Lionel Le Néouanic

Il était une fois… annonce l’auteur, Michel Piquemal, pour introduire ce conte merveilleux qui prend sa source dans la réalité car il s’agit d’une histoire d’autant plus merveilleuse qu’elle est vraie.



L’histoire se passe dans un bidonville à Cateura, ville du paraguay, là où l’avenir est très improbable pour ces enfants privés d’instruction, laissés-pour-compte, condamnés à récupérer les ordures qu’il revendent pour assurer leur survie.



Puis un jour, arrive Favio Chávez, le magicien qui redonna espoir aux enfants en leur proposant de pratiquer la musique… la musique ? Avec quoi ???? Facile !! avec des instruments entièrement fabriqués avec ce que l’on peut récupérer dans la décharge, tout le monde s’y met, et Fabio devient le prof de musique qui mettra de l’or dans les mains de ces enfants. Que de patience, d’altruisme, d’optimisme !



A force de travail, de persévérance, de foi, Un orchestre naît … il se produit pour la première fois localement, puis élargit son auditoire à la région, au pays, en Colombie, au Brésil, aux USA, au Canada, en Europe.



Cette merveilleuse aventure a débuté en 2006, un documentaire a été réalisé en 2015 (The landfill harmonic). Je vous invite à aller consulter les videos disponibles sur You tube, c’est captivant et très émouvant. Il suffit de saisir en recherche "l'orchestre recyclé".



Je tiens également à mentionner l’illustrateur et le photographe : les illustrations sont des œuvres d’art : clichés de tas d’ordures sur lesquels évoluent des personnages de plâtre, d'argile ou de pâte à sel, collages de fragments de partitions, photos des instruments nés du recyclage, peinture, superposition de techniques diverses qui produisent un tout harmonieux pour le plaisir des yeux. Une réussite !



J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque, je crois que je vais l’acheter pour enrichir ma collection d’albums.



Une pépite et un gros coup de Cœur !

Une histoire très amusante pour les jeunes lecteurs (6-7ans).

Ran est un petit garçon qui vit à l époque de la Préhistoire. Il aimerait bien être aussi fort que son grand frère à la chasse. Justement il enrage quand celui ci ramène un beau cerf de la chasse et que la tribu l acclame alors que tout le monde se moque de lui et de son hérisson capturé. Qu à cela ne tienne il va prouver à tous qu il est un bon chasseur en ramenant un mammouth. Plus facile à dire qu'à faire.

L histoire est très drôle et bien adaptée à l âge du public cible en abordant des thèmes chers aux enfants: les disputes entre frères, devenir grand... les mammouths et la préhistoire plaisent beaucoup aux enfants.

Dans L'incroyable histoire de l'orchestre recyclé, Michel Piquemal narre la véritable histoire d'un orchestre né dans un bidonville du Paraguay. Pas n'importe quel orchestre puisqu'il se compose d'enfants des bidonvilles qui ne jouent qu'avec des instruments fabriqués à partir de déchets récupérés.



Double bonne idée qui permet de faire rêver des familles entières en les sortant de leur quotidien difficile tout en sensibilisant le monde sur la nécessité de limiter les déchets.



Les scènes de Lionel le Néouanie, photographiées par Frédéric Chapotat, sont de toute beauté ! Les personnages en plâtre peint évoluent dans des paysages composés d'objets recyclés et assemblés. Il s'en dégage une certaine poésie et une vitalité qui concordent avec le message porté par le texte.



La musique est ici source de joie, de fierté et d'espoir en un monde meilleur. Un très bel album pour une très belle initiative.

Les éditions du Rouergue propose ici un nouvel album de Lionel le Neouanic sur le thème du Livre. C’est donc un vrai plaisir de retrouver l’humour et la fantaisie de l’auteur qui contourne les codes traditionnels de l’album pliure une plus grande interaction avec le lecteur. Le personnage, la fiction, la langue, la littérature, l’écriture sont explorés pour donner une vie et personnification à toute la puissance de l’imaginaire que possède l’objet livre.
Lien : http://www.liresousletilleul..

Cet album retrace une formidable aventure, une leçon de vie dont on sort grandit !

Michel Piquemal raconte une véritable histoire de la création d'un orchestre dans un bidonville

Du Paraguay grâce à l'inventivité des enfants pour construire leurs instruments de musique.

