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Critiques de Lisa Giraud Taylor (34)
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De retour en URSS : 2021

Je ne m'attendais absolument pas à ça (non pas que je doutais de la plume de Lisa) mais surtout car je pensais que ça allait être une simple histoire de science-fiction historique et de voyage dans le temps.



Mais alors pas du tout ! L'auteure nous tisse ici une réelle intrigue mêlant des événements fictifs et d'autres bien réels. J'ai beaucoup appris sur cette période de l'Histoire ô combien intéressante, et Lisa nous offre vraiment de belles références (Star Wars j'ai apprécié). Le point culminant de ce bouquin c'est les personnages. Je me suis vraiment attaché à eux et je les ai trouvé très charismatiques. Ils sont parfois amenés à prendre des décisions très lourdes et vivent des choses terribles.



Alors voilà, j'ai adoré, je félicite Lisa Giraud Taylor pour ce super roman et je découvrirai à nouveau sa plume !
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De retour en URSS : 2021

Les héros voyagent entre le monde de 2033 et celui de 1933. Et ils nous embarquent dans une histoire qu’on ne peut lâcher.

Qui va gagner et modifier l’ordre mondial : le bloc Ouest ou le bloc Est ? Chloé ou le fantôme d’Ibo ? Pourront-ils revenir en 2033 ?

Lisa Giraud Taylor maintient le suspense et nous tend en haleine jusqu’au dénouement. Elle réussit à rendre humains voire attachants des espions sans foi ni loi.

Un gros livre, un bon livre que je recommande chaleureusement.

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Noble(s) Semaine(s) en Famille(s)

Un roman impossible à classer, entre la romance déjantée, la tragédie comique et le policier léger. Je me disais, voilà un huis-clos dans la tempête, des morts qui se succèdent, une intrigue à la Agatha Christie se profile-t-telle ? Pas vraiment. Je me disais, voilà un couple improbable, une histoire d’amour à la Roméo et Juliette ? Pas tout à fait. L’auteur s’amuse à nous mener en bateau. Il semble que les intrigues amoureuses et policières soient le prétexte à une satire de certaines classes de la société et défauts de l’humanité. Sont passés au crible d’une écriture sans complaisance, le petit monde des tabloïds, de la presse à scandale, des jetsetteuses sans morale et d’une noblesse qui n’a de noble que le nom. L’auteur dénonce en bloc l’hypocrisie, les comportements dictés par le qu’en dira-t-on, le revers de la médaille d’une société de paillettes et de soi-disant étiquette. Attitudes qui peuvent conduire au tragique, lecture qui sort de l’ordinaire.
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The Irish Cottage

Un livre aujourd'hui avec "the irish cottage" de Lisa Giraud Taylor - Auteur, que je remercie.

Nous sommes en Irlande où Abigaël O'Donnel revient après 17 ans d'absence pour l'enterrement de son père. Elle constate l'absence de son frère Finn qui semble t il fait partie d'une des branches de l'Ira. La guerre ne semble jamais prendre fin dans cette jolie contrée, et la présence de la jeune femme , maintenant médecin à Londres semble faire ressurgir des choses du passé. Lorsqu'elle est partie 17 ans lus tôt, elle devait le faire avec son petit ami de l'époque, qui n'est jamais venu au rendez-vous. Trouvera t elle des réponses à la "disparition" de son frère, au rendez-vous manqué, à ses souvenirs ? J'ai beaucoup aimé cette femme forte partagée entre sa famille et sa patrie, sur fond de paysage irlandais, de lutte fratricide, cela m'a dépaysée sans bouger de mon fauteuil. Un beau voyage.

Quatrième de couv. Après une vingtaine d’années d’absence, Abigail O’Donnell revient à Belfast pour l’enterrement de son père.

Elle remarque l’absence inexpliquée de son cadet, Finn, qui semble être très proche d’une branche armée de nouveau en guerre ouverte avec les militaires et les loyalistes.

Bien décidée à soustraire le dernier des O’Donnell à la cause, Abigail va renouer avec ses anciens amis d’enfance pour récupérer son frère et repartir à Londres au plus vite.

Cela était sans compter sur quelques rencontres du passé qu’elle n’avait pas prévues et qui laisseront des traces. »

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Ein Brera

Une belle histoire que l’Histoire rattrape



Une rencontre ! Une vigueur dans les dialogues, une histoire très moderne qui part sur les chapeaux de roues où rien ne manque : les patrons salauds parce que puissants, enlèvement, terrorisme, espionnage, coucheries… jusqu’à rencontrer l’Histoire, la grande, dans ce qu’elle a de plus douloureux.

