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Critiques de Léonie Bischoff (509)
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Anaïs Nin sur la mer des mensonges

Cette BD est une biographie d'Anaïs Nin (1903-1977) dont les journaux intimes ont accompagné l'auteure, Léonie Bischoff, durant plusieurs années.



La dessinatrice a choisi d’utiliser les crayons de couleurs, un crayon violet et surtout un crayon à mine multicolore. Parfois des aquarelles, notamment pour des pleines pages.

Le résultat est singulier et très réussi. Les différentes teintes et nuances nous plongent parfaitement dans les différentes séquences. Il y a de belles trouvailles graphiques, notamment sur des passages oniriques souvent accompagnés de métaphores végétales ou marines. On peut aussi citer le traitement graphique de la scène de l'inceste. Le dessin, de part son originalité et ses trouvailles, est clairement un gros point fort de cet ouvrage.



Concernant l'histoire, je ne peux pas juger la présentation des faits car je ne connais pas l'histoire de la vie d'Anaïs Nin. Certaines personnes semblent la trouver réussie, d'autres estiment qu'elle décrit une immoralité qui n'aurait pas été la sienne.

En tant que lecteur ignorant de sa vie, j'ai suivi avec curiosité et intérêt les différentes étapes et les rencontres qui ont jalonné son parcours. Son rapport au désir, à la sexualité, à la création artistique, sa quête d'elle même, sa recherche d'équilibre...

Il reste aussi cependant à la fin aussi un sentiment de malaise. Face à ses nombreuses aventures qui paraissent finalement plutôt gratuites et sans réel sens, face aussi à son inceste consenti qui est autant choquant qu'incompréhensible (à noter à ce sujet que si l'auteure a choisi de relater cet épisode, celui-ci serait peut-être dans les faits non réel, donc un énième mensonge/fantasme d'Anaïs Nin).

Ce sentiment de malaise est à imputer au personnage et non pas à la BD en elle-même, mais il reste là malgré tout lorsque l'on referme l'ouvrage. Celui-ci apporte un drôle de contrepoint au sentiment de ravissement apporté par le traitement de l' histoire et sa belle approche graphique.
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Anaïs Nin sur la mer des mensonges

Gros coup de cœur. Cet album m'a permis de découvrir Anaïs Nin que je ne connaissais pas. L'auteur a su présenter avec subtilité et finesse l'univers d'Anaïs Nin et ses différentes personnalités car effectivement Anaïs Nin est complexe et que l'on adhère ou pas à son mode de vie, l'auteur a su avec brio nous montrer sa façon de vivre et de penser. Et esthétiquement, c'est magnifique. L'utilisation du crayon multicolore est géniale, les pleines pages sont sublimes. Le trait des dessins est fin et délicat, les visages très expressifs. Les mises en page sont très bien choisies. L'érotisme sous-jacent ne m'a jamais semblé choquant car le dessin sert admirablement le propos.
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Anaïs Nin sur la mer des mensonges

Très beau trait, couleurs et matière envoutantes, et quel bel hommage à la grande Anaïs !

Très beau trait, couleurs et matière envoutantes, et quel bel hommage à la grande Anaïs !

Très beau trait, couleurs et matière envoutantes, et quel bel hommage à la grande Anaïs !

Très beau trait, couleurs et matière envoutantes, et quel bel hommage à la grande Anaïs !
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La longue marche des dindes (BD)

Léonie et moi nous sommes rencontrées lors de sa superbe biographie d'Anaïs Ninn, aussi avais je soigneusement noté notre prochain rendez-vous : la longue marche des dindes.



Simon est un grand débrouillard (enfin ça dépend à qui tu poses la question) qui rame velu à l'école. Son institutrice sentant que son avenir est ailleurs le pousse vers la sortie en lui octroyant son diplôme de fin d'études.

Et là c'est le drame.

Oùvaisjepourquoidansquelleétagère ?

Il ne faut pas longtemps à Simon pour avoir une idée diaboliquement stupi-géniale : faire traverser trois petits états de rien du tout (1000km poids mouillé) à un millier de dindes car là bas, à Denver, tout est tout neuf et pas du tout sauvage, et on a faim comme partout ailleurs donc on achète toute denrée pour bien plus cher qu'au Missouri puisqu'elles y sont plus rares.



