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Liesel Schiffer (Autre)
EAN : 9782363583574
560 pages
Editions Vendémiaire (18/02/2021)
3.33/5   3 notes
Résumé :
Trop souvent confondue avec son homonyme révolutionnaire Olympe de Gouges ou tout simplement oubliée, Olympe Audouard est pourtant une figure de proue du féminisme sous Napoléon III, qui n'a cessé de transgresser les normes en vigueur en franchissant la frontière de la sphère privée, seul espace autorisé aux femmes. Au coeur de la vie intellectuelle du Second Empire, elle a fondé pas moins de trois quotidiens, écrit une trentaine de livres et ferraillé avec la plupa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Il y a deux Olympe extrêmement connu en France : le Mont Olympe demeure des dieux grecs et Olympe de Gouge qui écrivit lors de la Révolution Française les Droits de la Femme. Il en existe pourtant une autre que l'histoire a oubliée, grande voyageuse, conférencière, journaliste, féministe. Mesdames, messieurs j'ai nommé : Olympe Audouard

Petite fille qui s'habille en garçon, que le père prend soin d'éduquer (avec quelques bizarreries), sans oublier toutefois de l'envoyer au couvent mais de lui interdire d'embrasser la vocation, la petite Olympe évolue dans un milieu original mais aussi classique.
De son enfance un peu particulière, elle forgea son caractère, son goût pour le voyage, sa curiosité, mais elle en notera le début de la fin pour la femme. En effet, pour Olympe – et on ne peut pas lui donner tort – l'absence d'une bonne éducation qui pourrait lui permettre de pratiquer un métier décent plus tard en cas de séparation maritale, fait de la femme une femme soumise au caprice du destin et du besoin.

Mais revenons-en à la vie privée de cette femme qui lui inspira beaucoup de conclusion sur la condition de la femme. En effet, difficile de comprendre son combat pour la femme et contre la misogynie de son époque, sans un détour par son mariage raté avec un lointain cousin, Alexis Audouard, qui fera tout pour ne pas faciliter sa vie une fois la séparation des corps effectuée. (Le divorce a été supprimé par le très misogyne Napoléon Ier, et ne sera pas rétablit avant la loi Naquet.)
Pour en revenir au mari de notre Olympe, sachez que ce mari indélicat qui sait sa femme toujours sous sa dépendance et son commandement, ne lui donnera pas la pension à laquelle elle a droit pour lui permettre de vivre, les juges évidemment ne diront rien. le mari rejeté, se servira également de la réputation jugée sulfureuse de sa femme pour lui enlever la garde des enfants grâce à des juges persuadés de leur supériorité masculine. Bref, comme on le voit la séparation des corps - qui n'est pas un divorce - est un calvaire pour la femme qui ne récupère pas sa liberté, tant sur le plan conjugal que sur le plan financier. Puisqu'en effet, une fois la séparation des corps en place, Olympe considérée comme une enfant de par la loi devra se battre pour récupérer sa dot, mais aussi parfois contre ses tuteurs imposés pour en disposer.

De cette vie familiale et de son divorce, elle forgera donc son combat d'une vie pour la liberté de la femme, pour le divorce, pour une véritable éducation féminine, pour changer les lois. Pour que les torts de l'homme violent, volage, dispendieux avec la dot de sa femme pour entretenir des cocottes ou mener grand train, soient reconnus.

« Voyez la position d'une femme mal mariée : si elle est mariée sous le régime de la communauté, son mari, quelque fortune qu'elle ait apportée, peut en disposer à son gré, la manger avec la première danseuse venue. » p.358

Elle mènera pareillement un combat pour faire admettre que les torts que l'on peut reprocher ou que l'on fait aux femmes sont souvent dus aux hommes. (Merci de ne pas non plus transposer ce schéma ancien à l'actualité.)

« Par peur, par intérêt pour leur tranquillité personnelle, toutes ces femmes en sont réduites à faire taire leur coeur, à dissimuler leur répulsion, à feindre des sentiments qu'elles n'éprouvent pas. Et vous vous écriez ensuite messieurs : la franchise n'est pas une qualité féminine ! A qui la faute ! » p. 352

«Le Code nous méconnaît ces droits inhérents à chaque être humain, la liberté, la recherche du bonheur, il méconnaît les grands principes égalitaires, il nie l'égalité de l'âme, il nous asservit aux hommes ; que le servage soit plus ou moins rigoureux, qu'importe ! Il y a servage, c'est assez pour que nos revendications soient fondées. C'est assez pour que les fils de la Révolution soient tenus de nous affranchir. » p. 353

Au fur et à mesure du temps son combat féministe évoluera, elle en viendra à revendiquer également les droits politiques, mais aussi s'en pendra à la mode qui emprisonne la femme dans des crinolines.

