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3.72/5 (sur 53 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , 1949
Biographie :

Lesley Downer est écrivain et essayiste anglaise.

Sa mère est moitié canadienne, moitié chinoise. Son père, citoyen canadien, enseignait le chinois à l’université de Londres.

En 1978, elle se rendue au Japon, où elle a vécu et travaillé durant cinq années, apprenant la langue et s’immergeant dans la culture traditionnelle.

Auteur de nombreux essais sur l'histoire du Japon, elle est spécialiste notamment du monde des geishas.

Elle vit à Londres avec son mari, l'auteur Arthur I. Miller.

La Dernière Concubine est son premier roman.


Source : pressesdelacite.com
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Elle inspira profondément. Puis, sans jamais quitter les hommes du regard, elle sortit de sa logette, d'abord un pied, puis l'autre. Elle releva ses jupes encombrantes en prenant bien soin de rester à bonne distance du précipice. Elle prit ses sandales en paille, les enfila, puis se planta devant eux, tous les sens en alerte, la main sur le manche de sa dague. Elle plissa les yeux. Si l'un d'eux osait l'attaquer, elle pourrait sans doute esquiver le coup et profiter de son élan pour le pousser dans le vide, lui et les trois autres s'il le fallait.
Les hommes reculèrent en ouvrant de grand yeux.Il pensaient avoir affaire à une jeune fille frêle. Ils ne s'attendaient pas a un combat.
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La route serpentait au milieu des rizières. Des collines coiffées de maigres sapins s’égrainaient à travers la plaine comme autant de repères marquant la distance jusqu'à Edo.
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Sachi s'éveilla avant l'aube et attendit impatiemment que les premières lueurs du jour filtrent à travers les volets de bois.
Un doux parfum printanier montait de la terre. Les cloches des temples se mirent à sonner, des tambours retentirent. La ville s'éveillait lentement à la vie, mais les bruits semblaient dispersés, comme s'il manquait la moitié des habitants...
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. Comme toutes les femmes de la classe des samouraïs, elle la porte tout le temps coincée dans sa ceinture. Elle sait s’en servir, se battre ou se tuer avec, si nécessaire. Alors qu’elle somnolait dans son palanquin qui longeait la côte, elle s’est efforcée de ne pas penser aux événements qui l’ont conduite de sa maison paisible de la ville côtière d’Ibusuki aux portes imposantes du château de Kagoshima. À présent, les images assaillent son esprit – les attroupements, les éclats de voix, les portes qui claquent tard dans la nuit.
Les yeux fermés, elle se remémore ce jour terrible où les soldats sont venus arrêter son père, criant et tapant contre la porte avec leurs hampes. Dans son malheur, il a eu de la chance : il a été assigné à résidence. Plusieurs de ses amis ont été envoyés en exil, et deux d’entre eux, exécutés. Elle bat des paupières pour refouler ses larmes. Le pire restait à venir.
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Les Hollandais présents à Nagasaki étaient coincés. Ils n’avaient aucune idée de ce qui s’était passé et n’avaient pas de provisions non plus. Nous avons dû les aider, leur donner des vivres. Finalement, un bateau est apparu, et nous avons appris la cause de cette longue absence. Pendant douze ans, leur pays avait cessé d’exister. Il avait été englouti par la France comme un petit poisson avalé par un plus gros. Ces nations occidentales passent leur temps à empiéter sur le territoire des unes et des autres comme des pions. Avant que leur pays ne retrouve son indépendance, les Britanniques ont envoyé un navire battant pavillon hollandais dans le port de Nagasaki, pensant nous duper, dans l’espoir de casser le monopole hollandais et de commercer avec nous. Nous ne sommes pas naïfs à ce point. Nous avons repoussé les intrus étrangers alors et nous devons les repousser aujourd’hui.
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Elle était seule face à quatre hommes. Et s’ils étaient plus forts et en supériorité numérique, ce n’était au fond que quatre rustres. Elle, en revanche, était une samouraï formée au maniement des armes depuis sa plus tendre enfance. Elle avait une dague, mais surtout elle savait s’en servir pour se défendre. Elle pratiquait les arts martiaux, elle savait se battre avec une hallebarde. Si elle parvenait à garder son sang-froid, elle pourrait facilement les attaquer tous les quatre et les tuer. Peut-être cherchaient-ils juste à tirer profit d’une situation inespérée, peut-être n’oseraient-ils pas aller jusqu’au bout. Il lui fallait avant tout sortir de sa litière et les affronter seule.
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Nous aimons la nature. Nous aimons les fleurs de cerisiers, les neiges d’hiver, la pleine lune de l’équinoxe d’automne et les feuilles qui jaunissent. Les nations occidentales veulent dompter la nature, l’exploiter pour fabriquer des armes et accroître leur force et leur pouvoir. Nous pouvons utiliser leurs inventions pour devenir aussi puissants que les barbares. Je vivrais volontiers à leurs côtés. Malheureusement, ce n’est pas ce qu’ils recherchent. Ça ne les satisfait pas. Ce qu’ils veulent, c’est nous dominer, nous exploiter, profaner notre pays sacré. S’ils le pouvaient, ils envahiraient le monde entier avec leurs navires et leurs canons. Il faut les arrêter.
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C’est un monde étrange ici, un monde de rites et de rituels. Les courtisans impériaux forment une espèce à part. Ils sont un peu comme les prêtres. Ils n’ont pas d’argent, pas de pouvoir, mais un incroyable prestige. Ils prétendent parler au nom des dieux. Les souverains temporels ne sont pas forcément les bienvenus. Même moi, le daimyô du Satsuma, je dois me prosterner devant eux. Je préférerais être à Edo, débattre de la conduite à adopter face aux barbares ou chez moi, dans mon château de Kagoshima avec mes vassaux, plutôt que de faire la conversation à un haut dignitaire de la cour impériale. Mais on ne peut pas faire autrement.
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Le coeur d’Atsu battait à tout rompre. Elle avait du mal à respirer. Elle semblait
suivre le chemin tracé par cette princesse Shimazu. Sire Nariakira avait-il
réellement de tels projets pour elle ? Voulait-il qu’elle épouse le grand seigneur,
le shogun, pour asseoir encore un peu plus son autorité ? Si tel était le cas, elle
comprenait mieux la logique derrière toutes ces intrigues. Pourtant, c’était
certainement beaucoup trop ambitieux. On ne pouvait atteindre de telles hauteurs
sans risquer de s’écraser au sol.
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Tout le monde parle des esprits, de la magie noire, des sorts, des fantômes, des gobelins, des tengu au long nez, bien qu’Okatsu n’en ait jamais vu de ses propres yeux. Quand une femme accouche d’un enfant mort-né, quand une famille se retrouve ruinée, on dit que c’est à cause des esprits. Si les morts ne peuvent pas reposer en paix, ils errent au milieu des vivants et font le mal. C’est pour cette raison qu’il est très important de s’occuper des tombes des ancêtres, de faire des offrandes et de prier pour eux.
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