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Critiques de Lucie Goudin (85)
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Ghost's Memory, tome 1 : Outre-tombe

C'est pour l'originalité du résumé que j'ai choisi Ghost's Memory sur NetGalley. Il est assez rare que l'héroïne d'un roman soit morte et que l'on suive son parcours dans l'au-delà. De quoi bien titiller ma curiosité. Et si en plus, il y a une enquête à la clé, que demander de plus ?



Je ne vais pas vous mentir, si le premier chapitre était une entrée en matière percutante, il a fallu bien cent pages avant que je rentre totalement dans l'histoire. Le premier tiers m'a semblé très long avec des souvenirs qui n'apportent pas forcément grand-chose, ainsi qu'une description de la vie de Brook après sa mort plutôt monotone. Il faut dire que j'ai eu du mal à m'imaginer cette sorte de purgatoire / paradis qui ne donne vraiment pas envie. Trop de flou, pas assez de structure, et en finissant le roman, je me dis que c'est voulu vu ce que l'on apprend par la suite, mais... ça manquait tout de même d'un petit quelque chose pour qu'on s'y intéresse plus, qu'on le visualise mieux.



Quand Brook décide qu'elle ne va pas rester à ne rien faire durant sa mort, les choses prennent enfin un peu plus d'envergure. Et enfin, je me suis prise au jeu. En soi, je trouve cela un peu dommage, car c'est quand l'équipe des Appelés retourne dans le monde des vivants que j'ai plus apprécié Ghost's Memory. Je m'attendais vraiment à ce que ce soit le monde des âmes qui prennent le dessus. Mais ce n'est qu'un détail, car vraiment les deux tiers suivants ont été beaucoup plus intéressants et captivants.



Déjà, nous avions quelque chose de concret à nous mettre sous la dent, à savoir un mystère à résoudre, et pas n'importe lequel, celui d'une maison hantée et d'un fantôme à "apprivoiser" voire éliminer. La partie enquête était prenante avec sa dose d'action, de recherches et de découvertes. C'est vraiment là que l'on en apprend plus sur les personnages, leurs "pouvoirs", les règles de l'au-delà, et surtout cette guerre sur le point d'éclater. Brook prend vraiment les rênes de sa nouvelle "vie" et on la découvre vraiment. J'ai par contre trouvé que les passages avec sa mère et son pire ennemi coupaient la dynamique du récit et plombaient une ambiance déjà bien sombre. Il y a ce petit acharnement sur l'héroïne auquel je n'adhère toujours pas dans les romans, et qu'on essaye de compenser en la mettant sur le devant de la scène si je puis dire, une sorte de messie qui va tous nous sauver.



Question personnages, j'ai plutôt apprécié notre bande de cinq Appelés. Une dynamique sympathique avec des personnalités bien différentes et son lot de tension. Mais franchement, je trouve qu'ici, l'équilibre est vraiment très chouette, et ce petit échantillon donne clairement envie de voir les cinq enquêteurs reprendre du service pour plus de missions. J'espère par contre que le schéma de l'avion avec Isabelle, ne se répètera pas.



Un premier tome intéressant même si je n'ai pas forcément adhéré à tout. Il faut choisir ses combats si je puis dire, concernant Brook et j'ai peur qu'à trop en avoir sur les épaules cela finisse par donner une impression de "trop". Ghost's Memory a par contre clairement titillé ma curiosité, mais je reste prudente. Si les personnages m'ont convaincue, l'univers et l'intrigue principale un peu moins.
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Quand dansent les âmes, tome 1 : D'une vie à l'..

Cap sur la Bretagne, terre de légendes !!!! Anna, jeune femme de vingt- cinq ans, qui fuit toute attache familiale depuis sa majorité s’y rend suite au message post- mortem de sa grand- mère maternelle, qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de rencontrer : « Tu ne me connais pas. Pourtant, j'ai grand espoir. » Mais pourquoi est-elle celle de la famille qui a hérité du manoir de l’aïeule près de Saint- Malo ? Et puis, cet espoir, il cache quoi ?



« Mais le 16 juin 2018, au crépuscule, "Karreg An Tan" se mit à flamber.

Certains croiront, d'autres non.

Certains se prépareront, d'autres resteront dans l'ignorance. »

L’arrivée d’Anna à Saint- Malo ne passe pas inaperçue. Elle qui venait en Bretagne en se posant mille questions se trouve désarçonnée lorsqu’elle rencontre la bande d’habitués du Bleiz and Breizh. Pourquoi semblent-ils la connaître avant même son arrivée ? Quel est le lien qu’ils entretenaient avec Adelaïde, sa grand- mère qu’ils semblent avoir si bien connue ?



« En Bretagne, il est dit que l'oiseau de la mort voltige autour de la maison et frappe à la vitre quand vient la mort. Ce soir- là, pour sûr, la mort rodait. On pouvait entendre le grincement des roues que produisait la charrette de l'Ankou, plus communément appelé l'Ange de la Mort. » Anna ne tarde pas à être confrontée à des scènes qui dépassent son entendement. Une bête monstrueuse, du sang, un crime. Était- ce vraiment un loup- garou ? Son esprit cartésien doute… Et qu’en est- il de Lan, cet homme si séduisant qui semble toujours apparaître là où elle est en danger… Qui est- il ? Pourquoi est-elle autant attirée par lui alors qu’il semble la rejeter ?



Ce premier tome d’une quadrilogie pose des questions, puis y répond au fur et à mesure des chapitres, avec un suspens palpable. L’auteure distille ses informations au compte- gouttes ! J’adore l’univers qu’elle propose ici, entre réalité et légendes ancestrales ! Sa plume fluide et addictive m’a empêchée de reposer le roman plusieurs fois, trop avide d’en apprendre plus et surprise par les multiples retournements de situation ! La psychologie des personnages est, comme toujours avec Lucie Goudin, très aboutie, et je me suis très vite attachée à Anna. Les multiples péripéties qui se présentent à elle m’ont prise au dépourvu, tant l’évolution de l’intrigue est inattendue. J’ai vraiment hâte de lire la suite afin de découvrir ce que vont devenir Anna, Lan, et les autres membres de la « meute » de Tristan !

