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3.69/5 (sur 235 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Londres , le 24/07/1878
Mort(e) à : Dublin , le 25/10/1957
Biographie :

Edward John Moreton Drax Plunkett, 18e baron Dunsany, plus connu sous le nom de Lord Dunsany, est un écrivain irlandais.

Auteur de nouvelles, romans, pièces de théâtre, poèmes et essais, il est considéré comme l'un des fondateurs de la fantasy moderne.

Formé à Eton, puis à l'Académie royale militaire de Sandhurst, il sert dans les Coldstream Guards pendant la seconde guerre des Boers. Il succède à son père comme baron de Dunsany en 1899, héritant des propriétés familiales où il réside sa vie durant. Il épouse en 1904 Lady Beatrice Child Villiers (1880-1970). Ils ont un fils.

Durant la Première Guerre mondiale, Lord Dunsany combat dans les rangs des Royal Inniskilling Fusiliers. Il enseigne la littérature anglaise à l'Université d'Athènes de 1940 à 1941, et parvient à fuir la ville au moment de l'invasion allemande.

Athlète, sportif et passionné de chasse, Lord Dunsany est un écrivain très prolifique. Son premier livre, le recueil de nouvelles "The Gods of Pegana", paraît en 1905, et il publie durant son demi-siècle de carrière une soixantaine de romans et recueils de nouvelles, plusieurs pièces de théâtre, des volumes de poésie et une traduction des "Odes" d'Horace.

Écrivant au début du XXe siècle, Lord Dunsany aurait exercé une influence certaine sur le développement de la littérature de fantasy. Il suscita notamment en 1919, après une série de conférences aux États-Unis, l'admiration de H. P. Lovecraft qui le tint dès lors pour un des plus grands auteurs fantastiques et l'un de ses principaux inspirateurs. Il inspira encore L. Sprague de Camp, Fletcher Pratt et l'école américaine de Sword and Sorcery. Neil Gaiman reconnaît avoir été influencé par lui pour son roman "Stardust".

On retrouve déjà chez Dunsany ce qui fera partie de la fantasy moderne, c'est-à-dire d'épiques combats ("The Sword of Welleran", 1908), des histoires de passage vers d'autres mondes imaginaires, ceux-ci minutieusement construits. "La Fille du roi des elfes" ("The King of Elfland's Daughter", 1924) est généralement considéré comme son chef-d'œuvre.
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De la magie, des chevaliers, des elfes, des mondes disparus, des dragons, des barbares, des nains, des fées, des orques? Du Seigneur des Anneaux à Harry Potter, la fantasy semble avoir conquis toutes les formes artistiques et ludiques : bande dessinée, illustration, cinéma, séries avec Game of Thrones, littérature, jeux vidéo avec World of Warcraft, jeux de rôle avec Donjons & Dragons? En plus d?une centaine d?entrées, ce dictionnaire dévoile, pour la première fois, tous les secrets de ce genre majeur de l?imaginaire, en explorant les déclinaisons voisines (fantastique, gothique, science-fiction, steampunk?), les grands questionnements, tous très actuels (impératif écologique, rapport à la violence et à l?ordre, visions du passé collectif?), et les principaux auteurs (Robert Howard, J.R.R. Tolkien, Lord Dunsany, T.H. White, Terry Pratchett ou George R.R. Martin). https://www.editions-vendemiaire.com/catalogue/a-paraitre/dictionnaire-de-la-fantasy-anne-besson/ 28 ?, 448 pages Parution 4 octobre 2018

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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Lord Dunsany
Le génie n’est en fait qu’un infini talent à ne pas se forcer.
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« Quel est votre nom ? »
« Je n'ai pas de nom », répondit-elle.
« Nous devons vous trouver un prénom chrétien et un nom de famille. Comment voudriez-vous vous appeler ? »
« Chant des Roseaux », dit-elle.
« Ça ne convient pas du tout », dit le doyen.
« Alors j'aimerais assez Terrible Vent du Nord, ou Étoile dans les Eaux », dit-elle.
« Non, non, dit le doyen Murnith. C'est tout à fait hors de question. Nous pourrions vous appeler Mlle Roseau, si vous le souhaitiez. Mary Roseau, ça vous irait ? Mais il vous faudrait peut-être un autre prénom - disons Mary Jane Roseau. »

Les cousines du peuple elfin
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Là où la grande plaine de Tarphet remonte, comme la mer dans les estuaires, dans les montagnes cyrésiennes, se tenait il y a bien longtemps la ville de Merimna, presque dans l'ombre des pics. Je n'ai jamais vu nulle part au monde de ville si belle que Merimna lorsque je rêvai d'elle pour la première fois.

