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3.57/5 (sur 107 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 06/12/1977
Biographie :

Lucie Taïeb est poète et traductrice.

Elle est agrégée d’allemand et titulaire d’un doctorat en littérature comparée (thèse : "Territoires de mémoire, l’écriture poétique à l’épreuve de la violence historique")

Elle est maître de conférences en littérature comparée à l’Université de Brest. Elle a traduit notamment Heidi Pataki (bio-bibliographie, extrait 1) et Ernst Jandl (bio-bibliographie, extraits 1, ext 2, ext. 3), tous deux présents dans Poezibao par ses soins.

2012 "Territoires de mémoire - L'écriture poétique à l'épreuve de la violence historique"
2013 "tout aura brûlé", avec des illustrations de Sidonie Mangin

Source : Les Éditions de l’Ogre
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Depuis longtemps cependant nous taraude le doute de notre propre existence. Nous sommes morts et nous errons, nous cherchons la délivrance et ne la trouvons pas. Comment ignorer qu'à force de ne pas voir, littéralement, que nous avons fait et faisons allégeance à l'ordre qui nous alimente et nous donne une place, nous oublions le prix à payer lorsque l'on vit la conscience divisée ? Il y a l'île, de l'autre côté, la zone sacrificiée, celle qui accueille, celle qui traite, celle qui crève sous les émissions toxiques, celle où le cancer s'attrape comme la grippe. Et ici il y a nous, nos gestes qui sauvent, notre amabilité, nos loisirs intelligents et, bien souvent, notre inquiétude. Il y a nous, et c'est nous qui sommes séparés. Il y a nous, et nous vivons aussi, dans une enclave : dans un semblant de monde, dans des villes souillées de sang, de cendres, des villes qui puent la mort sous leurs pelouses artificielles, leurs espaces végétalisés, qui puent la destruction et la souffrance, le double langage et l'aveuglement.
À quoi servent, pourtant, ces gestes appliqués - jeter nos détritus, bien trier nos déchets -, ces petites cérémonies quotidiennes d'enfants obéissants qui ne veulent pas se faire gronder ? Faisons-nous réellement notre part du travail en nous contentant de laisser un espace vert dans l'état exact où nous l'avons trouvé ?
Car enfin, il n'y a nul héroïsme à trier correctement, et celui qui oublie son sac en plastique dans une aire de pique-nique ne détruit pas la planète, n'abîme pas la nature. Il empêche simplement tous les autres de croire qu'ils vivent dans un monde où le déchet serait maîtrisé, où la consommation de masse ne serait pas un problème. Sa négligence ne nuit pas à cette « nature » substantialisée qui a, depuis bien longtemps, cessé d'être. Elle égratigne seulement l'image que nous aimons entretenir de nous-mêmes, citoyens respectueux de leur environnement, qui voulons garder à tout prix les mains propres, laissant à d'autres acteurs, clairement identifiés sous le nom de « multinationales », le soin de saigner la terre et de semer la guerre pour garantir la satisfaction de nos besoins fondamentaux. Il faudra, pour finir, que se déchire le discours public injonctif, qui ne sert qu'à faciliter le processus économique de recyclage et le management commercial des déchets ménagers. Apparaissent alors les 98.5% de déchets restants, cette masse incommensurable et toxique produite par nos industries, mais aussi la pollution invisible qui contamine jusqu'à nos propres organismes. Bref, on parvient à envisager ces questions à travers un autre prisme que celui de la responsabilité individuelle et des ordures ménagères, on entrevoit l'ampleur du problème et la logique qui prévaut, de l'extraction des matières premières aux flux des déchets externalisés.
Un voile peut se déchirer, puis un autre, puis encore un autre. Les voiles qui se déchirent ne réparent rien, ne restituent pas à l'espace clivé sa continuité. Les voiles qui se déchirent n'apportent aucune satisfaction, et la plus absurde serait de croire que l'on a atteint quelque chose. La mort continue de rôder en nous, autour de nous. Le faux sourire continue de régner sur la face béate de notre monde creux. L'hémorragie ne s'atténue pas d'une goutte, simplement, désormais, nous savons : nous avons, nous aussi, les mains sales. Et la tache n'est pas près de partir.
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Lucie Taïeb
QUEL PRÉSENT



La compagnie des chèvres fut une tentation à laquelle je ne cédais pas.
Mais chaque soir, les loups reviennent.