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Parfums d'hiver

Les éditions Elixyria proposent 9 nouvelles aux parfums de l'hiver, contées par 9 auteur(e)s différent(e)s.

Le thème principal est Noël et, pour exhaler le parfum de leurs personnalités, les styles, les sujets sont variés, parfois attendrissants voire tristes comme " Quand sonne l'heure", d'autres sont cyniques et, la dernière " La Flânerie" d' Yeva Kadinsky est érotique ! Elle se passe en Australie à Noël, et " l'héroïne " nous fait profiter de ses multiples expériences sexuelles et de l'exploration onirique de ses sens ! ! !

Un patchwork facile et agréable à lire...en attendant le réveillon de la fin de l'année !

L.C thématique de décembre 2021 : l'hiver

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Quand dansent les âmes, tome 3 : Tels deux phénix

Retour en Bretagne, sur le territoire de la Meute des Croix. Cette fois, c’est leur chef, le mâle Alpha Tristan, qui joue le rôle de personnage principal de ce tome 3. Alors que la meute adverse, celle de Konan, continue de le préoccuper du fait de troubles velléités, il souffre de plus en plus du vide affectif qu’il subit maintenant depuis des siècles, depuis la disparition de sa tendre Isolde, qui fut naguère son âme- sœur.



« Bien sûr, il n'était pas totalement seul. Il avait sa Meute qu'il chérissait et qui comptait sur lui, d'où l'importance de rester fort comme un roc. Malgré tout, ses draps étaient froids, il n'avait personne à qui se confier vraiment. » Sélène, Riley, Anna et les autres loups entourent leur chef avec attention ; et lui apportent aussi un sacré lot de contrariétés parfois ! Mais le fait de voir les couples se former au sein de la meute lui fait regretter de ne pas avoir une compagne à ses côtés.



« Les alliances entre sorcières et loups sont très peu nombreuses, si on exempte les services rendus. "Karreg An Tan" a parlé, les derniers événements sont une déclaration de guerre, ni plus ni moins. Si nous ne nous battons pas côte à côte, ce sera la fin. » Quand Elisabeth, une sorcière en fuite, suite à l’attaque de la ville de Locronan dans laquelle elle vivait, s’introduit sur ses terres, Tristan la voit d’un mauvais œil. Pour lui, la sorcellerie est synonyme de vice, de perfidie et en ces temps de complots entre meutes, il est hors de question qu’il lui accorde la moindre confiance. Mais voilà… Elisabeth le touche plus qu’il n’aimerait le croire et la personnalité de la magicienne lui laisse à penser qu’il serait bon de l’avoir en tant qu’alliée.



« Elisabeth dormit à peine, la tête posée sur l'oreiller. Elle rêva de corps enflammés qui n'avaient rien à voir avec ces bûchers. La sueur qui recouvrait sa peau nue n'émanait pas d'un ultime effort pour échapper à l'Ankou, elle était la représentante d'une fièvre ardente, l'accomplissement d'une rencontre. » Tristan et Beth nouent des liens inattendus au fur et à mesure des épreuves auxquelles ils se confrontent avec connivence. Mais leur alliance peut- elle avoir un avenir au regard de leurs passés respectifs, lourds de drames et de blessures personnelles ; d’autant plus en ces temps troublés ?



Au final, un troisième tome foisonnant. De nouveaux personnages interviennent, toujours sur un fond de légendes bretonnes, et les tensions entre les meutes prennent de l’amplitude. Il y a beaucoup d’action au début et à la fin du récit, tandis qu’au centre, Lucie Goudin offre un peu de repos à ses principaux protagonistes. La fin, elle, est magistrale, totalement inattendue et j’ai vraiment hâte de pouvoir lire le tome 4 pour voir comment la Meute des Croix va se sortir des pièges diaboliques mis en place par l’auteure !

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Engrenage, tome 1 : Une braise dans la nuit

Je vais me répéter, mais tant pis. Si vous n’avez pas le moral, si vous avez besoin de vous évadez du quotidien, laissez tomber la littérature « blanche » et lancez- vous dans les domaines de l’imaginaire : fantasy, bit lit, ici dystopie… C’est vraiment un moyen d’évasion par excellence. Je peux dire que le Covid 19 aura profondément modifié mes habitudes de lectrice !



Ici, je me suis laissée embarquée en 2132. Une troisième guerre mondiale a ravagé la planète Terre. Les seuls humains ayant réussi à survivre se sont terrés dans des mégalopoles souterraines qui fonctionnent par un système d’engrenages d’où leur dénomination.

Nous allons y vivre le quotidien de Heaven, habitante du niveau 6 et du quartier 2 d’un Engrenage inégalitaire au possible. Les riches vivent en haut, pillant les ressources des pauvres du niveau 8, en bas.



« La vie était- elle mieux cent ans plus tôt ? J'avais beau me poser cette question tous les jours, plus personne ne pouvait témoigner. » Heaven est une jeune femme qui cumule trois emplois pour pouvoir subvenir aux besoins de sa famille. Le père a disparu depuis des années, la mère a perdu son emploi et le fils aîné s’est fait arrêter pour vol. Le gros problème de leur vie réside dans le manque flagrant de nourriture. Autour d’eux, on meurt de faim. Les magasins sont vides (ça rappelle quelque chose, là, non ?)

Alors quand elle rencontre le capitaine Kragen Knight de manière fortuite et que celui- ci lui propose de travailler pour lui en échange de nourriture, Heaven va mettre de côté sa haine des nantis pour assurer le confort minimum à sa famille.

