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Critiques de Lionel Olivier (96)
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Le crime était signé

Pour un roman "quai des orfèvres", je le trouve plutôt bien pensé, bien ficelé et bien écrit.

C'est le genre de polar "classique" pour lequel on "connait" la suite et presque la fin.

Néanmoins, il y a un suspens dans lequel on rentre assez facilement.

Ce roman se lit très bien sans "s'étouffer" ou s'ennuyer.
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Le crime était signé

Il est parfois des livres qui vous tombent des mains à force de ne pas vous passionner et il est plus rarement d’autres qui vous sautent littéralement dans les mains sans que vous ne leur ayez rien demandé.



C’est un peu ce qui m’est arrivé avec « Le crime était signé » de Lionel Olivier, Prix du Quai des Orfèvres 2016.



J’ai toujours une certaine réticence avec les romans qui reçoivent ce prix, car j’ai rarement été convaincu par les lauréats.



Pour autant, j’apprécie souvent de retrouver une ambiance plus « réelle » de la profession du policier dans les romans écrits par d’ anciens policiers. Ils savent souvent de quoi ils parlent et, quand ceux-ci ont la chance d’avoir une certaine plume, le rendu est souvent intéressant.



Aussi, quand je tombe à bon prix sur l’un de ces romans, je n’hésite pas à l’ajouter à ma PAL au risque qu’il y reste très longtemps sans que je l’en sorte.



Ayant terminé ma lecture, n’ayant pas pris le temps de chercher quelle serait ma suivante, c’est en fouillant ma PAL que « Le crime était signé », m'est tombé, par maladresse, dans les mains. Le bandeau annonçant le prix, le titre, surtout (j’adore ces titres qui fleurent bon la littérature populaire) a retenu mon attention.



Du coup, je me suis dit que peut-être le hasard ferait bien les choses et j’ai décidé de plonger dans ce roman policier.



Une jeune adolescente d’origine turque est retrouvée dans le coffre d’une voiture en stationnement, l’odeur pestilentielle ayant attiré l’attention.



Quentin Fergeac, commandant de Police de Brigade Criminelle est chargé de l’enquête, il va mettre toute son équipe sur les différentes pistes…



Il y a plusieurs choses qui frappent dès le début de « Le crime était signé ».



L’une des premières est que l’on sent l’ambiance et le style d’un ancien policier. Le début d’enquête et les procédures déployées sonnent justes, ce qui est un véritable atout.



Malheureusement, immédiatement le lecteur est confronté à beaucoup de personnages, sans vraiment avoir le temps de faire leurs connaissances.



Ainsi, l’auteur nous pousse dans les pattes le capitaine de police Fournier, le procédurier attitré Clément Rieulay, Émilier Fertain, Michel Solau, Pompon, Paluches, Lennon, (son chef et les membres de son équipe, dont certains sont les surnoms des autres), Buteaux, Fontaine, Maligny (de l’I. J.)…



Cela fait beaucoup… trop si on ne prend pas le temps de les introduire séparément, pour que le lecteur lambda parvienne à s’en souvenir et à les différencier.



Et c’est d’autant plus dommage que chacun a sa propre fonction lors de l’enquête et, qu’en cela, le début du roman sonne vrai.



Une autre chose me dérange (mais ce n’est que moi) c’est cette habitude que les auteurs de romans policiers actuels ont de faire de leur personnage principal un être fracassé, détruit par la vie. Heureusement, ici, le drame ne plonge par le personnage dans une dépression insupportable ni dans la violence ou dans l’alcoolisme, mais tout de même… ils ont assez de choses à supporter au quotidien, les policiers, sans les affubler de drames familiaux en plus.



Mis à part cela, la première partie du roman est plutôt agréable à suivre. L’auteur a de la plume, maîtrise sa narration, ses personnages et le début de l’intrigue est intéressant.



