Laurent de Brunhoff

Le café, à Paris, est comme un théâtre : on y est à la fois acteur et spectateur.

Ensuite, Babar a tracé un carré au tableau pour la leçon de géométrie. "Dites-moi, quel instrument faut-il utiliser pour tracer un cercle ?" demande-t-il aux élèves qui commencent à se dissiper dans son dos... "Moi, je sais ! répond Flore, un compas !"
Victor, encore une fois, se moque de son voisin : "Ah ! Ah ! Tu as pris un rapporteur ! Avec ça, tu ne peux faire que la moitié d'un cercle !"
Pom, lui, prend son équerre pour un pistolet. Aïe ! Il y a trop de chahut, Babar va se fâcher...

[Dans cette page de texte, les mots "carré", "cercle", "compas", "rapporteur" et "équerre" ne sont pas écrits, mais dessinés.]

Céleste, à voix basse, dit au sculpteur : « cher Podular, je voudrais faire une surprise à Babar pour son anniversaire. »
« J’ai une idée ! Pouvez-vous sculpter dans la montagne une statue géante du roi ? »
« Bravo, bravo » crient Arthur et zéphir.
Podular aussi est enthousiasmé.
« Mais attention, ajoute Céleste, Babar ne doit rien savoir ! »

Dans la grande forêt un petit éléphant est né. Il s'appelle Babar. Sa maman l'aime beaucoup. Pour l'endormir, elle le berce avec sa trompe an chantant tout doucement.

Isabelle qui n'a pas apporté sa trompette joue de la batterie.

Le petit canard décide de visiter l'exposition avec ses amis.
Les voici chez les girafes.
"Bonjour, madame Césarine, dit Alexandre.
Vous avez un très joli château,
mais pourquoi les fenêtres sont-elles si petites ?
- Dans notre pays le soleil tape très fort,
répond la girafe, avec de petites fenêtres
la maison reste fraîche, c'est bien agréable."

Ils marchent sur la piste des Incas, sur les mêmes pierres qu'eux... Et arrivent devant les ruines de la ville de Macchu Picchu, cachée dans les montagnes des Andes.

Chers amis, dit un jour Babar au général Cornelius, au docteur Capoulosse et à Podular le sculpteur.
Ce sera bienôt l'anniversaire de Célesteville, la ville des éléphants. Invitons cette année tous les animaux à participer à une grande exposition. Chacun pourrait construire et apporter quelques belles et bonnes choses de son pays.
Qu'en pensez-vous ?
- Excellente idée, dit Cornelius.
Voyons comment organiser notre fête.
Podular et Capoulosse approuvent avec enthousiasme.

Quand tout fut prêt dans la grotte, les enfants invitèrent Babar, Céleste et leurs amis. Aidés par la vieille dame, ils avaient préparé un succulent goûter, avec beaucoup de gâteaux. Arthur, ce gourmand, a pris un plat d'éclairs pour lui tout seul !

Quelques temps plus tard, le bateau-mouche est prêt pour son premier voyage.
< < Voilà votre idée réalisée, professeur, dit Babar. Je crois que tous les éléphants sont ravis > >
La sirène retentit, tout le monde se dépêche. Les marins s'apprêtent à larguer les amarres...

En suivant la rivière souterraine, les canots pneumatiques sont arrivés sur le lac de Célesteville !
< < On peut donc entrer dans la grotte par le lac ! s'écrie le professeur.
Tout cela est très excitant > >
Alors il va voir le commandant du port de Célesteville et reste longtemps enfermé avec lui.
Les éléphants se demandent ce qu'il prépare.
Le professeur Grifaton a beaucoup d'idées dans la tête. Quel est son secret ?

Babar a ramené Arthur dans son autochenille. Il était si content de le retrouver sain et sauf qu'il a oublié de le gronder pour sa bêtise.
Les voilà à Baribarbotton.
Babar a klaxonné : toute la famille se précipite à leur rencontre. Et les vacances au bord de la mer se termineront gaiement.

Babar a loué une maison à Baribarbotton. Les enfants courent en avant, très excités.
< < Comme la mer est belle et la maison jolie ! > > dit Céleste contente d'être arrivée.

"Comment l'avez-vous deviné, Monsieur ? s'étonna-t-elle.
- Grâce au pouvoir de déduction, répondit avec modestie l'Inspecteur Croûton, une espèce de magie que les gens devraient essayer de temps en temps, au lieu d'appeler immédiatement leur mère. (p. 36)

Eh bien, messieurs, vous avez entendu les nouvelles, à présent faites quelque chose", car les ministres sont des gens très importants qui non seulement écoutent les nouvelles, mais font quelque chose à leur sujet. Les ministres étaient stupéfiés, mais ils assurèrent en chœur au Président que "Toutes les mesures nécessaires seraient prises", ce qui voulait dire qu'ils n'avaient aucune idée de ce qu'il fallait faire, puis ils rentrèrent chez eux pour réfléchir à la situation et communiquer leur nervosité à leurs proches. (p. 16)

Tous les pays emploient des agents secrets pour savoir si les autres pays disent du mal du leur et, le cas échéant, faire quelque chose afin d'y remédier. La France ne faisait pas exception. (p. 14)

Peut-être, un jour aurez-vous besoin de moi. Alors, jetez trois galets dans l'eau et dites mon nom trois fois ; où que je sois, j'entendrai et je viendrai.

Comme souvent le soir, après dîner, Babar et Céleste jouent une sonate de Bach avec Arthur et la vieille Dame.