Pour autant ne croyons pas que cette prisonnière du mariage et de la mode n'eut pas de vie. Olympe est ce qu'on peut appeler une femme libre malgré tout. Entre ses voyages, ses relations avec Victor Hugo, Dumas, Théophile Gauthier, Mustapha-Pacha, etc. son journal, ses conférences, ses livres, Olympe est une femme occupée et même plus libre que la moyenne - même si elle n'est pas la seule à vivre de manière indépendante.
En effet, ses voyages en Russie, en Amérique, en Algérie, en Égypte, attestent bien d'une certaine liberté et d'une aisance financière. Mais dans ces voyages Olympe l'observatrice n'est jamais loin, et elle n'hésite pas à parler dans ses conférences, ses livres, son journal, de ce qu'elle voit et de ce qu'elle a vécu : le statut homme-femme ; la classe sociale ; la politique... Parfois moderne dans ses idées, mais parfois encore prisonnière de l'opinion qu'elle possède d'elle-même comme du monde, il n'en reste pas moins vrai que son combat ne peut se réduire au féminisme.
Là où le bât blesse, c'est qu'elle peut dire beaucoup de choses inexactes voire même revenir sur certains propos, comme sur la famille impériale, comme sur la Russie, etc. «Comme souvent, Olympe passe alors d'un parti à un autre sans grande nuances, faisant maintenant l'éloge du peuple polonais [….] » dit alors l'auteure. Ce qui de nos jours donne un côté amateur à ses propos et la rend difficilement sérieuse, mais peut-être que déjà à l'époque elle éveillait ce sentiment en plus de faire d'Olympe Audouard une girouette.

« Je commençais à aimer beaucoup moins la Russie que je ne l'avais aimée à Pétersbourg. Chaque peuple est bien chez lui mais lorsqu'il veut franchir ses limites, il y perd souvent plus qu'il n'y gagne. Mais la politique ne comprend pas cela ! Les diplomates n'entendent pas de cette oreille […] ! Je quittais Varsovie péniblement impressionnée. » p. 262.

Néanmoins on ne peut douter de son ouverture d'esprit et de sa curiosité, ni même de son fort tempérament. La censure de Napoléon III afin de ne pas provoquer la haine sociale entre les classes sociales (ça rappelle beaucoup la loi Pleven dans les termes) ou la censure étrangère ne l'intimide qu'à moitié, elle trouve régulièrement une parade pour critiquer indirectement dans son journal Papillon toutes ces choses qui l'agaces. Dans ses livres ou conférences, la critique est par contre plus directe, malgré le fait qu'elle soit là aussi surveillée et incomprise. Olympe a des moeurs trop libres…

Mais au final ce n'est pas ça qui fait qu'elle soit tombée dans les limbes de l'histoire. D'accord son côté fantasque avec le spiritisme par exemple n'a pas joué en sa faveur, pas plus que son côté girouette ni l'écriture de ses romans que Liesel Schiffer jugent médiocre. Mais sa fin de vie sans un sou vaillant en poche - donc retirée hors du gratin parisien -, et le fait qu'elle ait été dépassée par d'autres femmes plus groupées entre elles explique qu'Olympe Audouard soit un peu oublié aujourd'hui. Cela dit ce n'est pas la seule non plus, à chacun des échelons de la société il y a des âmes féministes oubliées.

« Laure Murat rapporte, dans son essai d'histoire politique de la folie, comme une saint-simonienne se retrouve enfermée à l'asile pour s'être habillée en homme. La militante aggrave son cas en refusant de se faire ausculter "tant que le diplôme de médecine ne sera pas ouvert aux femmes" et l'aliéniste qui la fera interner à vie n'hésite pas à établir un lien entre folie et idées démocratiques portées par les révolutions. "Le sentiment de l'orgueil s'était tellement exalté dans toutes les têtes, chacun était si pressé de sortir de sa condition" conclut-il. » pp. 322-323