L'Épée de Welleran
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Là, il descend de son palanquin et va s’asseoir sur un trône d'ivoire placé au milieu du jardin, et donnant droit sur l'ouest ; il reste là seul et regarde longtemps le soleil, jusqu'à ce qu'à sa complète disparition. À ce moment l'inquiétude envahit le visage de Nehemoth. On l'a entendu marmonner au moment du coucher du soleil : "Même moi, même moi."

La chute de Babbulkund
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Je préférerais vous donner un sortilège contre l’eau et faire mourir le monde entier de soif plutôt qu’un maléfice contre le doux chant des ruisseaux que le soir perçoit au loin, par delà les collines, si ténu que ceux qui ne dorment pas ne peuvent l’entendre, mais qui se faufile dans les rêves pour parler des temps anciens et des amours perdus des Esprits de la rivière. J’aimerais mieux vous donner un sortilège contre le pain et faire mourir le monde entier de faim, plutôt que de vous offrir un maléfice contre la magie des champs de blé qui s’étendent en vagues dorées sous la lune de juillet et qui sillonnent, par les chaudes et courtes nuits, d’innombrables choses dont l’homme ne sait rien. J’inventerais plutôt des sortilèges contre le confort, les vêtements, la nourriture, l’abri et la chaleur, oui, c’est ce que je ferais plutôt que d’arracher à ces pauvres pays de la Terre cette magie qui la protège comme un vaste manteau du froid glacial de l’Espace et la défend comme une gaie parure des sarcasmes du néant.
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"Masquées et voilées par leurs chevelures sombres comme la nuit,
Les Parques amèneront ce qu'aucun prophète ne prédit."
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[...] chacun sait que, tout comme les épineux poussent dans la direction contraire à la mer, les champignons vénéneux et toutes les plantes un peu mystérieuses comme les digitales, les molènes, certaines espèces d’orchidées, croissent tournées vers le Royaume Enchanté, quand le hasard les fait pousser à proximité. C’est ainsi que l’on peut, avant même d’avoir entendu le murmure des vagues ou pressenti l’influence du surnaturel, savoir que l’on approche soit du bord de la mer, soit du Royaume Enchanté.
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Orion se tenait de ce coté de la Terre, du coté des repères des hommes et du temps que nous déclinons en minutes, en heures et en jours. De l'autre, s’étendait le pays des Elfes, avec sa façon si particulière de ne pas le compter. Il appela sa mère à deux reprises et tendit l'oreille, puis recommença... mais pas un cri ni un murmure ne s'échappa du pays enchanté. Mesurant alors l'ampleur de ce gouffre qui la séparait de lui, il se rendit compte qu'il était bien trop vaste, bien trop sombre, infranchissable, à l'image de ces fossés incommensurables qui semblent nous séparer d'un jour passé, ou qui se dressent entre la vie diurne et les rêves, entre les gens qui labourent la terre et les héros des chansons, entre les vivants et ceux qu'ils pleurent. Et la barrière aérienne scintillait, comme si un élément aussi fragile était capable de séparer les années perdues de cette heure fugitive que nous appelons Instant...
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Cet endroit (ndr : le pigeonnier) lui plut au premier coup d’œil. Embrassant du regard les signes de cette vie grouillante, il apprécia aussitôt les centaines de petites niches en ardoise et en plâtre, les milliers de plumes jonchant le sol, ainsi que l'odeur de moisi flottant dans la pièce. (Point de vue de Lurulu le troll)
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Elle dont les malédictions avaient attisé le feu jusqu'à ce qu'il racornît les énormes bûches de chêne, fredonnait désormais une mélodie semblable au vent d'été venu de jardins délaissés aux arbres indomptés, soufflant dans ces vallées jadis adorées par les enfants et perdues désormais pour eux, excepté dans leurs rêves ; une chanson pleine de souvenirs à garder dissimulés, à reléguer au fond de la mémoire, qui tantôt jaillissent brusquement en révélant quelque moment doré de ces années merveilleuses, tantôt nous échappent pour retomber dans l'ombre, ne laissant que de vagues traces de petits pas brillants que nous nommons regrets lorsque nous les percevons. Elle chantait ces midis d'étés lointains, au temps des campanules. Sur cette lande noire perchée en hauteur, elle chantait une chanson peuplée de matins et de crépuscules encore parés de gouttelettes de rosée par l'artifice de sa magie, réminiscences de jours qui, sinon, auraient disparu. (Editions Gallimard Folio SF, traduction de Brigitte Mariot.)
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