Mais la mission de Knight au sein de cet Engrenage va entraîner quelques remous…



Quelque soit son niveau de vie, l’être humain se révèle égoïste : « Le sang était l'encre de ce monde. Il vivait par lui, par notre tendance à nous déshumaniser. Ce que l'homme faisait me fatiguait. Ne pouvions-nous pas juste vivre pour nous, sans être assez hautain et égoïste pour décider du sort des autres ? »

Quelle sera l’issue au projet de Knight qui vise un autre fonctionnement, prônant la non- violence ? La population est à bout, désespérée, déshumanisée…



La lutte sera de taille et j’ai hâte, maintenant de lire le tome 2, car je me suis énormément attachée aux personnages imaginés par Lucie Goudin. Que vont-ils devenir ?

Viiiite ! La suiiite !
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Engrenage, tome 3 : Un espoir dans les décomb..

J’ai pris mon temps pour lire ce tome 3 de la saga Engrenage, de Lucie Goudin, certes le plus gros avec ses presque 600 pages, mais aussi le plus captivant et le plus abouti. Heaven, Kragen et leurs famille et amis vont rester ancrés en moi un petit moment tellement je me suis attachée à eux, et lire la fin de leurs aventures s’est avéré plutôt émouvant…



« Tant qu'elle savait qui elle était vraiment, ce qui la définissait, elle restait Heaven, une combattante hors pair avec un passé douloureux et un avenir qui ne pouvait que s'annoncer plus prometteur. » Après avoir vu deux Engrenages tomber et des milliers de personnes mourir, Heaven prend la route vers Espéria, une cité reconstruite en secret par quelques explorateurs aventureux et optimistes sous les ordres de l’intendant Patton. Personne ne sait si le projet a pu aboutir, ni perdurer, au milieu de nulle part, et entouré de monstres engendrés par les radiations émergées des bombes nucléaires lancées lors de la Troisième Guerre mondiale. Nous sommes en effet en 2132, ère de l’incertitude et du chaos.



« Bientôt, ses yeux s'ouvrirent. J'y vis un voile de tristesse et détournai le regard Je détestais percevoir ce sentiment chez les autres, parce qu'il me rappelait la mienne et, dès lors, je sombrais au cœur de mes tourments. » Alors qu’elle s’engage sur des terres désertées et enneigées, Heaven a le cœur lourd car elle ne sait pas si Kragen, le seul homme à avoir réussi à gagner son cœur et sa confiance est toujours vivant. Ayant dû rester sur son Engrenage, du fait de son statut de capitaine de la sécurité, ce dernier s’est vu confier la gestion du sauvetage des survivants, évacués vers d’autres Engrenages acceptant de les accueillir momentanément. Comme son frère aîné Ash agit de manière de plus en plus ambiguë et que le reste de sa famille se désespère du froid, de la faim, et de la fatigue endurée, Heaven a parfois du mal à contenir ses émotions ; vont -ils arriver au but, et trouver enfin cette cité où on leur a promis sécurité et dignité ?



Après des jours de voyage exténuants, les voilà enfin en sécurité, mais très vite, de nouveaux conflits voient le jour : « Les gens s'enrôlaient dans l'armée, puis ne pensaient plus par eux- mêmes. Ils exécutaient les ordres d'une minorité totalitaire et égoïste sans réfléchir aux conséquences. A la fin, le mal devenait le bien. » Heaven et Kragen vont se retrouver mais certainement pas pour couler des jours heureux : à peine les retrouvailles fêtées qu’un nouveau combat les attend déjà…



L’auteure, de sa plume véritablement addictive a su m’embarquer dans une dystopie rythmée et passionnante. Quelle imagination ! Je n’oublierai pas Heaven et Kragen de sitôt, sûre qu’ils viendront peupler mes propres rêves ! Enfin, on va dire que je l’espère…

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Fragments du passé

C’est toujours un régal, pour moi, de retrouver la plume de Lucie Goudin. En cette étrange année 2020, je peux dire que c’est l’auteure qui a le plus su me charmer avec ses diverses histoires, que ce soit de la fantasy, de la romance ou du thriller. Je me réjouis d’ailleurs du fait de son jeune âge ; étant donné qu’elle n’a que 25 ans, cela promet encore de nombreux romans à lire !



Nous voilà ici dans une bien sombre histoire : Aurora se réveille à l’hôpital après avoir passé deux ans dans le coma suite à un étrange accident de voiture. « Ce fut à l'instant où je voulus m'enquérir de l'heure que je réalisai que tout, ou plutôt rien, me frappa de plein fouet. » La jeune femme découvre qu’elle a complètement perdu la mémoire. Et plutôt que de se laisser mener sur la voie de souvenirs potentiels par sa famille et ses amis, elle va vouloir aller elle- même chercher la vérité sur ce qui lui est arrivé. Très vite, elle va justement découvrir que tous ceux qui l’entourent lui cachent bien des secrets et que ceux- ci semblent avoir eu des conséquences plutôt graves. Quand elle tombe sur une enquête menée précédemment par ses propres soins sur un tueur en série surnommé « le tueur de blouses », elle va se demander jusqu’à quel point elle est mêlée à cette histoire criminelle…



Sur son chemin, va se positionner un voyou au charme fou, nommé Ryder ; « Je buvais ses mots, son histoire. J'étais propulsée à ses côtés, vivais avec lui les douleurs qui transparaissaient dans son récit, les coups durs et les incertitudes, mais aussi le regain d'espoir et l'épanouissement. » Mais est-il vraiment honnête avec elle ? Pourquoi semble-t-il la surveiller ? Que cherche-t-il à lui cacher ?



De fil en aiguille, les cartes vont tomber et les vrais visages vont être révélés… Lucie Goudin laisse volontiers le suspens titiller le lecteur jusqu’à la fin et dévoile au final un scénario machiavélique ! J’ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir même si j’ai un gros regret : ne pas en avoir su davantage sur les femmes assassinées par le « Tueur de blouses » : qui étaient – elles ? Comment sont-elles tombées dans le piège ? Comment ont-elles été assassinées ? Il m’a manqué un peu de « gore » !

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Quand dansent les âmes, tome 4 : L'étreinte des..

