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Critiques de Ludovic Metzker (299)
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Chat

*** Chat-Alors !!***



Une chose est sûr ! Après avoir lu ce roman très ... atypique vous ne regarderez plus les chats, ces adorables petites boules de poils, ces petits êtres venus d'une autre planète, de la même façon !

D'ailleurs en ce qui me concerne, j'évite de croiser depuis cette fin de lecture mon félin .... Nannnnn j'déconne !!



Deuxième roman de Ludovic Metzker que je lis. Autant j'avais adoré " L'enfer vivait ici" autant avec "Chat" je suis plus mitigée. Je pense que la phrase d'accroche " Ils vous aiment. Trop" m'a induite en erreur. L'implication du chat dans l'histoire est sommaire, même si il est la trame de l'histoire. L'auteur explique l'implication du félin mais nous le montre pas et c'est la seul critique que je peux faire sur ce roman.



Je ne raconterais pas plus l'histoire de tous ces meurtres sanglants. A vous de le découvrir !



Parler d'un roman d'horreur non ... un roman atypique oui ! Cela dit, les romans de Ludovic Metzker sont à découvrir. Son roman Chat est un de ses premiers et avec "L'enfer vivat ici " écrit, il me semble, bien après, prouve que l'auteur a pris plus d'assurance dans la manière de mener le lecteur dans le suspense.



Un clin d'oeil qui m'a fait sourire dans Chat, le nom du flic : Nil Topscher ... Ceux qui suivent les auteurs en auto édition comprendront ....
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L'enfer vivait ici

*** Quand c'est abandonné, c'est pas par hasard***





Premier roman de Ludovic Metzker, que je découvre avec L'enfer vivait ici.

J'avoue avoir passé un bon moment de frissons avec ce huis-clos angoissant. L'idée de mêler fantastique, horreur et ce que l'Histoire a de plus sombre est une belle réussite.



Trois amis d'enfance, décident d'acheter une très vieille bâtisse à quelques kilomètres de Berlin, en Allemagne, afin d'accomplir le rêve de leur épouse respective : en faire un gîte haut de gamme. La vente se fait sans soucis, mais la mairie de Berlin, propriétaire, leur impose l'achat d'une ancienne gare à plusieurs kilomètres de la bâtisse, le vente étant indissociable.

Les trois associés se lancent dans cette aventure espérant faire une plus valus, et revendre la gare transformée en logements.



Quelques temps plus tard, la vieille bâtisse est devenue un magnifique gîte, avec une architecture intérieure superbe.

Les premiers hôtes sont là, l'accueil et les mets raffinés.

Les premiers incidents ne se font pas attendre, mais sans grandes incidences.



Le lendemain soir les trois amis, sont obligés de quitter leurs hôtes et leurs épouses pour se rendre à la gare, ces dernières voyant ça du mauvais oeil, ils invoquent le fait que le lendemain, des ouvriers envoyés par la mairie, doivent venir sécuriser les lieux. Mais, les trois compères ont une idée derrière la tête : abattre deux murs, persuadés qu'un trésor s'y cache derrière.

Ils sont alors loin d'imaginer ce qu'ils vont y trouver ...

De même, dans la villa, leurs épouses et leurs clients vont être les proies d'esprits démoniaques qui ne leurs feront aucun cadeau.

Pourquoi ?

Quel est ce terrible secret qui lie la maison et la gare ?

Et si ces deux lieux qui étaient abandonnés auraient dû le rester ?



L'auteur a réussi à m'emporter dans ces lieux horrifiques et ... très troublants !

Souvent mal à l'aise car il va très loin dans l'horreur de ce qui a pu se passer avant et pendant la seconde guerre mondiale, mêlant le passé et le temps présent.

Il soulève le côté obscure de l'Histoire avant qu'Hitler arrive au pouvoir, à savoir son engouement pour les sciences occultes sombres, sans en savoir plus que ça ...



L'écriture est fluide, les chapitres courts, l'histoire intéressante, les six personnages principaux attachants et on ne s'ennuie à aucun moment.

Une bonne dose de suspense qui donne envie de continuer sur le prochain chapitre.

Roman très bien écrit, bien proportionné, ni trop long, ni trop court, pas de temps mort, et ... qui fait froid dans le dos.



Une fois le roman fermé, on tire les draps sur tous les miroirs de la maison .... Chuuuuuuuut .....



