Louise Brooks

Louise Brooks, comme Greta Garbo et Marilyn Monroe fait partie de cette Olympe secrète qui domine Hollywood. Des trois, elle est la plus candide, la plus fascinante, mais aussi la plus énigmatique.

Son talent, son regard, sa beauté, son intelligence aiguë firent d’elle, d’emblée, une grande vedette.

Son goût de la solitude, de la liberté, sa farouche franchise la firent exclure du « système ». Elle avait vingt-deux ans. Une étoile filante qui fait toujours rêvé et qui se présente comme une femme moderne, qui a toujours refusé de s'en laisser conter. Une antistar devenue icone !

A 22 ans, Louise marque les esprits dans Une femme dans chaque port, de Hawks, elle poursuit sa carrière avec le superbe Mendiants de la vie de Wellman, jolie petit bout de femme pornographique habillé en tramp en décors naturels, puis, snobant superbement un parlant qui ne le lui pardonnera jamais, elle s'enfuit l'année suivante en Europe tourner trois petits chef d'œuvres dont deux muets pour Pabst "Loulou" est le film majeur de sa courte carrière. Elle y incarne une jeune femme entretenue qui traverse légèrement un monde qui la dépasse et qui ne fait pourtant que tourner autour de son hallucinante beauté. Créée par les dieux pour se venger des hommes, Elle finit entre les pattes de Jack L'éventreur. Peer Raben a mis le film en musique et il tourne depuis plusieurs années en version ciné-concert, accompagné par un orchestre symphonique. Beua livre sur l'une des actrices les plus sensuelles du cinéma muet !