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Critiques de Lucie Land (37)
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La débrouillardise

« La débrouillardise » de Lucie LAND, roman paru aux Editions Grasset le 14 février 2018 est un roman atypique.

Katarina, jeune rom de dix-sept ans est en décrochage scolaire. Exclue de son lycée, le jour, elle occupe sa vie à traîner en ville ses pensées sautillantes et la nuit, elle va rejoindre ses frères, tous musiciens, qui servent de faire valoir au père, Zéus, accordéoniste virtuose, séducteur, alcoolique et cabotin. La famille vit en caravane, eux rêvent d’une belle et grande maison. Katarina rêve davantage à bouger, se déplacer, partir, peu importe où. Sans le sou mais débrouillarde et se contentant de peu, elle va partir pour Marseille … C’est pour elle un voyage initiatique. Bien que vaguement promise à Chavalo, un ami d’enfance, c’est par un petit bourge parisien qu’elle se fera déflorer. Puis elle rencontrera Benti, un monsieur plus âgé qu’elle qui sera un ami et un créateur de rêve. Suivant ses idées, elle se lancera à la poursuite d’un trésor… Le trouvera-t-elle et quelle en sera la nature ? En tous cas, c’est la vie qu’elle découvre avec des inconnus qui passent, des amis de rencontre qui dépannent et puis s’oublient et des personnages, souvent flics, fantômes personnels ou contrôleurs qu’il lui faut apprendre à éviter.

L’histoire se tient. Mais qu’apporte-t-elle au lecteur ? Une vision de l’errance, un portrait d’une société parallèle ? Peut-être, pas sûr ! Le roman est tellement lacunaire sur les points d’articulation des étapes de la vie de Katarina et sur ses pensées que le lecteur n’est pas certain de disposer de toutes les cartes pour en comprendre le sens.

Quant à l’écriture, elle pose question. Est-ce par mimétisme avec le bagage lexical supposé de l’héroïne que l’auteure a choisi une écriture minimaliste faite de phrases courtes, sautillantes, le plus souvent digressives, détachées du sens de celles qui les encadrent ? Est-ce pour mieux coller à Katarina que l’auteur donne, à l’envi, des coups de canifs dans les règles grammaticales et abuse de mots argotiques, d’anglicismes ou de néologismes pas toujours de bon aloi ? C’est un choix. C’est le sien. Mais il ne fait pas le bonheur du lecteur que je suis. Pour ma part, j’ai regretté cette écriture construire sur base de mots empilés, à coups d’expressions telles « je suis pas un sauvage » (oubliant la négation), « la belle France qui décadence » ou « tu te retrouves enchâmouillée » (intérêt de ces néologismes ?) ou « donne-moi un livre et je serai l’apprentie sorcière d’un monde invisible » (quel est le sens à donner à cet assemblage énigmatique de mots ?). A mes yeux, le style choisi alourdit inutilement la lecture, dommage !



« La débrouillardise », de Lucie LAND reste un roman à découvrir. D’autres, j’en suis sûr, y trouveront plus de plaisirs que moi et le thème de l’errance dans nos villes, nos rues est manifestement un sujet à exploiter pour inviter les lecteurs à y réfléchir. Merci donc aux Editions Grasset et à NetGalley qui m’ont permis de découvrir ce roman.

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La débrouillardise

L'on suit dans ce livre une jolie héroïne, Katarina, une jeune rom, qui traverse la vie avec lucidité et sans trop se poser de questions. Au fil de ses rencontres, de ses pérégrinations auprès de sa famille, de ses amis et d'inconnus, au fil d'évènements liés à ses conditions de vie, on la découvre tour à tour attachante, décidée, volontaire, joyeuse, triste, amoureuse puis larguée. Un bon moment de lecture par la découverte de cette auteure qui a un joli trait de plume tout en vérité et poésie. J'ai aimé.
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Gadji !

Ce roman pour ados est un vrai coup de coeur et un des plus beaux que j'ai lus sur les Rroms.