Vous l'aurez compris ce livre est le portrait d'une femme dans son époque, et une sacrée femme. On en rigole mais elle en impose aussi. On apprend également beaucoup sur son époque et les lieux, la place de l'église dans la vie familiale, la discrimination réelle que subisse les femmes en France ou ailleurs aux États-Unis par exemple, l'ancien esclave a plus de droit que la femme. On lit également tout un chapitre sur la censure et ses méthodes, des passages sur sa déception de la Troisième République, on lit encore plusieurs chapitres sur les voyages d'Olympe. Bref ! L'autrice nous offre un tour complet de sa vie avec les commentaires qui vont avec. Si on peut les partager, je tiens quand même à préciser que personne n'est raciste en critiquant un métier ou un accent.
Je dois avouer que ces commentaires tout fait et stupides étaient agaçants, tu critiques un métier - plutôt les manières de faire - tu es antisémite, tu critiques l'accent arabe t'es raciste, tu critiques l'accent allemand t'es raciste, tu critiques le bruit d'un train… ha non là y a rien. Oui Olympe a parfois un côté bourgeois, hautain, chauvin, colonial… mais non, il ne faut pas voir du racisme partout et exagéré constamment ce que l'autrice a peut-être trop tendance à faire avec les accents ou avec quelques critiques d'Olympe. Dommage que le woke ait fait du dégât dans ce livre. Mais bon c'est du détail, face au reste du bouquin qui est très intéressant.

Cependant, je mets en garde la garde féministe actuelle qui voudrait faire du XIXème siècle un exact miroir du XXIème siècle. L'époque et les mentalités ont changé, et le féminisme sans l'aide des hommes aurait eu du mal à avancer soyons honnêtes. Enfin n'oublions pas que la plus grande intelligence c'est de ne pas faire de l'homme l'ennemi de la femme, mais son égal.
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Vendémiaire de m'avoir permis de découvrir ce livre dans le cadre de la dernière masse critique !
J'ai malheureusement un avis assez mitigé sur cet ouvrage.

Commençons par les points positifs. Ce livre a tout d'abord le mérite de nous faire découvrir une figure oubliée du XIXe siècle, Olympe Audouard, pourtant une véritable célébrité à son époque. Journaliste (elle a fondé et dirigé plusieurs revues), féministe (elle a écrit de nombreux essais et donné de multiples conférences pour réclamer le divorce et davantage de droits pour les femmes), romancière, elle a côtoyé les plus célèbres : amante d'Alexandre Dumas, Théophile Gautier et Victor Hugo, ennemie de Jules Barbey d'Aurevilly et Emile Zola, elle a également rencontré des personnalités comme l'émir Abd el Kader.

Liesel Schiffer a réalisé un énorme travail, et son livre est extrêmement bien documenté (comme en témoignent les plus de cinquante pages de notes et de bibliographie à la fin !). L'autrice a visiblement lu toutes les publications d'Olympe (et elles sont nombreuses !), romans comme essais et conférences, sans oublier les différents numéros de ses journaux, et le livre est émaillé de citations d'Olympe.

Le travail réalisé par Liesel Schiffer est d'autant plus impressionnant qu'elle a ensuite organisé son livre de manière thématique, ce qui le rend plus agréable à lire.
En outre, le livre en lui-même est très beau, et il est agrémenté d'un cahier d'illustrations sur papier glacé au milieu.

Mais… j'ai également trouvé beaucoup de points négatifs. L'autrice a voulu développer un peu de contexte historique pour chacun de ses axes thématiques, mais trop de contexte tue le contexte, et surtout allonge et alourdit la lecture. Un ou deux paragraphes d'explications sont toujours bienvenus, mais la partie sur le spiritisme se transforme en un article sur le spiritisme au XIXe siècle au lieu de rester centré sur Olympe, et les chapitres sur les voyages de l'héroïne développent la situation politique de chaque pays par lequel elle est passée ! Ce ne sont que deux exemples, mais durant toute ma lecture j'avais davantage l'impression de tenir entre les mains un manuel sur l'histoire du XIXe siècle qu'une biographie…

De plus, je ne me suis absolument pas attachée à Olympe. J'ai trouvé son féminisme assez limité – réclamer le divorce parce que son propre mariage s'est mal passé, alors qu'à côté de cela elle continue d'entretenir nombre de stéréotypes sur les femmes… Elle m'est apparue comme une mondaine futile et superficielle, qui change d'avis en permanence (l'autrice la qualifie elle-même « d'inconstante ») et ne peut jamais être prise au sérieux. Quant à ses avis racistes et emplis de clichés sur les pays qu'elle a traversés (et la partie sur les voyages n'est composée quasiment que de ces jugements, outre l'inévitable contexte historique), ce sont ceux d'une bourgeoise occidentale hautaine… de plus, l'autrice elle-même reconnaît que ce n'était qu'une écrivaine « médiocre » dont les romans ne se sont jamais vendus !