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Chat

Bonjour,

Je remercie chaleureusement Ludovic Metzker pour l’envoi de son livre en Service Presse : « Chat »

Un polar fantastique psychologique que j’ai bien aimé. L’intrigue très originale est bien amenée, on se demande où l’auteur veut nous emmener avec plusieurs histoires intéressantes et addictives. J’ai aimé les personnages de l’enquêteur et du docteur, leurs descriptions, les dialogues et l’humour ainsi que les personnages de Geronimo et Roxette qui sont surprenants et incontournables !

L’écriture est fluide, et je l’ai lu d’une traite très rapidement. La fin est surprenante , elle arrive un peu trop vite.

Un délicieux moment de lecture, Chat m’a bien plu !
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L'enfer vivait ici

En plein confinement, j'ai été ravie mais alors ravie de pouvoir faire mes valises pour rejoindre le gîte mystérieux de Ludovic Metzker.

Pour de vrai, j'avais super hâte de découvrir ce nouveaux roman de cet auteur aux multiples cordes à son arc dans un écrit plus fantastique, avec une belle touche de suspense et un fond historique prometteur.

J'ai été de suite prise dans l'histoire, on rencontre des personnages hyper réalistes, crédibles à souhait, car ils sont comme vous et moi, avec chacun leur propre personnalité. Vous aurez forcément la possibilité de vous identifier à l'un deux, de ressentir beaucoup d'empathie pour d'autres et quoi qu'il en soit, d'éprouver un réel plaisir à faire leur connaissance. Les descriptions des lieux permettent une belle immersion, son écriture très directe et visuelle nous plante le décor avec brio. La porte grince... se referme sur nous et... impossible de sortir. Nous y sommes, avec eux, coincés et contraints de subir des horreurs innommables.

On retrouve aussi les pointes d'humour de Ludovic, et dans cette ambiance aussi flippante qu'oppressante ça fait du bien de pouvoir parfois souffler un peu. Je me suis surprise à sourire tout en ayant la chair de poule, c'est fort non ?

La tension dramatique monte crescendo, de concert avec le suspense et les questions que l'on se pose sur les fondements de l'histoire portée par cette fameuse véritable interrogation : mais pourquoi ?

Je me suis baladée du gîte à la gare, de la gare au gîte et... dans l'Histoire, surtout que cette intrigue bâtie sur un fait réel de la Seconde Guerre mondiale se révèle passionnante et criblée d'informations et connaissances fouillées, tellement intéressantes. On passe du monde des femmes et des clients à celui des hommes avec beaucoup d'intérêt, le rythme donné par cette alternance est vraiment idéal pour nous tenir en haleine et les quelques flash-back historiques nous permettent de reprendre notre respiration tout en nous offrant vérité et explications sur un plateau d'argent. On suit deux huis-clos en parallèle, nos personnages sont isolés en deux groupes, avec le lecteur comme seul témoin impuissant. On aurait tellement envie de les aider... mais on a surtout ce désir qui nous colle au corps, celle de savoir le fin mot de l'histoire... On tourne alors les pages à toute vitesse, pour avancer dans cette sombre affaire, aussi torturé que nos pauvres protagonistes.

J'ai vraiment passé un formidable moment car Ludovic traite de l'horreur sans en faire trop, sans aucune surenchère, sans jamais tomber dans le glauque ou le trop sanglant. C'est incontestablement un thriller fantastique d'ambiance dans lequel l'histoire a la part belle. Avec son imaginaire riche et ses connaissances il en a fait quelque chose d'aussi terrible que terrifiant, d'aussi palpitant que glaçant. Sa plume généreuse et sensible s'accorde très bien avec ce mélange de genres littéraires, il remue les codes, c'est audacieux et rien que pour ça je le félicite ! C'était un pari risqué et il arrive à le relever haut la main.

Les révélations finales m'ont conquise, je ne m'attendais pas forcément à cela, mais c'est malin et indéniablement bien pensé. Il a un vrai talent de conteur, son histoire actuelle se nourrit à merveille des faits, des mythes qu'il choisit de mêler à son intrigue. On en ressort avec un besoin de culture assouvi et l'envie folle de se documenter davantage sur ces sujets que lui maîtrise sur le bout des doigts.

Je ne saurais que vous conseiller de faire vos bagages direction Berlin, attention, vous pourriez ne jamais revenir... Choisissez votre camp, mais choisissez bien... Gniark !

