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Citations de Léonie Bischoff (143)


Une fois de plus, je suis paralysée par l’écriture de mon roman. Ce qui, hier encore, vibrait et palpitait semble mort aujourd’hui. Artificiel. Un collage maladroit. Suis-je réellement incapable d’écrire autre chose que mon journal ? Incapable d’opérer l’alchimie qui transformerait cette matière brute en un récit révélateur ? J’ai rendez-vous avec un éditeur qui semble intéressé par mon essai sur Lawrence. Mais je me sens faible et fragile et aujourd’hui. Mes nerfs ne me laissent pas en paix. Je voudrais disparaître. Quand je le repousse en lui disant que, pour moi, ça ne peut être sans amour, il ne me croit pas. Il dit qu’avec mon visage sophistiqué et ma défense de Lawrence, je ne peux être si innocente. Aucun homme ne croit jamais à mon innocence. Il est vrai que j’avais accepté son baiser. Om me fait asseoir sur le canapé et présente son sexe à ma bouche. Je me relève comme si on m’avait giflée et il rit de moi. Il maîtrise la technique du baiser mieux qu’aucun homme que j’aie connu. J’ai pitié du désir que j’ai provoqué et je le laisse se soulager en se frottant à mes cuisses. Je lui devais bien ça. Je ne dis pas tout à Hugo. J’ai séparé mon journal en deux… L’un d’eux devra rester secret ! Et pourtant, je me sens innocente… Je continuerai donc à tenir deux journaux. Le faux dans lequel j’écris ce que je présente à Hugo comme des fantaisies, un exutoire à mon imagination trop féconde. Je ne le laisse pas pour autant le lire. Et le vrai dont je lui lis des passages comme je l’ai toujours fait, et qui maintient mon idéal de pureté, même si j’y laisse paraître mes questionnements.
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Aujourd’hui, j’ai rencontré Henry Miller. C’est un artiste assurément. Sensible et curieux. Joyeux, aussi. Il plisse les yeux comme un vieux sage et semble s’enivrer de la vie. Il est fort. Naturel. Intense. Il est comme moi.
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Qu’est-ce qui, au fond, me retient de monter sur scène ? Ça n’est sûrement pas Hugo, ni la banque. Ma culture catholique, certainement… Une femme qui se montre est une putain. Mais Mirales a raison, la sensualité espagnole touche au mystique, au sacré ! Tout comme la sensualité que je pressens chez moi, sans l’avoir encore rencontrée. J’ai l’intuition d’une intensité, d’une intimité qu’Hugo et moi n’avons pas encore trouvée. Nous étions tous deux vierges en nous mariant. Et son éducation protestante ne vaut pas mieux que la mienne, là-dessus. Il a acheté un Kamasutra. Les images me font rougir et m’excitent. Mais je ne pense pas que la sensualité soit dans la gymnastique. L’amour que nous avons l’un pour l’autre, la confiance… C’est là la clé de l’intimité. Aujourd’hui, je veux être bonne… Cuisiner pour lui, recoudre ses chaussettes.
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Ma mère est danoise et cubaine, mon père espagnol et cubain, et j’ai grandi entre la France et New York. J’ai dû inventer mon propre langage.
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- Je voudrais être bonne… Je ne veux rien détruire.
- Il fait détruire pour pouvoir créer.
- Pas si l’on ne crée que du rêve.
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Quand j'ai enterré bébé Ada, j'ai su que c'était le pire moment de mes quatorze ans sur cette terre. Rien de pire ne pouvait arriver. Rien de meilleur non plus. Juste un immense gouffre
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- Qui est là ?
- Personne.
- Si personne n'est là, alors personne n'a pu parler.
Ça tombe sous l'sens, j'veux dire.
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– Les Indiens ? J'en ai jamais vu de ma vie !
– Pas étonnant ! Notre gouvernement les a fichus dehors, envoyés toujours plus loin vers l'ouest en leur racontant qu'il y avait là-bas des bonnes terres qui seraient à eux pour toujours... Sauf que "pour toujours" dans l'esprit des Blancs et "pour toujours dans celui des Indiens, ça ne veut pas dire la même chose.
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Ma mère est danoise et cubaine, mon père est espagnol et cubain, et j'ai grandi entre la France et New-York... J'ai dû inventer mon propre langage !
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Je me sens innocente. Mes mensonges et mes costumes sont ma liberté. Si je ne me crée pas un monde par moi-même et pour moi-même, je mourrai étouffée par celui que d’autres définissent pour moi. Je n’ai plus peur des mensonges. Ma morale n’existe que lorsque je suis confrontée à la peine de quelqu’un d’autre.
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Un homme n'a pas besoin de la bouteille quand il a un ami comme toi, Simon !
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Richard vous l'a fait lire !
Il m'a forcé !
Et il a raison...
C'est d'une telle puissance ! Je ne pouvais pas croire que cela avait été écrit par une femme.
Vraiment...
C'est pour cela que je voulais venir ce soir !
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Avec des jolis mots que je serais bien incapable de répéter, elle m'a fait comprendre qu'il était temps pour moi, d'explorer le monde ! De déployer tes ailes !
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On s’est toujours bien entendu les dindes et moi.... alors pour moi aussi, Ça aurait été insupportable de les vendre toutes.
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La vie seule ne peut satisfaire l’imagination
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Je ne sais pas pour vous. Mais si on croisait plus un seul bipède d’ici à Denver, je ne m’en porterai pas plus mal !
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Y a des gens qui ne comprennent pas que certaines choses vous appartiennent.
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Je me suis rendue compte que je n’avais jamais pensé à ma chance d’être né libre.
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J’ai tout de suite vu, à la façon dont ils traitaient leurs chevaux, que ces types n’ont aucun respect pour les bêtes.
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Miss Rogers dit que chacun a sa place dans ce monde. Il suffit de la trouver.
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