Je ferme ici le quatrième et dernier tome de la saga « Quand dansent les âmes », imaginée et rédigée par une jeune plume talentueuse nommée Lucie Goudin. Cap sur la Bretagne, ses menhirs et ses légendes ! Après Anna la scribe, Sélène la rebelle et Tristan l’Alpha inconsolable, c’est au tour de Brieg, le loup maudit, d’occuper le devant de la scène. Alors que les meutes de Konan et de Tilio continuent à semer la terreur en Bretagne, voilà qu’Erell, une sorcière appartenant à la catégorie des Vaillantes, semble capable de lui redonner un soupçon d’espoir…



« S'il a accepté son sort ? Non.

S'il pouvait ressusciter la sorcière qui l'a mis dans cet état pour la tuer à nouveau, il le ferait plutôt deux fois qu'une. » Depuis deux années que Brieg est bloqué dans sa condition de loup, il ne rêve que de vengeance. Il a déjà bien du mal à accepter la présence d’une sorcière, Elisabeth, au cœur de sa meute, alors quand il se retrouve face à Erell, lors de leur repli de l’Autre côté, il a bien envie d’assouvir sa soif de sang envers cette espèce…



« Les belligérants ne sont pas censés pouvoir pénétrer les terres neutres, les informa Elisabeth. Un champ de force scanne les intentions des visiteurs. Tout mauvais dessein détecté entraîne une expulsion immédiate. En temps normal, je dirais que ces loups ne peuvent aller plus loin et que nous sommes désormais en sécurité, mais la présence de sorcières dans leur camp balaie toutes mes certitudes. De quoi sont- elles capables ? Nous l'ignorons. » Mais Brieg doit se mesurer. Sa meute a besoin de soutien. Il doit faire profil bas pour que les doléances de l’Alpha, Tristan, soient écoutées. Et peu importe si c’est une sorcière qui leur sert de faire- valoir.



« Le signal d'assaut avait dû être déterminé avant leur arrivée. Ils n'eurent aucune seconde d'hésitation, pas le moindre questionnement sur la signification d'un tel geste. Ils n'avaient donc jamais eu l'intention de repartir sans semer un carnage. Les transformations se multiplièrent. Les hurlements, les grognements, les mâchoires qui claquaient dans le vide en signe d'impatience créèrent une cacophonie sans précédent. » Le hasard, ou plutôt le destin, a fait que Brieg et Erell se sont rapprochés. D’ennemis désignés, ils sont devenus complices. Leur lien est une force à ne pas négliger pour faire face à une apocalypse menaçant l’équilibre du monde. L’abnégation sera leur ultime mission.



Au final, un tome qui conclue parfaitement la saga. Les interrogations et les mystères soulevés dans les précédents épisodes trouvent ici leurs réponses. Si j’avais un conseil, ce serait de lire les tomes de manière assez rapprochée car personnellement, au début, j’ai eu un peu de mal à me repérer au niveau des personnages secondaires. La saga complète est parfaitement élaborée, portée par les légendes ancrées dans l’histoire de la Bretagne, mais aussi servie par des personnages très charismatiques, auxquels on s’attache très vite. A lire pour s’évader, frémir et rêver…

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Le tournoi des immortels, tome 1 : Le véritab..

J'avoue qu'en lisant le résumé, je ne m'attendais pas vraiment à un livre aussi abouti, avec un univers aussi développé. Parce que l'intrigue prend rapidement une autre direction et une ampleur assez inattendue.

Certes, le livre développe la romance entre les 2 héros, Aléra et Elthan, qui reste le sujet centrale du livre. Mais l'auteure développe autour d'eux un monde où les peuples sont méfiants les uns envers les autres et où la guerre couve. Elle fait intervenir différentes races (humains, vampires,...), avec des interactions intéressantes. Elle éloigne également les vampires des stéréotypes habituels.

Le résultat nous entraine dans une lecture plaisante, avec des héros attachants. Un livre à découvrir.

Merci à Netgalley et aux éditions MxM BookMark pour cette découverte.
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Engrenage, tome 1 : Une braise dans la nuit

Depuis le temps que j’entends parler de la maison d’édition Elixyria, voici enfin le premier roman que je lis d’eux. Parmi leur catalogue, j’avais surtout remarqué des romances et des récits érotiques et comme ce ne sont pas des thèmes qui m’intéressent, j’avais eu du mal à me lancer dans leurs livres. J’ai cependant laissé une chance à la collection des dystopies en me disant qu’au moins je n’aurais pas de romance au premier plan. Ainsi, mon choix s’est dirigé vers Engrenage de Lucie Goudin, malgré la première de couverture qui montre quand même le visage d’un homme et d’une femme, style de couverture très prisée des romances. Lucie Goudin est une jeune autrice qui écrit depuis de la fantasy depuis de nombreuses années. Engrenage est un de ses premiers essais de roman en science-fiction.



En lisant la quatrième de couverture, j’avais l’impression d’avoir déjà lu cette histoire, parce que les thèmes abordés ont très souvent été utilisés dans des best-sellers. Une société inégalitaire où quelques personnes rêvent de justice, un extérieur de la ville peuplé de monstres et donc inaccessible… tant d’éléments que j’ai déjà rencontrés maintes et maintes fois. C’est pourquoi je commençais ma lecture avec des craintes, notamment celle de pouvoir prévoir chaque péripétie du roman si celui-ci restait trop dans les codes prédéfinis du genre.



Le roman s’ouvre sur un prologue qui évoque très succinctement comment s’est déroulée la destruction du monde, avec la narration qui parle directement au lecteur pour lui expliquer comment l’univers du roman est construit. Puis nous avons un premier chapitre que j’ai trouvé très instable : l’autrice souhaite nous faire comprendre comment la ville sous forme d’engrenage fonctionne, et du coup nous avons une masse importante d’informations à digérer, ce qui n’est pas du tout fluide et laisse un arrière-goût étrange pour un récit écrit à la première personne. Ces deux premiers chapitres ne reflètent pas du tout ce que peut cacher le roman et il ne faut pas s’arrêter à ces quelques accrocs.



