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4.16/5 (sur 148 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1970
Mort(e) : 2021
Biographie :

Lola est née en 1970 en Picardie où elle exerce le métier de guide de château pendant de longues années. Elle décide ensuite de consacrer sa vie à l'écriture.
D'abord, ce sont des poèmes, puis des romans historiques et fantastiques. La romance est un univers où sa plume sensible se révèle au mieux.
Son but? Donner l'occasion au lecteur de s'identifier à l'un de ses personnages, histoire de lui faire ressentir diverses émotions.

Maman de deux enfants, elle a donné le virus de l'écriture à sa fille.

Lola nous a quitté en 2021 après un long combat contre la maladie.

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Bibliographie de Lola T.   (25)Voir plus

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Citations et extraits (83) Voir plus Ajouter une citation
Jamais il n'avait vu une femme comme elle, insolente non pas par pêché, mais par naturel, curieuse de tout, avec une envie de comprendre ce qui lui faisait défaut. Elle avait une facilité à charmer qui était déconcertante, ne prenant pas conscience une seule seconde du pouvoir qu'elle dégageait.
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Que de routes tortueuses ou enchantées elle avait empruntées pour trouver enfin sa voie. Elle était la Duchesse MC Arthur, et n'en déplaise à certains, elle aimait dorénavant son titre et la place qui était la sienne.
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Je suis seule, la nuit tombe. Je cours. Encore les voix qui m’appellent. Cette ombre que je n’arrive pas atteindre. Va vers la lumière… non reste dans l’ombre. Arrêtez ces voix, je vous en prie. J’ai beau crier, elles résonnent encore et encore. Sa main sur moi se pose. William, enfin tu es là, je me sens bien. Il me sourit. La douleur sur son visage apparaît et le sang coule de sa poitrine. Je t’aime, murmure-t-il en s’écroulant. Non, son cœur est transpercé par un pieu. Et ce rire qui résonne… qui a fait ça ? Je te connais ! Pourquoi ? ».
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Extrait chapitre un
(...)Au bout d'un long moment, les coups cessèrent enfin. Mon corps n'était plus que souffrance, chaque parcelle de mon anatomie me faisait souffrir. Je n'eus pourtant pas grand répit. Le balafré s'agenouilla devant moi et fit glisser le long de mon visage, la lame froide d'un couteau. Avec la douleur vint se mêler la peur, dans une dernière tentative, j'essayais de me débattre de nouveau. Je savais que cet homme, mon bourreau allait certainement abuser de moi avant de me tuer. Et si cela devait arriver, je préférais le provoquer pour qu'il me tue sans avoir eu le temps de me violer. Alors, je rassemblais toutes mes forces et me mis à le frapper avec toute l'énergie (et je n'en avais plus beaucoup) qu'il m'était encore capable de trouver. Son rire se fit encore plus fort, le larbin derrière ne bougeait pas, regardant le spectacle avec envie. Soudain, comme si un éclair me transperçait, je sentis la lame froide du couteau s'enfoncer dans mon ventre. Sous cette atroce douleur, je me retrouvais recroquevillée gisant sur ce sol glacé. Je sentais le sang couler des plaies de ma tête et de mon visage, brouillant ma vue. Je sentais le froid m'envahir. Peu à peu, la vie me quittait dans l'écho des rires de mes bourreaux. Je n'étais plus vraiment moi-même, j'avais baissé les bras. Dans un dernier moment de lucidité, je tournais la tête pour voir ce que faisaient mes assassins. Le grand s'était reculé en rigolant toujours et le petit cette fois-ci s'agenouillait près de moi, comme pour mieux voir mes blessures. Je voulais mourir, pour ne plus ressentir la douleur intenble de mes blessures et je voulais vivre, pour pouvoir dénoncer ces hommes et les voir payer pour ce qu'ils m'avaient fait subir. Oui, vivre de nouveau. Je grelottais de froid, le noir m'envahissait, lorsque je sentis un frôlement contre mon corps, un mouvement rapide suivit d'un cri terriffiant. Sous l'effet de ce cri, mes esprits me revinrent un peu. Avec difficulté, je tournais la tête et vis à quelques centimètres de moi, le petit allongé face contre terre, les yeux ouverts fixes, reflétant la terreur, du sang coulait de sa tête. Les pas pressés du grand me firent comprendre qu'il se sauvait. De nouveau, je sentis un frôlement contre moi. Je n'avais donc pas rêvé, quelqu'un était venu à mon secours.
- Non, restez près de moi, soufflais-je entre deux sursauts de douleur.
J'entendis le grand courir dans la ruelle et puis plus un bruit, le silence sourd et inquiétant. Je n'arrivais pas à bouger, mon corps me faisait souffrir et pourtant je voulais savoir si mon agresseur était mort. Il fallait que je sache car au plus profond de moi, je le souhaitais. J'essayais de ramper pour le toucher, lorsqu'une voix douce et rassurante me fit m'arrêter net.
- Ne bougez pas, vous êtes sérieusement blessée.
Cette voix si charmante était-elle réelle, ou tombais-je déjà vers un monde imaginaire, m'entraînant vers le néant d'une fin de vie toute proche. Je n'arrivais plus à distinguer le réel de l'irréel. Je n'étais plus qu'un corps, meurtri et douloureux.
- Appelez les secours, balbutiais-je, au cas où il y aurait vraiment quelqu'un .
Je sentis de nouveau un frôlement contre moi, et au moment où la douleur allait avoir raison de ma volonté, deux bras me soulevèrent du sol froid. Lentement, je blottis ma tête contre ce corps rassurant que je ne connaissais pas. Ma mort n'avait peut-être pas encore sonnée.
- J'ai si mal, chuchotais-je.
- Je sais, répondit doucement la voix, je sais.
Puis le trou noir.
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Quelle plaisir de retrouver tous les personnages de la trilogie le lien du sang, par le regard de Flore, à travers les péripéties d'Andrews.