Une prise de conscience, un besoin impératif de vivre « avec » pour aboutir à une belle affirmation de soi.

Une écriture fluide qui donne envie d’enchaîner les chapitres, du fond : cette lecture a été, pour moi, aussi forte que belle. Je recommande vivement.


Lien : http://lisagiraudtaylor.com/..
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The Irish Cottage

La première chose qui m'a tout de suite plu lorsque j'ai vu ce livre, c'est sa couverture et son titre, qui vont très bien ensemble d'ailleurs. Un cottage en Irlande, le paradis pour moi, c'est un pays que j'aimerais visiter depuis bien longtemps, et je lis beaucoup de romans avec ce pays comme décor. Et connaissant Lisa Giraud-Taylor, je savais qu'elle n'allait pas survoler le côté historique essentiel. J'ai en effet déjà eu le plaisir de la lire dans sa très belle trilogie sur la seconde guerre mondiale et le travail de mémoire, avec Karl et Nina, Ein Brera et La chute de Jan. J'avais adoré ces romans, qui se passent en Allemagne avant, pendant et après la seconde guerre mondiale. Karl, Nina et Jan restent bien ancrés dans ma mémoire et je leur suis encore fort attachée.



Ici, dans ce nouveau roman, changement de décor puisqu'on part en Irlande avec de nouveaux personnages tout aussi marquants et attachants. Tout le monde connait les problèmes politiques de ce pays avec l'IRA, les attentats, cette guerre qui ne semblait jamais terminer. Lisa Giraud-Taylor a pris cette ambiance comme fond et sujet de son histoire. On fait la connaissance de Abigail O'Donnell, elle revient à Belfast après dix-sept ans d'absence, et ce pour une triste circonstance, puisqu'il s'agit du décès de son père. Elle vit à Londres, elle est médecin, mariée et mère d'une petite fille. En revenant à ses sources, elle retrouve des connaissances qu'elle avait laissées tomber lors de son départ précipité, ses amis, et notamment son ex petit-ami, Quinn, qui depuis est lui aussi marié et père. Une seule personne manque à l'appel, c'est son jeune frère Finn, qui fait partie d'une faction armée proche de l'IRA. Elle s'inquiète beaucoup de cette absence et décide de rester tant qu'elle ne l'aura pas retrouvé. Sa présence dérange, et elle devra repartir plus vite que prévu à Londres. Mais son passé va la rattraper, ses anciennes connaissances aussi. Elle devra alors faire face aux nombreux secrets qui entourent son départ précipité dix-sept ans plus tôt. Car Quinn devait partir avec elle, ils étaient fort amoureux, ils avaient prévu de faire leurs études ensemble et de vivre ensemble à Londres. Alors pourquoi Quinn n'est jamais venu à la gare, pourquoi n'a-t-il jamais pris ce train avec Abigail ? Des questions qui sont restées sans réponses pour Abbie, elle aura les explications petit à petit, et elle dévoilera elle aussi des secrets qu'elle avait gardés bien enfouis au fond d'elle...Peut-elle faire abstraction de son côté irlandais et vivre à Londres comme s'il ne se passait rien dans son pays ? Abbie est tiraillée entre sa vie londonienne et son enfance et ses attaches irlandaises.



J'ai beaucoup aimé ce personnage d'Abigail. C'est une femme avec du caractère, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle a du répondant, mais pourtant cette force cache de profondes blessures et cicatrices. Et comment oublier son passé, comment oublier ses racines, elle a essayé de le faire pendant presque deux décennies, mais quand les drames se rappellent à elle, elle ne peut que se battre à nouveau pour son pays natal. Et on la comprend aisément. Je me suis très vite attachée à elle, à cause de son histoire personnelle, et aussi à cause de cette fragilité que je ressentais derrière sa force de parole et de caractère. Les autres personnages sont tout aussi attachants, mais Abbie reste ma préférée et un exemple de combat de femme. On apprendra ce qu'elle a vécu dans sa jeunesse, des moments terrifiants dans la vie d'une femme, elle a su prendre des décisions difficiles pour elle et pour son avenir. Malgré sa vie à Londres avec son mari, elle reste profondément attachée à son pays natal, et n'hésite pas à tout laisser tomber pour lui venir en aide et le soutenir, au détriment de sa vie bien installée et tranquille. C'est une femme admirable, comme il doit en exister d'ailleurs.



