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Critiques de Lionel Olivier (95)
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Le crime était signé

Lionel Olivier choisit un angle original, celui d'être au plus près des enquêteurs avec à sa tête le commandant Quentin Fergeac. Lui et son équipe enquêtent sur le meurtre d'une jeune fille mais aussi sur la disparition de sa meilleure amie. Si l'on suit les avancées avec intérêt, c'est dans l’immersion au fameux 36, quai des orfèvres que le roman est le plus intéressant. Travail minutieux, répartition des taches, des heures et des heures sans compter pour trouver l'indice qui fera basculer l'enquête. Une course aussi contre la mort pour retrouver l'adolescente disparue. Derrière Fergeac, une équipe dévouée, soudée et attachante.

On reprochera cependant à l'auteur de balancer sa conclusion en deux mains, trois mouvements, un peu tirer par les cheveux et finalement pour le coup plutôt frustrante. Couronné du « Prix du Quai des Orfèvres » 2016. Pas mal.

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Le crime était signé

Le cadavre d'une adolescente est découvert dans le coffre d'une voiture dans le parking d'un cimetière.

La police identifie rapidement le propriétaire du véhicule, mais il a un alibi en béton : il est incarcéré en préventive. Ses amis sont interpelés, mais aucun aveu ni aucune preuve ne viennent étayer les soupçons.

Lorsque la victime est identifiée, on découvre qu'elle devait passer une semaine de vacances chez une amie, qui elle aussi a disparu...



Comme souvent, dans les Prix du Quai des orfèvres, la procédure prime sur le suspens. Des suspects sont identifiés, puis plus ou moins innocentés. D'autres apparaissent. Et c'est à l'issue d'un long et minutieux travail d'enquête et de vérification des indices que le ou les coupables sont identifiés.

Cet opus n'échappe pas à la règle, mais je dois reconnaître que c'est bien amené, les rebondissements de l'intrigue entretenant l'intérêt du lecteur. Une agréable surprise, donc.

Les personnages sont intéressants : l'équipe de policiers et son chef, avec leurs manies et leurs failles ; les victimes et leur entourage, avec leurs marqueurs sociologiques ; seuls les premiers suspects paraissent un peu trop caricaturaux.

L'écriture est fluide, sans fioritures ou effets de style inutiles. Le récit est dynamique, à l'image de l'intrigue. La lecture est facile, et on ne s'ennuie pas.



"Le crime était signé" n'est certainement pas le polar de l'année 2016, mail il procure un bon moment de lecture.




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Le crime était signé

Ce que j’ai ressenti:…Je ne sais même pas l’expliquer…



C’est en fait à l’ouverture de ce livre que tout se fait…Le style direct, sans fioritures, l’embarquement immédiat dans une enquête avec des thématiques plutôt intéressantes: j’accroche bien…Tu lis, tu lis, tu dévore presque les pages… Tu te laisses prendre au jeu des fausses pistes, tu apprends deux, trois données concrètes et réelles sur le vrai métier de flics. Sûr de ta trouvaille puisque c’est quand même, le gagnant du Prix du Quai des Orfèvres. 2 soirées auront suffi pour mettre le point final à cette lecture…



Oui, mais voilà…Tu as lu, tu as aimé la dynamique, l’écriture franche et directe, mais ça coince…Pourquoi? ???!!!

•Aucun feeling avec l’équipe: c’est assez rare, mais là, rien ne se passe. Il a beau y avoir des « dîners », de légères rétrospectives, ça passe pas…Rien.

•La fin est décevante: ce final m’a laissée un peu perplexe, on n’a pas les réelles motivations du tueur, c’était peut être aussi que c’est du « déjà-vu » quand au dévoilement de celui ci…et puis il y a des zones d’ombres encore, sans compter des détails un peu tiré par les cheveux…Bref, décevant.

• Il manque aussi une cruelle émotion pour les victimes. J’ai besoin d’empathie envers ces victimes, un minimum de psychologie, et là, rien. Même quant à leurs « choix », ça reste flou. Même par rapport au titre, on aimerait plus de prise de position, plus de liant, et …Rien.