/Phoenix n°36 Lucie Taïeb, Cahiers littéraires internationaux, 2021
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tu dis…


tu dis « nous »
il n'y a pas de nous

tu dis « peuple »
le peuple n'y est pas

tu dis « tu »
il n'y a que toi

tu dis tu
il n'y a pas de nous

tu dis peuple
il n'y a que toi

tu dis nous
le peuple n'y est pas

tu dis nous
il n'y a que toi

tu dis peuple
il n'y a pas de nous

tu dis tu
le peuple n'y est pas
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Nous sommes peu nombreux, nos regards sont brillants. C’est la première des réunions nocturnes qui causeront notre perte, réunions secrètes dont il ne sera plus jamais question, ni ici, ni ailleurs, où tente de s’organiser, non par l’offensive mais par l’inertie, une forme de résistance à ce qui approche et ne manquera pas de nous engloutir. Elle est mon amie et c’est elle qui ce soir prend la parole, une lune très ronde entre, claire, par le soupirail, j’entends la voix de mon amie : des jours plus durs sont à venir. Il ne s’agira pas d’une lutte ouverte, mais souterraine, d’une contagion espérée. Nos souvenirs seront nos armes. revoyez à présent toute chose saillante, toute chose tranchante, qui inexplicablement aura marqué votre mémoire, parce que plus intense, ou parce qu’elle recelait une part de vérité qui ne vous a pas encore été révélée. Fermez les yeux, plongez au plus profond. Le jour viendra où nous serons dépourvus, séparés, désolés, où nous n’aurons plus rien que cette manne, ce qui nous constitue, où nous puisons ce soir la force de nous réunir, où nous trouverons, alors, celle de ne pas sombrer.
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forêt forêt …


Extrait 4

un jour un
jour
un jour, je m'appelais moi-même
moi-même m'appelais
me disais
perdue
perdue
perdue
entre les trembles ma palpitante poitrine de pinson et
joyeuse noueuse joyeuse un jour

(un jour)
.
.
.
.
il est temps que tu viennes
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C’est à Berlin que cette histoire commence, comme peut-être commencent désormais à Berlin toutes les histoires de ruine, de hantise et d’oubli. Nous sommes au tout début du XXIe siècle et je travaille, presque par hasard, au sein d’une commission qui recherche, dans les archives berlinoises, les dossiers de demandes d’indemnisation des descendants ou des proches parents de victimes juives de spoliation durant la Seconde Guerre mondiale. Je lis les dossiers et les descriptions des objets perdus : les souvenirs d’appartements et de commerces, les machines à coudre, l’horloge, le manteau, le nom de mon père, celui de ma grand-mère, ma tante et je l’aimais, il ne me reste plus rien d’eux. Je lis les calculs établis par l’administration allemande, les réponses ; le langage des uns n’est pas celui des autres, la réponse ne répond jamais à la demande, et dans cet écart grandit mon malaise, celui de nous tous qui travaillons ici, équipe d’étudiants franco-allemands réunis par une jeune sociologue aux vues éclairées. Lorsque je ne suis pas au « bureau », j’erre beaucoup dans cette grande ville qui s’y prête terriblement.
Aux abords de la Postdamer Platz, je vois pour la première fois, sans savoir de quoi il s’agit, ce chantier qui m’intrigue, de la terre et des stèles ; il ne s’agit pas d’un cimetière, mais ce sont bien des stèles, sur un périmètre assez vaste, encore interdit au public. Quelle impression étrange que ce cimetière sans morts, ces plaques sans noms, ce neuf, à partir de quoi ? J’apprends incidemment qu’un mémorial se prépare. Et l’idée me semble plus incongrue encore, à deux pas de cette place en chantier elle aussi, et qui ressemble, pour ce que j’en vois d’achevé, à une maquette grandeur nature, à une incarnation neutre du toc, où résonne, dans toutes ses nuances, l’adjectif « construit ».
Confrontée, jour après jour, au plus concret de la disparition, celle des corps et des objets (un forfait de quelques centaines de Deutsche Marks s’ajoute systématiquement à l’indemnisation, quand celle-ci a lieu ; c’est le montant moyen des « dernières possessions », ce que contenait la valise, ce que portaient les personnes sur elles avant d’être tuées), je doute qu’un mémorial, circonscrit dans un espace aussi passant, aussi peu propice au recueillement, puisse avoir l’effet escompté. Et quel effet, d’ailleurs ?
Lorsque je retourne à Berlin, quelques années plus tard, le mémorial est achevé, et mon scepticisme s’adoucit un peu, pour deux raisons : j’ai vu, sur les stèles, des petits cailloux. C’est le geste que l’on fait dans les cimetières juifs : on pose une petite pierre sur la tombe. Des gens sont venus et ils ont eu ce geste pour ces stèles qui, par là même, parce que reconnues comme telles, perdent leur artificialité, deviennent espace de recueillement.
L’autre raison, c’est que le monument n’a pas de limite fixe. Il se compose de rangées de stèles de hauteur variable ; au fur et à mesure que l’on s’approche du bord, les stèles sont de plus en plus basses, jusqu’à ce qu’elles ne soient plus que rectangles visibles sur le sol, rectangles qui se retrouvent encore, dispersés, aux abords du mémorial. Il n’y a ni entrée ni sortie, et ces marques au sol, qui dépassent des limites qu’on voudrait assigner au lieu, font signe vers l’extérieur, comme si, véritablement, la ville entière (le pays, le continent) portait, invisibles, ces tombes vides. Je pense au mémorial comme à un épicentre, à un espace dynamique où se matérialise un tremblement, une inquiétude de mémoire qui, lorsque l’on s’en éloigne, nous accompagnerait, nous ferait voir, dans toute la ville (le pays, le continent), ces tombes absentes, ce cimetière fantôme. Je finis par me consacrer à cette question qui me travaille. Une thèse, cinq ans.
Au lendemain de la soutenance, je tourne une page. Alors que tout tendait à ce que je me « spécialise », je prolonge, plus ou moins à contre-cœur, cette recherche par des articles connexes, puis plus rien.
Quelques années passent et une nouvelle question prend forme, qui me fascine. Je me retrouve, en apparence, complètement ailleurs. En apparence seulement, car c’est de nouveau un lieu que je veux explorer, c’est de nouveau une présence invisible qui me préoccupe, m’inquiète, me hante. Seulement, ce lieu, c’est une décharge, celle de Fresh Kills, telle qu’elle apparaît terrifiante et majestueuse, dans Outremonde, de Don DeLillo.
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Est-ce comme une prière
extrait 3
  