Malheureusement le roman est plombé, par la suite, à cause d’une volonté de faire passer un message sur le métier de policier. Notamment une scène de dîner au restaurant qui résonne un peu comme le final d’un film d’action hollywoodien sous fond de bannière étoilée, exhortant au patriotisme, etc. Si j’ai bien compris la volonté de l’auteur, celle de mettre en avant des hommes et des femmes dont le quotidien n’est pas facile à vivre, et celle, peut-être de vouloir enfin se décharger du poids du 36 Quai des Orfèvres qui était en passe d’être fermé, le rendu n’est probablement pas celui qu’il désirait.



Vient enfin la part la plus dramatique du roman : l’intrigue et, surtout, sa résolution.



Si l’intrigue, pendant la première moitié, est suffisante pour maintenir l’intérêt du lecteur et même à lui promettre des rebondissements haletants, Lionel Olivier sombre d’un coup en usant de grosses ficelles que l’on croyait à jamais abandonnées (jusqu’à ce qu’un nouvel auteur n’hésite pas à la réutiliser). Certes, là aussi, l’auteur pense jouer avec cette ficelle alors que c’est elle qui se joue de lui.



Encore eut-il pu s’en sortir si, malgré cette facilité, il s’était attelé à rendre l’épilogue très attrayant, mais non, celui-ci tombe d’un coup, sans jamais s’attarder sur les motivations du coupable qui ne sont avancées qu’en quelques mots et, encore, uniquement d’une façon hypothétique.



On pardonnera également difficilement que ce rebondissement, censé rendre l’enquête caduque, semble pourtant ne pas changer grand-chose à l’affaire pour le lecteur. Peut-être l’auteur a-t-il omis d’apporter les éléments nécessaires à l’explication, peut-être ne s’en est-il pas trop soucié.



Est-ce une raison de taille ? Les romans proposés à ce prix ne doivent-ils pas dépasser une certaine taille ? Ou bien l’auteur n’a-t-il pas eu le temps de réellement travailler sa fin avant la date de clôture du dépôt des dossiers ? Je ne saurais dire, toujours est-il que ce final est à la fois branlant, mal travaillé et trop rapidement achevé.



Au final, un roman débutant bien malgré des personnages mal introduits qui se poursuite d’une façon prometteuse pour s’écraser d’un coup dans la médiocrité à cause d’un rebondissement éhonté et d’un final abrupt, dommage.
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Le crime était signé

Ce polar patientait depuis plusieurs années, il était temps que je m'en occupe. C'est une lecture en demi teinte, l'intrigue est prenante et bien ficelée. Par contre j'ai détesté les personnages. Ils représentent tout ce que je hais chez les « flics» , aucune empathie, le sentiment d'être tout puissant et tout permis, violents et au doux vocabulaire homophobe ordinaire.

Je suis donc très mitigée, je ne saurai le conseiller malgré une enquête intéressante bien que le dénouement soit un peu expédié.
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Le crime était signé

J’aime particulièrement les romans policiers mais j’ai plutôt l’habitude de lire des romans américains ou britanniques – et j’ai tort. J’ai vraiment aimé ce roman, notamment grâce à son côté « français » qui veut nous emmener dans l’ambiance du quai des orfèvres.





Le roman est bien documenté, les procédures policières décrites en détail. On se rend compte qu’elles sont nombreuses et longues, ce qui donne un aspect très réaliste à l’enquête, contrairement à d’autres romans que j’ai lus, où tout va vite et où les tâches plus administratives sont passées sous silence. C’est également intéressant de connaître le jargon (commission rogatoire, déférer un suspect, critères de saisine, mandat de dépôt, OPJ, etc.) et les différentes parties impliquées dans une vraie enquête. J’ai appris par exemple qu’il existait un procédurier, « une main pour les constatations sur la scène de crime et pour la relation de l’enquête, en droit », selon un article de Libération qui explique très bien la fonction.



Le suspens est intense et très bien mené à son terme. Le seul point sur lequel j’ai eu un (léger) doute est sur la solution finale, qui me semble un peu trop cliché peut-être. Mais je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir!