Ensuite, nous rencontrons très vite les différents personnages qui auront un impact dans le récit. Plusieurs scènes nous donnent des exemples de la vie misérable de ces personnages et Kragen Knight entre enfin en scène. Son arrivée marque davantage l’élément perturbateur du récit que le désir de justice d’Heaven. Kragen Knight représente également deux autres débuts : celui du changement sans violence et celui d’une romance entre lui et Heaven. La romance n’a pas vraiment de sens dans un tel roman qui met en scène une dystopie. Dans ces récits où les personnages ne peuvent s’échapper de leur malheur, je trouve que les sous-intrigues sentimentales sont vraiment de mauvais goût, excepté les romances impossibles ou qui tournent mal, car les sentiments positifs qui s’en dégagent ne correspondent pas à l’ambiance noire de la dystopie.



En revanche, tout au long de l’intrigue, deux positions politiques sont mises en avant : celle qui désire la justice sans user de la violence mais dont les actions sont lentes, et celle qui désire renverser le gouvernement avec violence mais qui est surtout rapide. J’ai aimé que Lucie Goudin ne prenne pas le parti de la simplicité en mettant de côté dès le début la solution diplomatique. Il est rare dans un livre de se rendre compte que l’auteur a réfléchi et planifié l’intrigue, et c’est ce que j’ai ressenti en lisant les plans du capitaine Kragen. J’ai trouvé en particulier l’idée de répandre des rumeurs parfaitement crédibles et j’ai été heureuse qu’elle soit poussée aussi loin que possible pour rendre les valeurs des personnages plus cohérentes.



Dans son ensemble, le roman ne possède pas de longueurs particulières. Malgré les personnages qui ne me faisaient pas ressentir beaucoup d’émotions, j’ai aimé les péripéties et les tournants que prenait le récit. J’ai constaté la présence d’un certain suspens tout au long de ma lecture. Contrairement à ce que je craignais, je ne parvenais pas à prévoir les péripéties qui suivaient et cela m’a permis de tenir du début à la fin.



Engrenage prend place dans l’année 2132 au mois de mai et juin. Au début du roman j’ai été très surprise que la narratrice donnait aussi souvent (une fois par page) la date des évènements alors qu’elle les vit au moment-même. Ce manque de crédibilité des pensées de Heaven m’a fait sortir de ma lecture durant les premiers chapitres, mais heureusement ces mentions de date disparaissent bien vite. 2132 est une année suffisamment éloignée de la nôtre pour que nous puissions imaginer nous-mêmes tout ce qui s’est déroulé pendant le siècle qui la sépare du début de la troisième guerre mondiale. Mais malgré ça, j’ai trouvé étrange l’absence de technologie avancée. C’est à peine si les personnages ont l’électricité. Les rouages des engrenages fonctionnent de façon mécanique et alors que l’informatique est en pleine expansion de nos jours, elle a subitement disparu dans le roman comme c’est tristement parfois le cas dans les récits de science-fiction.



Suite aux évènements tragiques de 2025, l’humanité s’est reconstruite sous forme de villes souterraines sous prétexte que les radiations extérieures étaient trop fortes pour y vivre. L’engrenage dans lequel vit Heaven est constitué de huit niveaux et d’un étage supplémentaire appelé Racines. Les deux premiers niveaux sont habités par les nobles, le troisième par les soldats, les quatrième au huitième par les ouvriers miséreux, et les Racines par les esclaves anciennement travailleurs. C’est donc un univers assez banal pour de la dystopie, avec cette cloison entre les riches et les pauvres. Ce thème de la justice a été de nombreuses fois utilisé et c’est dommage de ne pas avoir chercher plus d’originalité. Il y a mention d’autres engrenages (dont celle où vivait initialement Kragen Knight) mais nous n’en savons pas plus. Ils seront peut-être davantage mentionnés dans les tomes suivants.



Deux grands groupes de personnages peuvent se distinguer facilement : les pauvres et les riches. Nous pourrions aisément penser que les protagonistes font partie du premier groupe et les antagonistes du deuxième, mais le roman est plus complexe que ça. Kragen Knight est un capitaine venu d’un autre engrenage pour sauver celui d’Heaven et fait donc partie des riches, mais souhaite aider au péril de sa vie les plus démunis. C’est d’ailleurs le personnage qui fait le plus de bonnes actions et est le plus réfléchi. Du côté des pauvres, Ash, le frère d’Heaven, peut être compris parmi les antagonistes car il cherche à tout prix la violence pour parvenir à ses fins et ne parvient pas à faire confiance à sa sœur.



Tous les personnages entretiennent entre eux des relations particulières et bien pensées, allant de l’amour familial à la haine en passant par l’amitié. Seul l’amour est traité de façon étrange à travers une romance entre Kragen et Heaven. Si nous ne prenons que ces deux personnages, le récit ne donne aucune indication concernant l’attirance d’Heaven envers l’homme et assez peu concernant Kragen envers elle, si ce n’est des allusions implicites, ce qui est très bien puisqu’ils ne peuvent s’aimer l’un l’autre en quelques jours. Le problème de cette romance vient en fait de deux autres personnages, les lieutenants de Kragen, Dean et Lewis. Dès la rencontre entre Kragen et Heaven, les deux soldats harcèlent Kragen pour le rapprocher de la jeune fille alors que rien ne les prédispose à s’aimer : un grand capitaine tel que Kragen voit des femmes tous les jours dans son engrenage et ce n’est certainement pas une ouvrière comme Heaven qui lui taperait dans l’oeil. J’ai donc été agacé à chaque fois que Dean ou Lewis faisaient allusion à une possible romance entre ces deux personnages.



