Je n’ai pas besoin que tu me dises
« je t’aime » tous les jours
ni de me réveiller à tes côtés
tous les matins.
Dis-moi simplement
qu’en regardant le lever du soleil,
c’est mon visage que tu voies
et ainsi je saurai.
Je me surprends à regretter ton absence avant même que tu sois parti, car je sais qu’il existe un intervalle où tu n’es pas à mes côtés. Un ailleurs auquel j’espère ne jamais m’habituer.
Le bruit de la pluie
s’est évanoui
et je ne sentais plus
que le souffle chaud
qui s’échappait de tes lèvres,
pareil à une brise d’été
effleurant mon cou.
Je n'ai pas besoin que tu me dises
« je t'aime » tous les jours
ni de me réveiller à tes côtés
tous les matins.
Dis-moi simplement
qu'en regardant le lever du soleil, c'est mon visage que tu voies
et ainsi je saurai.
Laisse moi être ce poème,
cette feuille modestement
posée sur ton bureau.
cette serviette pour ton café du matin,
qui effleurera tes lèvres en douceur.
La vie n'offre pas de mise en scène parfaite.
Tu finiras par regretter des moments qui se sont déroulés sous tes yeux
car tu n'as pas été capable de voir
que dans l’anodin se trouve parfois l'exceptionnel.
Je me surprends à regretter ton absence avant même que tu sois parti,
car je sais qu'il existe un intervalle où tu n'es pas à mes côtés.
Un ailleurs auquel j'espère ne jamais m'habituer.
Tu as la capacité
de me blesser plus
que n'importe qui dans ce monde.
Je le sais
parce que je l'ai déjà
ressenti.
Et cette partie vengeresse
de moi veut te faire du mal
avant que tu ne puisses plus jamais
me faire du mal