•Le tueur: on aimerait qu’il est plus de carrure, plus de poids dans cette histoire. Hop, une pirouette et c’est fini…Non je suis désolée, c’est sans intérêt ce méchant…Il ne fait ni peur, ni n’est crédible…Décevant.



Et là, tu remarques qu’il y a plus de points négatifs alors que tu as passé, « à priori », un moment de lecture assez plaisant ( deux soirs pour 350 pages, c’est quand même pas mal)…Je n’ai rien compris…Ce livre me laisse perplexe, c’est la première fois que j’ai un tel sentiment…Quand je le lisais, ça allait, et à la fermeture, je me dis qu’il manquait d’âme, ou tout simplement d’émotions. C’est peut être que l’auteur s’est trop tenu à la « vérité » d’une enquête, mais n’a pas assez exploité les nœuds sociologiques qu’il pose à son intrigue…Je ne sais pas trop expliquer, c’est comme ça: j’ai certainement dû passer à côté…


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22 V'là les flics

Il y a un bout de temps que je voulais me procurer ce petit bouquin. Je l’ai vu pas mal tourné sur les réseaux sociaux et pourtant j’y vais de moins en moins. Et le week-end dernier, l’occasion s’est présentée. Je rejoignais la ligue du chapitre 22 pour fêter ses 4 ans et Sacha Erbel était là. Aussi quand elle a sortie ses livres dont celui-ci, je lui ai dit, je le veux, mets moi deux exemplaires pour le faire gagner sur notre blog.

J’avais envie de le lire car dans tous ses auteurs contributeurs, il y avait quelques ami-es et quelques connaissances. Aussi je voulais absolument lire leur texte afin de me rendre compte de leur talent dans un exercice pas facile qu’est la nouvelle.

22 v’là les flics, comme son nom le dit si bien est écrit par des policiers ou d’anciens policiers. Toujours an active ou jeunes retraités. Des hommes et des femmes qui vivent leur métiers comme une passion, un sacerdosse.

Car vous l’aurez compris vous avez là un recueil de nouvelles à travers lesquelles les auteurs mettent en scène leur vécu dans la police mais pas que, il y parle aussi de l’enfance mais pas que…Mais c’est vrai que l’enfance, ici tiens une place importante. C’est vrai aussi et on le comprends que nos policiers sont souvent confronté au maux ou aux mots des enfants, des adolescents dans cette société qui va mal. Et on comprend que tout ceci puisse les toucher comme va nous toucher ses histoires qu’ils nous offrent. Enfin je vais pas tout vous révéler tout de même, hein !!!

Le recueil comporte les nouvelles suivantes : « Les Mouettes« , de Jean-Marc Bloch, « Ruben, d’Olivier Damien, « Une si belle journée« , d’Éric Dupuis, « La Petite« , de Sacha Erbel, « Zippo« , de Didier Fossey, « Entre deux tours« , de Christophe Gavat, « En lettres dorées« , de Christophe Guillaumot, « V.I.F.« , de Frank Klarckzyk, « Sur un aire de guitare« , de François Langer, « L’Obscurité dans nos cœurs« , de Rémy Lasource, « Nous pensons donc nous sommes« , de Paul Merault, « Si j’avais su... », de Patrick Nieto, « Briser les verrous de ma mémoire« , d’Éric Oliva, « La Nuit porte conseil« , de Lionel Olivier, « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire aux enfants ? », de Jean-François Pasques, « Devenir une tueuse« , de Pierre Pouchairet, « Men-tensel« , de Jean-Marc Souvira, « Le Poids des mots« , de Danielle Thiéry, « Engrenage« , d’Emmanuel Varle, « Cosette au coin du feu« , de Luc Watteau et « Quand je serai grand« , d’Ivan Zinberg.