Enfin, une autre qualité du livre se transforme en défaut, celle de trop citer Olympe : les renseignements de certains chapitres, notamment ceux concernant sa vie privée, ont pour seule source ses mémoires, ce qui les rend peu fiables… et ce qui est très frustrant lorsque l'on est censé lire une biographie objective !
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Livre reçu grâce à l'opération « masse critique » et l'éditeur Vendémiaire, je les remercie tous les deux .

Olympe , oui mais pas celle à laquelle on pense de suite c'est à dire Olympe de Gouges de la révolution mais Olympe Audouard , féministe de la grande bourgeoisie du second Empire . le livre de Liesel Schiffer est construit en plusieurs chapitres , les hommes , la Presse , ( car Olympe a créé plusieurs journaux) les voyages ( Égypte , Turquie, Russie, New-York , le far west … ) et tout du long du livre le second empire .
Cette construction m'a un peu déstabilisée car on n'arrête pas de faire des allers -retours dans la chronologie selon le sujet mais les notes très fournies en fin d'ouvrage sont très précieuses. J'ai appris plein de choses sur cette Histoire si proche de nous et qui m'était méconnue .
Alors Olympe… d'origine grande bourgeoise elle est contradictoire : féministe mais avec des côtés un peu « réac » ( vis à vis des Indiens indigènes du far west qui sont bien évidemment des sauvages et qui « croassent » pour parler selon elle , ou Olympe qui ne condamne pas les colonies en Algérie ou ailleurs ) . Elle est communarde mais les classes sociales ne doivent pas disparaître, etc etc , des contradictions qui sont étonnantes parfois .

Bien sûr, elle est de son siècle (19è) et elle peut être très en avance ou très réactionnaire et snob car née dans un milieu très favorisé, mais du fait de sa séparation d'avec son mari elle ne dispose plus d'argent car la femme , même séparée est sous la tutelle ( OUI , une vraie TUTELLE ) de son encore époux…
Et donc , elle n'a de cesse de réclamer le rétablissement du divorce ( supprimé sous Napoléon) , qu'il y ait une éducation pour les filles, que les femmes puissent avoir accès à presque ( on n'est pas encore au 21è siècle) toutes les professions, qu'elles puissent écrire dans les journaux ou des romans sans être vilipendées ou moquées , de pouvoir disposer de son argent , bref , d'avoir les mêmes droits que les hommes .

Liesel Schiffer a fourni un travail très très documenté et les nombreuses notes nous invitent à aller plus loin ( en tout cas j'ai cherché des informations grâce à ça !) En fait , il y a alternance des phrases de Olympe , Zola , Théophile Gauthier , et tant d'autres et du livre donc écrit par Liesel Schiffer. On y apprend que Zola , oui le grand Zola avait une vision très machiste du rôle des femmes et tant d'autres choses au cours de ce livre .
Un livre intéressant, long à lire ( un peu longuet parfois) car très dense et ce n'est pas un roman. Une belle découverte pour aller plus avant dans beaucoup de directions car plein de domaines différents sont traités.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Par peur, par intérêt pour leur tranquillité personnelle, toutes ces femmes en sont réduites à faire taire leur cœur, à dissimuler leur répulsion, à feindre des sentiments qu'elles n'éprouvent pas. Et vous vous écriez ensuite messieurs : la franchise n'est pas une qualité féminine ! A qui la faute !

p. 352
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"Les filles, élevées dans la niaiserie, sont désarmées tout exprès pour être mieux trompées : c'est cela qu'on veut. C'est absolument comme si on vous jetait à l'eau après vous avoir défendu d'apprendre à nager."

(Olympe Audouard, Guerre aux hommes, 1866)
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« Laure Murat rapporte, dans son essai d'histoire politique de la folie, comme une saint-simonienne se retrouve enfermée à l'asile pour s'être habillée en homme. La militante aggrave son cas en refusant de se faire ausculter "tant que le diplôme de médecine ne sera pas ouvert aux femmes" et l'aliéniste qui la fera interner à vie n'hésite pas à établir un lien entre folie et idées démocratiques portées par les révolutions. "Le sentiment de l'orgueil s'était tellement exalté dans toutes les têtes, chacun était si pressé de sortir de sa condition" conclut-il. »

pp. 322-323
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« Je commençais à aimer beaucoup moins la Russie que je ne l’avais aimée à Pétersbourg. Chaque peuple est bien chez lui mais lorsqu’il veut franchir ses limites, il y perd souvent plus qu’il n’y gagne. Mais la politique ne comprend pas cela ! Les diplomates n’entendent pas de cette oreille […] ! Je quittais Varsovie péniblement impressionnée. »

p. 262.
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Nous sommes donc avertis que le journalisme avec l'aide de la liberté va de nouveau gouverner le gouvernement.

p.116
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