Il débute en Roumanie dans la famille de Katarina qui vit de débrouille et d'entraide communautaire en attendant le retour du père prodigue et fameux musicien.

Katarina veille sur ses petits frères et fouille dans la décharge entre l'arbitrage de deux matchs d'insultes avec les petits voisins mais elle rêve d'aller à l'école....

L'arrivée d'une nouvelle voisine dans la maison sur la rive d'en face, une voisine qui possède une bibliothèque magique, va lui ouvrir de nouveaux horizons.

Il y aura ensuite l'exil à Paris pour concrétiser ses rêves, découvrir un mode de vie jusqu'alors inconnu chez la belle cousine et son mari l'Architecte et son amitié improbable avec ses camarades du collège Philibert et Max.

ça parle de famille, de valeurs partagées, d'immigration et de nostalgie, du pouvoir des mots et de la musique, de la fraternité. Katarina est une véritable héroïne, attachante, qu'on n'oublie pas une fois le livre refermé.
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Gadji !

Gadji ! est le nom que les Rroms donnent aux étrangers, à ceux qui n’appartiennent pas à leur communauté. Katarina, justement, une jeune tzigane roumaine -une Rrom-, ne veut surtout pas qu’on la qualifie ainsi. En effet, la jeune fille a quitté sa famille, restée en Roumanie, pour s’installer en France, à Paris, chez une cousine, afin d’aller à l’école. Mais entre son enfance heureuse en Roumanie et son exil à Paris, Katarina se retrouve déchirée entre deux cultures, deux mondes totalement différents pour elle. Elle veut s’instruire à l école, en apprendre plus. Mais elle découvre un système et une société qui ne laissent pas beaucoup de place à la liberté et à la différence.

Le roman se passe en deux parties : la première se passe en Roumanie, où Katarina vit auprès de sa famille dans un camp. On y découvre sa vie auprès de ses frères et de ses parents, attachants et drôles. La musique et la danse occupent une grande place dans leur vie. La deuxième partie se déroule en France, à Paris, chez sa cousine Rrom qui a épousé un Gadji. Katarina s’installe chez eux et découvre la vie parisienne, ainsi que le racisme à l’égard des Roms.

Le ton de l’histoire, très poétique, est vif et enjoué. On suit Katarina, pleine de vie et de caractère, sur le chemin de l’apprentissage de la vie. Entre volonté de s’intégrer et de préserver sa culture rom, la jeune fille essaie de trouver sa voie.

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Good Morning, Mister Paprika !

Soyons honnête, jamais je n'aurais acheté ce livre si une « babelionaute » ne m'avait demandé mon avis sur « Good Morning, Mr Paprika ! ».

L’éclectisme me plaisant, j'étais prête pour une nouvelle découverte.

A quel tranche d'âge de l'adolescence ce livre s'adresse-t-il ?

Le début m'a plu : déambulation dans la ville, rencontres entre « Ashok » le Bleuté ayant pris l'apparence d'un terrien et quelques Terriens représentatifs d'une jeunesse en attente et en questionnement, comparaison entre une planète lisse, uniformisée où « il est interdit de réfléchir » (cela m'a fait penser à la peuplade soumise de « La Machine à explorer le Temps ») et une Terre où tout semble chaos mais où finalement il n'est pas si désagréable de vivre.

Toute la séquence du livre où les ingrédients mafieux apparaissent m'ont pesé... tout se mettait à devenir évident, cliché.

Il y a de belles idées qui méritent d'être développées. L'extrême fin un peu mystérieuse où l'on semble jeter les « sages » et où la pirouette me fait penser à « Nathanaël, jette mon livre » est délicieusement déstabilisante.

Le style m'a amusée puis fatiguée : répétitif, trucs langagiers... Niveau de langue selon le milieu représenté : dans ce sens, l'écriture est vive, alerte, adéquate.

