AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Louis Renou (8)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La civilisation de l'Inde ancienne

L'inde c'est facile ?

Non , pas vraiment ....

Le polythéisme est foisonnant . L'iconographie est foisonnantes . Les cultes sont foisonnants . Les religions et la pensée de cette civilisation ne sont pas exclusives , c'est très sympathique mais cela complique encore plus les choses . Les langues et le paysage politique sont foisonnants .

Le temps historique y est une fiction tout comme la réalité .

Le climat de ce magique pays vient compliquer la vie de l'archéologue et de l'historien en détruisant impitoyablement tout ce qui fut en papier ou en bois ...

Il reste la pierre qui est un grand réjouissaient pour l'œil , mais c'est peu de chose rapporté à 5000 ans d'histoire .

Il reste principalement deux choses les hindous et le sanskrit !

Dans ce pays ouvert , tolérant , ritualiste et conservateur , les cultures ont la peau dure ..

Les textes védiques sont pieusement conservés . Il sont donc le sentier principal de la connaissance de L'inde ancienne .

La langue dans laquelle ils sont rédigés est d'une richesse à faire pâlir de jalousie le reste du monde . L'hindouisme est une religion orthopraxie qui s'est spiritualisée au fil du temps et des besoins spirituels ( comme le judaïsme ou le zoroastrisme antiques ) . De ce fait les textes védiques sont riches de détails méticuleux d'ordre législatifs au sens large du terme .

L'auteur ordonne ici très rigoureusement la civilisation hindoue ancienne au travers des textes védiques.

Caste , famille, droit civil , état ,droit pénal, politique , guerre , vie privée , vie publique , économie.

Un texte passionnant qui met l'inde en ordre (sourires ).

Dans ce texte L'inde est bien rangée et ce fut pour moi un soulagement.

Ce texte permet d'acquérir aussi facilement que possible : les bases de L'inde ancienne et celui du véritable plaisir et ravissement qu'est la civilisation hindoue . Les couleurs, les sons , les formes , les odeurs et la pensée ainsi que les mentalités ...

Commenter  J’apprécie          310
Hymnes spéculatifs du Véda

L'indianiste Louis Renou présente dans cette édition des hymnes extraits du Rg-Véda et de l'Atharva-Véda, dont les origines remonteraient au XVème siècle avant notre ère et qui appartiennent à un ensemble d'écritures sacrées. Ils évoquent donc dans un esprit de sacrifice et de prière bien des aspects de la pensée indienne. Empreints de ferveur, de rituels magiques, de pensée cosmogonique, invoquant la Nature et de nombreuses Divinités, ils témoignent en même temps d'une pensée abstraite, de spéculations métaphysiques qui les apparentent à la philosophie. Bien que d'un accès parfois difficile (les notes de Louis Renou sont pour cela précieuses) ils n'en gardent pas moins un éclat particulier, une indéniable beauté.
Commenter  J’apprécie          260
Contes du vampire

Ces contes sont extraits du "Kathâsaritsâgara", ou "Océan des rivières des contes", écrits en sanskrit au XIème siècle par Somadeva, un auteur du Cachemire. Issus d'une tradition orale ils reflètent toute une civilisation : son caractère religieux et morale, de même que son sens du divertissement dans une Inde galante avide de merveilleux. Ici ce n'est pas Eros qui décoche ses flèches mais Kâma. Cette Inde a aussi ses ténèbres, ses fantômes et ses vampires, ses pratiques magiques, ses rituels étranges qui semblent parfois davantage inspirés par des démons que par des dieux et contre lesquels ne peuvent lutter que des rois valeureux.
Commenter  J’apprécie          180
Contes du vampire

Le roi Trivikramasena accueille chaque jour à sa cour un mendiant qui, chaque jour, lui offre un fruit et ce pendant dix ans.



Le roi découvre fortuitement que chacun de ces fruits (qu'il stockait sans les manger) contient une pierre précieuse. le mendiant explique alors au roi qu'il a besoin d'un homme de grand coeur afin d'accomplir une incantation magique et qu'il souhaiterait que ce soit le roi qui l'assiste.



Trivikramasena accepte. le mendiant lui donne rendez-vous la nuit dans un cimetière et lui demande d'aller décrocher un pendu et de le lui ramener.



Mais le corps du pendu est habité par un vampire et, pendant que le roi le transporte sur son dos, le vampire lui raconte une histoire - les fameux contes - à l'issue de laquelle il pose une énigme que le roi doit résoudre.