Il n’y a qu’un seul des personnages du roman que je n’ai pas trouvé crédible dans son rôle dans l’histoire et il s’agit d’Aaron Todd, un soldat qui est éperdument amoureux d’une noble. Son amour peut être compréhensible ainsi que son souhait de se marier avec la femme qu’il aime alors que la loi l’interdit, mais j’ai trouvé ses prises de décisions peu cohérentes. Je suis sûre que d’autres moyens beaucoup plus sûrs pour lui auraient pu être trouvés au lieu de vouloir renverser l’entièreté de l’engrenage et tuer des centaines de personnes, tout ça pour se marier.



Concernant l’écriture, le type de narrateur choisi est très important dans ce roman : il s’agit d’un narrateur à la première personne qui change à chaque chapitre selon le personnage dont il relate les aventures. Personnellement, je n’aime pas particulièrement les narrateurs à la première personne car c’est rare que les auteurs qui l’utilisent sachent vraiment comment l’utiliser. Dans Engrenage, de nombreuses tournures de phrase sont étranges (quelquefois en adressant la parole au lecteur) à cause de ce choix, alors qu’elles auraient pu être évitées avec un narrateur à la troisième personne. Le fait de changer régulièrement de narrateurs n’arrange pas les choses car outre Maryline, tous les narrateurs et personnages s’expriment de la même façon. Par conséquent, il n’est pas difficile de se perdre dans ces changements de voix.



Malgré ça, le roman se lit très bien et n’a pas de longueur particulière. Les chapitres sont courts (voire très courts dans le dernier quart du roman) ce qui permet de faire des pauses assez souvent, même si cela signifie changer souvent de narrateur. Cependant, j’ai été dérangée un certains nombres de fois par l’écriture de quelques dialogues avec notamment de nombreuses occurrences de « hein » et « mec » de la part des soldats. Ajouté à cela la récurrence de fautes de conjugaison, de typographie et de mise en page, beaucoup d’éléments peuvent faire sortir le lecteur de sa lecture.



Points positifs :

– intrigue très bien maîtrisée

– rebondissements jusqu’à la fin



Points négatifs :

– changements de narrateurs

– évocation d’une romance

– écriture parfois trop orale


Lien : https://comptoir-des-connais..
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Come back story

La gloire, la célébrité internationale. Puis un accident et du jour au lendemain, plus rien. C'est ce qui arrive à Ellyne Maréchal, qui a monté un groupe de danseuses- chanteuses, les « Five BadTheés », au moment du lycée. Leur passage dans une émission musicale télévisée leur permet de gagner le trophée final, de signer avec une maison de production et de connaître le succès dans le monde entier. Mais la mort de celui qu'elle considère comme son âme sœur va sonner la fin prématurée du groupe.



« Mon cœur, piètre survivant, fêlait mes côtes. Mes mains se crispaient. Je ne savais plus ce que c'était d'avoir la tête haute. Et tout le monde sur cette terre savait pourquoi. Je culpabilisais de vivre quand lui en avait été privé. » Trois ans déjà que cet accident a conduit Ellyne à se couper du monde. Elle a tourné le dos à tout son entourage, y compris à ses quatre amies du lycée, avec qui elle avait pourtant tant partagé.



« En ranimant mon amitié avec les filles du groupe, j'avais fait un grand pas. En acceptant de danser sur nos chorégraphies, j'en avais fait un deuxième. En partageant mon lit avec un autre homme que Maxence, j'étais allé de l'avant. En écrivant des paroles, je marquais un véritable tournant. Je pris alors conscience que je n'avais pas été morte pendant ces trois dernières années. » Et puis un jour, un déclic : Ellyne décide de sortir de son repli sur elle- même. Direction la salle de sport, et son mystérieux directeur, Blaise, mais aussi – et enfin – contact de ses anciennes amies, membres du groupe. Mais est il possible de tout reprendre à zéro si facilement ?



Au final, j'ai vraiment eu du mal à accrocher. Le personnage d'Ellyne m'a semblé d'emblée terriblement antipathique par son côté égocentrique. J'ai eu du mal à accepter que les quatre amies du lycée soient mises de côté, quitte à mettre leur carrière entre parenthèses et à devoir chercher des boulots alimentaires, en attendant que la demoiselle daigne les contacter au bout de trois ans, passant son temps à se lamenter sur elle- même et refusant tout contact. D'autant plus qu'elle se jette sur le premier homme rencontré une fois sortie de son antre. Deux trois autres petites choses m'ont aussi déplu... Un loupé pour le coup car j'ai vraiment adoré tous les précédents tomans de Lucie Goudin, plus tournés vers la fantasy.

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Quand dansent les âmes, tome 2 : S'affranchir..

Voilà un tome 2 qui tient toutes ses promesses ! J’ai été tout d’abord désarçonnée car l’héroïne principale n’était plus Anna, comme dans le précédent, mais Sélène, une métamorphe appartenant à la Meute de la Croix depuis longtemps. Et puis, très vite, j’ai apprécié me retrouver à nouveau dans cette Bretagne légendaire et mystique, auprès de ces êtres humains qui ont la capacité de se transformer en loups, et qui maintiennent un certain équilibre en protégeant des territoires peuplés de créatures surnaturelles.



« Au fond d'elle, elle savait que l'Oméga avait besoin d'elle, et dans une meute, on venait toujours en aide à son prochain.

Devenir une louve solitaire ne lui donnait guère envie.

Redevenir une louve Inférieure encore moins. »

La fête des Remparts, à Dinan bat son plein. Sélène en est une habituée. Chaque année elle participe à cette manifestation qui permet aux curieux de se plonger dans l’époque du Moyen Âge. Mais alors qu’elle se prépare pour aller y passer une nouvelle journée divertissante, Tristan, l’Alpha de sa meute, l’appelle pour lui demander de remplir une mission : l’un des jeunes de leur clan vient de se faire enlever par leurs ennemis, les loups de la Meute Noire. Etant une femelle Bêta, elle se doit de lui obéir, d’autant plus qu’elle est une guerrière téméraire et rusée. Mais en se rendant au « Club de Minuit », cette boîte de nuit obscure où elle pense trouver une piste, elle va faire de bien mauvaises rencontres.