Un méli-mélo d'ingrédients : fable, un zeste de philo, un doigt de poésie, de l'humour, de l'amour, de la science-fiction, une forme simple, un fond plein de bons sentiments, ... tout cela plaît ... à condition d'aller plus loin.

Sans doute ma lecture est-elle celle d'une adulte, j'avoue ne pas avoir vibré...
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Gadji !

Katarina a douze ans et nous raconte son quotidien parmi les siens dans la toute petite caravane. Elle est roumaine mais aussi "bohémienne", elle vit en marge de la société aux pourtours de la ville près d'une décharge. Sa famille vit de la musique dans les fêtes, d'aumônes, de petits larcins. Sa mère est accro à la télévision comme porte ouverte sur le monde. Son père, accordéoniste, toujours en vadrouille, est le pilier de la communauté. Cet homme majestueux revient de temps en temps, éperdument attendu par tous, respecté, craint aussi... quand il revient c'est la fête. Katarina déambule dans ce camp avec ses 4 petits frères, vaque aux occupations quotidiennes en l'absence de sa mère et arbitre des batailles d'injures entre les plus jeunes.

Mais à 9 ans elle rêve de l'école. De cette école conventionnelle que ne portent pas dans leur cœur ses parents, inutile comme l'alphabétisation... l'important la musique et compter. Mais dans cette gaie communauté, il y a aussi la grand-mère, Lili la muette, qui chantait, danse encore. Et dans son wagon rouge, isolé du camp, sous son matelas, des livres. Et puis il y a aussi cette nouvelle venue de l'autre côté du bras de fleuve, Zsuzsa, une étrangère qui parle pourtant le rromani... elle lit à voix haute des tonnes de livres...

Et puis il y a le drame, cette perte essentielle, de trois femmes: le passé, le présent et le futur. Katarina part en France, à Paris, avec sa cousine partie, celle dont on disait qu'elle était devenue une gadjée, une femme du monde quoi!



La première partie du livre nous emporte dans ce camp de romanichels, fait de gaieté, d'instantanés, de musique, de paroles, de présence humaine. L'éducation est à la musique, à la danse, à la joie, à une temporalité dictée par les relations humaines et à la survivance. Pas question de livres, pas question d'écoles. De toutes façons, les écoles conventionnelles rejettent leurs enfants.

C'est aussi une description des règles: "ne pas ramasser d'objets ayant appartenu à des morts", ne pas livrer son âme aux non-rrom, rester dans la communauté, fêter la vie dès que possible, se méfier des autres et les accueillir à bras ouverts comme les nôtres avec le temps et la confiance.

Dans cet univers, Katarina fait office de "louve solitaire", elle est maternante avec ses frères mais s'octroie des moments de solitude et des rêves d'école jusqu'à en faire un chantage et une fugue. Les livres paraissent absents mais ils ne sont qu'inconnus. La grand-mère en a et l'arrivée de cette Zsuzsa offre à Katarina une leçon d'alphabet, un amour des livres, de l'objet, des histoires, des mots. Katarina lit les livres bien avant de savoir déchiffrer les lettres.



A Paris, chez cette cousine qui a perdu son âme (peut-être pas tant que cela!), Katarina découvre le confort, les rythmes quotidiens, un apprêt de sa personne et une préceptrice avant sa rentré à l'école. Les règles plus strictes, plus cloisonnantes pèsent sur la jeune adolescente. Elle a besoin de liberté et réclame du lâcher-prise quitte à ne pas pouvoir intégrer l'école (...)

Les conditions de vie sont différentes, les rapports aux voisins et commerçants sont aussi à apprendre. Et c'est peut-être la grande beauté du livre, cette rrom arrivée sur Paris, ne veut surtout pas devenir une gadji. En ville mais aussi dans ses relations aux autres, à l'autorité, elle reste libre, errante, vagabonde, impertinente avec l'insolence des libres. La culture rrom apparaît vivante, sous-jacente, présente même dans les villes par ce brin de liberté, de désinvolture, de joie: culture parquée ou vibrante et musicale dans le métro ou dans les salons (...)