Les illustrations de Lionel le Neouanic savent mieux que quiconque représenter cette légèreté et

créativité qui entoure la musique.
Lien : http://www.liresousletilleul..

Lucie Fer est une terrible sorcière. Une terrible sorcière qui a attrapé un bébé et ce bébé né sans une once de méchanceté. Pour une terrible sorcière c'est un peu embêtant.



Les illustrations de cet album sont originales et détaillées. L'ambiance maléfique est au poil. Par contre, l'histoire en elle-même ne m'a pas transcendée. Le début est sympathique mais ça s'essouffle un peu sur la fin.

Dans la même lignée que Moi j'adore, la maîtresse déteste, L'alphabêtisier est un album plaisant à travailler en classe.

Sur le thème des abécédaires à construire en classe sur le thème des bêtises !



Chaque lettre de l'alphabet est construite de la manière suivante : une illustration emplie d'objets commençant par la lettre. Elle illustre en même temps la petite phrase écrite sur la page d'a côté. Celle-ci décrit une bêtise rigolote avec des mots de la lettres concernée.



Mes élèves ont adoré découvrir chaque jour une lettre pour revoir ainsi leur alphabet et y trouver les mots de la lettre du jour dans l'illustration.

Trouver une bêtise qui fasse rire sans faire mal à qui que ce soit a été un travail fastidieux pour eux car il fallait que ça soit une bêtise qui ne soit pas grave, qui fasse rire !

Ce livre nous a donc permis de bien faire la distinction entre les grosses bêtises plus ou moins graves et les farces !

Tout comme Élisabeth Brami qui a un grand talent pour trouver des bêtises rigolotes !

Mention spéciale à la lettre i qui a fait rêver la classe !



Pour résumer, un album qui plait beaucoup aux enfants et aux grands sur lequel un vrai travail peut être mené !

« Le Babar du meilleur personnage secondaire a, sans surprise, récompensé Banane pour son action héroïque dans le roman policier Boulevard de la peur. Certes, elle y a laissé sa peau mais, en la jetant sur le trottoir, c'est elle qui a fait tomber le gangster, offrant ainsi à ce haletant thriller une chute aussi surprenante que spectaculaire. Bravo, Banane ! »



Une fois n'est pas coutume : c'est la citation tirée du livre que j'ai envie d'extraire de ma chronique publiée par 20 minutes (lien ci-dessous).



Ce livre n'est pas une histoire, mais un recueil de courts textes accompagnés d'images, autour d'un fil conducteur : le personnage de fiction. Dès la couverture, puis dès les pages de garde, tout est mis en abyme. Les personnages revendiquent leur identité de personnages, l'auteur est parmi eux, consulte sa liste des choses à faire et constate qu'il a noté de commencer par le début. A la fin, il regarde une table s'enfuir et reconnaît la table des matières, « mal dressée »… mais peu importe, car vous reprendrez sans doute un peu de jeux de mots ?



Et le plus étonnant… c'est que ce livre était dans la « Sélection des Pépites 2021 » du salon de la littérature jeunesse de Montreuil : autrement dit, il était en lice pour un prix, dans la catégorie « fiction juniors ». Pour 20 minutes, nous avons lu et chroniqué les dix livres en lice pour la fiction juniors et la fiction ados, et je me suis arrêtée sur celui-ci.



Je ne sais pas exactement quelle est la frontière entre les « juniors » et les autres, mais ce que je sais, c'est que ce livre plaira autant à leurs parents – si ce n'est plus. La plupart des dessins peuvent être regardés seuls par les plus petits, et les textes peuvent être lus en prenant un sens différent selon qu'on est junior ou parent.



Somme toute, c'est une super idée de cadeau pour toute une famille !
Lien : https://www.20minutes.fr/art..

Lucie Fer est une célèbre sorcière. Seulement, on peut être sorcière et vouloir connaître l'amour. On peut être sorcière et être victime d'un accident de contraception, surtout quand on utilise aucune contraception. Et oui, on peut être une sorcière célèbre et ne pas savoir comment on fait les bébés. Mais qu'apprend-on à l'école de sorcellerie, je vous le demande !

Gros problème : oui, la naissance se passe bien, si ce n'est que le bébé est un véritable petit ange, ailes comprises.

Cet album est très bien conçu que ce soit d'un point de vue graphique ou du point de vue du texte. A conseiller, si vous aimer les sorcières et l'humour.