Et donc cette épopée au ton humoristique et enthousiaste se déroule sous nos yeux avec bonheur et jolies couleurs grâce aux dessins de Léonie Bischoff. Si je n'ai pas eu le coup de cœur comme avec Mam' Ninn, j'ai néanmoins trouvé la traversée très agréable. Faut dire le ton est résolument adressé aux plus jeunes donc forcément le récit y est plus mesuré et feutré mais c'est tout aussi chouette de croiser des personnages au grand cœur, des antagonistes pas trop vils, pour une aventure qui donne le sourire. Et le sourire on en a tous un besoin énorme en ce moment n'est ce pas ?
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La longue marche des dindes (BD)

Prêtée par une amie, la longue marche des dindes est une bande dessinée destinée principalement à un jeune public mais bien sur, c'est une super lecture "feel good" pour l'adulte que je suis.

Cette nouvelle de Kathleen Karr et dessinée par Léonie Bischoff raconte l'histoire de Simon, l'élève un peu idiot de la classe de Miss Roger. La professeur lui donne son diplôme plus par gentillesse qu'autre chose. Elle l'incite a déployer ses ailes et Simon la prendra au mots à travers un troupeau... de dindons!

Voyage initiatique, quête d'émancipation, d'amitiés, d'aventure. Simon découvrira, la vie, ses bons cotés comme les moins bons, et réalisera surtout que la réussite ne se compte pas seulement par le nombre de diplôme que l'ont détient!

Très belle lecture pour tous, douce et inspirante a la fois. A lire!
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Le prédicateur (BD)





Une jolie BD au service de l'immense talent de Camilla Läckberg. Son duo d'enquêteurs reprend du service pour résoudre des crimes qui résonnent sur plusieurs décennies.

Les illustrations oscillent entre la noirceur des horreurs vécues par les victimes et les couleurs vives et chatoyantes qui entourent la grossesse de la femme de Patrick, un des héros de cette histoire. La balance entre la vie et la mort se fait parfaitement. Tout est bien dosé.

Rien n'est laissé au hasard et malgré une découpe nécessaire, il ne manque rien à cette intrigue extraordinaire.

Une superbe BD que je recommande.
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La princesse des glaces (BD)

Je connaissais déjà le roman mais la couverture de cette BD -splendide- m'a décidée. Je ne regrette pas. Effectivement, les planches sont particulièrement belles. La BD n'apporte rien au roman mais se lit comme ce qu'elle est : une version plus visuelle. Très sympathique.
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Anaïs Nin sur la mer des mensonges

Coup de ❤

TW: inceste



« Chaque homme à qui j’ai fait lire mes textes a tenté de changer mon écriture. Ecrire comme un homme ne m’intéresse pas. Je veux écrire comme une femme. Je dois plonger loin de la rive pour trouver les mots … sous la mer des mensonges .. .».



J’ai découvert Anaïs Nin dans le superbe recueil de @diglee_glittering_bitch, je serai le feu 🔥. Par la suite j’ai acheté ses journaux 📝 et quelques récits érotiques. Mais avant ça j’ai emprunté ce roman graphique publié chez @casterman_bd et réalisé par Léonie Bischoff.



En interview, l’autrice déclare avoir dédié 8 années de sa vie à ce roman graphique et c’est d’après moi une grande réussite. Cet ouvrage comprend 184 planches toutes aussi splendides les unes que les autres. J’ai adoré le dessin que j’ai trouvé très sensuel par son trait en courbes et ses couleurs ainsi que par les planches érotiques emplies de fleurs. Les mouvements de vie intérieur d’Anaïs Nin sont parfaitement exprimés par les traits de l’autrice. Sa dualité est également bien représentée sur la couverture. L’Anaïs officielle est représentée avec un trait simple alors que son double est entouré d’ombre et de matières. Graphiquement tout est intéressant.