Vingt et une bonnes raison d’acheter ce livre. Près de 450 pages pour vous régaler, vous évader, vous faire peur, vous faire vibrer et aussi vous faire réfléchir et plus encore… Et tout cela en faisant une bonne action. Car en effet une partie de la vente sera reversée aux orphelins de la police.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Le crime était signé

J'ai trouvé ce bouquin dans ma bibliothèque, sans être capable de me souvenir d'où il vient.. un don ? probablement.

Sur la couverture un bandeau rouge m'indique qu'il a reçu "le prix du quai des Orfèvres 2016". Un polar français. Je reste suspicieux.. Et bien vous savez quoi ? Très très sympa !

Une sombre histoire de meurtre sur la personne d'une adolescente de 16 ans, trouvée morte dans le coffre d'une voiture près d'un cimetière parisien. Sa meilleure amie, du même âge, disparue. Un jeune couple homosexuel qui profite des vacances scolaires pour se retrouver une semaine dans un hôtel bas de gamme et assouvir leur passion naissante, au nez et à la barbe des parents.

Une équipe du 36 quai des orfèvres menée par le commandant Fergeac va mener l'enquête.

C'est bien écrit sur un rythme soutenu. Le lecteur est proche des enquêteurs et au fil des découvertes et des auditions, on se forge une idée du tueur. On participe à l'enquête !

J'ai vraiment été embarqué dans cette histoire. Mes origines parisiennes, bien ancrées, m'ont certainement aidées à visualiser les décors de cette enquête pour mieux m'immerger.

Une vraie belle surprise, malgré un encrage puissant dans une certaine littérature fantastique et souvent américaine.

Bien à vous tous chers amis Babeliens !
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Le crime était signé

Testé pour vous aujourd'hui "Le prix Quai des orfevres 2016" et donc le bouquin que la tata ou le cousin un peu radin vous offrira pour Noel. Et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est pas folichon et que vous allez leur en vouloir de pas avoir cherché un peu plus dans les rayons! Un peu de suspense oui mais une histoire et une enquête bien baclée par son auteur. Le denouement notamment est bien honteux usant d'une facilité ultra convenue et d'indices qui apparaissent comme par hasard sur la route des flics (nan mais serieux le coup de la gerbe sur la scène de crime, n'importe quoi... et pourquoi l'assassin y a pas coulé un bronze aussi?). Une écriture pourtant pas ininteressante mais une histoire trop bancale et mal pensée qui rende ce bouquin vraiment dispensable.
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Le crime était signé

Prix du Quai des Orfèvres 2016: Le crime était signé, de Lionel Olivier, chez Fayard.

Le pitch: Quentin Fergeac et son groupe du "36" se voient chargés d'une enquête suite à la découverte du cadavre d'une jeune fille, retrouvée nue, étranglée dans le coffre d'une voiture abandonnée. Alors que l'enquête mène, trop facilement peut-être, vers un trio de pervers qui s'adonnent à des relations sexuelles en plein cimetière, les enquêteurs s'aperçoivent qu'une autre jeune fille, avec qui la victime entretenait une relation amoureuse, reste introuvable...

Remarqué en tête de gondole dans de nombreuses librairies pour son prix, je n'ai pas résisté à la tentation de me procurer ce polar au titre accrocheur. L'auteur nous livre une enquête réaliste et très prenante jusqu'aux dernières pages. Le style de l'auteur, vif et fluide, rend la lecture aussi rapide qu'elle est plaisante. Très fouillé sur l'aspect judiciaire et l'actualité, l'auteur a su nous faire découvrir avec brio le travail des services enquêteurs, parfois même au point de nous noyer dans les trop nombreux détails du code de procédure pénale. Les personnages sont intéressants et forment une belle équipe autour de ce chef, ébranlé par la mort de son fils quelques années plus tôt, mais reste courageux. L'intrigue est très bien menée et le dénouement, qui aurait mérité d'être davantage développé et creusé, est surprenant et inattendu, prenant ainsi le lecteur au dépourvu.

