Citations de Léonie Bischoff (136)
- On est au Kansas.
- Je suis au pays de la liberté !
Je suis libre !!!
- Je me suis rendu compte que je n'avais jamais pensé à ma chance d'être né libre.
La vie seule ne peut satisfaire l'imagination.
Si je ne me crée pas un monde pour moi-même, je mourrai étouffée par celui que d'autres définissent pour moi.
Les gens souffrent de leur folie parce qu'ils ne savent qu'en faire. Les artistes y plongent, s'en parent comme d'un costume, y découvrent d'autres vies.
— Je ne comprends pas à quoi sert ce déballage! On est traités comme des coupables pour une histoire qui date d'il y a vingt-cinq ans alors que le meurtrier de ma fille court toujours! Vous faites juste diversion pour qu'on oublie votre incompétence!...
— Il n'est jamais inutile de fouiller le passé. Parfois, il faut creuser très profond pour faire émerger la vérité.
— Oh, épargnez-nous vos dictons de moine Zen...
- Les Indiens ? J'en ai jamais vu de ma vie !
- Pas étonnant ! Notre gouvernement les a fichus dehors, envoyés toujours plus loin vers l'ouest en leur racontant qu'il y avait là-bas des bonnes terres qui seraient à eux pour toujours...
Sauf que "pour toujours" dans l'esprit des Blancs et "pour toujours" dans celui des Indiens, ça ne veut pas dire la même chose.
"Si les gens pouvaient croire qu'on avait pris la peine de l'assassiner, alors ils devraient admettre que sa vie comptait pour quelque chose. On ne tue pas quelqu'un d'insignifiant."
- C'est d'une telle puissance ! Je ne pouvais pas croire que cela avait été écrit par une femme !
- Vraiment...
Si je ne me crée pas un monde par moi-même et pour moi-même, je mourrai étouffée par celui que d’autres définissent pour moi.
Je n’ai plus peur des mensonges
Ma morale n’existe que lorsque je suis confrontée à la peine de quelqu’un d’autre.
Miss Rogers dit que chacun a sa place dans ce monde. Il suffit de la trouver.
Avec quelle facilité je me glisse d'un personnage à l'autre ! Je me sens innocente. Mes mensonges et mes costumes sont ma liberté. Si je ne me crée pas un monde pour moi-même, je mourrai étouffée par celui que d'autres définissent pour moi. Je n'ai plus peur des mensonges. Ma morale n'existe que lorsque je suis confrontée à la peine de quelqu'un d'autre.
– Les Indiens ? J'en ai jamais vu de ma vie !
– Pas étonnant ! Notre gouvernement les a fichus dehors, envoyés toujours plus loin vers l'ouest en leur racontant qu'il y avait là-bas des bonnes terres qui seraient à eux pour toujours... Sauf que "pour toujours" dans l'esprit des Blancs et "pour toujours dans celui des Indiens, ça ne veut pas dire la même chose.
Ma mère est danoise et cubaine, mon père est espagnol et cubain, et j'ai grandi entre la France et New-York... J'ai dû inventer mon propre langage !
Aujourd’hui, j’ai rencontré Henry Miller. C’est un artiste assurément. Sensible et curieux. Joyeux, aussi. Il plisse les yeux comme un vieux sage et semble s’enivrer de la vie. Il est fort. Naturel. Intense. Il est comme moi.
Pour la première fois, je ne me sens pas étrangère. Je n’ai plus envie de fuir ou de me cacher. Je suis à ma place.
Les gens souffrent de leur folie parce qu'ils ne savent qu'en faire. Les artistes y plongent, s'en parent comme d'un costume, y découvrent d'autres vies.
Chaque homme à qui j'ai fait lire mes textes a tenté de changer mon écriture. Ecrire comme un homme ne m'intéresse pas. Je veux écrire comme une femme. Je dois plonger loin de la rive pour trouver les mots...sous la mer des mensonges.
Je n’écrirai jamais comme un homme.
Je veux écrire comme une femme.
Écrire les choses indicibles, les intuitions, les frissons.
Je veux faire de ma vie une œuvre d’art et inventer le langage pour la raconter.
Je crois en ma magie.
- Écrire ! Mais il faut VIVRE !
- Je vis, Henry. Je vis même doublement, triplement car, quand j'écris et réécris, je vis plus intensément encore.
Un homme n'a pas besoin de la bouteille quand il a un ami comme toi, Simon !