C’est un texte sombre et complexe où se mêlent rêves et réalités. Le journal de la poétesse devient peu à peu un personnage à part entière, montrant le rôle central qu’il a eu dans sa vie.



// Attention cependant à la relation incestueuse qu’entretien Anaïs avec son père. En effet, l’autrice fait le choix de la présenter sans la dénoncer directement. Les scènes nous mettent mal à l’aise et Anaïs semble présenter de réels sentiments pour son père. J’ai apprécié cette manière de présenter les choses
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Le prédicateur (BD)

Une adaptation en BD d'un polar de Camilla Lackberg, rançon du succès !

Une bd plutôt réussie avec une enquête difficile de polar noir et l'ambiance de la série, avec l'histoire d'amour de nos deux héros, Patrick et Erica, qui se poursuit.



Après avoir lu et plutôt bien aimé, La princesse des glaces, j'ai cherché la suite. Ma médiathèque ne possède pas tous les romans de la série malheureusement. Mais elle avait la BD. Alors, me voici lancée !



Nous retrouvons Patrik Hedstrom et Erica Falck dans une nouvelle enquête. Une jeune fille est retrouvée morte et non loin d'elle, deux squelettes.

Patrik va devoir retarder ses vacances. Erika n'est pas loin d'accoucher et rêve de ses vacances à la mer. Mais bon, elle va se contenter d'aider un peu son mari dans cette nouvelle enquête.



J'aurais préféré lire la version roman en premier. L'intrigue y est forcément plus étirée et il me plaît de relever les indices, de me faire mes analyses, .. et puis j'avais aimé la petite histoire d'amour naissante entre Erika et Patrik. J'avais un peu peur du résultat bd. Je suis plutôt satisfaite finalement. On retrouve bien l'ambiance de la série, le balancement entre la vie privée de notre inspecteur et l'enquête. L'enquête est assez sordide. Je n'ai pas forcément apprécié au départ, le fait d'avoir une image à me mettre sous les yeux de ces jeunes filles agressées sauvagement. Mais en réfléchissant, l'image mentale que j'aurais pu me créer en lisant le roman aurait peut-être été pire. Le mauvais moment à passer se trouve au début, le reste est une enquête.

Une enquête plutôt intéressante, mêlant passé et présent.



Mon avis



Curieuse de lire la suite de La princesse des glaces, j'ai dû me contenter de sa version bd Le résultat n'est pas mal du tout. Visuel agréable, des personnages pas forcément très beaux mais pas grave c'est un polar tout de même !

Je ne sais pas si c'est l'effet bd, mais je n'ai pas vu arriver le dénouement. Pas trouvé non plus le coupable ! Sans doute un peu de feignantise intellectuelle de ma part, je me suis lancée embarquer. Une lecture pas désagréable et plutôt réussie du polar de Camilla Lackberg.
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Anaïs Nin sur la mer des mensonges

C'est à travers "neuf rencontres et un amour" de Jérôme Attal que j'ai fait connaissance avec Anaïs Nin et que j'ai eu envie de mieux la connaître d'où l'acquisition de la bande dessinée de Léonie Bischoff qui lui dresse un portrait tout à fait intéressant montrant ainsi le caractère et la personnalité de cette femme fascinante.

Elle fascine et séduira d'ailleurs nombre de ceux qu'elle rencontre comme l'écrivain Henry Miller, le psychanalyste Otto Rank, son cousin Eduardo Sanchez, son père, le psychanalyste Allenty ainsi que Antonin Artaud même s'il n'apparaît pas dans cette BD.

C'est une femme singulière qui veut s'affirmer et ne pas écrire comme un homme, elle est une femme, elle le revendique. Ce qui n'est pas chose simple d'autant plus à cette époque.

Leonie Bischoff a eu la superbe idée de dessiner son journal intime par un dédoublement qui lui indique comment se laisser aller vers le plaisir. Idée tout à fait originale et très bien rendue.

La planche mettant en scène sa relation amoureuse avec son père est en noir ce qui dénote avec la sensualité qui émane de sa relation avec Henry Miller.