Bref, un polar à découvrir!
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Le crime était signé

Une vraie surprise ce polar. Rondement mené et surtout il prend le lecteur d’une autre manière. Une enquête vue du 36 Quai des orfèvres avec des hommes tout simplement. Pas de super-héros, de profilers qui pointent plus vite que leur ombre, juste des hommes/femmes qui sont bons dans leur métier et qui ont aussi des faiblesses.

Des hommes/femmes qui travaillent en équipe pour trouver des liens dans leur enquête et avancer pas à pas. Un groupe uni dans leur travail et s’entraide et essaye de concilier vie privée et professionnelle. Des humains qui voient des horreurs au quotidien et essaient de faire abstraction chez eux. Et des protagonistes qui vivent aussi des drames dans leur vie privée et font tout pour le mettre de côté dans leur boulot.

Pour ce roman, prend le lecteur au dépourvu sur sa manière de traiter l’enquête. Une jeune fille trouvée assassiné dans un fourgon et un travail de fourmi s’installe. L’auteur ne rentre pas dans la vie de famille ou n’en mets pas plein la vue sur le déroulement de l’enquête. D’ailleurs cela peut déconcerter les amateurs de polar ou thriller. Non il nous fait vivre à l’intérieur, en pleine immersion et en temps réel. Et je comprends tout à fait le prix de ce roman. Cela change des polars habituels.

Pour moi c’est un coup de cœur surprise pour sa prise de risque et surtout montrer autre chose des polars habituels. Prix du quai des orfèvres 2016 amplement mérité.
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Le crime était signé

Reçu pour Noël, j'ai eu envie de plonger dans ce polar qui sort de mes habitudes de lectrice. Dans le genre, je n'ai lu que du Ellory...et Lionel Olivier est très différent !

Au départ j'ai été un peu déstabilisée par le style de l'auteur, très familier, et par le nombre de personnages présents...Mais je me suis peu à peu habituée et j'ai finalement trouvé que ça nous mettait bien dans l'ambiance d'une enquête à la française, où beaucoup de monde intervient, où il y a de l'attente, où tout ne tombe pas du ciel comme dans les séries TV américaines. On sent que Lionel Olivier connaît le milieu et l'ensemble est très crédible. J'ai trouvé que l'on voyait vraiment bien comment travaillent les policiers de la Crim'

Niveau suspens, je me suis laisser balader par l'auteur. Je suivais avec intérêt les évolutions de l'enquête, me laissant guider par les découvertes des enquêteurs. J'ai bien aimé voir les différents profils des suspects et voir comment Lionel Olivier enlisait ses personnages dans leur enquête. J'avais très envie de découvrir le coupable et sa motivation alors j'ai lu le roman très vite, en deux jours ! Mais j'avoue avoir été un peu déçue par la fin et les motivations du coupable... ça se termine un peu rapidement et facilement en fait. Selon moi, on appréciera surtout Le Crime était signé pour les aléas de l'enquête et l'ambiance qui se dégage de ce livre.
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Le crime était signé

Une jeune fille est retrouvée dans le coffre d’une voiture, étranglée. C’est le début d’une enquête pour la brigade criminelle du 36. Des parents qui ne disent peut-être pas tout, des regroupements à faire sur les déplacements de nombreux suspects, des histoires de mœurs, c’est un roman avec lequel on ne s’ennuie pas.

Écrit en 2015, il est assez flagrant de voir comment l’homosexualité était traitée à l’époque. Je ne suis pas pour les exagérations woke d’aujourd’hui, mais dans le roman, sous couvert d’être tolérant, c’est un peu limite quand même. En dehors de ça, l’histoire est très rythmée, le scénario tient debout et c’est un bon polar, sans prise de tête, bien écrit et efficace.

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22 V'là les flics



C’est un recueil de nouvelles écrites au profit des orphelins de la police.

La particularité des auteurs est qu’ils ont tous fait partie de la police avant de prendre la plume.

Le thème est celui des enfants, ce qui donne une tonalité très poignante à tous ces récits. C’est parfois même insoutenable.

