Elle m'a accepté, avec mes casseroles. A mon niveau, c'est carrément une usine Tefal.
Sealtiel est la tentation, le serpent redoutable et dangereux dont mon corps se consume de ressentir la morsure.
Être rangé, réfléchi, quel intérêt ? La vie est une partie de cartes donc l’issue est la même pour tout le monde : game over. Autant la prendre avec le sourire, non ? Les ronds de jambe, les précautions, ça ne sert à rien ! Ce ne sont que des mensonges hypocrites dans un smoking sur mesure. La vie est triste lorsqu’elle est courte, ennuyeuse quand elle est longue. Alors expérimentons-la à l’instinct, soyons spontanés, tant pis si ça fait grincer des dents et claquer des fesses. Je ne suis pas fragile parce que j’ai appris qu’il y a bien souvent un « va sucer un ours » derrière les plus larges sourires, et que je fais avec.
Je ne m’inspirais que du dégoût. Un dégoût violent, physique comme moral. Passant de garçon manqué à fille manquée, je n’étais plus que ça : manquée, ratée, loupée. Un ersatz d’identité ambivalente.
Tenter de voir la couleur dans le noir, l'espoir dans le néant. Car ça me rend peut-être inconséquent, c'est vrai. Mais ça me permet surtout de ne
pas être malheureux.
La vie est un film qui passe d’un genre à l’autre, où chacun se voit attribuer un rôle avec plus ou moins de chance.
FAIRE L'AMOUR N'A JAMAIS EU PLUS DE SENS QU'AUJOURD'HUI. C'EST DIFFÉRENT, LOIN DE TOUT CE QUE J'AI TOUJOURS CONNU. PARCE QU'AU-DELÀ DES BARRIÈRES QUI S'ÉRIGENT ENCORE, CE SONT NOS COROS QUI S'APPRIVOISENT. NOS MAINS QUI S'APPRENNENT. NOS ÂMES QUI SE LIENT.
Je l’aime, parce qu’il complète chacune de mes aspérités. Je l’aime, parce qu’il ne se pare d’aucune convention. Je l’aime, parce qu’il accepte tout ce que je suis, autant que parce que j’aime tout ce qu’il est. Et j’ai peur. Peur qu’il ne m’aime jamais
Quand ils nous croisent, les hommes arrêtent leurs regards concupiscents sur moi. Je sais que je suis belle. Pourtant, quand ils la voient, elle, ils en sont sonnés. Je suis celle qu’on peut avoir. Elle est celle qu’on rêve d’avoir.
Comment on sait si on possède la fibre maternelle ? Je n'en sais rien. Comment sait-on qu'on ne l'a pas ? Il suffit de passer quelques heures avec Priam.
Un gosse. Ce type, aux airs déjantés de star de rock sexy, est un gosse.