Anaïs Nin a besoin d'amants pour s'épanouir. Son mari, Hugo, qu'elle aime réellement, ne lui apporte pas tout, elle recherche alors chez d'autres le plaisir physique, le plaisir charnel, l'érotisme, le jeu sans pour autant avoir le sentiment de trahir son mari. C'est une échappatoire qui l'aide à développer son esprit créatif.

C'est une femme qui se cherche mais qui ne se laisse pas enfermer dans ses tourments.

C'est une BD qui m' beaucoup plu. J'avais déjà été intriguée par Anaïs Nin dans le roman de Jérôme Attal et je le suis toujours c'est une femme qui suit son chemin et semble réussir à trouver sa voie.
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La longue marche des dindes (BD)

Cette bande dessinée est tiré du roman éponyme de Kathleen Karr. Léonie Bischoff a assurée toute l'adaptation : scénario, dessin et couleurs. C'est ce que j'appelle de la Feel Good BD par excellence !



Simon, un jeune orphelin malmené par son oncle, sa tante et ses cousins chez qui il vit n'est clairement pas adapté pour l'école. Par contre, il a le sens des affaires : ayant entendu dire que les dindes trop nombreuses dans son Missouri natal, se vendent à prix d'or à l'autre bout du pays, il entreprend d'effectuer le trajet de 1000 kilomètres avec 1000 dindes pour rejoindre Denver. Le parcours est semé de rencontres, bonnes ou mauvaises, dans un décor de Far West.



Simon est un garçon très attachant et qui voit le positif en chacun, avec beaucoup de bonté il incarne un vrai héros malgré les situations. Il trouve en chacun de ses compagnons de route, son talent propre, et c'est un des messages fort de ce livre. Comme le disait Marie Curie : La vie n'est facile pour aucun de nous. Mais quoi, il faut avoir de la persévérance, et surtout de la confiance en soi. Il faut croire que l'on est doué pour quelque chose, et que, cette chose, il faut l'atteindre coûte que coûte.

Une vraie leçon !



Avec un graphisme tendre et doux, Léonie Bischoff signe une adaptation forte réussie. Les décors sont magnifiques et les personnages très expressifs. Une mention particulière pour ces milliers de volatiles qu'elle a dû animer.



Un gros coup de coeur pour cette magnifique aventure humaine, sensible et touchante qui donne l'espoir de croire en ses rêves.
Lien : https://www.instagram.com/ph..
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Anaïs Nin sur la mer des mensonges

Sans l'ombre d'une hésitation, Anaïs Nin fait une entrée fracassante dans mon top 3 des romans graphiques pour la beauté de ses illustrations. Je trouve que les images à couper le souffle. Les traits, l'emploi des couleurs rivalisent de finesse et de subtilité page après page. J'adorerais pouvoir contempler les planches des dessins originaux. Je suis heureuse aussi d'avoir découvert via ce roman graphique le parcours singulier et complexe de l'autrice Anaïs Nin.
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La longue marche des dindes (BD)

BD jeune public qui relate l'épopée d'un jeune garçon que la société condamne, mais qui malgré tout prend des risques et part à l'aventure.



J'en avais lu des critiques particulièrement élogieuses. J'ai aimé et passé un bon moment. La gentillesse, l'amitié, le courage et la solidarité sont mis a l'honneur. Mais je nuancerais en disant que c'est un peu trop cousu de fil blanc.
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Anaïs Nin sur la mer des mensonges

Cette bande dessinée retrace la vie de la romancière Anaïs Nin à travers ses relations avec les hommes (et une femme) : relation amoureuse, relation purement sexuelle, relation sensuelle. Elle se cherche à une époque où la femme n’est pas libre d’être ce qu’elle veut. Romancière, on voudrait d’elle qu’elle écrive comme un homme. Elle tient plusieurs journaux, les intimes et les fictifs, bases pour ses romans. C’est une femme libre mais perturbée, aimant le sexe et ses interdits. Elle doit mentir, tout le temps.

J’ai beaucoup aimé le dessin, le trait, les couleurs, c’est magnifique. J’ai eu, par contre, beaucoup de mal avec les quelques pages sur sa relation incestueuse consentie avec son père, le lire me dérange mais le voir, encore plus. Mais telle était la complexité de cette femme.