En résumé, c’est un roman excitant, passionnant et très facile à lire. On avale les pages à une vitesse folle donc je vous le recommande chaudement. Et si cela ne suffit pas, ditez vous qu’il a gagné le prix du Quai des orfèvres 2016!
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Le crime était signé

De mes 6 livres lu durant mes petites vacances, c'est celui ci qui m'a le plus déçu.

Encore un auteur que j'ai eu la chance de rencontrer et qui a reçu le prix du Quai des orfèvres. On sent l'écriture d'un flic de terrain .... peut-être trop à mon goût.

Le côté littéraire et descriptif que je recherche dans mes lectures est quasi inexistant.

J'ai plus eu l'impression de suivre une enquête de terrain en suivant le travail de vrais flics. On y voit la nombreuse paperasse et tracasserie administrative ... et même si le coupable est trouvé ...il y a encore pas mal de travail pour eux après.
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Le crime était signé

« Le crime était signé » a remporté le prix du Quai des Orfèvres en 2016.L'auteur,Lionel Olivier, est un ancien commandant de police à la retraite. Il emmène le lecteur dans les arcanes du 36 quai des Orfèvres. Le quotidien des policiers de la brigade criminelle y est exposé. Les enquêteurs doivent contourner leur vie personnelle en privilégiant les filatures dévoreuses du repos nocturne. Ils surmontent les contraintes administratives (la jurisprudence de la garde à vue, perquisitions…) pour les nécessités de l’enquête. Ils déploient imagination et astuces, pour interroger un témoin sourd-muet….

L’intrigue est classique : le cadavre d’une jeune fille est découvert dans le coffre d’une voiture…Le lecteur suit l’équipe du commandant Quentin Fergeac dans ses démarches investigatrices, les suspects se succèdent. L’enquête alterne avec le récit du calvaire subi par une jeune femme, retenue prisonnière dans une cave plongée dans l’obscurité.

Le livre se lit avec facilité, le fil de l’intrigue permet les rebondissements et soutient l’intérêt à la lecture. Il est composé sur le mode cinématographique, l’histoire est « visuelle » et le langage propre aux répliques filmiques. Toutefois, la chute finale est un peu décevante. Le point de vue de l’auteur sur les réformes et les difficultés opérationnelles des policiers est intéressant, mais le final en hommage à leur engagement et à leur dévouement paraît fort appuyé.

Un roman policier « distrayant » au final.

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Le crime était signé

Ce livre nous parachute en pleine enquête policière. Nous suivons la brigade criminelle du 36 qui enquête sur la mort d’une mineure retrouvée dans le coffre d’une voiture.

L’univers des personnages oscille entre vice et sadisme lorsque l’on regarde du côté des accusés, alors que tous nos amis policiers sont blancs comme neige. Ils sont plusieurs, mais je trouve que leur nombre est mal exploité et qu’ils manquent pas mal de profondeur. Mais l’enquête, elle, se déroule sur les chapeaux de roue, dans une grande intensité et un peu de suspense. Il est donc difficile de lâcher ce livre.

Un roman policier au suspense bien mesuré, avec un peu d’action et une belle part au travail de détective. C’est un livre agréable à lire avec une écriture fluide. Dommage que l’on ne puisse pas entrer plus intensément dans les personnages, mais ce livre mérite son prix littéraire.

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Le crime était signé

Un bon polar "bien de chez nous" qui met l'accent sur la collaboration de la brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres avec la police de plusieurs villes du 93.

C'est en effet dans ce département que le corps d'une adolescente est découvert dans un coffre de voiture. Elle a été étranglée... L'affaire prend vite de l'ampleur lorsqu'on découvre que sa copine, avec qui elle passait ses vacances, est portée disparue. Est-elle encore en vie? Le compte à rebours est lancé pour la retrouver...