On retrouve dans cet album la célèbre Lucie Fer, abominable sorcière déjà croisée dans Un amour de sorcière. Mais rien ne va plus pour elle: après être tombée amoureuse de Satan et s'être fait renvoyée de l'Enfer pour cause de non-soumission diabolique, elle s'aperçoit qu'elle attend un petit monstre... Lucie Fer est perdue, d'autant que la monstresse tant attendue est un petit ange!

Une histoire qui donne le sourire, bien rythmée, bien rimée, qui joue avec les mots, les codes et les symboles. On y apprend comment les sorciers et les sorcières font des bébés (et ce n''est pas si différent que pour les humains!...) et on rigole devant le désarroi de Lucie Fer. Décalé, déjanté, et gentiment subversif, malgré le happy end!

Dans cet album un peu fou, on trouve: une sorcière qui cherche l'amour, un chat gouteur de potions magiques, un prince charmant qui ne l'est plus, un affreux sorcier, et des créatures toutes plus laides les unes que les autres...

L'histoire est très simple: Lucie Fer a envie que quelqu'un l'aime, mais dès qu'elle rencontre une personne, un animal, une statue et qu'il résiste, elle les métamorphose en monstres. Pas facile dans ces conditions de trouver l'amour de sa vie!

De l'humour, un zeste de folie, et un peu de poésie... de bons ingrédients pour passer un bon moment. Et cerise sur le livre: les illustrations sont tellement foisonnantes et extravagantes qu'on y trouve des détails qui nous avaient échappés, à chaque nouvelle lecture.

De l'art de transformer les ordures… en beauté et en partage ! À Cateura (Paraguay), à côté d'une immense décharge à ciel ouvert habite une communauté qui tente de gagner de quoi survivre en exploitant les « ressources » des ordures. Survient un musicien, Fabio, qui prétend que les enfants peuvent trouver le bonheur dans la musique. Mais pour jouer, il faut des instruments, et ils coûtent cher. Cola, génial bricoleur, décide d'en fabriquer avec ce dont le bidonville dispose : les déchets. Et ça marche : toute la communauté s'implique et l'orchestre finira par être connu dans le monde entier…



L'album qui raconte aux enfants cette magnifique aventure est une vraie réussite. Michel Piquemal relate dans un vocabulaire accessible toute l'aventure dans sa lente, patiente, laborieuse, mais enthousiasmante progression jusqu'au succès mondial, sans être ennuyeux ni moralisateur. Je connaissais sans le savoir le travail de Lionel le Néouanic : il fait partie du collectif Les Chats pelés qui a réalisé toutes les pochettes des disques des Têtes raides. Ses images apportent de la couleur et de la chaleur à cette histoire. Sur des fonds peints, il assemble différents objets et des personnages modelés (pâte à modeler, papier mâché ?) et peints. le résultat est photographié par Fred Chapotat. le relief ainsi obtenu donne de la vie à ces figurines aux yeux écarquillés ou fermés, naïves mais très expressives. L'adresse électronique qui renvoie à la bande annonce du film réalisé pour raconter cette histoire vraie (en espagnol sous-titrée en anglais) permet d'y accéder. On peut ainsi montrer aux petits lecteurs les véritables conditions de vie dans un bidonville, l'excellence de l'orchestre et le chemin parcouru.

Pouik partage tout avec son croncron. Sa mère pense que maintenant qu'il est grand, il devrait s'en séparer mais Pouik ne veut pas. Mais un jour Pouik sort seul, protégé par son croncron, il ne risque rien. Mais il rencontre Zul qui lui vole son croncron. C'est le début d'un grande aventure.



Méler une histoire de doudou et un monde extra-terrestre, je crois que c'est la première fois que je lis ça. Il y a plein de chose amusantes dans cet album et en particulier, tout le langage spécifique à la planète qui est mis en place. La maman décrit le croncron comme un cramochin. Sous le coup du vol, Pouik est stourbi. Le langage un peu argotique des extra-terrestres m'a amusée. C'est le gros plus de l'album.

J'ai tout de même des petits reproches à faire à l'album. D'abord, j'ai trouvé que cette histoire était un peu longue et surtout les illustration ne m'ont pas beaucoup plu. En général, j'apprécie beaucoup plus les illustrations de Lionel Le Néouanic et il me semble que ce qu'il fait en général est beaucoup plus recherché.