Comme dans ses précédents romans que j'ai lus, Lisa Giraud-Taylor crée des personnages forts et inoubliables, avec de l'épaisseur et de la densité, avec des qualités et des défauts. Il y a eu Karl et Nina, il y a Abigail et Quinn. Leur histoire est différente, ils ont en commun le côté historique de leur engagement. Après l'Allemagne, c'est l'Irlande. Et l'auteure est précise dans les faits qu'elle narre, dans les attentats, les lieux. Comme dans sa trilogie, elle montre ici encore l'importance de la folie des hommes et toutes les répercussions que peut avoir leur conquête du pouvoir sur la vie de civils et d'innocents. Je connais et j'ai entendu parler des conflits entre les Irlandais et les Anglais, mais c'est toujours très intéressant et instructif lorsque la grande Histoire est mélangée à la petite, à celle de personnages lambdas qui peuvent être vous ou moi. J'apprends en lisant, et j'aime beaucoup quand mes lectures ont ce double rôle. En plus, je trouve que le sujet de l'IRA est peu abordé dans les romans, ou alors je suis passée totalement à côté, il faudra que je fasse quelques recherches.



C'est pour cela que j'aime beaucoup Lisa Giraud-Taylor, car en plus de lire une belle histoire, je suis plongée dans des moments importants de nos vies, même si ils ne se passent pas dans notre pays. Cela permet une ouverture d'esprit tellement essentiel.

Tout ne va pas être tout rose dans ce roman, un peu comme dans la vie, et c'est ce que j'aime aussi, c'est tellement plus réaliste quand la vie des personnages est semée d'embûches comme dans nos vies à nous. L'auteure n'épargne pas ses personnages, ne fait pas dans le côté fleur bleue, elle dit les choses, même si elles sont dures, même si la mort est présente. Du coup, c'est triste, ça remue, ça perturbe, mais c'est la vie tout simplement. Elle met des bâtons dans les roues, elle nous chahute, elle ne nous laisse pas tranquille, même quand on croit que tout va bien. Et ça, l'auteure fait la même chose dans la vie de ses personnages, et ça les rend tellement vrais. Je suis sûre qu'il existe dans un coin d'Irlande une Abigail et un Quinn.

Du coup, ce roman laisse passer des messages très beaux et très importants. L'amitié et la loyauté ont une part très belle et très interessante ici, et bien sûr l'amour aussi, même si la romance n'est pas ce qui prime le plus ici. La défense de ses valeurs, le combat, la lutte pour les égalités, sont aussi des thèmes récurrents, et la résilience, cette notion tellement forte et que j'aime énormément, qui fait que l'on arrive à tirer de la force de nos chutes et de nos échecs. Cette notion de reconstruction même sur des ruines est tellement importante dans la vie, savoir que tout va s'arranger, quoiqu'il arrive.



Bien sûr, tout cela est mené par le style et la plume toujours concise et directe de l'auteure. Elle a choisi de faire parler ses personnages à la troisième personne. Je suis d'habitude plus sensible à un choix narratif à la première, qui me permet de me sentir au plus près des personnages. Mais ici, je me suis sentie très proche tout de même d'Abigail. L'auteure sait très bien décrire les sentiments qui traversent ses protagonistes, et il est vraiment très difficile de ne pas s'attacher à eux avec tout ce qu'ils vivent. Les lieux sont eux aussi bien décrits, j'ai vraiment eu l'impression d'être plongée à Belfast, de voir les rues, que ce soit dans les moments gais ou plus dramatiques.

J'ai juste été un peu perturbée au début de ma lecture par l'installation des personnages, il m'a fallu revenir en arrière pour bien assimiler qui était qui et faisait partie des gentils ou des méchants. Mais, cela n'a pas duré, juste le temps de m'installer dans l'histoire, après je savais reconnaître qui pouvait être un Murphy ou un Callaghan, quelle était leur façon de penser.

Ce que j'ai aimé aussi, c'est que la romance ne soit pas étouffante. Bien au contraire, elle est présente, mais ne prime pas sur le reste. Surtout qu'il s'agit d'une histoire ancienne entre Abbie et Quinn, c'est plutôt des souvenirs d'une époque où ils avaient l'avenir devant eux. Tout est finalement bien dosé dans cette histoire, la romance, l'Histoire, les drames, les joies. Il y a même un soupçon de suspense qui rend la lecture addictive. Dès le début, j'ai voulu savoir ce qui avait bien pu se passer pour que Quinn ne prenne jamais ce train avec Abbie, est-ce une histoire de cœur ou plus important que ça. Ensuite, je voulais savoir ce que pouvait cacher Abbie aussi. Et je suis allée de surprise en surprise, je ne m'attendais pas à certaines révélations. Le côté suspense est rendu aussi par la disparition du frère d'Abbie et par le côté politique et les décisions des branches armées.