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La grotte

Un groupe de touristes composé de 10 adultes et 4 enfants suivent leur guide touristique dans les profondeurs d’une grotte quelques jours avant Noël. Sympa l’idée, ça crée une ambiance festive pour les fêtes qui approchent… Mais seul le guide sortira vivant de cette grotte maudite où un massacre sans nom a eu lieu quelques minutes plus tôt. Une entité nommée ‘’Nous’’ a été libérée des entrailles de la terre et sème le chaos, la perversion et la haine partout sur son passage. Les humains, sous l’emprise du Mal avec un m majuscule, deviennent fous, s’automutilent et s’entretuent. Notre protagoniste se rappelle les contes et les légendes que son grand-père lui racontait lorsqu’il était enfant. Et si tout était vrai ? Le cauchemar ne fera alors que commencer …



J’ai découvert l’auteur, Ludovic Metzker, avec ‘’Ils ont rencontré John’’ et ‘’Matt Dubois : Les citrouilles ne sourient jamais’’ et c’est toujours un immense plaisir que je replonge dans ses univers. Je retrouve encore une fois le côté fantastique qui me plaît beaucoup chez cet auteur avec une touche humoristique bien particulière. Personnellement adepte des romans noirs et glauques, je me suis régalée avec tous les détails sordides et violents du récit.



Au-delà même de la revisite d’un mythe, l’auteur glisse des notions imagées d’un pan de nos croyances religieuses (Adam, Ève et leurs fils) et c’est plutôt malin car Metzker ose, redéfinit les codes de la littérature. Pour les lecteurs, le plaisir que prend l’auteur à créer des histoires aussi folles qu’addictives est bien tangible.



Je suis fan ! Et heureusement que c’est une machine prolifique car il me reste encore plusieurs de ces titres à dévorer et je sais que d'autres sont à venir, yeah !
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Matt Dubois, tome 1 : Les citrouilles ne so..

A découvrir

Je découvre ce nouvel auteur par un cadeau de Noël. Ludovic Metzker signe son premier polar, avant il était dans le fantastique.

Le commandant Matt Dubois reprend du service après un an au placard. Il travaille au célèbre « 36 », et il a crée une unité spéciale dédiée aux crimes déviants. Depuis quelques années à la même époque des femmes sont assassinées.Dans cette enquête il va se faire aider par deux jeunes inspecteurs débutants Melinda et Joachim.

L'intrigue est bien construite et bien ficelé, j'ai été bluffée et il y a des rebondissements jusqu'au final.

J'aurais aimé un peu plus de psychologies sur les 3 personnages principaux, car ils ont un vrai potentiel, notamment celui de Matt Dubois qui est un personnage bourru, avec un caractère spécial, il a du mal à s'adapter aux nouvelles technologies, mais il a beaucoup d'humour, et cela le rend d'une certaine manière attachant.

Il m' a manqué certains éléments pour mieux comprendre l'avancée de l'enquête.

L'auteur a un style d'écriture fluide, l'humour est bien manié. Pour un 1er polar, je trouve cela vraiment réussi et j'ai passé un agréable moment de lecture.

Sans rien vouloir dévoiler, je pense qu'il y aura une suite car Monsieur Metzker vous ne pouvez pas nous laisser en tant que lecteur sur notre faim. J'espère avoir certaines réponses sur le profil des personnages.
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Matt Dubois, tome 1 : Les citrouilles ne so..

Avec le "héros" de ce polar, Matt Dubois, si vous aimez le politiquement incorrect, vous allez être servi(e).

Il est loufoque, ingérable, souvent grossier, parfois irritant. Il est réfractaire aux nouvelles technologies et malmène tout le monde, y compris ses jeunes collaborateurs. À part ça, il assure au cours de cette enquête pour résoudre une énigme tout aussi déjantée que lui.

À lire pour changer des classiques du polar.



#MattDubois #LesCitrouillesNeSourientJamais #LudovicMetzker #SimplementPro #lecture #livres #chroniques



Le quatrième de couverture :



Depuis quelques années, à la même période, des jeunes femmes sont retrouvées assassinées de manière étrange : leur tête est recouverte d'une citrouille.Pour résoudre cette enquête, le pilier de « La cage à poules », une unité dédiée aux crimes déviants, va devoir reprendre du service. « Vous aimez les secrets ? Lui aussi !
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Ils ont rencontré John, tome 1

L’accroche de Miss Aline :

Samantha 16 ans tient un journal. Elle y met ses journées de lycéenne mais surtout son mal être face au harcèlement qu’elle subit. Ses parents sont trop englués dans leur quotidien, leurs ambitions  pour voir quoique ce soit. Et surtout la honte ronge Samantha. Elle se tait, courbe l’échine et souffre loin du regard des autres, loin du regard de ses parents. L’acte de trop et l’envie d’en finir.