Pas de temps morts ni de descriptions inutiles dans ce polar efficace et parfois angoissant. Les chapitres sont courts, l'écriture de l'auteur est fluide et celui-ci nous tient donc en haleine. Attention aux fausses pistes! J'ai néanmoins été légèrement déçue par la fin, ce qui m'empêche de mettre 5 étoiles.
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Le crime était signé

Prix du quai des Orfèvres 2016 : C’est pour ça que je l’ai lu.



Un cadavre est retrouvé dans une voiture près d’un cimetière.

Une jeune fille nue…

Et sa copine a disparu. Un classique : elles ont raconté l’une l’autre qu’elles allaient chez l’autre…

Je l’ai lu jusqu’au bout, bien que certains détails sont un peu tirés par les cheveux…



Un témoin : une femme sourde et muette qui va témoigner en signant…

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Le crime était signé

Une jeune fille retrouvée étranglée dans le coffre d'une voiture près du cimetière à Rosny-sous-Bois, dès les premières lignes, le roman de Lionel Olivier nous plonge dans une enquête menée par le groupe de Quentin Fergeac. Et c'est cette équipe du mythique "36 Quai des Orfèvres" que l'auteur nous fait suivre, décortiquant les indices, les pistes, fausses ou plus fécondes, les actions. La résolution de l'intrigue passe presque au second plan alors que les procédures des enquêteurs sont décrites de manière détaillée avec un réalisme sans fioritures. C'est direct, efficace, marqué du sceau de l'authenticité, même si le dénouement semble un peu négligé. Mais c'est que l'intérêt du roman se situe dans l'enquête elle-même davantage que dans l'élucidation du crime.

Au moment où le "36" va disparaître, ce livre est un bel hommage au travail de ceux qui, loin des feux de la notoriété, avancent à petits pas dans leur confrontation au crime.
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Le crime était signé

Ce roman policier je l'ai sélectionné par sa couverture (une empreinte digitale sur une partie du visage), son titre ambigu (signé oui mais dans quel sens et l'auteur ne se gène pas pour explorer les pistes : courrier aux flics non signé, malentendants, traces adn ) et parce qu'il avait reçu le prix du quai des orfèvres 2016.



D'entrée de jeu le rythme du roman, les personnages attachants et l'intrigue m'ont captivée. J ai dévoré 2/3 du livre avant de devoir renoncer pour cause de migraine.

Quand je l'ai repris, je m'en suis voulue d'avoir mis 3 jours à parcourir la suite de l'enquête des hommes de Quentin Fergeac au quai des orfèvres.



Le dernier tiers c'est le dénouement. Si certains aspects des crimes à élucider étaient évident les coupables moins.



Attention spoiler ************************



La fin me déçoit un peu. D'abord parce que je n'aimais pas le personnage du prof et en aurait bien fait un coupable. En plus ça collait pas mal.



Ensuite parce que les coupables arrivent tardivement dans l'enquête et que la motivation de ces crimes tient ensuite sur 1,5 pages.

Le sentiment que la fin nous est balancée au visage pour en finir alors que toute l'enquête pendant les 300 et quelques pages précédentes était si intéressante.



En tout cas les personnages suscitent des réactions (sauf le (s) coupable (s) - on ne nous laisse pas le temps .



Un bon livre dans l'ensemble que je regrette pas d'avoir lu.



A tous bonne lecture.
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Le crime était signé

Quentin Fergeac, chef de groupe à la Crim' est appelé sur une affaire de meurtre concernant Açelya Bozkir, une jeune fille retrouvée étranglée dans le coffre d'une voiture. Le crime a eu lieu il y a quelques jours et c'est l'odeur pestilentielle émanant de la voiture qui a donné l'alerte. Si cette jeune fille étranglée rappelle douloureusement à Quentin la mort de son fils lui aussi étranglé mais à cause d'un jeu idiot appelé le "jeu du foulard", il n'a pas le temps de s’appesantir sur sa douleur car le meurtrier est peut être déjà loin. Rapidement, il croit avoir trouvé le coupable idéal, mais lui et son équipe sont encore bien loin de la vérité, surtout que Jessica, l'amie d'Açelya n'a plus donné signe de vie depuis quelques jours... - See more at: http://www.envies-de-livres.fr/2015/12/le-crime-etait-signe-lionel-olivier.html#sthash.XSsf8qEZ.dpuf
Lien : http://www.envies-de-livres...
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Le crime était signé