Son rapport à l'école, une fois elle remodelée, plus "normée", est aussi une belle proposition. Entre tolérance, stigmatisation et frein. Les livres, ou en tous cas les mots ont la part belle dans ce roman. Les écrits de la jeune Katarina ponctuent le récit, comme ce devoir d'école présenté là. C'est aussi un hymne à l'amour des grands auteurs, en me donnant envie de relire SARTRE et de découvrir SOLJENITSYNE et BLAGA. C'est aussi une culture rrom assumée, entre la diseuse de bonne aventure, les larcins, l'esprit de contradiction, l'envie de ne pas vivre enfermés, l'envie de prendre la vie comme elle vient et surtout d'en faire un état de joie.



Le livre est peut-être en partie autobiographique, cela ne me surprendrait pas. La communauté rrom est décrite avec amour, sensibilité et non-complaisance. Cela fait aussi son charme, sans compter la superbe idée de proposer une bande son avec... (il ne manque plus que le CD).
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Gadji !

Une jeune adolescente Rrom rève d'aller à l'école, comme c'est quelque chose de mal vu par sa communauté, elle reussi à convaincre son père de l'envoyer chez une de ces cousines en France. Comment va se passer son voyage en France ?

Je n'ai pas aimé ce livre car il est beaucoup trop détaillé et tout n'a pas forcement besoin d'être détaillé, cela rend l'histoire longue et monotone et ne donne pas envie au lecteur de tourner les pages.
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Gadji !

Katarina est heureuse avec sa mère, ses quatre petits frères, et son père souvent en déplacement. Mais son monde est perturbé lorsqu'elle souhaite aller à l'école : pourquoi la traite-t-on différemment sur le simple prétexte qu'elle est Rrom? Pourquoi sa mère refuse-t-elle de la voir apprendre à lire?

Petit coup de pouce du destin : la vieille dame qui emménage de l'autre côté de la rivière était professeur. Celle-ci lui apprend à lire et à écrire. Katarina peut enfin donner vie aux histoires qui se forment dans sa tête. Jusqu'à ce que...

Hurlements, cris. La caravane est en flammes. A l'intérieur, après décompte, ne restent que sa mère, enceinte, et Lili, la grand-mère muette. Zéus, son père, ne sait pas comment gérer ses cinq enfants, lui, le vagabond, le troubadour.

La Cousine, partie en France depuis longtemps, revient au pays pour l'occasion avec son Jules... ou plutôt son Germain, architecte de profession. A la demande de Zéus, ils emmènent Katarina lors du voyage retour pour la scolariser.

Les mois passent à Paris. D'abord effarée d'être vue comme une gadji par les petites gens des rues, elle finit par rentrer dans le moule et est mal à l'aise quand on découvre ses origines. Elle s'habitue malgré tout, mais son père et ses frères lui manquent de plus en plus.

Jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus. Fugue... ratée, retrouvailles, beuveries, soupçons, disputes, départ. Mais tout ira bien, parce que la famille des Rroms compte 12 millions d'individus !



Un roman d'une très grande sensibilité, une poésie de la familiarité, des personnages hauts en couleurs et forts malgré leurs nombreuses fêlures. Un hymne à un peuple souvent snobé, bafoué et une jeune Rrom très attachante. Véritable plaisir pour les yeux, le cerveau et l'âme!
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La débrouillardise

Oeuvre de mouvement et de liberté, La débrouillardise nous entraine à la suite de Katarina, sa jeunesse, son désir de conquête et de changement. Un récit entre ombre et lumière, fait de rencontres improbables, de dangers mais aussi de rêves et de dialogues, de découvertes et de parcours initiatiques.

Malgré quelques longueurs et un côté parfois très descriptif, le roman de Lucie Land parvient à faire ressentir au lecteur la force innée de sa narratrice et son goût pour la liberté. Une jolie découverte qui nous entraîne de Paris à Marseille, de la boue des camps de fortune à la lumière éblouissante du sud en passant par la profondeur des eaux de la Méditerranée, la débrouillardise est un conte authentique, bien qu’inégal, avec une héroïne forte et déterminée. Un bon moment de lecture.
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Gadji !

