Bel album jeunesse qui défend l'écologie et la préservation du monde animal et de la nature.
Chaque hiver, Tancho, que l'on découvre enfant puis adulte, nourrit le retour des grues sur son île de Hokkaido. Elles viennent ici à la saison froide et se nourrit dans les marais. Mais d'année en année, les hommes sont de plus en plus occupés délaissent les grues et peu à peu, elles se font rares. Seul un couple reste sur l'île.
Ce récit est tiré d'une histoire vraie. Il rend hommage à Yoshita Ito et à tous ceux qui prennent soin des autres.
Une bien belle philosophie.
Ce livre est un enchantement. Les illustrations sont révélatrices de l'esprit japonais et pourtant c'est un auteur italien qui l'a réalisé. Lors de ses nombreux voyages au Japon, il a été conquis par ce pays.
Je vous le conseille bien volontiers.
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J'ai beaucoup aimé cette histoire car j'aime moi aussi la danse. J'en ai pratiqué pendant plus de 10 ans. La danse permet d'évacuer notre stress, d'extérioriser nos émotions, et de partager une passion avec des personnes aussi passionnées que nous. J'ai beaucoup apprécié la petite Diane, qui persévère même lorsqu'elle n'y arrive pas, car personne n'est là pour la juger. La professeure apprend aux petits danseurs l'histoire de la danse, et cela nous permet d'en apprendre davantage sur cet art.
Lozano nous met quelques clins d'oeil au fil des pages, car Arturo, le petit chien de Diane, est présent sur presque toutes les pages. Il permet à une petite fille qui se croit banale, comme tout le monde, de se sentir unique et vivante grâce à la danse, et c'est ça qui est émouvant lorsque l'on parcourt cet album.
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Déçue par ce livre!
Pas par l'histoire en elle-même mais l'incohérence entre la couverture et le récit.
En regardant la couverture, on imagine une petite fille férue de danse même si elle n'a pas "le physique" de ce sport.
Eh bien pas du tout. Cette histoire traite de l'importance d'avoir une passion/une activité pour s'épanouir (dont à l'école).
Du coup, je me demande pourquoi avoir dessiné cette petite fille avec ces traits là. C'est stigmatisant pour rien. Dommage !
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Diane adore la danse classique.
Nous lui donnerions à peu près 8 ans à vu de nez.
Nous nous amuserons de ses petites formes rondes, de sa grosse paire de lunettes qui lui mangeront le visage et défieront les clichés de la danseuse au port de cou fin et altier, à la silhouette de cygne blanc.
Danser, bouger en rythme est un plaisir d'enfant qu'elle soutiendra avec une activité danse chaque mercredi mais on le comprendra, si elle sait plein de choses sur cet art et ses artistes, c'est aussi parce que pour Diane c'est bien plus qu'un passe-temps.
Diane a un papa, une maman, un petit chien Arturo (qui va venir se glisser un peu partout même dans les endroits où un chien ne devrait pas être là) et un petit frère nouvellement né, ils nous permettront de raconter une journée en famille pour le fond d'histoire tandis que Diane rêvera de danse tout le long du livre.
Ça sera pour le coup pas le récit d'une petite fille soumise à l'entrainement drastique pour devenir danseuse tôt mais l'histoire d'une petite fille qui rêve, se fait plaisir et profite d'une vie familiale ordinaire ( rires et soirée pizza en famille chez Diane).
Le titre sera à mi-chemin du récit et du documentaire, on le remarquera - la partie documentaire s'ouvrant comme une parenthèse dans le quotidien de la petite héroïne pour nous livrer ses pensées sur la danse, ses inspirations.
Grâce à elle, les jeunes lecteurs et lectrices gagneront quelques pistes pour découvrir cet art très riche d'expressions artistiques diverses, sous sa forme classique ou plus moderne, des petites références d'artistes marquant les changements au fil du temps.
La danseuse Pina Bausch, vous connaissiez? Et Isadora Duncan?
La petite Marie, sculpture d'une danseuse de 14 ans ( Edgar Degas, 1881), le mouvement de chausson présenté en avant, devrait sans doute vous parler.
Nous serons presque sur une rétrospective rapide et historique de la discipline au travers de des danseuses fétiches de Diane, des ballets les célèbres, en quelques dates et quelques noms incontournables pour obtenir une vue d'ensemble intéressante pour le jeune lecteur, le tout logé bout à bout comme les perles d'un collier tout au fil du quotidien de cette petite fille.
Diane sera nourrie de " Pierre et le loup" sur scène et d'autres contes merveilleux, elle prendra le temps de grandir avec quelques spectacles qui seront à la portée des petites bourses familiales et à niveau d'enfant, des suggestions laissées là pour les petits lecteurs et lectrices si ils souhaitaient en voir un ou deux un jour avec papa et maman ( car pour "Le lac des cygnes" il faudra songer à le demander à Noël et être bien sage, les animations qui se jouent à l'Opéra peuvent être parfois un peu cher. À voir) .