Je ne connais pas bien l’œuvre d’Anaïs Nin et je n’ai pas forcément envie, pour l’instant, d’aller y voir de plus près par contre je retiens le nom de Léonie Bischoff, son coup de crayon m’a touchée.
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La longue marche des dindes (BD)

Une adaptation "gentillette" d'un roman jeunesse aux valeurs résolument positives. Le dessin un peu naïf correspond bien au propos. Et cela donne un ensemble homogène qui pourra plaire aux jeunes lecteurs (et éventuellement aux moins jeunes qui sont déprimés par l'actualité).



Simon doit voler de ses propres ailes. C'est la maîtresse qui le lui a dit, alors qu'elle lui donne son diplôme, pas vraiment mérité au vu de ses résultats scolaires. Mais en chacun, dit-elle, il y a un don, il faut le trouver et pour le trouver il faut aller de l'avant. C'est ce que Simon va faire en emmenant 1000 dindes à travers la plaine afin de les vendre à Denver... qui n'est pas la porte à côté.



Valeurs positives, disais-je, d'amitié, d'abnégation, d'effort, d'opiniâtreté, d'ouverture d'esprit, de justice. Car en chemin Simon (aidé d'un muletier dont il va guérir le penchant pour l'alcool) va rencontrer Josephine, une esclave noire en fuite et Lily, qui a perdu sa famille et est au bord du gouffre. Simon va aussi rencontrer son père, un parfait salaud et il lui faudra du courage, de l'astuce et le soutien de ses amis pour mener sa petite entreprise à bien.



Ajoutons un propos féministe qui passe bien et on a un roman graphique sympathique qui devrait apporter un sourire béat au lecteur pendant le temps que dure la lecture, et c'est déjà ça de pris comme disait ma grand-mère...
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Anaïs Nin sur la mer des mensonges

Ce graphique restitue la vie d'Anaïs Nin des débuts de son mariage à son avortement.



Artiste, elle écrit des romans et tient son journal. Son mari, qui était poète, lui aussi, a mis de côté son art pour le métier de banquier, moins fun, mais plus rémunérateur. Entre ses bras, Anaïs sent qu'il manque quelque chose.



Et puis le couple rencontre Henry Miller, et Anaïs et Henry vont entreprendre une collaboration artistique assez fructueuse. L'épouse de Henry, June, va elle aussi marquer Anaïs. Toujours vaguement insatisfaite, avec une vie intérieure mouvementée, Anaïs va démarrer une analyse, et reprendre contact avec son père.



Bon, je sens que si j'en dis plus, ça va spolier ! Je ressors très partagée de cette lecture. C'est un album graphique très réussi, ce n'est pas le travail de Léonie Bischoff qui me perturbe, absolument pas, c'est Anaïs elle-même ! Je ne m'attendais pas à ça, et je ne sais pas vraiment quoi en penser. J'ai de l'admiration pour elle, et beaucoup de compassion aussi, mais assorties d'une incompréhension totale pour certains de ses choix, et je ne parle pas de son choix de ne pas avoir d'enfants, je parle de la relation avec son père et de son obstination à préférer les mensonges.



Bref, cet album m'a quand même donné envie de connaître davantage Anaïs Nin. Et puis il est très réussi !
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La longue marche des dindes (BD)

Au cœur de la campagne américaine, dans le Missouri, un jeune garçon, Simon, quitte définitivement l’école. Il n’a jamais été très bon dans les matières scolaires et il ne souhaite pas travailler dans la ferme familiale. Même sa famille le considère comme un « bêtat », un « simplet ».

Mais Simon est plein de ressources et de débrouillardise. Il va alors monter son commerce de dindes, qu’il rachète à un éleveur du coin - il se montre d’ailleurs redoutable négociateur - et se lance pour défi d’aller vendre ses dindes a prix d’or à plus de 1 000 km de chez lui, à Denver.

Pour mener à bien ce périple, il remet sur roues un chariot afin de transporter le grain nécessaire aux dindes et embauche un meneur de mules, Mr Peece.