Le nouveau proviseur parviendra-t-il à juguler la violence de ces jeunes qui veulent faire la loi, leur loi ? Tout s’enchaîne, se déchaîne avec l’enlèvement de quelques filles dont Samantha.

L’auteur nous peint un tableau sociétal effrayant et non moins réaliste. L’écriture est fluide, percutante. L’action va crescendo, pas de temps mort. Le rythme est bien  maîtrisé. La structure de l’intrigue est bonne.

Les personnages, pour certains, me bouleversent. D’abord Samantha. Comment une adolescente peut-elle avoir peur de parler à ses parents ? Oui il y a la honte, la peur du rejet. Quelle est cette société où père et mère s’engluent dans un quotidien, dans la course à la performance… et où l’enfant est remisé à la dernière place. Les parents ne sont-ils pas le rempart, le secours, l’amour auxquels s’accrocher quand la dérive pointe le bout de son nez ?  Je comprends que Samantha arrive au bout du bout de ce qu’elle peut subir,  de ses tortionnaires et de l’aveuglement parental, et qu’elle veuille en finir. Elle ne devrait pas avoir que cette solution là. Combien d’enfants, d’ados sautent le pas ? Beaucoup trop !

Ensuite John personnage puissant dans ce roman. Il tient une place importante tant par ses actions que par sa personnalité. Utilisé puis rejeté par sa hiérarchie (je ne peux vous en dire plus). Dévasté dans son cœur d’homme et de père. Il porte en lui beaucoup de blessures. Au-delà de l’empathie, j’ai de la peine pour lui. Il a fait un choix de vie pour le moins étrange.

J’ai beaucoup aime ce livre. J’ai tout de suite été embarquée émotionnellement  dans cette histoire. La grande force de Ludovic Metzker c’est la profondeur de ses personnages. Il les rend plus qu’accessibles, il leur donne une  consistance, une  vie.

Le harcèlement est un thème difficile et pourtant très actuel. C’est un combat de tous les jours. Même si tout va bien, que votre enfant n’aura jamais peur de vous parler, parlez lui du 30 20. Si lui n’en a pas besoin, il peut en parler à un copain de classe, de colo et lui ouvrir une porte vers l’espoir.

Un grand merci à Ludovic Metzker pour ce SP et de sa confiance. Merci pour ce livre hautement humain.
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L'enfer vivait ici

L'enfer vivait ici

Ludovic Metzker

260 pages

Sorti le 8/05/2020



Cela fait un petit moment que je suis dans l'équipe des bêtas de Ludovic. Je vais vous dire pourquoi ! C'est très simple finalement, je crois fortement en lui, en son écriture et enfin à son talent d'auteur.



Quand trois amis d'enfance achètent une vieille bicoque près de Berlin. Que des travaux pharaoniques ont lieu pour en faire un gîte d'exception qui sera tenu par leurs femmes chéries. Et que plusieurs mois après l'acquisition, c'est enfin l'heure de recevoir les premiers clients. Et bien, Marc, Karl et Farid n'ont qu'en tête la gare qui était vendue avec la maison.

Ils se rendent sur les lieux..



Et là...



Tout s'enchaîne et la situation leur échappe.....



Je vais encore me répéter, je suis une grande trouillarde, je ne regarde plus et ne lis plus tout ce qui se rapporte à l'horreur. Sinon, je passe mes nuits à faire des cauchemars, à me faire peur toute seule la journée aux moindres bruits, je sursaute.



Et franchement, je n'ai pas été déçu, j'ai eu peur et c'est peut-être paradoxale, mais j'aime ça quand même !



Il faut dire aussi que son groupe de bêtas n'a pas été tendre avec lui. On l'a pressé comme un citron pour que Ludovic sort le meilleur de lui. Et le pari est largement gagné..



Un superbe thriller horrifique qui va vous emporter dans une autre dimension ou vous ne pouvez rien faire, simplement subir et tremblez de peur de la tête aux pieds.