  
  
  
Peut-être finirons-nous par oublier où commencent nos corps, où
ils finissent, une fois défaite la fiction de nos noms ?
Alors, si tu te blesses, si tu perds connaissance, je lècherai ton
sang comme le mien, et lorsque tu rouvriras les yeux, je reviendrai
à moi.
Est-ce ton idée de l’amour, ne plus savoir où commence ton corps,
où il finit ?

Je n’ai pas d’idée de l’amour.

M’expliqueras-tu pourquoi je suffoque, quand d’autres se noient ?
M’expliqueras-tu pourquoi je ne suffoque pas, quand d’autres se
noient ? Auras-tu une explication pour ce qui me tord, me tiraille,
m’attire d’un côté, puis de l’autre, et pour ce trouble dans ma voix,
cette dissonance ?
Je ne sais pas comment tu vis.
Une parole qui soigne, est-ce que cela existe ?
Sommes-nous si blessés qu’aucune bonne parole ne puisse rien
pour nous ?
Nous ne savons pas comment nous vivons.
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Je l'aimerais comme on déteste ceux avec qui on a trop longtemps vécu.
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« Peuplié » de Lucie Taieb (2019, Lanskine, 136 p.) « C’est l’aventure d’un arbre devenu verbe ».
Evidemment, énoncé ainsi, on peut s’attendre à tout, même au pire. Même l’être de charme est un peu plié après son boulot à la chaine. Heureusement l’auteur nous avertit « Peuplié, c’est aussi l’histoire de Fredinand Man et Liesl Wagner, amants tragiques, partageant tous deux l’infortune d ́une naissance entre deux siècles ». Pour d’autres, il s’agit non de siècles, mais de chaises. Evidemment, le grand Victor écrivant « La Légende des Chaises », cela aurait moins de valeur marketing. Quoique….
Donc, partons pour la vie tragique de Fredinand et Liesl. Pour le premier, je conçois un père dislexique, bredouillant à l’état civil le prénom du fils de son sang. Et pour la seconde, un coup de cœur pour la Liesele, la gardienne d’oie strasbourgeoise, qui est au foie gras ce que la Mère Poulard est à l’omelette, les plumes en moins. Vie tragique dans l’empire austro-hongrois finissant. On sent les suicides collectifs, dans les torrents bondissants des Alpes de Kitzbühel, après ingérence de la boisson locale, le « Krautinger », ou alcool de navet. Remarque, effectivement cela a le gout du navet. Après, les spécialistes diront si il y a dedans de la pomme ou non.
La vie des poètes autrichiens. Ce sont, dit-on « des échappées sonores, des axiomes existentiels, de longues douches ». Rien qu’à lire… « Je n’ai pas bien connu Fredinand Man. [...] Mais je respectais son travail et nous étions nombreux à penser que ce jeune homme soigné se trouvait sans doute au seuil d’une œuvre considérable ». On comprend mieux, à ces lectures comment l’opinion de Karl Kraus a pu se forger dans les cafés à l’intérieur du Ring à Vienne.
Fredinand, comme il se doit, est un poète d’« âge suisse », « né d’un père suisse, allemand et sans rancune », Liesel est déjà morte, mais lui répond de l’autre côté de la vie.