Le quotidien de ces flics qui n’appartient pas à la fiction projette souvent le lecteur au bord de la nausée. On sent le désespoir devant l’éternel recommencement de la cruauté, de la misère. L’expression « c’est du vécu » n’est pas galvaudée et l’authenticité se ressent au fil des pages. Ces hommes et ces femmes sont fracassés par le spectacle désolant auquel ils ont été confrontés.

Si la qualité du style varie parfois, le fond reste toujours percutant.

C’est donc un recueil intéressant à plus d’un titre. Il me donne envie de mieux connaître les romans de ces auteurs qui mettent en mots la réalité qui a été la leur.

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22 V'là les flics

21 nouvelles - 21 auteurs français de polar - Tous anciens flics devenus écrivains, dont 6 lauréats du Prix du Quai des Orfèvres, plus 1 qui nous livre une préface poignante.



Pour une bonne cause : les orphelins de la police.



J'en connaissais certains, plein d'autres non, et j'ai énormément aimé.

Parce que leurs mots sonnent juste, parce qu'ils se sont attachés à parler de l'enfance massacrée, des violences faites aux femmes, de la difficulté d'être flic dans un monde de brutes.



Parce ce que ce sont des hommes et des femmes qui s'engagent pour nous protéger et qui en meurent parfois.



Et puis parce que j'aime les polars, aussi sous forme de nouvelles, si vous aussi, je vous conseille fortement ce livre !



Jean-Marc Bloch - Les mouettes

Olivier Damien - Ruben

Eric Dupuis - Une si belle Journée

Sacha Erbel - La petite

Didier Fossey - Zippo

Christophe Gavat - Entre deux tours

Christophe Guillaumot - En lettres dorées...

Franck Klarczyk - V.I.F.

François Lange - Sur un air de guitare

Remy Lasource - L'obscurité dans nos coeurs

Paul Merault - Nous pensons, donc nous sommes

Patrick Nieto - Si j'avais su...

Eric Oliva - Briser les verrous de ma mémoire

Lionel Olivier - La nuit porte conseil

Jean-François Pasques - Qu'est ce que je vais bien pouvoir dire aux enfants ?

Pierre Pouchairet - Devenir une tueuse

Jean-Marc Souvira - Men-Tensel

Danielle Thiéry - Le poids des mots

Emmanuel Varle - Engrenage

Luc Watteau - Cosette au coin du feu

Ivan Zinberg - Quand je serais grand



Olivier Marchal - Préface
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Le crime était signé

trop simple et rapide cette enquête n'a que le mérite de paraitre réelle d'un point de vue procédure, le style ne tient pas la comparaison avec Giebel ou Minier, le suspens marche, l'intrigue reste fluète, en gros le crime était signé est un Procès verbal pro police.....
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Le crime était signé

Trop de noms propres au début ; on s’y perd un peu ! Il s’agit d’un bon travail d’équipe qui va mener à la résolution de cette enquête.

Un roman qui a obtenu le Prix du quai des Orfèvres 2016, à juste titre, selon moi : pas un chef-d’œuvre, comme généralement dans cette série, mais un roman réussi ; on passe un bon moment.

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Le crime était signé

Une excellente enquête policière, classique mais efficace. Quand j’ai commencé le roman j’ai eu peur car il y a pas mal d’enquêteurs dans l’histoire et j’avais peur de ne pas tous les retenir mais cela n’a pas freiné ma compréhension de l’histoire et montre même que cette enquête est un vrai combat collectif, d’une équipe du 36 Quai des Orfèvres.



Le suspens est maintenu jusqu’au bout et le lecteur prend plaisir à suivre l’évolution de l’enquête. L’histoire n’est pas trop longue et de ce fait il n’y a pas du tout de répit comme pour l’équipe qui met toute son énergie à résoudre cette affaire.