Ce roman est un one-shot. L'histoire se suffit à elle-même, s'il devait y avoir une suite, ce serait avec d'autres personnages mais pas avec les deux initiaux. Leur histoire se termine avec la fin de ce roman. Le livre est assez court, on fait parfois des sauts dans le temps entre deux chapitres, j'aurais parfois aimé que le temps passé entre eux-deux soit plus approfondi, qu'on sache plus précisément les événements de cette période, mais c'est ensuite expliqué dans le chapitre, et au fond, cela n'a pas dérangé non plus tant que ça. Au contraire, ça a sûrement évité des répétitions et des longueurs inutiles.



Bref, c'est une lecture complète, avec des sentiments, de l'action, du suspense, de l'Histoire. Je me suis régalée, j'ai passé un excellent moment avec ce livre qui s'est lu rapidement, tellement j'ai été embarquée dans l'histoire dès les premières pages. La fin est belle et inattendue, je ne savais pas trop où allait pouvoir m'emmener l'auteure. Comme pour le reste de son roman, elle n'a pas fait dans la facilité ni dans le trop plein de guimauve, elle est juste et vraie avec ses personnages. J'avoue avoir eu la gorge serrée, mais beaucoup d'espoir transpire tout de même de cette fin, l'espoir de jours heureux et optimistes. Une lecture riche en émotions que je vous conseille fortement. Le paquet de mouchoirs n'était pas loin pour moi... en tout cas, je n'oublierai pas de sitôt Abigail et Quinn, tout comme Karl et Nina, leur histoire me restera marquée en mémoire...



Et comme pour chacun de ses romans, n'hésitez pas à suivre Lisa Giraud-Taylor sur son site internet où elle parle d'eux, de son inspiration, j'aime beaucoup découvrir les coulisses, et elle nous donne en plus sa playlist de chansons qui ont accompagné l'écriture et y en avait certaines à laquelle j'avais pensé de mon côté. Comme vous pouvez vous en rendre compte, lire un roman de cette auteure est une lecture très vivante, et c'est fortement appréciable.



Lisa Giraud-Taylor vient de publier un nouveau roman, Liverpool Connexion, je vais le lire très prochainement, car le résumé me tente encore beaucoup, il va être à nouveau question d'une femme forte apparemment, ce roman d'anticipation se passe entre la Serbie et la France. Ça promet.


Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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La chute de Jan

Un beau roman historique, un roman sur une famille allemande (et quelle famille ! ) à l’aube de la seconde guerre mondiale. Cette histoire clôt (non pitié !!!!! ) un tryptique sur le devoir de mémoire, beau projet entrepris par l’auteure Lisa Giraud Taylor.



L’histoire est celle de la famille von Radowitz vue par les yeux de Jan, le petit frère de Karl (vu dans « Karl et Nina » de la même auteure) dans une lettre adressée au petit Gerhart, le benjamin de la fratrie. Il y raconte comment sa famille unie, cultivée et tolérante tombe petit à petit dans le nazisme. Jan, faible et manipulé, se désole d’être devenu un SS. Karl, un jeune idéaliste vu dans « Karl et Nina » en tant qu’officier de la Wermacht, apparaît ici comme un second patriarche, le soutien de la famille, face à une mère manipulable et manipulatrice et un père faible.



J’ai adoré !!! Le roman possède un grand contenu historique, pour mieux situer l’intrigue. Les aventures de cette famille sont palpitantes et on a envie de leur foutre des claques, surtout à la mère (quel sacré personnage ! Ou jusqu’où peut aller un baby blues…). On tombe amoureuses de Karl, le grand frère responsable, attentionné, idéaliste, mais à la fois calculateur, voire manipulateur. Et on a pitié pour ce pauvre Gerhart, le petit frère. Quant à Jan, le frère sandwich, ben, on a envie de lui dire « tant pis pour toi ! ».
Lien : https://gefroideval.wordpres..
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Ein Brera