« Sélène fit de son mieux pour ne pas songer au jour où sa louve prendrait définitivement le contrôle, où plus personne ne pourrait l'aider à revenir à la surface, où elle deviendrait un danger à la fois pour tous et pour elle- même. »

Devenue captive des loups les plus sanguinaires de Bretagne, Sélène va devoir affronter ses propres côtés obscurs. Néanmoins, parmi les membres de la Meute Noire, Riley, semble jouer un double- jeu... Il lui tourne autour mais pour quelles raisons : profiter d’elle ou la sauver des griffes de ses congénères ?



Au final, un tome qui se dévore (à coups de crocs !!!). Lucie Goudin possède une imagination sans borne et fait subir bien des déboires à ses personnages ! Impossible de savoir à l’avance ce qu’il va advenir d’eux ! J’ai hâte de lire le tome 3, qui semble mettre en scène un nouveau personnage. Et je me demande bien ce que réservera le tome 4 ; le dernier de cette saga !

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Engrenage, tome 2 : Un flocon dans l'air

« Le monde pouvait se montrer cruel, injuste, plus sombre que lumineux, on continuait de se battre pour rester en vie et avoir ainsi l'occasion de vivre ces quelques instants de bonheur qui méritaient bien que l'on souffre un peu, beaucoup, énormément. » Heaven a vu l’engrenage dans lequel elle était née et avait vécu sa jeunesse s’effondrer suite à un soulèvement de son peuple opprimé. Sauvée in extremis par le capitaine Knight, la voilà qui tente de retrouver une vie normale dans un nouvel engrenage, celui qui est situé le plus au nord.



Figure principale de la rébellion, Heaven va être nommée parmi les Elites qui dirigent une société bien plus paisible et équitable que celle qu’elle avait connue auparavant. Enfin, elle se permet d’entamer une relation avec Kragen, persuadée que la tranquillité retrouvée leur permettra de vivre une belle histoire.



Mais c’est sans compter sur la jalousie et la rancœur d’une ennemie revenue du passé.

« Je lus dans son regard une détermination que personne n'aurait pu manquer. Mélanger cet ingrédient à un amour indéfectible permettait d'obtenir une femme plus dangereuse que les guerres et les maladies réunies. »

Alors que les premiers flocons de neige se mettent à tomber, Heaven et Kragen vont devoir revoir leurs priorités, et une nouvelle fois, affronter de grands bouleversements.



J’ai adoré ce tome 2 (ce qui est assez rare pour moi !) : j’ai retrouvé avec plaisir les personnages principaux et l’univers dystopique imaginé par Lucie Goudin. La plume de cette auteure est encore une fois très plaisante à lire ; les chapitres courts donnent du rythme au récit et les nombreux rebondissements sont vraiment captivants.

Et là, je me dis que j’ai bien de la chance : j’ai le tome 3 à lire !!!

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Engrenage, tome 1 : Une braise dans la nuit



Argent



C'est une dystopie "young adult" attachante et légère mais à à laquelle je trouve tout de mème quelques défauts.



Le prologue explique de façon claire et concise le bon fonctionnement de l'Engrenage. Pour moi, il manque quelques descriptions sur concernant ce décor, il n'est pas assez présent pour rendre le monde créé plus immersif.



Le scénario est assez prévisible et les personnages régissent parfois naïvement mais c'est aussi ce qui les rend attachants. Les différents points de vue qui interviennent dans la seconde partie rendent l'histoire plus prenante.



J'ai beaucoup apprécié les sujets abordés dans ce roman : le rôle de la famille, la violence comme moyen de pression, etc.



Bien que je ne sois pas totalement conquise, je remercie l'auteur de m'avoir fait découvrir son univers et je conseille ce roman pour de jeunes lecteurs.
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Fragments du passé

Lucie Goudin est une auteure que j’ai découverte avec sa saga « Engrenage » qui a été une lecture juste extra ! C’est donc naturellement que je me suis prise « Fragment du passé », une couverture et un résumé tout autant mystérieux. J’aime beaucoup l’effet cassé de la couverture qui représente bien le récit de l’histoire.



Aurora une jeune femme qui a tout perdu, mais malgré ça, une part de sa personnalité reste intacte. La détermination. C’est elle qui lui permettra de ne jamais baisser les bras, et quoiqu’il arrive elle ira jusqu’au bout pour connaitre son passé. J’ai vraiment adoré ce personnage, qui malgré le vide dans sa tête garde l’espoir et se bat pour ce qu’elle veut. J’admire sa force.



Ryder un homme fort mystérieux et très envoûtant par-dessus le marché. J’avoue que tout au long du récit, j’ai toujours été d’accord, avec lui, on sentait qu’il était sincère dans chaque décision qu’il prenait, même si c’est réaction était des fois, excessif, mais cela ne me surprenait pas au vu de sa vie d’avant.



Leur relation à tous les deux, c’est fait tout naturellement avec un bon jeu de « chien et chat ». Une évolution plus marrante et intense à la fois. Je les ai trouvés vraiment authentique dans leur comportement l’un en vers, l’autre, surtout avec leur passé respectif qui n’est pas des plus simple.





Globalement l’histoire est vraiment très intrigante. Ce qui m’a surprise, c’est d’avoir cette paranoïa collée à moi dès le deuxième chapitre. Je vous jure, tout le monde était dans ma ligne de mire. Je me suis bien marré de moi-même, mais c’est ce qui a rendu le tout hyper addictif. C’est une romance à suspense qui se dévore avec délice. A aucun moment je me suis ennuyée, l’auteure à su me surprendre à chaque fois, malgré que mes rouages mentaux était actif.



Une histoire venant de Lucie Goudin, qui ne m’a pas déçue du tout. Et franchement, dès que je pourrai, j’irai me procurer ses autres œuvres avec plaisir, car j’adore sa plume fluide et riche. Donc, on réfléchis pas on fonce le lire !
Lien : https://lesplumesensorceleus..
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Engrenage, tome 3 : Un espoir dans les décomb..