Un roman policier haltant, plein de précision, on y voit un gros travail de recherches. Dommage la fin y est rapide et manque d'explication à la conclusion.
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Le crime était signé

Un peu déçue par ce Grand Prix du Quai des Orfèvres, je l'avoue. Ces derniers temps je me suis imprégnée de plusieurs policiers scandinaves (Camilla Läckberg, Henning Mankell, entre autres) et je n'ai pas retrouvé dans ce "Crime était signé" la même magie ensorceleuse. Le début était assez prometteur, pourtant. Mais les invraisemblables coïncidences qui permettent la résolution de l'enquête en quelques pages m'ont quelque peu fait penser à ces séries policières américaines dans lesquelles les indices sautent pratiquement au visage des enquêteurs. Dommage.
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Du sang sur la plume

Un gros merci aux éditions Amalthée de m'avoir permis de découvrir mon premier ouvrage de leur maison d'édition. Au Québec, cette édition n'est pas disponible, alors ce fut un grand plaisir, grâce au forum Dark Ambiance, d'être sélectionnée pour cet ouvrage.



Concernant le style de l'auteur, je n'ai pas été très convaincue. J'ai su dès le départ qu'il était originaire de la France, car le roman est truffé d'expressions du pays. Certaines m'étaient familières alors que d'autres pas du tout. Seulement, le but d'un roman n'est-il pas de toucher un public assez large? Je ne crois pas qu'en utilisant autant d'expressions peu communes d'ailleurs soit un atout. Autrement, j'ai trouvé que les phrases étaient bien construites et la structure fluide. L'absence de titres aux chapitre ne m'a pas du tout dérangée.



Pour ce qui est des personnages, j'ai trouvé que leur aspect psychologique n'était pas suffisamment développé. Ils ont des surnoms, mais ce qu'ils ressentent au cours de l'enquête n'est pas très bien explicité. J'aurais apprécié dans un thriller de connaître à la fois la vision du tueur, mais aussi de ceux qui dirigent l'enquête. M. Demontigny est le policier principal qui dirige les opérations. Le tueur joue beaucoup avec son psychologique, mais il parvient à mener son travail jusqu'au bout même si je considère que ce n'est pas sans séquelle. Concernant ses acolytes, on sait qu'ils sont à ses côtés, mais leur aide n'est qu'un aspect secondaire. L'histoire est montée de sorte que Michel Demontigny est le personnage autour duquel tourne l'histoire et en parallèle il y a les quatre crimes qui sont commis, mais dont je trouve qu'on tourne les coins rapidement. Les scènes macabres sont cependant bien décrites et frôlent rarement l'insupportable ce qui est très bien.



L'intrigue est selon moi le point fort de ce roman. Il y a beaucoup d'action au cours des pages, même si parfois on a l'impression de tourner en rond et que les choses n'avancent pas. Des crimes sont commis, on relève des indices qui n'apportent presque rien, on réfléchit et ce, jusqu'au cent dernières pages qui sont le moment que j'ai trouvé le plus intéressant. Plus événements arrivent en même temps, les pistes déboulent et quand on connait l'identité du tueur, c'est à la fois une surprise et une évidence. Tout dépend de la façon dont on a appréhendé l'histoire. Un autre aspect de l'intrigue qui m'a vraiment étonnée positivement, c'est la comparaison entre les meurtres et la peinture et les poèmes. La référence à une oeuvre d'art quant à la disposition des cadavres est vraiment captivante, surtout quand on obtient le détail plus tard dans l'histoire. Une parcelle de sensibilité dans un roman dur est toujours un plus.