En conclusion : Un polar d’une excellente qualité. J’ai vraiment passé un très bon moment de lecture. Si vous êtes fan du genre je vous le conseille.
Lien : https://maviedelivre.wordpre..
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Le crime était signé

C'est le deuxième prix du quai des Orfèvres que je lis. Cela change des policiers scanidanaves que je lis habituellement.

J'ai bien aimé la manière dont l'auteur décrit les relations humaines au sein de son équipe, la collaboration entre tous pour parvenir à trouver le coupable, les explications concernant la justice française et les procédures relatives aux enquêtes. J'ai été touchée par le personnage de Quentin qui vit avec la douleur d'avoir perdu son fils.

Je ne le classerai pas parmi mes romans policies préférés et en même temps, ce fut un bon moment de lecture rapide en WE prolongé. J'ai bien envie de poursuivre ma découverte d'autres prix du quai des Orfèvres parce que je suis intéressée par des policiers dont l'action se situe en France. Cela participe de ma culture de certains comportements déviants de mes concitoyens.

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Le crime était signé

Un polar agréable, qui se lit rapidement.

L'auteur surfe sur la vague des récentes actualités, le mariage gay et la manif pour tous. Si l'auteur s'est renseigné sur la police pour son roman, il a en revanche omis de se renseigner sur le sujet principal de son livre : l'homosexualité et la sociabilisation genrée que l'on subit dès la naissance.

Il parle de "théorie du genre" ; or, ce terme utilisé à tort et à travers, ne désigne rien du tout. Cette "théorie" dont tout le monde parle sans trop savoir ce que ça signifie, n'existe tout simplement pas.

Ce qui existe, en revanche, ce sont les études de genre, qui travaillent sur l'éducation différente donnée aux garçons et aux filles dans les sociétés. Bien dommage que l'auteur se vautre là dessus et décrédibilise ainsi son roman....
Lien : https://clairesalander.wordp..
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L'Enfer des damnés

Le commandant Demontigny est appelé sur une scène de crime. Une jeune femme nue, les intestins à l'air est retrouvée sur les hauteurs d'Auxerre. A ses côtés est attaché un labrador déshydraté et affamé. Un chien volé à un sans-abri. L'autopsie révèle dans la bouche de la victime une plume de bécasse.

Le lendemain police secours découvre dans un riche immeuble une femme décapitée reposant sur son lit, la tête posée sur la table de chevet. Arrivé sur place le commandant Demontigny demande à la scientifique d'ouvrir la bouche : même signature.

Puis les médias reçoivent une lettre du tueur qui nomme le commandant responsable des meurtres.



Si le récit s'avère intéressant avec de nouveaux meurtres, l'enquête quand à elle piétine, les policiers n'ont pas la moindre piste et ne trouve pas le lien entre les différentes victimes. Il faut attendre les derniers chapitres pour qu'un lien se dessine sans au préalable aucune fausse piste.

Malgré les rebondissements l'enquête se trouve trop linéaire, sans vraiment d'indices livrés avant la fin.



Au fil des chapitres on voit le commandant sombré plus le meurtrier s'en prend à lui. Et l’ambiance au commissariat n'est pas toujours des plus sereines entre les membres.



Un assez bon policier, classique sur la forme mais qui aurait gagné à être plus étoffé.


Lien : http://imaginaire-chronique...
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22 V'là les flics

Ils sont venus ils sont tous là… Non Charles, ils ne sont pas tous là mais ils sont quand même 21. Si l’on ajoute la brillante et touchante préface signée Oliver Marchal, ce sont 22 auteurs, flics ou ex-flics, qui ont répondu à l’invitation des éditions Lajouanie.



En faisant cohabiter enfance et police deux schémas se dessinent, soit l’enfant est victime, soit notre chère petite tête blonde n’est pas si innocente que ça. Un raccourci un peu rapide je le reconnais volontiers, ce serait sans compter sur le talent et l’imagination des auteurs pour nous surprendre. Après tout la collection polar des éditions Lajouanie s’appelle bien Romans policiers mais pas que…



Parmi les auteurs qui ont participé à ce recueil il y en a que je connais pour avoir lu un ou plusieurs de leurs romans (Sacha Erbel, Didier Fossey et Christophe Guillaumot), d’autres que je connais uniquement de nom (Christophe Gavat, Jean-François Pasque, Pierre Pouchairet, Jean-Marc Souvira, Danielle Thiéry et Ivan Zinberg), et les derniers que j’aurai le plaisir de découvrir.