Cela aura l'allure d'un soupir, nous laissant refermer l'album sur une petite Diane qui rêve ( encore).
Là dessus le titre aura quelque chose qui laissera entendre que l'enfance est précieuse sans le dire et le démontrer directement.
Chacun comprendra.
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Avec sa petite bouille ronde surmontée d'un pompon, la couverture de ce très bel album attire le regard.
On y découvre un enfant fasciné par les grues japonaises qui viennent se restaurer sur son île l'hiver. Enfant qui grandit, et qui voit leur nombre diminuer. Il prend alors l'initiative de nourrir le dernier couple qui vient lui rendre visite...
Une très jolie fable écologique qui met en avant l'engagement d'un homme dans la survie d'une colonie de grues, et le lien qui unit homme et animal. Les illustrations délicates rappellent les dessins traditionnels et en font un bel objet.
Une lecture idéale pour l'hiver.
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Aujourd'hui est une date anniversaire particulière pour les japonais et surtout les rescapés d'Hiroshima et Nagasaki qui ont vécu l'enfer dans leur enfance.
J'ai donc choisi ce jour pour écrire ma critique de "Tancho" et de ses grues japonaises symbôle du pays nippon.
L'auteur espagnol Luciano Lozano sensibilise la jeunesse en racontant la survie des grues menacées d'extinction.
La narration porte sur un homme Yoshitaka Ito qui a consacré sa vie aux grues en les nourrissant à la saison froide.
Cet album au récit à la fois écologique et tendre permet de découvrir l'osmose entre l'homme et la nature qui dévoile ici toute sa grâce. D'ailleurs les couleurs douces, des blancs des gris et des verts mousse donnent cette atmosphère de beauté.
Même les double-pages apportent la délicatesse des japonais car une seule page contient du texte laissant l'imaginaire l'emporter comme les grues dans les airs.
L'ouvrage se termine par un guide précieux pour les jeunes lecteurs ignorants la symbolique et l'histoire tragique d'une petite irradiée de la bombe atomique que la légende des mille grues à immortaliser.
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Une histoire assez touchante, inspirée de faits réels, avec une petite part de fiction de l'auteur Luciano Lozano, pour nous raconter cette histoire.
Il tentera de la sublimer et s'assurer de nous faire rêver comme d'une accroche plus instantanée et directe dans son passé, la légende de Yoshitaka Ito l'aura touché en plein coeur en regardant un
documentaire à la télévision. Ceci sera expliqué en prologue.
C'est l'histoire d'un coeur simple, passionné et généreux.
Dans cette histoire revue et corrigée, Yoshitake est surnommé " Tancho" ( Nom familier donnés aux grues par les japonais).
Depuis l'enfance, Tancho, vivant avec sa famille sur l'île d'Hokkaïdo, vouait une admiration aux grues, les attendant aux premiers signes de l'hiver, tandis que d'autres attendront le printemps et ses fleurs de cerisier, se régalant de leurs ballets aériens dans la ouate glacée.
Chaque année elles revenaient puis repartaient.
On comprendra bien que la vie de Tancho était ici, dans la ferme familial et que l'un de ses plaisirs étaient le moment des grues.
Jusqu'à ce qu'elles viennent de moins en moins nombreuses, le nombre se réduisant même à un couple.
L'histoire ne nous dira pas pourquoi, elle nous dira qu'il faut prendre soin de la nature, surtout si elle est vouée à s'éteindre.
L'histoire retranscrite par Luciano Lozano est celle-ci, cette fidélité et cette générosité de ("l'écologique") Tancho qui donnera du grain aux rares grues qui se présenteront pour les faire revenir et les aider à passer l'hiver, d'année en année.
L' auteur avouera avoir ajouté l'idée de la transmission par la fille de Tancho qui grandira et reprendra la tâche du père.
Ce détail nous plaira bien, considérant ainsi un rituel qui aura marqué la fille, jouant avec l'idée du souvenir en le pratiquant et en entretenant cette veille des grues pour être encoreun peu avec le père, prenant son parti de cette beauté naturelle qui reprendra de la vigueur et de la fréquentation avec l'amitié de Tancho.
On aime beacoup cette idée que les animaux n'oublient pas et s'attachent à la bienveillance des hommes et des femmes qui les aiment.
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Grâce à cet album, c'est au cœur de l’île de Hokkaïdo que nous partons pour un joli voyage dépaysant, de saison en saison, à la rencontre de Tancho et de ses grues.
