La Bellevilloise - Avec das Freaks Lied et le groupe 1er Avertissement Tandis qu'Elodie corrigeait des copies de baccalauréat sous les lauriers roses de Tunisie, Liesel fêtait, dans la halle aux Olivier, la fin de leur résidence d'écriture à la Bellevilloise. Sa solitude fut très entourée de talentueux artistes pour honorer Erato et Terpsichore, deux jours avant la fête de la musique.
Par peur, par intérêt pour leur tranquillité personnelle, toutes ces femmes en sont réduites à faire taire leur cœur, à dissimuler leur répulsion, à feindre des sentiments qu'elles n'éprouvent pas. Et vous vous écriez ensuite messieurs : la franchise n'est pas une qualité féminine ! A qui la faute !
p. 352
"Les filles, élevées dans la niaiserie, sont désarmées tout exprès pour être mieux trompées : c'est cela qu'on veut. C'est absolument comme si on vous jetait à l'eau après vous avoir défendu d'apprendre à nager."
(Olympe Audouard, Guerre aux hommes, 1866)
Laure Murat rapporte, dans son essai d'histoire politique de la folie, comment une saint-simonienne se retrouve enfermée à l'asile pour s'être habillée en homme. La militante aggrave son cas en refusant de se faire ausculter "tant que le diplôme de médecine ne sera pas ouvert aux femmes" et l'aliéniste qui la fera interner à vie n'hésite pas à établir à un lien entre la folie et idées démocratiques portées par les révolutions. "Le sentiment de l'orgueil s'était tellement exalté dans toutes les têtes, chacun était si pressé de sortir de sa condition" conclut-il.
p. 323
«Le Code nous méconnaît ces droits inhérents à chaque être humain, la liberté, la recherche du bonheur, il méconnaît les grands principes égalitaires, il nie l’égalité de l’âme, il nous asservit aux hommes ; que le servage soit plus ou moins rigoureux, qu’importe ! Il y a servage, c’est assez pour que nos revendications soient fondées. C’est assez pour que les fils de la Révolution soient tenus de nous affranchir. »
p. 353
« Laure Murat rapporte, dans son essai d'histoire politique de la folie, comme une saint-simonienne se retrouve enfermée à l'asile pour s'être habillée en homme. La militante aggrave son cas en refusant de se faire ausculter "tant que le diplôme de médecine ne sera pas ouvert aux femmes" et l'aliéniste qui la fera interner à vie n'hésite pas à établir un lien entre folie et idées démocratiques portées par les révolutions. "Le sentiment de l'orgueil s'était tellement exalté dans toutes les têtes, chacun était si pressé de sortir de sa condition" conclut-il. »
pp. 322-323
« Je commençais à aimer beaucoup moins la Russie que je ne l’avais aimée à Pétersbourg. Chaque peuple est bien chez lui mais lorsqu’il veut franchir ses limites, il y perd souvent plus qu’il n’y gagne. Mais la politique ne comprend pas cela ! Les diplomates n’entendent pas de cette oreille […] ! Je quittais Varsovie péniblement impressionnée. »
p. 262.
Nous sommes donc avertis que le journalisme avec l'aide de la liberté va de nouveau gouverner le gouvernement.
p.116