Ce que j'ai le moins aimé c'est que la trame du roman manquait un peu de chair autour de l'os. Tous les éléments pour faire un bon roman étaient présents, mais ils manquaient de développement.



J'ai cependant adoré la mise en scène des meurtres et la psychologie autour de l'intrigue.



Malgré ces points négatifs, je crois qu'il vaut quand même le détour, surtout qu'il se lit très rapidement.
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Le crime était signé

Une critique de principe sur un bouquin qui ne vaut pas tripette mais surtout sur le fait qu’il soit primé.

Prix Quai des Orfèvres 2016 attribué paraît-il en petit comité restreint par manque de jury suite aux attentats du 13 novembre 2015 et ma foi c’est bien dommage car on sent la récompense des bons et loyaux services de l’ ancien commandant de police Lionel Olivier, par les copains.

Pourquoi je dis ça?

Eh bien, ce prix est sensé récompenser une qualité littéraire, honnêtement je l’ai sincèrement cherché mais ne l’ai pas trouvée, c’est une écriture pressée, sans style défini qui peut éventuellement convenir à un fonctionnaire de police qui veut se faire mousser. .

Ensuite les jurys regardent «l’exactitude matérielle des détails» et là c’est à se pisser dessus de rire.

Enfin il détermine le degré de réalisme, là par contre, rien à dire mais il y a quand même matière à réflexion.

Et donc pour la réflexion.

Bravo pour les exploits gastronomiques.

A Lens des «andouilles», et je ne parle pas des bourrins... (sic je reprend sans vergogne la bonne blague du Commandant), et à «la tour de Montlhéry» (c’est Denise qui a du être être contente pour la pub en 2015) petit sauté de lentilles aux saucisses de Montbéliard, des raies aux câpres, têtes de veau, pieds de porc, rognons en sauce onglet de bœuf mais curieusement pas de fricassée de poulet: les keufs sont protéiniques et sanguins. Toutefois je leur conseille des féculents à indice glycémique bas, des sucres lents pour les journées à rallonge et de laisser tomber les tonneaux de Brouillys et autres cognacs à profusion On imagine ensuite la conduite avec gyrophare pour les urgences: pas bon tout ça! Mieux vaudrait une bonne boisson apaisante à la camomille et à l’orange.

Bravo encore pour le réalisme des échanges d’amitié inter-police de cadeaux: maillots de foot et chants de supporters. Là on parle de Lens.

«Au nord, c'étaient les corons

...

Les hommes des mineurs de fond»*

Bravo! Si certains policiers ont des références littéraires apparemment au 36 et avec Lionel Olivier on est plutôt «rase-moquette» mais convivial et c’est rassurant.

Ah les bourrins! Les branquignoles de l’équipe

Ah les présumés innocents ils sont bien malmenés et j’ai même cru que les bourrins allaient mettre au trou, pour le meurtre, un présumé coupable qui étaient incarcéré au moment des faits. Si. Si Il l’a échappé bel le bougre car en plus il répond derrière ses barreaux !

Pour le réalisme toujours bonjour la politesse avec les prévenus coupables qui s’ignorent et qu’on incarcère car ils ont forcement quelque chose à se reprocher, pensez donc des pédés et des gouines, si c’est pas le cas on va trouver...

Ah tous ces pervers homosexuels qui ont des pratiques innommables.

Ah les remarques politiquement correctes du bon commandant Olivier qui qualifie de « société libertaire» la dépravation de quelques dégénérés psychopathes de surcroît homos mais en plus gays et lesbiennes sataniques et qui dans le même temps compare le 36 à un «phalanstère de l’amitié»: il a une notion assez confuse de l’utopisme politique et mélangerait sans distinction hôtel de police et le familistère, hôtel coopératif utopique d’ailleurs les keufs c’est une grande famille. bizarre! Bizarre!