Avec une seule envie, c'est de pouvoir s'échapper, sortir à tout prix de cette maison, gare, loin de tout ça, tout en sachant que c'est impossible. C'est cela qui donne cette atmosphère aussi oppressante, irrespirable. On est enfermé avec les personnages et on est aussi dans l'incapacité de refermer ce fabuleux roman.

Car avec son écriture fluide, incisive qui nous ensorcele, nous hypnose.. L'auteur fait ressortir des peurs, des terreurs ancestrales qui sont enfouie au plus profond de nous.

Par moments, j'ai souri, ris par cette pointe d'humour qu'il a mis dans certaines répliques. Les personnages, les descriptions sont plus que parfaites, tout est tellement réel, vrai, vraisemblable qu'on entend le moindre bruit, une porte qui claque, les cris de terreurs résonnent encore dans ma tête, les cœurs qui s'emballent.. On sent aussi l'odeur particulière de la peur qui suinte de chaque pore de la peau des personnages.



Ce n'est pas qu'un roman d'horreur pour vous faire peur, Ludovic en a changer les codes, on apprend aussi beaucoup sur un pan caché, mystérieux de notre histoire, et je peux vous dire que l'auteur a fait beaucoup de recherches.



Je ne vous en dirai pas plus.



Pourtant, je pourrais écrire encore et encore sur ce magnifique roman.



Je préfère vous dire simplement de le lire, de découvrir l'écriture exceptionnelle de Ludovic.

Vous ne serez pas déçu.



4ème de couverture +bio



Trois amis d'enfance font l'acquisition d'une vieille maison de la banlieue berlinoise.

Après plusieurs mois de travaux elle est devenue un magnifique gîte.



À l’heure où leurs femmes accueillent les premiers clients, Karl, Marc et Farid se rendent à deux cents kilomètres de là.

Une ancienne gare suscite leur intérêt.



Une porte qui claque et qui refuse de s’ouvrir.

Une ombre entrevue dans un miroir.

Des graffitis, des chants d’hier...



« Il est temps qu'elle finisse ce qui a été commencé ! »



Ludovic Metzker est l’auteur de plusieurs titres dont « Le mur du temps », la saga « Et si demain n’existait plus ». En 2019, il publie son tout premier thriller avec « Ils ont rencontré John » et s’essaie avec un polar typiquement « French Touch » avec un nouvel héro, « Matt Dubois ».



Avec « L’enfer vivait ici », l’auteur fait un retour dans le thriller fantastique et signe une histoire palpitante !



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Ils ont rencontré John, tome 1

Il y a des gens comme ça, avant même de connaître plus personnellement, où l'on devine une grande sensibilité, une intelligence émotionnelle et Ludovic a toujours eu à mes yeux cette aura violette.



Ce bouquin traite d'un sujet d'actualité difficile, un problème de société, peut-être maintenant un peu moins tabou, mais toujours aussi cruel. Un mal qui s'immisce bien souvent dans nos foyers, sournoisement, qu'on a parfois même tendance à banaliser d'un point de vue extérieur mais lorsqu'il s'installe bien confortablement peut faire des ravages sans nom. J'ai nommé... l'intimidation.



L'intimidation physique, verbale... Samantha, elle connait ça. Elle ne peut pas en parler à ses parents et de toute façon, ils ne l'écoutent pas. Elle se confie donc à son journal intime et nous sommes les témoins impuissants de la violence quotidienne que Samantha affronte. Une violence qui n'est malheureusement pas exagérée, Ludovic peint avec justesse le pâle et triste tableau des cités où la loi du plus fort règne.



Un jour, un nouveau voisin s'installe à côté de chez Samantha. Un bel homme en costume, mystérieux, aux allures de justicier et elle ne se trompe pas... Luc Feri (alias John) est d'ailleurs le nouveau proviseur de son école et il compte bien faire changer les choses.



Ludovic ajoute une petite part de d'imaginaire dans son histoire parce que Dieu seul sait qu'un homme comme John ça n'existe pas malheureusement. En fait, oui, il existe... nous avons tous un John qui sommeille à l'intérieur de nous mais nous avons tous une raison de le laisser endormi : la peur, l'indifférence, l'aveuglement, le manque de confiance, etc.



Quand l'histoire se concentre sur le personnage de John c'est comme si on mettait un bon vieux VHS de Die Hard : ça chauffe, ça pète et ça explose de partout. Il en manquait peu pour que je me fasse un popcorn!



Une finale crue et douce, douloureuse et porteuse d'espoir... un peu comme la vie, en fait. Après la pluie, le beau temps...