Ein Brera, c'est un roman aux multiples facettes. Entre rencontre amoureuse, mémoire de la Shoah, et culture israélienne, l'auteure joue avec nos sentiments. On passe de la tendresse pour Béatrice et Noah, une romance douce, un personnage qui a du caractère, on adore les petites tensions et d'un coup nos cœurs se serrent, l'angoisse se fait, le roman prend aux tripes. La petite histoire rencontre la grande Histoire. De pays en pays et de souvenirs en souvenirs Béatrice nous emporte dans les années 40, d'un point de vue original, et les enjeux de ce qui n'étaient qu'une jolie amourette se décuplent. Le roman apporte énormément de réflexions, culturelles, mémorielles. Il y a différents rythmes dans le récit, d'abord lent, et très prenant ensuite, différentes ambiances, tendre puis lourde, et c'est un véritable plaisir. J'ai aimé autant la première partie que la seconde. Il y a beaucoup de personnages mais tous ont leur rôle et leur personnalité et on ne s'y perd pas. Un récit bien mené, à découvrir.



Merci à Lisa Giraud Taylor et Fanny Cairon de m'avoir fait découvrir ce roman.
Lien : https://librairieenfolie.wor..
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Noble(s) Semaine(s) en Famille(s)

Charlotte et Andrew, le couple de trentenaires improbable, qui se tourne autour, se cherche, construit des liens mais dont l'entourage n'est pas majoritairement favorable à cette relation.

C'est drôle, tendre, irrévérencieux et désopilant.

Une lecture qui m'a fait beaucoup rire. Mais aussi qui fait réfléchir sur l'image de soi, l'adéquation entre ce que l'on est et ce que l'on renvoie aux autres, la force de caractère qui nous anime, ou pas, dans un monde difficile.

Une très bonne lecture
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Le secret de Cassian

Une lecture addictive...

Un narrateur mystérieux qui nous livre l'histoire de deux grandes familles aux moyen Âge avec tous les codes de l'époque : question de pouvoir, mariage arrangé, croyance mystique... Deux fratries aux liens particuliers, certains personnages qu'on adore détester et une autrice qui nous berne jusqu'au dernier moment et j'ai adoré ça... Une très bonne lecture portée par une belle plume, captivante et aux descriptions totalement immersives ...

Le type de livre où des qu'on a tourné la dernière page on veut recommencer au début pour voir à quel moment on a raté les clés de l'histoire...
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Le secret de Cassian

Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥

Quel roman je viens de terminer, un roman historique qui se déroule dans une période que j’aime bien le Moyen-Âge, dans le Périgord, une région chère à l’auteure. Lisa Giraud-Taylor a un don pour raconter une histoire, c’est une excellente communicatrice. L’histoire de Cassian est prenante dès le départ, je me suis sentie investie dans ma lecture, je faisais partie des personnages. On gravite dans les châteaux, les églises, les forteresses, ou se joue des rivalités et des joutes de pouvoirs entre les seigneurs des lieux, des damoiselles et des damoiseaux.

Cassian est mon personnage préféré, un fin stratège, un homme qui n’a pas peur de défendre ses convictions. Pierre le fiancé d’Isabelle qui s’unit selon les demandes des mères et des belles-mères, Catherine la sœur cadette, qui veille à colmater les déboires et à protéger sa sœur Isabelle. Une histoire qui se révèle remplie de surprises et de rebondissements comme seule Lisa Giraud-Taylor peut les imaginer. Un village, une seigneurie, des hommes et des femmes qui s’aiment ou qui se haïssent, des manigances, des secrets, des machinations qui viendront menacer la quiétude du château et de ses résidents. Un bon récit digne du temps des chevaliers, qui garde son lecteur en haleine et qui va lui faire passer par une multitude d’émotions.

La plume de Lisa Giraud-Taylor est vraiment digne de toutes les histoires de famille, mêlant guerre, complot, résistance, collaboration, jalousie, passion, humanité, mensonge, alliance et surtout amour. L’auteure a une plume fine, facile à lire, captivante, avec une minutie et un sens du détail, ce qui m’a fait dévorer ce roman et qui m’a permis de ressentir un coup de cœur magistral.