Un hymne à la liberté. Celle de vouloir sortir de ce que l'on naît. Celle aussi de vouloir revenir de où on vient. Liberté de choisir entre un mode de vie. L'explication, la preuve par neuf que refus de l'autorité n'est pas forcément violence. Il s'agit d'un parcours d'une jeune rrom qui veut apprendre à lire et qui le fait envers et contre tout. On l'envoie chez une cousine à Paris. Une autre vie, un autre monde qui ne lui conviendra pas. Trop de carcans, trop peu de contact humain, trop peu de choses à faire, trop d'apparences à soigner. La résilience surgit dans l'acception de sa propre culture, nature, dans son engagement. Un beau roman, une belle histoire.
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Gadji !

Ce livre m'a beaucoup touché. La Roumanie et les tziganes mis à part dans ce pays, l'héroïne qui ne rêve que d'école, une première partie intense entre caravanes, musique, bazar roumain, pauvreté, communauté et une seconde partie tout aussi intense en France dans la famille riche... une fin qui est le mélange des deux parties. Les cultures se mêlent, la passion tzigane dépasse le confort moderne... gadgi, ce sont les non tziganes, mais ici, même les gadgi sont rattrapés par la musique et la folie des fils du vent !

Ce roman n'est pas récent, nous l'avons emprunté à la bibliothèque il y a trois mois, mais nous l'avons tellement aimé que nous nous le sommes offert ! Tous les membres de la famille âgés de plus de dix ans l'ont lu ! Une vraie profondeur se dégage du récit... Comme souvent chez Exprim' (Sarbacane), le texte est fort et parle de la "vraie vie", c'est un roman authentique parmi nos plus beaux coups de coeur familiaux de l'année 2014.
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Gadji !

Ce pourrait être une autobiographie. On ne nous dit pas si l'auteur est Rrom, mais on pourrait le croire aisément !



Dépaysement total au sein de cette communauté Rrom au pays de Ceaucescu où malgré tous les problèmes de survie quotidienne, une immense joie de vivre domine tout !



Katarina est partagée entre le monde des Gadjis qui l'attire pour réussir et celui de son peuple pour vivre tout simplement. Un moment "exilée" chez les Gadjis de france, elle retrouvera son équilibre entourée des siens retrouvés. Elle pourra alors s'épanouir dans l'écriture et aider ceux qu'elle aime.

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Gadji !

Un récit poignant servi par une très belle écriture. On s'attache profondément aux personnages et surtout à Katarina qui nous emporte dans un univers tour à tour merveilleux, sordide, gai, tragique, insouciant ou angoissant.

Un coup de cœur.
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Good Morning, Mister Paprika !

Un roman au final décevant, hélas. L'histoire est pourtant originale, mais elle s'essouffle assez rapidement. Les clichés sont trop nombreux, il manque de la finesse et de la profondeur.
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Good Morning, Mister Paprika !

Le résumé et la page de couverture m’avait charmé et je voulais lire ce livre. Ce bouquin en 24 heures racontant un voyage rapide dans lequel Ashok, virvoltant entre les gens, les objets et les sentiments se découvre lui même, raconte d’une plume legère la Terre et les gens qui la peuple.



Il suffit de quelques phrases et on est sous le charme d’Ashok et de sa naïveté. En quelques mots, Lucie Land met de la poésie là où il n’y en a pas et ça, c’est formidable.
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Good Morning, Mister Paprika !

Une planète appelée Bleue parce que tout es bleu même les habitants sont bleus, les émotions sont inexistantes, il est interdit de penser, de rire, de pleurer, de douter... Le seul événement de l'année : le super Bingo qui permet à l'un d'entre eux de passer 24h sur la planète Terre. C'est ce qu'a gagné Mr Paprika qui n'est jamais revenu, pourquoi?