Yoshitaka, petit garçon de l’île de Hokkaïdo, a toujours le regard rivé vers le ciel. Il attend les grues. Fasciné par ces oiseaux migrateurs à la danse majestueuse, on le surnomme Tancho (grues en japonais). Mais hiver après hiver, il constate dépité, qu’elles sont de moins en moins nombreuses à migrer dans les marais de l’île car ne trouvant plus de quoi s’y sustenter. Aussi décide-t-il de les nourrir à la main afin de les apprivoiser et d’économiser ses récoltes de blés pour les migrations à venir… Au crépuscule de sa vie, c’est sa fille Sadako qui prendra le relais.
Une histoire tendre et émouvante, et qui l’est d’autant plus qu’elle est basée sur une histoire vraie, qui sensibilise le lecteur à la préservation des espèces et à la transmission des savoirs-faire en héritage. En effet, quel joli message nous est proposé que d’observer Tancho, page après page, se consacrer aux grues et transmettre ce respect, cette persévérance et cette attention envers les grues à sa fille.
Un album que l’auteur dédie d’ailleurs à tous ceux qui prennent soin des autres, de la nature et des animaux. Une belle histoire où fond et forme font sens pour nous émouvoir.
Jolie découverte.
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La couverture est attirante, plutôt sobre, avec son paysage enneigé, mais ce petit garçon qui regarde le ciel me pousse à ouvrir le livre. Et là, je tombe sur des grues du Japon dessinées par un enfant, encore un plus !
Pour un album jeunesse, je trouve qu'il y a beaucoup d'ellipses. Cela me semble compréhensible mais il faudrait que je puisse poser la question à un enfant.
Quelle surprise de découvrir à la fin que c'est inspiré de faits réels !
L'auteur retranscrit l'univers japonais : la première page avec ses couleurs me fait vraiment penser à des estampes. Que je n'affectionnent pas particulièrement Une légère déception donc. Mais je suis fascinée par le contraste entre les traits fins des personnages et les traits plus flous des décors, vêtements et paysages. Pour les grues c'est une réussite !
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Tancho de Luciano Lozano est un album portant de très belles valeurs écologiques et humaines. Sur l'île d'Hokkaido, un homme voue sa vie à la préservation d'un oiseau magnifique : la grue. Au fil des saisons, il prend soin de leur environnement, les guette pour que tout soit prêt et qu'ils puissent se nourrir. Les dessins sont doux, la neige est omniprésente et les grues sont magnifiques.
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Comment ne pas craquer avec cette couverture, mettant en avant un petit garçon ultra chou ?
L'histoire est d'apparence simple. Le petit garçon, encore très petit, sort dans son jardin, dans les bras de sa maman. Il aperçoit alors son voisin, prendre soin d'un bonsaï. Il le taille, l'arrose, lui coupe des feuilles...
Au fur et à mesure, le petit garçon grandi, mais ne cesse d'observer avec grand intérêt, son voisin.
Au fil des pages on fait le parallèle entre le jeune garçon et le bonsaï : sa maman lui coupe les cheveux, lui coupe les ongles, le lave etc...
Mais plus le petit garçon grandi... et plus son intérêt se pose sur les arbres... Eux, n'ont besoin de personne pour vivre et vieillir... C'est alors que le garçon tente de s'émanciper et devenir plus autonome.
J'ai aimé la comparaison entre l'humain et la plante, cela donne un essence poétique à l'histoire. Le thème du développement et de la croissance est également mis en avant, tout comme l'apprentissage de l'autonomie et de l'attention. C'est un bel ouvrage, qui possède un caractère philosophique et aide au développement personnel.
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Alors, je sais que ce livre plaît beaucoup, entre autre aux bibliothécaires et aux libraires, mais franchement, je n'ai pas trop accroché.
La petite Diane est mignonne, l'histoire est mignonnette, mais c'est loin d'être un coup de coeur pour moi. Je m'attendais à ce que l'angle de l'histoire soit tout à fait différent, et c'est peut-être pour ça que j'ai été un peu déçue.
A lire pour vous faire votre propre idée :)
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Diane n’aime pas vraiment l’école et a un mal fou à se concentrer. Face à son bulletin de notes en berne, sa maman décide d’engager un professeur particulier. Sans succès, “cette enfant ne tient pas en place !”. Elle se tourne alors vers un médecin : “cette enfant est en parfaite santé !”. Pour finir chez un psychologue, qui au moment de partager son diagnostic avec la mère de Diane, laisse la petite fille seule un instant dans son cabinet et lui met un peu de musique pour l’occuper, le temps de discuter dans la pièce à côté. Diane se met alors à danser irrésistiblement… La découverte de ce talent lui donne une force et un courage inouïs et les tables de multiplication finissent par rentrer dans la tête de Diane comme par magie.
Un livre qui nous rappelle que nos enfants ont des intelligences multiples et qu’il convient d’encourager leurs aptitudes plutôt que de stigmatiser leurs faiblesses…
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