Je ne vous cache pas que j'avais un peu peur de lire ce dernier tome car forcément, avec un dernier tome, on a plus d'attente que les autres. Eh bien vous savez quoi ? Aucune déception, bien au contraire ! Il s'est lu d'une traite et encore une fois, la plume de l'auteure a opéré.



Il va être compliqué de parler de cette histoire sans trop spoiler, car évidemment, il y a eu pleins de bouleversements, de retournements de situation. Mais sachez que cette trilogie termine en beauté et que l'auteure ne ménage pas ses personnages. Si vous pensiez avoir un dernier opus plutôt calme, serein, je vous le dis tout de suite : ce n'est pas le cas.



Et c'est aussi cela qui rend l'histoire aussi addictive. Il y a toujours ce petit quelque chose qui fait pencher la balance. Ce petit truc qui relance l'intrigue qui est pourtant bien ficelée. Ce petit truc où l'on se dit : "ah ouais, elle a osé !". Pour ce dernier tome, nos personnages ne sont pas au bout de leurs peines et l'imagination de l'auteure leur réserve quelques surprises... Pas forcément agréables !



Quant à la plume, je l'ai trouvée à la fois incisive et poétique, ce qui apporte une dimension encore plus forte. J'ai été conquise par la façon qu'a l'auteure de raconter son histoire. On s'attache forcément aux personnages et on en déteste aussi quelques uns. Elle a réussi à rendre des personnages fictifs réalistes tout le long de ses trois tomes.



​En résumé, un dernier tome qui clôture parfaitement cette trilogie. Un dernier tome plein de surprises, de rebondissements. L'auteure ne ménage pas ses personnages et on se retrouve vite à avoir de l'empathie pour eux et ne leur souhaiter que de souffler. Bref, si vous cherchez une bonne dystopie, elle est toute trouvée !
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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Ghost's Memory, tome 1 : Outre-tombe

J'ai bien aimé l'idée de départ qui détonne un peu dans le genre Urban Fantasy.

Nous suivons Brook, jeune flic à Chicago qui meurt en mission.

Elle se retrouve dans l'au delà et s'ennuie jusqu'à ce qu'elle entende parler des appelés sorte de brigade criminelle de Paradis.

Il y a de l'humour, de l'originalité, une maison hantée flipante,des personnages bien construits mais aussi pas mal de longueurs ce qui fait que ne s'immerge pas totalement dans l'intrigue.

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Le tournoi des immortels, tome 1 : Le véritab..

Je viens de passer 2 merveilleuses soirées en compagnie d'Aléra et Elthan, à me souvenir combien j'aimais la fantasy !

Avec les années, je me suis beaucoup axée sur le polar / thriller. Mais je me rends compte que j'aime diversifier les lectures. Ça attise ma curiosité de lectrice.

Et surtout, j'aime le monde des vampires, loups-garous et autres sorciers.

Ajoutez ici une pointe de romance très soft et vous obtenez Le Tournoi (l'édition finale s'appelle Le Tournoi des Immortels et comprends 3 tomes).



J'ai aimé de bout en bout vivre cette aventure, Altéra et Elthan étant des personnages absolument attachants, et surtout découvrir le véritable ennemi.



Fan de Fantasy, je vous le conseille vraiment !

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Engrenage, tome 2 : Un flocon dans l'air

Ayant adoré le premier tome, il était évident que sa suite rejoindrait ma bibliothèque. Et j'avoue que ce confinement m'a permis de sortir plusieurs romans de jeunes auteurs/petites maisons d'édition. Et celui-ci en fait partie. Vous savez quoi ? Je ne regrette absolument pas. J'ai adoré ce second opus, dans la lignée du premier !



Nous retrouvons donc les personnages et l'intrigue là où nous les avions laissés à la fin du tome 1. Et tant mieux ! Parce qu'ainsi, j'ai pu me replonger immédiatement dans l'histoire et me souvenir du premier opus (coucou Dory). Dès les premières pages, j'ai su que j'allais aimer, tout comme son prédécesseur. Parfois, il y a des livres, comme ça, où l'on sent qu'on va adorer. Les livres de Lucie Goudin en font partie.



Si on pensait que les personnages allaient enfin pouvoir se poser, réfléchir, se reposer et vivre une belle vie... On se fourrait le doigt dans l'œil ! Alors, certes, le début est assez calme, le temps de poser les bases de ce nouvel engrenage, mais détrompez-vous, l'auteure reste bel et bien sadique et nous offre des moments d'angoisse, de stress et de bouleversement.



J'ai adoré voir l'évolution des personnages, de l'intrigue et de découvrir un nouveau pan de cette histoire. Le gros point positif de cette trilogie, c'est l'aspect visuel. L'auteure réussit parfaitement bien à décrire chaque action, chaque lieu, de sorte que le lecteur puisse parfaitement les imaginer. Et, encore une fois, le lecteur n'est pas au bout de ses surprises. L'auteure prévoit quelques chamboulements qui nous tiennent en haleine et nous pousse à tourner les pages sans nous en rendre compte.



​En résumé, un tome 2 que j'ai tout autant aimé que le premier. J'ai adoré l'évolution des personnages, cette nouvelle intrigue dans un engrenage et cet aspect visuel que nous offre Lucie Goudin. Un vrai plaisir des yeux et qui pousse notre imagination encore plus loin. Vivement le tome 3 et cette conclusion tant attendue !
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Les cinq objets divins, tome 1 : La nouvell..

Quelle déception ! L'intrigue semblait pourtant alléchante, respectant de nombreux codes de la fantasy ! Cependant, ce fut impossible pour moi d'aller plus loin que la page 60. Sont en causes les nombreuses fautes de syntaxe et de concordance des temps (le futur est employé dans un récit au passé à la place du conditionnel présent, le subjonctif est employé à tort...). Bref, si vous êtes attaché un minimum à la langue, vous ne vous y attarderez pas.
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