Reste un album avec pas mal d'humour et un joli message sur l'amitié. Mais je suis loin du coup de cœur.
Lien : http://bloguiblogas.blogspot..

le roi Bobofon convoque tous les animaux de la savane au bord du fleuve, malheur à celui qui sera absent…



Tous sont là sauf l'escargot Moun'do. C'est Ako, le perroquet celui qui répète tout et qui s'occupe de tout, qui le signale. La colère du roi est terrible (une colère pachydermique) mais Moun'do a de bonnes excuses. Une maison qu'il a dû emmener dans son voyage pour ne manquer de rien et des herbes trop hautes qui lui ont caché la route. Bobofon est sensible a ses arguments.



Et voilà pourquoi les escargots sont ainsi depuis cette aventure... ( je vous dirai juste qu'ils ont moins de problème pour trouver leur route)



Un livre grand format de 6 doubles-pages sans texte, l'histoire est en 4ème de couverture. La collection s'appelle » petits contes du tapis »

Histoire à raconter caché derrière le livre avec de superbes illustrations au format très lisible.

Dans le jardin, les p’tits bêtes se mobilisent contre Cracra, monstre féroce et sans pitié (un crapaud). Tous ? Non ! Seul Bébert ne résiste pas, encore et toujours, à l’envahisseur...

Car le ver de terre est vert de peur. Jusqu’au jour où il avale par mégarde, avec sa soupe de gadoue, un drôle de caillou : un granulé d’engrais (argh ! Hoouu !), bio (aahhh) à base de guano (ahh beeuuh). Il devient un super-héros, super-Bébert, qui va envoyer Cracra valdinguer tel un satellite autour de la Terre.

Une petite BD rigolote, avec des petites bêtes croquées en quelques cases par page, idéale pour initier les plus jeunes au 7e art.

En 2012 les éditions Seuil fêtent le vingtième anniversaire de leur création et à cette occasion elles rééditent leurs chefs d’œuvres. C’est bien un titre phare que nous abordons ici et selon à quel bout nous prenons le livre on approche "Moi je déteste, maman adore" ou "Moi j’adore, maman déteste". Ainsi si les mères détestent qu'on se balade en chaussettes, que papa permette quelque chose qu'elle a interdit, un cadeau pour la maison au lieu d'un cadeau vraiment pour elles et par contre les très jeunes détestent que leur maman leur achète des cahiers de vacances, arrive la première pour les reprendre lors d’un anniversaire … Des textes caustiques et une illustration où les couleurs rayonnent au milieu d’une traduction très personnelle et partiellement inattendue de la situation énoncée. Convient à des enfants dès 5 ans à l’écoute. Contrairement à ce que pourrait le faire croire une critique ici présente, il ne s'agit absolument pas de BD car il n'y a ni bulles, ni symboles graphiques ou onomatopées.

A Cateura, les gens trient les déchets de l'immense décharge à ciel ouvert, pour espérer gagner un peu d'argent. Difficile d'imaginer un avenir pour les enfants. Jusqu'à ce qu'un chef d'orchestre décide de redonner un peu d'espoir et mettre de la musique dans ce quotidien si sombre.

Tiré d'une histoire vraie, cet album est plein d'espoir. Le court dossier documentaire à la fin explique la véritable histoire de cet orchestre pas comme les autres.

Voici un grand album du Seuil Jeunesse avec des illustrations très attrayantes, foisonnantes, amusantes.

L'histoire est assez banale : une sorcière qui déteste l'humanité toute entière, est la plus malfaisante, la plus terrifiante de toutes les sorcières. Un jour, elle découvre qu'elle n'a jamais connu l'amour et est prête à tout pour des papouilles, des poutous et tout et tout. Elle ira de déception en déception et fera appel à sa pire ennemie la fée Rosalie. Je ne vous dévoilerai pas la fin.

Une histoire pour lecteurs débutants pleine d'humour.

Le jeune "héros", Ran, a décidé de tuer un mamouth pour prouver à tous sa valeur, puisque les membres de la tribu se moquent de lui en raison de sa petitesse.

Oui, mais voilà, les coups de gourdins sur le crâne ne sont que des chatouillis pour cette immense bête, quant à creuser un trou dans lequel le faire tomber... Dur dur ! Mais Ran sera aidé par un concours heureux de circonstances !

Un album original dans la forme et le ton, doté d'une grande liberté d'esprit.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..