De plus, je me dois de souligner le travail magnifique de Brian Merrant pour la couverture que j’adore de tout mon cœur.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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The Irish Cottage

our assister aux obsèques de son père, Abbie revient à Belfast 17 ans après son départ précipité. Ce retour est marqué par l’absence inexpliquée de son frère… Abbie replonge dans son passé, retrouve d’anciennes connaissances, se confronte à des souvenirs difficiles, amène à la révélation de vérités enfouies…



Le contexte politique et historique irlandais sert de toile de fond à cette histoire qui va nous parler de clan, d’amitié, d’amour, de fraternité, d’engagement, de famille, de lutte, de manipulation, de loyauté…



J’ai adoré Abbie, femme forte, engagée mais l’histoire est également portée par une galerie de personnages remarquables. Et le duo Abbie/Quinn me restera longtemps en tête tant leur lien, leur histoire est incroyable



La mise en perspective du contexte irlandais est très intéressante car @lisagiraudtaylor nous montre la complexité, la dureté de ce conflit finalement peu étudié, peu discuté.



La plume de l’auteure nous emporte dans un récit haletant… J’ai fini cette lecture avec la gorge nouée, le cœur serré… L'auteure n’épargne vraiment pas le lecteur et j’ai adoré être malmenée ! Mon premier coup de cœur de l’année…

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De retour en URSS : 2021

J’ai lu « de Retour en URSS » de Lisa giraud Taylor… Je ne sais plus vraiment quand… C’était demain… Ou bien ce sera hier… À moins que ce ne fût maintenant… Avec ce bouquin, je me heurte à un paradoxe temporel qui rendrait fou le docteur Who en personne. À propos vous connaissez cette célèbre expérience de la mécanique temporelle, le paradoxe du grand-père ?.= non ? Je vous fais un cours. Supposons que vous voyagez dans le passé et tuez votre propre grand-père. Ce qui n’est pas très cool ! Dès lors, l’un de vos parents ne naîtra pas et vous cesserez d’exister, ce qui rendra du coup impossible le meurtre de votre grand-père.

Une forme dérivée est le « paradoxe de la prédestination ». Vous remontez le temps et tombez amoureux de votre grand-mère, vous pourrez ainsi devenir votre propre grand-père. Oui, je sais, c’est un peu tordu et très pervers de s’imaginer en train de faire des galipettes avec sa mamy ! Une résolution de cette situation paradoxale est de supposer l’existence de plusieurs lignes temporelles. En tuant son grand-père dans le passé, on crée une ligne temporelle alternative où l’on n’existe pas, mais sans changer son propre passé subjectif. Cela pourrait correspondre à l’interprétation des « univers multiples » de la mécanique quantique qui stipule que pour tout événement il y a un nombre infini de résultats, dont chacun se produit dans un univers parallèle distinct. À chaque fois qu’un choix est fait, il se crée un grand nombre (éventuellement infini) de réalités, un pour chaque choix effectivement fait et ses effets. Donc, si on tue son grand-père dans une ligne temporelle, cela va automatiquement créer une ligne distincte dans laquelle on existe toujours. Toutes les actions effectuées ensuite n’auraient aucun effet sur la ligne d’origine.

Une autre solution possible est qu’il n’existe qu’une seule « ligne temporelle » qu’il est impossible de changer. Si l’on voyage en arrière dans le temps, les actions qu’on y effectue ne peuvent être que celles que l’on connaissait avant de partir. En d’autres termes, la réalité est auto-cohérente. Un voyageur temporel ne peut pas changer la façon dont l’histoire se déroule. Vous me suivez ? Oui, je sais, c’est un peu compliqué… À l’instar du bouquin de dame Lisa, il faut s’accrocher aux 600 pages et quelques pour tout capter au risque d’atterrir en aveugle dans un futur dans lequel on fut complétement paumé ou dans un passé dans lequel on sera totalement égaré… Mais non, il n’y a aucune faute de temps. Et le nom des personnages, tous Russes ou faisant semblant de l’être, ne nous aide pas à nous y retrouver. Les Russes ont quelque chose que nous n’avons pas. En plus d’un nombre impressionnant de diminutifs pour chaque prénom selon l’humeur du moment, ils ont un patronyme inscrit sur leur passeport. Il est formé sur le prénom du père en ajoutant le suffixe-ovitch, pour les hommes et Ovna pour les femmes. Ça ne se voit pas, mais je simplifie. Ce patronyme se place après le prénom entier. Exemple, le nom complet de Poutine est Vladimir Vladimirovitch Poutine. Ses filles s’appellent Maria Vladimirovna et Ekaterina Vladimirovna. Son fils s’appelle Ilia Dimitriévitch Medvedev. Et qui n’a pas entendu parler de Vladimir Ilitch Lénine… Alexandre Sergueïevitch Pouchkine, Fiodor Mikhailovitch Dostoïevski, Lev Nikolaïévitch Tolstoï… Ouais, là je sens que la migraine vous guette. Et moi je me rends compte que j’ai pondu un prologue de chronique encore plus long encore que le roman sur la sellette. Mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, tout ce que je viens d’énoncer résume assez bien, en tout cas au regard de mon esprit brumeux, l’ouvrage en question. Il est compliqué à souhait, voire parfois confus comme toute histoire de barbouze qui finit par se demander pour quel camp il bosse, long comme la Volga, argumenté comme un réquisitoire, ambitieux comme une promesse électorale, multiples comme un nombre qui peut s’écrire sous la forme d’un produit, car si l’on peut parler de SF quand on présente ce livre, because les voyages spatio temporels, on peut évoquer également l’Espionnage, la politique-fiction, le roman historique et même la romance dans le pur style du célèbre « on s’adore ou on s’entretue » si cher à monsieur et Madame Smith. Pour ceux qui n’ont pas la référence cinématographique, je les invite à se connecter sur allô ciné. Pour en savoir plus et si vous avez un peu de temps devant vous, je vous propose de faire un tour en URSS dans les années trente, un conseil, mon ami, comme le chantait Jo Dassin avant de partir, embrasse ta femme, serre-moi la main, et vite sur la vie va te faire assurer, C’est tout de même une période que l’on nomma : La grande terreur… Allez savoir pourquoi… Bon, Moi je dis rien mais vous savez quoi ? Je suis vraiment content de pouvoir encore le dire sans risquer la purge fort bien décrite dans cet ouvrage.



