Citations de LouGane Rose (132)
est pure folie, et je ne parle pas de ses baisers, qui me rendent si fragile. Il lui suffit de m’effleurer pour que je sente mon corps s'allumer, et lorsqu’il m’entoure de ses grands bras, le monde pourrait s’écrouler que je ne m’en rendrais même pas compte, amoureuse et prête à le suivre au bout du monde pour récupérer le cœur qu’il m’a volé. »
Il n’y a pas de règles à suivre, notre histoire est hors normes.
Je ne veux pas que tu tentes de me protéger au point de m’entraver. Tu sais que j’ai besoin de vivre, de vibrer, de respirer… de faire mes propres choix. Je ne suis pas un trésor que tu peux protéger en l’enfermant, Mil’. Je suis forte aussi, je suis ta partenaire, ton alliée, ta femme… On forme une bonne équipe tous les deux, ensemble. Si on doit se battre contre la terre entière, on ne réussira pas sans l’autre.
Je comprends pourquoi papa m’a demandé d’aider ce pauvre nase. Il faut que je récupère son attention pour la libérer de ce crétin. Non en fait, je veux juste qu’elle me regarde, moi, et pas lui.
Peu importe où il me conduit et peu importe qu’il ait remis son masque d’invulnérabilité, j’ai envie d’être avec lui. « Envie, désir, plaisir » des mots effrayants et sales que j’avais bannis de ma vie en même temps que les hommes.
Un enfant doit être entouré d’autres enfants de son âge pour se construire et grandir, pour trouver sa place au sein d’une société qui bâtit ses fondations dès l’école maternelle.
Si la vie m’a ignoré, la nature, elle, s’est clairement penchée sur mon berceau ! Pas pour elle, visiblement, ça ne devrait pas me vexer après tout je l’ai choisie pour les mêmes raisons : elle est petite, le corps sec et trop musclé, totalement dénué de féminité… si elle a des seins, il faut m’indiquer où . Elle s’habille avec des vêtements qui ne semblent pas à sa taille, même cette robe aujourd’hui est difforme, j’apprécie cependant l’effort : au moins, elle ressemble à une fille
Nos peaux n’avaient pas eu besoin de temps pour s’apprivoiser et on s’était aimé comme des fous durant les heures qui avaient suivi nos retrouvailles passionnées.
- Qu'est-ce qu'il y a, madame casse-couilles ?
Ma mâchoire en tombe, je suis choquée.
- Comment m'avez-vous appelée ?
- Après avoir passé la journée entière avec vous, je vous décerne le titre officiel de "madame casse-couilles".
Et l'imbuvable idiot me fait une révérence pour souligner ses paroles.
Un amour compliqué, violent, difficile à vivre parfois… Mais l’amour dans sa plus pure définition.
Lorsque Lilie nous possède tous les deux, la chrysalide devient papillon, et quel putain de papillon ! Il est vraiment sublime.
Tout ce que dégage cette femme est d’une pureté incroyable : sa beauté, sa sincérité, ses sentiments pour nous… Notre histoire d’amour à trois est candide dans son cœur et son esprit. Voilà pourquoi il lui est si difficile de lutter contre ses émotions, elle ne voit pas le mal dans notre union, même si elle a terriblement conscience de la difficulté qu’elle représente. C’était la raison qui a plié genou sous la tempête, pas le cœur… Le mien bat la chamade.
Sans la Trinité, tout le monde souffre.
Il me semblait que c’était autre chose qui ternissait son cœur, mais c’était toi. Ton absence…
Il me souffle qu’en amour, il n’existe aucune loi, qu’aimer n’est pas un choix mais une liberté… dont le seul maître est le cœur.
Tu veux que je t’explique la douleur qui ronge mes entrailles depuis ce matin d’hiver où tu as choisi sa main alors que je te tendais la mienne ? Tu veux savoir l’amertume sur ma langue à chaque fois que je te vois glisser la tienne entre ses lèvres ? Tu veux savoir aussi la brûlure du froid dans mon cœur quand tes yeux se posent sur lui, pour lui offrir ce regard qui le rend plus fort ?
Je teste nos limites, j’apprivoise leur relation. J’observe pour comprendre où se trouve mon point de rupture, celui qui me fera disjoncter et haïr mon frère à nouveau…
Nous sommes la fraction d’un tout. Nous formons, à nous deux, l’homme de sa vie.
Pourquoi est-ce que nous découvrons toute la valeur d’une personne lorsque celle-ci finit par disparaître de notre vie ? À chaque fois ! Est-ce toujours aussi violent et douloureux ? Pourquoi les gens se ferment-ils à l’amour comme si c’était la pire des faiblesses ?
Nos yeux se croisent de temps en temps : les siens à elle, à lui, les miens… Et dans les trois regards, le même désir, la même douleur de replonger sans avoir la force de lutter encore.