Le concept est très original et m'a beaucoup plu, en revanche le récit est lent, ça n'avance pas, on s'ennuie!
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Good Morning, Mister Paprika !

J'ai commencé ce livre avec optimisme. J'ai beaucoup aimé Gadji ! le premier livre de Lucie Land.

J'ai été très déçue, je n'ai pas du tout accroché avec ce nouvel opus.
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Liberté cheval !

Liberté cheval ! est un texte étonnant et délicat, aux mots teintés de poésie et aux illustrations à couper le souffle (le camaïeu des couleurs est sensationnel…). Toute la puissance de l’imagination y est convoquée, entre le rêve et un certain idéal de retour à la nature, loin du bruit de la ville. J’ai adoré l’image de ces chevaux qui prennent vie au sens propre, en sortant des voitures. Les enfants se réapproprient un monde où la liberté et la nature sont reines. En résumé, Liberté cheval ! est un conte surprenant et épatant qui parle de liberté, d’enfance et de chevaux… Il plaira aux petits et aux grands.
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La débrouillardise

Quand j'étais au lycée, je pensais que ça n'avait pas de sens de lire un livre "juste" pour son style - Lucie Land m'a fait changer d'avis. Dès les premières phrases, elle arrive à nous faire entrer dans son monde, ou plutôt celui de Katarina, pas tout à fait 18 ans, qui se demande quoi faire de sa vie mais sait déjà qu'elle veut être libre. Elle nous entraîne aussi dans le monde des roms, la famille de Katarina, nous faire appréhender "depuis l'autre côté" le décalage qu'on peut sentir entre leur manière d'être et la nôtre. Elle nous fait rencontrer des personnages hauts en couleurs, qui sonnent vrai, à travers petits et grands événements de la vie.

C'est un livre qui se referme soudainement, un peu comme il a commencé, sans apporter toutes les réponses. Une fin qui m'a un peu déstabilisée... mais j'ai aimé ça, être déstabilisée. ;)
Lien : http://blogahistoires.over-b..
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La débrouillardise

La première chose à dire de ce roman est que la quatrième de couverture ne lui rend pas hommage, j'ai été intriguée par ce que pouvait cacher ces pages mais pas intéressée complètement non plus. Hors à ma grande surprise j'ai dévoré ce roman que l'on qualifie d'initiatique alors que je vois moi une recherche de liberté et d'affranchissement.

Katarina est une jeune Rom de dix-sept ans en déscolarisation qui passe son temps à errer dans les rues de Paris s'attirant parfois les regards d'agents de police méfiants et faisant ici ou là de nouvelles rencontres, elle se rend parfois chez sa cousine qui a réussi elle à s'en sortir en épousant un homme issu d'un tout autre milieu. Le soir c'est le retour au campement, Katarina vit dans une caravane avec son père Zeus et ses frères tous musiciens.



La mélancolie que l'on perçoit à travers les personnages diffèrent du tempérament de feu et cette extraordinaire envie de liberté de Katarina. Elle rêve d'ailleurs et du meilleur, sa débrouillardise la mènera jusqu'à Marseille avant de se lancer sur les traces d'un trésor datant de la seconde guerre mais sous ses airs futés elle en oublie parfois la méfiance car le doute n'est pas dans son caractère, elle fonce et Dieu seul sait ce qui lui arrivera. Son regard sur le monde est tranchant tout comme son franc parler, elle ne blâme pas sa condition mais en fait plutôt une arme.



Un beau roman dont l'histoire parfois se perd dans la chronologie, il manque certains détails de la vie de Katarina qui permettrait de mieux comprendre son besoin d'errance et cette façon qu'elle a de se détacher de tout, ne rien prendre au sérieux; une blessure? une cassure dans sa vie d'enfant? un manque? c'est ce qu'il manque au roman. Ce fût toutefois une belle découverte que ce personnage fort.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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