Des nouvelles qui flirtent allégrement avec le noir, survolant les multiples abjections dont l’être (in)humain peut être capable. Selon les auteurs l’aspect strictement policier sera plus ou moins (voire pas du tout) présent, mais le thème de l’enfance demeurera le fil rouge. De nombreuses thématiques d’actualité seront abordées de façon plus ou moins approfondies mais toujours parfaitement intégrées au récit.



Des nouvelles qui sont aussi l’occasion d’aborder les nombreuses problématiques avec lesquelles les policiers doivent composer tant bien que mal : lourdeurs des procédures administratives, budgets toujours revus à la baisse qui engendrent à la fois sous-effectif et surcharge de travail… avec les conséquences, parfois dramatiques, qui peuvent en découler.



Je ne m’étendrai pas sur chacune des nouvelles composant le présent recueil, en lieu et place je vais les lister en leur attribuant une note (basée sur un ressenti purement personnel) sur 5.



Jean-Marc Bloch – La Mouette : 3

Olivier Damien – Ruben : 5

Eric Dupuis – Une Si Belle Journée : 3.5

Sacha Erbel – La Petite : 4

Didier Fossey – Zippo : 5

Christophe Gavat – Entre Deux Tours : 5

Christophe Guillaumot – En Lettres Dorées : 3.5

Frank Klarczyk – V.I.F. : 5

François Lange – Sur Un Air De Guitare : 3

Rémy Lasource – L’Obscurité Dans Nos Cœurs : 3

Paul Merault – Nous Pensons, Donc Nous Sommes : 5

Patrick Nieto – Si J’Avais Su : 5

Eric Oliva – Briser Les Verrous De Ma Mémoire : 5

Lionel Olivier – La Nuit Porte Conseil : 5

Jean-François Pasques – Qu’Est-Ce Que Je Vais Bien Pouvoir Dire Aux Enfants ? : 4

Pierre Pouchairet – Devenir Une Tueuse : 3

Jean-Marc Souvira – Men-Tensel : 2.5

Danielle Thiéry – Le Poids Des Mots : 3.5

Emmanuel Varle – Engrenage : 3

Luc Watteau – Cosette Au Coin Du Feu : 4

Ivan Zinberg – Quand Je Serai Grand : 5



Comme vous pouvez le constater les nouvelles sont classées par tri alphabétique sur le nom de leur auteur. Un ressenti inégal – comme souvent dans ce genre de recueil – qui, je le répète, n’engage que moi. Il n’en reste pas moins que le recueil s’en tire avec la très honorable moyenne de 4. Que j’augmente avec plaisir d’un demi-point pour saluer l’initiative de ce recueil et le reversement de 1,5 € aux orphelins de la police.
Lien : https://amnezik666.blog/2023..
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22 V'là les flics

Pas de résumé cette fois-ci.

En effet, " 22 v'la les flics" est un recueil de nouvelles écrites par des policiers et anciens policiers.

Je ne vous les citerai pas (par paresse), mais sachez qu'ils ne sont pas à leur coup d'essai.

Les auteurs décrivent leur vécu dans des fictions qui, pour certaines, font froid dans le dos.

Plusieurs récits sont consacrés aux enfants, l'une des priorités, je pense, des forces de l'ordre, ce qui rend les nouvelles à la fois émouvantes et révoltantes.

Comme d'habitude, je vais encore râler, mais certaines histoires sont tellement captivantes que j'aurais aimé qu'elles soient encore plus longues.

Pour chaque achat, 1.50 euros est reversé aux orphelins de la police, de quoi joindre l'utile à l'agréable......
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