Malgré tout, à la fin de chaque histoire, le vampire disparaît et retourne se pendre à l'arbre duquel le roi doit à nouveau aller le décrocher pour le transporter, ce qui donne lieu à chaque fois à un nouveau conte.



C'est à l'issue du vingt-cinquième conte que se conclura l'histoire entre le roi et le mendiant, lequel se révèlera bien moins sympathique qu'au début du récit.



Ces contes en sanskrit sont connus sous plusieurs versions, qui ont tardivement été mises par écrit (XIè siècle), mais dont les origines sont plus anciennes, puisque les contes se situent dans l'Inde du VIè au VIIè siècle.



La version proposée par Gallimard est celle d'un brahmane cachemiri de la seconde moitié du XIè siècle, insérée dans un recueil plus vaste, lui-même adaptation d'un ouvrage remontant au IIIè siècle, aujourd'hui perdu.



On ne saurait trop recommander la lecture des Contes du vampire, pour leur charme, leur exotisme (pris dans le bon sens du terme) et pour s'essayer à résoudre, tout comme Trivikramasena, les énigmes posées à la fin de chaque histoire.
Commenter  J’apprécie          152
La civilisation de l'Inde ancienne

Par un indianiste renommé une présentation de cette immense et complexe civilisation basée principalement sur les grands textes sacrés. Pas facile mais passionnant et à lire en complément du Mahäbhârata.
Commenter  J’apprécie          70
Contes du vampire

Les contes du vampire, traduits du sanskrit, raviront tous les amoureux des contes et les lecteurs portés vers "l'Ailleurs". Une fenêtre ouverte sur la culture indienne
Commenter  J’apprécie          44
Contes du vampire

Il s’agit d’un recueil de contes, très populaire en Inde. De très nombreuses versions, avec des variantes (le nombre d’histoire n’était pas toujours le même) ont circulé. Des versions orales ont pu exister avant la fixation littéraire écrite. Les textes sanskrits les plus anciens qui sont parvenus jusqu’à nous datent du XIe siècle, un texte plus ancien a pu exister.



La version traduite dans la collection Connaissance de l’Orient, est celle de Somadeva, un brahmane cachemirien. Nos contes ne sont qu’un épisode compris dans un texte beaucoup plus vaste, le Kathāsaritsāgara (ouvrage soit dit en passant traduit et disponible en Pléiade).



L’action de nos contes se place en Inde pendant les six ou sept premiers siècles de notre ère, sous le règne des Gupta, une période mythique, vue de loin comme une sorte d’âge d’or. Comme dans les Mille et une nuits, il y a un cadre : un roi, à qui un mendiant a fait des présents somptueux, pour lui rendre la pareille, s’engage à lui apporter un cadavre pendu à un arbre. Mais un vampire a pris possession du dit cadavre. Pendant que le roi le porte, il lui conte un récit. Qui se termine par une énigme, le roi s’il connaît a réponse doit y répondre au risque de voir éclater sa tête. Et une fois qu’il y a répondu, le vampire reprend sa place sur l’arbre. Et le roi doit de nouveau aller le chercher. 24 récits se déroulent ainsi, le 25e clôt l’ensemble, en s’attachant à finir l’histoire entre le roi et le mendiant.



Un peu conte, il y a de la magie, un peu sagesse populaire, un peu philosophie, pas mal de préceptes religieux….On retrouve dans ces textes des éléments que l’on trouve dans ce type de textes en tout temps et en tout lieu. Mais ils restent quand même très indiens de leur temps. L’aspect culturel et religieux est très présent, je crois qu’il faut vraiment s’intéresser à l’Inde historique pour vraiment les apprécier. Certains éléments doivent d’ailleurs nous échapper, faute de connaissances suffisantes. Mais ils sont aussi très plaisants à lire, jamais trop longs, juste ce qu’il faut. Un voyage dans le temps et l’espace, dans une autre culture d’une immense richesse. J’ai maintenant très envie de m’offrir le volume de la Pléiade…

Commenter  J’apprécie          30
L'Inde fondamentale

On découvre ainsi, au fil des ­pages, tout autre chose que le ­cliché de l’Inde mystique, sophistiquée ou non.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Louis Renou (75)Voir plus

Quiz Voir plus

Autobiographies de l'enfance

C’est un roman autobiographique publié en 1894 par Jules Renard, qui raconte l'enfance et les déboires d'un garçon roux mal aimé.

Confession d’un enfant du siècle
La mare au diable
Poil de Carotte

12 questions
90 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}