à la hauteur du reste de la collection. On apprend d'innombrables choses sur la vie des forêts et de ses habitants, sous la plume douce, poétique et érudite d'un agent de l'ONF.

Laurent Tillon retrace la vie éventuelle d'un chêne de 250 ans. De sa naissance pendant la révolution française jusqu'à aujourd'hui. Il décrit les menaces qui pèsent sur lui, les interactions qu'il entretient avec les autres êtres vivants. En parallèle, il retrace l'évolution de la forêt et de son exploitation.

J'ai commencé ce livre avec une pointe d'appréhension, peur d'un trop fort anthropomorphisme.

Dans mon cas cette crainte ne s'est pas vérifiée. Il est clair que l'auteur aime la nature de façon exacerbée mais il reste dans le cadre scientifique, cadre qu'il maitrise parfaitement.

Au final, l'auteur explique ses théories de façon claire en les justifiant par la science, j'ai appris pas mal de choses. Un bon cru "Mondes sauvages" me concernant.

Laurent Tillon partage avec nous ses ballades et ses observations dans la nature. Ses réflexions sont également soutenues par les recherches scientifiques.



L'écriture est fluide et précise, nous invite à porter un autre regard sur la nature, à l'observer à l'écouter pour mieux la comprendre et la respecter. Sans culpabilisation, il nous décrit ce que l'homme peut engendrer comme méfait sur les êtres peuplant la nature, tout en nous montrant ce grand pouvoir d'adaptabilité de certaines espèces.



J'ai adoré ce livre qui parle aussi bien des chauves souris, que des crapauds accoucheurs, des arbres que du vent, des oiseaux que des grands mammifères de nos forêts. Passionnant.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..

vous n’irez plus en forêt comme avant.

Cette phrase résume pour moi cet ouvrage où Laurent TILLON évoque l’arbre sa naissance sa transformation et sa décomposition. Ce voyage arboricole se déroule sur plus de 200 ans.

les événements historiques s’enchaînent autour de l’arbre. l’auteur nous dévoile son émerveillement face à la puissance, la résistance, la réitération des arbres.

Son environnement est fouillé dans les moindres détails.

Les sens, les entrelacs, les partages, les liens qui unissent toutes les formes de vie entourant l’arbre sont décrit dans le but de nous éveiller, responsabiliser, et grandir jusqu’à la cime des arbres.