Heureusement, il y a un « Liminaire » et un « Epilogue » pour expliciter les circonstances de la découverte de ces textes.
Entre, une étrange équation qui finalement explicite à la fois l’insuffisance respiratoire et l’insuffisance amoureuse. C’est simple comme de l’Euclide, sauf que cela tient en trois lignes alors que les « Eléments » occupent treize livres. Donc « Si l’air dont tu as besoin pour vivre (Av) est inférieur à l’air que tes poumons peuvent accueillir (Ap), tu t’essouffles »et de la même façon « Si l’amour dont tu as besoin pour vivre (Av) est inférieur à l’amour dont tu as besoin pour te perpétuer (Ap), tu étouffes. » d’où il ressort que la différence E c’est-à-dire « l’épuisement par essoufflement ou étouffement des forces du sujet » ait la même valeur que la différence « de l’insuffisance respiratoire et l’axiome de l’insuffisance amoureuse », soit « tu ». Vous avez suivi ? Appliqué au syndrome respiratoire aigu sévère, il a récemment été démontré, expérimentalement (équipe de Marseille) et de façon plus empirique (équipe de Mar a Lago) que la conjonction des deux syndromes en fait quadruplait la réponse sous forme d’une équation {tu + rlu (tu + tu) + cha + po+ po1( tu)} en tenant compte des facteurs différentiels (rlu, cha, po, po1). On pourra suivre la démonstration dans l’illustration de « Peuplié ».
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Sans doute, cela tenait à peu de chose. Tous nous savions qu’elle avait des secrets, des secrets qui n’étaient pas comme les nôtres. D’une certaine manière, cela se voyait, mais personne n’aurait su dire à quoi. Rien ne signalait la vie à double fond de Vertu ; elle n’était ni plus ni moins taciturne qu’un autre flic taciturne. Sans doute, elle n’avait jamais été spécialement loquace. Et si par hasard, à l’extérieur de la brigade, on l’interrogeait sur son travail, elle n’expliquait pas de quoi il était question. Elle répugnait toujours à parler d’elle-même, comme si déjà, c’était se trahir. Elle répondait poliment, simplement : « Je suis flic. » Alors, elle voyait l’étonnement, toujours, et parfois la haine. Cela ne la dérangeait pas.
Lorsqu’elle voyait la haine, elle n’essayait pas de la détourner. Elle ne précisait pas, par exemple, qu’elle n’avait plus mis les pieds dans la rue depuis des années. Elle voyait la haine, elle la regardait, impassible. Elle la recevait. Elle offrait son visage et son corps à la détestation stupéfaite et muette de son interlocuteur.
Elle songeait : les flics aussi vous haïssent. Elle voulait bien prendre sur elle une part de cette haine qui ne la concernait plus vraiment. Cela lui allait. Elle préférait, même. Elle avait vu des visages s’éclairer, les rares fois où elle expliquait précisément en quoi consistait son travail : la fraude. Les petites arnaques, l’usurpation d’identité, mais aussi le banditisme en col blanc. Le blanchiment.
Cela oui, les gens appréciaient. On s’intéressait à elle, alors, on lui demandait des détails. On la trouvait admirable, soudain. Cet enthousiasme lui répugnait. Pour tout dire, elle le méprisait. Elle préférait la haine, vraiment.
Elle pensait aux collègues de la rue, ceux qui descendaient sur le pavé armés jusqu’aux dents, avec des directives contradictoires, ceux qu’on jetait en pâture à des foules écumantes de colère, avec l’ordre de maintenir l’ordre, et qui blessaient, qui mutilaient, qui tabassaient, ceux à qui, depuis longtemps, plus personne ne trouvait d’excuse.
Mais Vertu savait que la haine vous tient. Elle est comme une colonne vertébrale, comme une armure, c’est le seul remède à la peur, celui qui étaye vos jambes quand elles refusent de vous porter, celui qui vous fait avancer, qui vous maintient debout. Elle songeait aussi à tout ce gâchis de haine, toute cette haine mal perdue, pour rien, elle imaginait un grand canal de la haine, de toutes les haines confondues, dirigées contre une seule et même cible.
Vertu rêvait d’embrasement.
Elle était flic et elle rêvait de chaos.
On comprendra qu’elle fût peu loquace.
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