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La chute de Jan

Je partageais avec vous il y a peu mon avis sur Ein Brera de la même auteure. La chute de Jan clôture la trilogie commencée avec Karl et Nina consacrée au devoir de mémoire de la seconde guerre mondiale. Juste pour vous rappeler le contexte. Dans le premier opus, l’auteure retraçait l’histoire de Nina, pendant la guerre, qui tombe amoureuse d'un allemand, Karl. Dans Ein Brera, elle nous emmène à notre époque actuelle où on voit que les événements de cette guerre ont des conséquences soixante-dix ans après. Et enfin, ici, dans La chute de Jan, l'auteure nous ramène avant la guerre, avec la montée du nazisme en Allemagne, dans la famille de Karl. La particularité de cette saga est que Lisa Giraud-Taylor nous donne le point de vue du côté des « méchants », en nous donnant le point de vue de Karl, de Jan sur ces événements douloureux pour tous.



Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire. Le résumé le fait déjà et en plus, ce serait vraiment dommage de ne pas découvrir ce roman à la façon dont l'auteure veut le faire. On est dans la famille de Karl, entre les deux guerres, et la parole est ici donnée à Jan, le frère cadet de Karl. Il nous raconte leur jeunesse entourés de parents aimants, de l’arrivée inattendue et tardive de leur jeune frère Gerhart, du refus de sa mère d'avoir cet enfant, de l'investissement de Karl dans l’éducation de son petit frère, des changements de penser de sa mère quand Hitler arrive au pouvoir, de la séparation que cela va entraîner au sein de leur famille, le père étant contre et aidant d’ailleurs des juifs à se cacher. Jan va osciller entre les deux, il ne veut pas décevoir sa mère, et en même temps ne comprend pas cet acharnement contre les juifs. Il est partagé entre ses devoirs filiaux et ses propres valeurs. À l'inverse de Karl, il ne quittera jamais le foyer, gardant ainsi un œil sur Gerhart qui va grandir dans un climat très hostile. Il suit ce que pense sa mère et entre en opposition avec son père, qu'il va même jusqu’à dénigrer. Jan décide donc, en voyant ça, de rédiger l’histoire de leur famille pour transmettre les valeurs initiales de leur famille à son frère et lui montrer la place de leur père.



Ce roman, comme pour Karl et Nina, montre bien que tous les Allemands n’étaient pas mauvais et qu'ils ont dû plus d'une fois subir. Il montre aussi comment Hitler a bien mené son jeu et a réussi à endormir son peuple pour mener à bien la destruction de son peuple et de ses valeurs. Il a profité d'une période où le peuple était fragilisé par le conflit précédent pour l’endoctriner en leur promettant de mieux vivre si certaines choses étaient mises en place, et petit à petit mener sa politique d’éradication du peuple juif, mais aussi des tsiganes, des homosexuels. Certains Allemands vont ouvrir les yeux avant la guerre et se rendre compte de ce qui est fait, ils vont entendre parler des camps, mais jamais ne s’imagineront la réalité dans ces lieux de cauchemar. Certains, au début, seront libérés et raconteront les tortures, mais bien sûr, personne ne les croira.



