Nationalité : France
Né(e) à : Varennes-en Argonne ,
1891
Mort(e) à : Montjustin ,
1961
Biographie :
Lucien Jacques est un homme aux multiples talents,poète, danseur,peintre,potier,dessinateur, graveur, éditeur, qui, en 1921, découvrit Giono. .
Bien qu'antimilitariste, il participe au premier conflit mondial. En tant qu' artiste, il est versé dans la section Musique où il se lie avec Alexandre Noll.
Démobilisé, il publie ses poèmes de guerre, et crée les « Cahiers de l’Artisan » consacrés à un seul auteur par n°, avec un bois gravé en frontispice.
Pendant cette période , il fait la connaissance des écrivains parisiens: Henri Poulaille, Jean Paulhan, Louis Guilloux, Jean Guehenno, André Gide.
En 1920, il habite quelques semaines dans l’école de danse d’Isadora Duncan et fait du secrétariat pour elle.
Pour raisons de santé, il gagne la région de Manosque, qui lui inspire une production abondante de dessins, fresques, panneaux décoratifs, statues, tapisseries et surtout aquarelles et gravures.
Il a de nombreux amis, Buffet, Matisse ou Prévert et surtout Giono. Grâce à sa connaissance de la littérature et des milieux de l'édition, il sera pour lui, dans ses débuts, un conseiller irremplaçable. Il édite et illustre son premier livre « Accompagnés de la flûte ».
Dès 1936, il participe avec lui aux rendez-vous au Contadour. I et réalise les « Cahiers du Contadour », revue donnant des textes inédits de Giono, mais aussi ses propres textes. Pendant la 2de Guerre Mondiale, il s'isole sur la Montagne de Lure et vit avec les bergers. Il continue à écrire, à peindre et à recevoir les amis contadouriens qui veulent prolonger les "rencontres" . Cette période noire passée, Lucien Jacques s'installe à Montjustin, près de Manosque, qu'il veut transformer en village d'artistes. Peintres, écrivains et poètes s'y arrêtent à chaque occasion. C'est pour lui une époque prolifique, où il voyage, expose, crée et édite beaucoup. En 1953, il relance les Cahiers de l'Artisan. Il met sur pieds une édition de luxe des œuvres de ses meilleurs amis, dont Giono avec qui il s'était quelque peu brouillé. Plus tard il s’installe à Gréoux les Bains et retrouve avec émotion, dans l’atelier du cordonnier Yvon Michel, les odeurs et visions de son enfance. Il publie ses souvenirs du service militaire « La Marche militaire » en 1956. Il expose à Rome, Arles, Nîmes, Aix en Provence, Marseille, Paris, Nice, Menton.
Il meurt en 1961 d'un cancer de l'estomac, après plusieurs mois de souffrance.
+ Voir plusSource : Wikipedia
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