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3.27/5 (sur 31 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Lee Clay Johnson a grandi à Nashville, dans le Tennessee, dans une famille de musiciens bluegrass.

Diplômé du Bennington College, il est titulaire d'un MFA de l'Université de Virginie.

Nombre de ses textes ont été publiés dans The Oxford American, The Common, Appalachian Heritage, Salamander et The Mississippi Review.

"Nitro Mountain" (2016) est son premier roman.

Il vit à St Louis et à Charlottesville, en Virginie.

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Première partie de notre rencontre avec Lee Clay Johnson pour la sortie de son livre « Nitro Mountain » disponible aux Éditions Fayard.


Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Rien n'est plus triste que la fin de l'happy hour.
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Tu crois pas qu’on pourrait se boire une pinte matinale ensemble, une de tes –je-sais-plus-quoi-non-filtrées ? Juste une. J’ai un mal de crâne horrible.
- Ma foi, dit Larry. Si c’est à titre médicinal.
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Jones s’est toujours demandé si Larry était vraiment d’ici, et de le voir pleurer comme ça, il sait maintenant que oui. Quand les gens se mettent à pleurer, c’est leur véritable voix qui sort. C’est comme ça que Jones a appris à chanter.
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Le vautour s'abrite dans un trou d'arbre avant que l'orage n'éclate. Enfin, quand le ciel se dégage et que la pluie se calme, il reprend son envol. Humant quelque chose au sommet de la crête, il se met à tournoyer, trouve un immense pin et se perche sur une de ses branches nues. Une silhouette dans les bois, en contre-bas. Le rapace tourne sa tête casquée d'une peau cicatrisée rouge, comme ébouillantée, vers l'odeur alléchante de charogne.
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Un magnum d’alcool pas cher gît, sans bouchon, sur le canapé. Des cendriers débordent. L’odeur qui règne est celle de toutes les chansons qu’il a chantées jusqu’à maintenant.
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Le barman a versé du whiskey, de la bière et du jus de saumure de piments jalapeno dans un bocal bleu. Il a mélangé avec une paille à soda, a placé le bocal devant moi, puis a complété le tout avec un soupçon de bourbon dans le couvercle retourné du bocal.
" Tu bois la moitié, a dit le type. Après ça, tu siffles l'alcool fort. Et ensuite..." Il s'est interrompu, a regardé le mur de bouteilles derrière le bar. Il a écarté le petit doigt et le pouce et, avec les trois doigts bagués du milieu, s'est gratté le tatouage sur sa gorge. Un petit avion fait de canettes de bière était suspendu au plafond par du fil de pêche.
"Et ensuite, je bois le reste ? ai-je demandé.
- Non. Ensuite, rien à foutre, du reste."
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Le monde est une cage remplie d’animaux affamés qui se rendent pas compte qu’ils ont juste à pousser la porte pour l’ouvrir. Alors, ouvrons-la, cette porte !
Au détour d’un virage apparaît dans le faisceau de ses phares un cerf inerte en travers de la route. Il n’a pas le temps de donner un coup de volant – d’ailleurs, c’est une bonne chose, sinon il se serait foutu dans le décor – et il percute l’animal dans un bruit sourd. Il continue à rouler, accompagné du raclement d’un truc qu’il traîne et l’odeur de viande brûlée qui entre par la ventilation.
Il s’arrête sur cette route de campagne, sur un plateau qui domine les ténèbres. Le chant des grillons et des cigales. Les phares de la voiture font ressortir le gris mort des érables, des chênes, des peupliers et des poteaux téléphoniques recouverts de kudzu, la route devant lui et la vapeur qui émane de la calandre de la voiture. Quand il sort, il voit une grande ramure et un corps de la taille d’un sac de paquetage, enfin, ce qui fut un corps, devenu fourrure et muscles entortillés, un abdomen éventré d’où se répand de l’herbe mâchée. Il plonge la main dans le cou de la bête. Ses doigts s’enfoncent, c’est encore chaud là-dedans, la mort est récente, il ressort ses doigts visqueux, inspecte la couleur à la lueur des phares, puis se passe les doigts autour des yeux ; il se peinturlure comme Bob avait coutume de le faire quand ils partaient en virée. Un guerrier au sang de cerf.
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Le voyant du carburant indique qu’il lui reste un bon quart de réservoir. Le voyant d’huile est d’un orange faiblard, maladif. Il aura de la veine s’il coule pas une bielle. Tiens, et à propos, il aurait bien coulé une petite giclée à Jennifer avant de foutre le camp du motel, et ensuite il lui aurait bien fourré sa bielle dans le trou sanguinolent laissé par la balle.
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Elle sait qu’il s’inquiète pour Jones, qui est comme un fils pour lui. Ces deux-là se sont tellement soutenus l’un l’autre, sauf que désormais Larry ne sait plus comment voler à son secours. De même qu’elle ne sait plus comment voler au secours de Larry.
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On était tous les deux coupables des mêmes étranges cruautés, on se faisait du mal pour faire mal à l'autre, puis on revenait ventre à terre en implorant pardon. Elle disait souvent que j'étais mou et, de toutes ses insultes, c'était celle qui me blessait le plus parce que c'était vrai.
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