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4.29/5 (sur 70 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1972
Biographie :

Ce qui intéresse cette ancienne étudiante en cinéma, vendeuse un temps en librairie et travaillant aujourd'hui comme SR dans la presse ? Chercher tout l'océan psychologique et contradictoire qu'il peut y avoir dans un "passe moi le sel".
Publié en 2005 par une toute jeune maison d'édition Les petits matins, les nouvelles sur "la vie à deux" de Lola Gruber ont attiré l'attention de Patrick Poivre d'Avror qui en fait son "coup de coeur" dans son émission littéraire Place aux livres sur LCI et d'Agnès Léglise qui le loue dans l'émission Campus, animée par Guillaume Durand sur France 2. Une exposition médiatique inattendue qui la fait connaître du public, le bouche à oreilles fera le reste. Mais, l'écrivain, allergique au marketing, reste discrète.

"Trois concerts", publié en 2019, reçoit le Prix Pelléas Radio Classique 2019 et le Prix AFD-Littérature Monde 2019.
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Source : http://www.buzz-litteraire.com/
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Je veux dire que des choses qui n’existent pas possèdent sur les choses réelles une supériorité infinie.
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...tout se mesure ou peut se mesurer - le son, l'intensité, la forme et comment on l'attaque -, tout s'explique, mais pas l'émotion.
( dans le contexte de la musique)
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Sur tout, ils veulent mettre un prix, toujours, sur ce qui n'a pas. Combien est-ce-que vaut l'émotion, cette chose indécente que nous ne pouvons ni compter ni mesurer ?
Qu'est-ce qui l'autoriserait, l'émotion, à vivre ainsi sans être évaluée ? La musique, Les arts, comme le reste, il faut mettre dessus un prix, une étiquette, classer par tarifs comme nos autres marchandises.
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L’intelligence n’inquiète que ceux qui ne le possèdent pas. Incapable de la comprendre, ils y voient le moyen d’un pouvoir, alors qu’elle n’est souvent qu’un pouvoir de comprendre, ce qui n’est pas forcément souhaitable.
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Damien Dupersey est un type qui a compris, et probablement très tôt, que hors la grâce, on ne peut pas se présenter devant le monde tel qu’on est. Qu’aux yeux de plus en plus nombreux, de plus en plus rapides, du monde, on se doit d’opposer quelque chose de solide, quelque chose de construit. Que le talent, le travail ne suffisent pas, et que la chance, on ne le ramasse pas par terre comme une pièce de dix centimes.
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Parce que les gens croient que c'est parler qui permet de comprendre, alors que le plus souvent ça complique tout. Toucher renseigne bien plus, parce que la peau ne ment pas.
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.....ça n'existe pas, "bien". "Bien" n'est qu'une opinion. Tu peux faire confiance, si tu veux , à la majorité, ou à moi, ou à quelqu'un d'autre. Ça ne vaut que ça vaut. À tes oreilles, aussi, tu peux faire confiance. Mais si tu cherches un "bien" universel qui serait le même pour tout le monde, alors là, ma petite....Tu vois, j'ai joué ce soir un ballet que je trouve épouvantable, une musique de kermesse, et deux milles personnes ont applaudi jusqu'au délire, parce qu'elles trouvaient ça, comme tu dis, "bien".....
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...une vérité, si on ne la dit jamais, ne devient jamais complètement réelle, et de la même manière, un mensonge, si l'on vit avec assez longtemps, si on l'entretient, devient vrai par le simple fait qu'on oublie que c'est un mensonge.
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...une personne est toujours moins impressionnant que l’idée qu’on se fait d’une personne.
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Théâtre de Bratislava

A nouveau, Mme Dysko marqua son accord d'un signe de tête puis l'impossible se produisit : elle adressa soudain à Simon un large sourire et dit :
- Gérard Philippe ...
Un peu interloqué, Simon l'entendit continuer, dans un français très sûr :
- Le plus grand des acteurs français mais sa grand-mère* était de Prague, vous saviez ? Il était si aimé ici. Tous les hommes voulaient un manteau comme lui. Impossible d'en trouver dans les magasins, chacun allait voir son tailleur pour ça, on demandait le "manteau français". Quand la Comédie-Française est venue jouer à Bratislava, Gérard Philippe était la vedette de la ville. Des jeunes filles venaient semer des feuilles blanches sur le perron de son hôtel pour conserver une trace de ses pas.
Le sourire de Mme Dysko disparut comme il était venu mais dans son regard fixe, un peu de mélancolie persista.
- C'était en quelle année ? demanda Simon.
D'un geste de la main, Mme Dysko indiqua "loin derrière", puis elle murmura :
- J'étais une jeune fille.

*grand-mère maternelle
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