Note: dans le fond il n’ a pas tord car Fourier a imaginé un «trottoir à zèbres» et ceux-ci comme les bourrins sont des équins, bien que, notons-le quand même, l’appellation de «drôle de zèbre» soit plutôt utilisée par les bourrins pour qualifier une personne suspecte.

Oui c’est vrai c’est un roman et donc une fiction mais ce qui me chagrine c’est qu’il ait été primé pour son réalisme et donc c’est caricatural et plutôt effrayant si c’est vrai.

Roman de gare et mauvais



* Pierre Bachelet (qu’on aime bien)"Les Corons"
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Le crime était signé

SYMPA





Lionel Olivier nous plonge en pleine immersion au "36" avec cette enquête diligentée par le commandant Fergeac.



Suite à la découverte du corps d'une jeune fille retrouvée nue et étranglée dans le coffre d'une voiture, le commandant et son équipe vont mener de front cette enquête et percer le fin mot de l'histoire...



Dans un style fluide et vif, l'auteur nous happe dès les premières pages.



Certes, le dénouement n'est pas développé voire creusé et les révélations du meurtrier arrivent trop rapidement pour moi mais cela n'a pas altéré ma lecture.



A l'inverse, j'ai beaucoup aimé l'ambiance de cette brigade à laquelle on s'attache.



Un polar que j'ai trouvé agréable et qui se lit rapidement.



A découvrir donc pour vous faire votre propre avis !











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Le crime était signé

Le cadavre d'une adolescente est retrouvée dans le coffre d'une voiture près d'un cimetière mais le propriétaire est vite innocenté car il était en prison. L'enquête remonte jusqu'à l'amie de la victime qui a elle aussi disparue. Comme toujours pour les" prix du quai des orfèvres", je trouve que les livres mériteraient d'être un peu plus longs pour mieux étayer les personnages. Ici, il y en a vraiment beaucoup et on s'y perd vraiment. Dans ces livres, on a également l'impression que la procédure prend le pas sur l'enquête elle même d'où un sentiment mitigé en fin de lecture.
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22 V'là les flics

22 flics ou ex-flics réunis dans ce recueil de nouvelles dont le thème principal est l'enfance.



Des histoires fortes, poignantes, parfois très dures (harcèlement, violences, suicide...).



Le fait que ces histoires soient racontées par des policiers les rendent encore plus touchantes puisque l'on se doute qu'il y a du vécut là-dessous.



Petit plus en achetant cet ouvrage puisqu'une partie est reversée à Orpheopolis qui soutient et accompagne les orphelins de policiers ainsi que leurs familles.



Plus d'hésitations donc pour se le procurer !





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22 V'là les flics

Je remercie sincèrement l'opération Masse Critique de m'avoir adressé ce roman de nouvelles.

Très beau cadeau pour les amateurs de thrillers, de policiers, ce roman de nouvelles nous mène dans le quotidien que bien souvent nous ne voulons pas voir.

Courts récits que l'on aimerait parfois plus long, ou avec une fin plus heureuse, ceux ci relatent, je pense, de manière très transparente les faits du quotidien sur lesquels, il semble beaucoup plus évident de mettre un (paquet) de mouchoirs dessus.

En clair, des nouvelles percutantes, poignantes, qui incitent à la réflexion, et parfois au dégoût du manque de moyen ou parfois de justice eu égard aux parallèles de notre société actuelle. Certaines histoires sont un peu moins passionnantes mais c'est le jeu d'un recueil de nouvelles.

Au delà de ça, en véritable passionné de thrillers/policiers, je repars avec des noms d'auteurs que je conserve précieusement pour garnir ma bibliothèque de nouveaux ouvrages.

Je trouve que ce roman est idéal pour un cadeau à offrir auprès d'un proche qui aime les histoires policières (réelles) d'autant plus que chaque livre offre une dotation pour les pupilles d'état des policiers. Bravo, et merci !

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