Simon entouré de son meneur de mules, Emett le chien et de ses mille dindes débute alors la folle épopée au cœur des États-Unis.

Au cours de ce voyage ils vont être amenés à faire des rencontres, bonnes et moins bonnes, à surmonter des obstacles et s’extirper de situations délicates. Mais ils vont également apprendre à s’entraider, à vivre et évoluer ensemble en apprenant des autres et faisant des qualités et compétences de chacun une véritable force.



Nous voyons Simon grandir, évoluer tout au long de ce voyage initiatique. Nous sillonnons avec lui et ses acolytes les Etats-Unis, et la multitude de ses paysages.



Simon m’a beaucoup touché par son envie de réussir, son courage, son désir d’émancipation et sa gentillesse.



Côté dessins, j’ai trouvé les planches et les couleurs superbes. Les dessins sont simples, mais les visages parfaitement expressifs.



Ce roman graphique jeunesse est une petite pépite, il véhicule plein de jolis messages positifs.
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Anaïs Nin sur la mer des mensonges

Les années 30, en banlieu parisienne.

Anais NIN, épouse de banquier, choyée, sophistiquée, artiste.

Elle écrit dans un journal qu'elle trouve sa vie monotone et qu'elle a envie d'autre chose.

Puis elle rencontre Henri Miller, 1ere étape vers de grands bouleversements.

Superbes illustrations qui donnent accès à un monde imaginaire personnel et sensuel.
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La longue marche des dindes (BD)

Je dois dire que la BD m'a donné envie de lire le roman, car je reste un peu sur ma faim en ce qui concerne la complexité des personnages. Malgré tout, le héros est attachant, ainsi que ceux qui l'aident ou l'accompagnent : l'institutrice bienveillante, l'esclave en fuite déguisée en garçon, le muletier loqueteux qui reprend du poil de la bête, Lizzie qui ne veut pas être mise sur un piédestal...



L'histoire plaira aux amateurs d'aventures, surtout s'ils s'intéressent au far west et... aux dindes ! Il faut avoue que ce troupeau de bétail est particulier, et c'est ce qui donne entre autres son sel à l'histoire.



Je ne sais pas si la BD est bien adaptée, mais en ce qui concerne l'esthétique, j'en ai beaucoup apprécié les couleurs.
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La longue marche des dindes (BD)

👩‍🎨Les premières pages captivent immédiatement. #LeonieBischoff traite les couleurs de manière chaleureuse. Le graphisme joue intelligemment avec le récit. Tout s’enchaine avec douceur et naturel. Les personnages sont expressifs et vibrants. C’est une lecture qui se vit, se contemple, se ressent.



🦃Ma joie était immense de retrouver Simon Green, le jeune héros de cette histoire. "La longue marche des dindes" raconte en effet comment ce jeune garçon qui, malgré son échec scolaire et le peu de soutien familial qui lui est prodigué, va trouver sa voie. Une réussite sociale dans l’Amérique du XIXème siècle, un récit de vie hors du commun, une épopée vers l’ouest qui sera semée de nombreuses embûches certes, mais également riche de rencontres inoubliables.



🎪L’histoire de Simon est très touchante. Elle s’inscrit dans une page d'Histoire sans concession où les relations sociales sont dures. Dans ce contexte, Simon va s’accomplir grâce à l’appui infaillible de ses amis mais également sa force de caractère. Durant ces 1000 km de périple, ses compagnons et lui vont devoir affronter cette humanité assoiffée de richesse, faire face à de dangereux brigands, négocier avec les Indiens ou encore se heurter aux exploiteurs d’esclaves. Le jeune héros devra également affronter son passé, dépasser ses tiraillements intérieurs, prendre conscience de son talent.



📖Les membres de la petite troupe qui escortent les dindes jusqu’à Denver sont extrêmement bien travaillés. Leurs traits, leurs expressions,… Léonie Bischoff a réussi à leur donne vie de la plus belle des manières. L’ambiance est extraordinaire. L’immersion dans cette aventure immédiate.



Vous l'aurez compris, c’est vraiment une merveilleuse adaptation. Une très très belle réussite.
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