Cette histoire est porteuse d'un tas de beaux messages. Elle s’arrête a début de la guerre. J'ai trouvé qu’il était intéressant de procéder ainsi, on connait un peu tous la vie pendant la guerre pour l'avoir lue ou vue en film, par contre cette période d’avant guerre est plus rare. Bien évidemment, ça n’excuse en rien des agissements abjects des Allemands, mais ça permet de remettre les choses aussi à leur place. Combien de fois, lorsque j’étais jeune, j'entendais mon grand-père parler des « boches », mettant tous les Allemands dans le même panier, où son aversion quand il avait appris que j’étudiais l’allemand au collège…l’air de rien, ce sont aussi des phrases qui restent dans nos têtes et si des romans comme celui-ci n'existaient pas, le discernement entre les dirigeants nazis et le peuple en général serait toujours aussi difficile à faire. Je trouve en plus, que certaines paroles dites par les dirigeants Allemands pendant cette période avant guerre se rapprochent de certaines dites à l'heure actuelle par certains de nos politiciens, et là, je vous assure que ça fait peur… ce devoir de mémoire engendré par ce style de roman est vraiment indispensable pour ne jamais réitérer de telles atrocités. Tout cela doit servir d'exemple, surtout que l'homme a une grande facilité à oublier le passé et refaire les mêmes erreurs…alors n'oublions pas !



J'ai lu ce roman très vite, je me suis laissée happer dès le début. Il est écrit à la première personne du singulier, si vous me suivez, vous savez que ce « je » est mon genre de prédilection. Il permet de rentrer dans la tête du personnage, de Jan ici, de ressentir le moindre de ses sentiments, d’être au plus près de ce qu'il pense. Je trouve en plus que Lisa Giraud-Taylor a très bien réussi à se mettre dans la peau d’un homme. Si je me souviens bien par rapport aux autres, je crois que c’est la première fois. Une femme dans la peau d’un homme donne une certaine sensibilité non négligeable. Elle fait allusion à Karl et à ce qu'il vit de son côté, ça m'a permis de comprendre certains traits de caractère de Karl dans le premier roman. Ne vous inquiétez pas, si vous ne l'avez pas lu et que vous commencez d’abord par ce roman, cela ne vous empêchera pas de comprendre l'histoire. Au contraire, je pense que ça vous donnera envie de lire les autres. Moi je sais qu’après avoir quitté Jan, j'ai repris la lecture de Karl et Nina, même si je l'ai déjà lu. Ça me donne une autre vue sur Karl. Et je dois avouer en plus que je n'avais pas envie de quitter ces personnages. J’avais envie de rester encore un peu avec eux, relire le premier opus me permet ainsi de les retrouver et de les apprécier encore plus.



J'ai vécu une multitude de sentiments avec ce roman, j'ai même versé quelques larmes, c’est très difficile de rester insensible face à tout ce qui arrive à ces garçons. Lisa Giraud-Taylor fait passer à merveille tout ce que vivent ses personnages, en positif comme en négatif. Cette trilogie est un formidable coup de cœur avec une préférence pour le premier et dernier opus. J'avoue que j’étais avant une grand fan de Karl, et maintenant, mon cœur pencherait plus pour Jan. Ils ont vécu tous deux des choses fortes, mais je trouve Jan d'une plus grande sensibilité, il est très attachant.

Le style de l'auteure est toujours aussi bon, sans lourdeurs, agréable et très visuel. Je m'imagine bien voir une adaptation de ces romans au cinéma ou en téléfilm,

Bon, je vais arrêter de parler, j'ai été vraiment encore bien bavarde, mais j'ai tellement aimé, j'aurais encore plein de choses à vous dire, si, si, c’est possible…je vais vite publier cette chronique sur mon blog et la partager pour pouvoir retourner avec Karl et Nina où Jan est encore mentionné…Je vous conseille fortement la lecture de ce roman en particulier et de la trilogie en général.

Un énorme merci à Lisa Giraud-Taylor pour tout ce qu'elle m'aura fait vivre. La page va être difficile à tourner, mais je sais qu'elle a écrit un nouveau roman, j’ai hâte de la découvrir dans un autre registre, dans un autre univers. En tout cas, c’est une auteure à suivre.
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