L'auteure à su redonner vie aux personnages avec toujours autant de réalité, d'émotion, de sensations.

Dans cette nouvelle intrigue, qui se mêle à la trilogie, les personnages sont unis, prêt à faire face ensemble soudés. Ils ont tous évolués, sont ancrés dans leurs vies et pourtant, malgré le fait qu'ont les connait bien, l'auteure arrive encore à surprendre.....je ne dirais qu'une chose, un pur bonheur, trop court à mon gôut....je suis triste de quitter de nouveau cette grande famille de la trilogie le lien du sang
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La voix angoissée d’Owen me parvint dans le lointain. Je vis Florian le pousser vers une sortie sur le côté. Il résistait mais Émilie vint s’en mêler et ils le projetèrent à l’extérieur.
Je cherchai Léo du regard, il n’était plus près de moi. La foule me compressait. Je n’étais pas claustrophobe et pourtant je sentais le malaise venir. Je vis au loin mon compagnon qui, sans ménagement, écartait la foule pour me rejoindre.
— Tout va bien. Respirez, Lucille, et accrochez-vous à moi.
Deux bras me soulevèrent et les beaux yeux bleu marine de Nolan me regardaient avec compassion. De sa main, il écarta, sans trop de difficulté, des personnes qui allèrent s’échouer brutalement et sans ménagement contre les murs, tout en murmurant à Owen que j’étais en sécurité. Une porte se dessina et je sentis l’air glacial sur mes bras nus. Il me déposa à terre et passa sa veste sur mes épaules. Un mouvement passa près de moi, les canines de Nolan se firent voir et un corps que je n’avais pas vu fut projeté dans les airs. Nolan prit fortement ma main et nous nous mîmes à courir vers une rue plus discrète.
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— Tes hauts talons élancent subtilement ta silhouette. Père se trompe, tu es très élégante. Continue, qu’aimes-tu dans ton visage ?
— Nathan !
— Je t’écoute, ma douce.
— Mes cheveux, dis-je un peu embarrassée en les ôtant de mon épaule. Parce qu’ils ont la même couleur châtain foncé que toi. Les mêmes que maman.
— De très beaux cheveux lisses, reprit-il, avec ta petite frange effilée qui tombe sur tes sourcils. Tu as aussi un beau regard noisette et des traits fins qui se fondent naturellement avec tes petites pommettes qui apparaissent lorsque tu souris. Je suis ton frère et j’ai déjà vu plus d’un homme se retourner sur ton passage.
Je me mordis la lèvre tout en fixant l’image du miroir. Tout en l’écoutant, cette femme qu’il décrivait m’apparut réellement. Mon frère avait raison, je n’étais pas la jeune femme sans style que mon père décrivait en permanence. Pourtant, je savais pertinemment que lorsqu’il poserait son regard dur sur moi, toute ma confiance s’écroulerait.
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Celui-ci bloqua son bras, passa derrière lui et lui enfonça le pieu dans le torse. Le vampire tomba à genoux. Mon guerrier le releva par le pieu, le ressortit de sa poitrine, et lui planta dans le cœur d’un geste précis, sans aucune hésitation. Je détournai ma tête pour ne pas voir son corps s’échouer sur le sol et me précipitai dans le salon. Oh non ! Le mobilier était renversé, les tiroirs des meubles vidés, mes DVD et livres à terre. Mon appartement dévasté, en désordre, l’horreur ! Cela pouvait paraître choquant et me rendre superficielle de voir que le désordre dans mon appartement me choquait bien plus que le corps sans vie d’un vampire. Mais c’était ainsi. Parfois moi-même, je me surprenais par mes réactions. Le sort s’acharne, souffla ma patience.
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Que de changements s'étaient opérés en elle depuis son arrivée au manoir! De petite fille capricieuse, insolente et indisciplinée, elle était devenue une femme passionnée, avec cette petite once d'effronterie et ce côté provocateur qui la rendaient unique.
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- Vous n'avez pas besoin de raconter ce passage si cela vous rappelle de mauvais souvenirs.

James prit un petit gâteau entre ses doigts et le regarda tristement.

- Je sortais de chez une marquise qui venait de convoler en juste noce quelques semaines auparavant. Elle avait imaginé sa lune de miel comme la chose la plus importante de sa vie. Mais son mari n'était pas attiré par les plaisirs de la chair. Déçue, se sentant rejetée, elle était venue à moi. Sa beauté n'avait pas d'égale avec les autres femmes que j'avais pu rencontrer par le passé. J'ai rapidement cédé à ses avances. A notre troisième rendez-vous, le mari est rentré plus tôt que prévu et...
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