Un bouquin à mettre entre les mains de nos jeunes afin qu'ils puissent voir l'impact que peuvent avoir leurs gestes et leurs mots OU qu'ils puissent voir qu'effectivement de l'aide existe, qu'ils ne sont pas seuls et que ce n'est pas tout le monde qui ferme les yeux.
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L'enfer vivait ici

Et bien voià encore un livre ajouté à mes réserves. C'est une histoire du genre que j'aime. Mais qu'est-ce qu'ils sont allés faire à 200 km de chez eux dans cette vieille baraque très certainement hantée avec cette ombre vengeresse qui s'est juré de finir ce qu'elle a commencé...mais quoi ? Oui. On se doute bien qu'il ne s'agit pas d'une visite de courtoisie. Quant à la maison,...
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Matt Dubois, tome 1 : Les citrouilles ne so..

Pourquoi le meurtrier prend-il plus de soin des victimes féminines ? Pourquoi ces citrouilles sont-elles moins avenantes au côté des victimes masculines ? Des meurtres en série essentiellement pendant la période d’halloween ?

Pourquoi Matt revient-il après un éloignement professionnel et pourquoi lui flanquer deux débutants ?

En résumé tout est confusion de genre dans ce polar … le flic ronchon, rebuté par les nouvelles technologies, qui affuble ses coéquipiers de prénoms de son cru, mais ce flic doué d’une perspicacité exacerbée au contact des scènes de crime et dont on ne percera pas le secret. Enfin des seconds à la fois rebelles mais aussi attachés … ils me font penser aux stagiaires chez Nicolas Lebel ! Pour couronner le tout, nous sommes conviés à une traque au pervers violeur à moins que ça ne soit aux pervers violeurs… ou aux perverses violeuses.

Le dénouement introduit habilement un élément déjà utilisé par des auteurs de polars bien connus du milieu polardeux et qui reste toujours aussi ambigu au point qu’il ne serait pas raisonnable d’en dire plus car, même sans le savoir, nous pouvons tous avoir cette anomalie génétique, cachée dans un recoin de nos neurones ! Tout pour intriguer le candidat lecteur !

Une énorme découverte que le premier roman que je lis de Ludovic Metzker qui en a seize autres à son actif ! Je lui souhaite une belle réussite !


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Chat

😊 A la découverte de 😊

Chat de Ludovic Metzker

Auto-édition



Merci à l’auteur qui me renouvelle sa confiance à chaque nouveau roman. Un style varié et toujours de belles découvertes.



Zoé vient de retrouver son célibat et se retrouve seule, mais pas totalement car sa magnifique Roxette lui tient compagnie pour son plus grand bonheur. Elle continue son petit bonhomme de chemin tranquille, si ce n’est son patron trop entreprenant qui lui gâche ses journées. Mais cette tranquillité de façade cachait-elle un mal plus profond qui l’a poussée à assassiner sauvagement son supérieur ?

Noemie, tout juste six ans, adore aussi passer du temps avec son compagnon Olaf. C’est une petite fille enjouée et pleine de vie, mais qu’est ce qui lui a pris de pousser ce garçon du haut du toboggan ?

Pour le capitaine Topscher et le docteur Zeitman, les cas atypiques et incompréhensibles se multiplient.



L’auteur réussit un joli tour de force avec ce livre qui débute comme un polar classique mais qui va se permettre des incursions fantastiques et mythologiques.

Nous suivons avec intérêt ces meurtres et incidents qui s’enchaînent, cette enquête qui piétine et nous cherchons où l’auteur veut nous mener. D’autant plus que la couverture du livre est vraiment intrigante et nous oriente sur des possibilités toutes plus folles les unes que les autres.



J’avoue que j’ai beaucoup aimé ce livre dans lequel on retrouve la patte de Ludovic Metzker mais avec un style différent des précédents que j’ai pu lire. Matt Dubois et John étaient essentiellement écrits autour du personnage principal, et l’enfer vivait ici s’aventurait dans l’horreur.

Ici on a un polar qui s’aventure dans le fantastique mais par petites touches, sans devenir majoritaire dans l’histoire. De même les personnages sont intéressants à suivre mais laissent toute sa place à l’histoire.



Une histoire qui se lit d’une traite et qui laisse songeur. Alors ces chats, nous aiment-ils ou pas finalement? Réponse dans ce livre que vous retrouverez par ici https://www.amazon.fr/CHAT-Ludovic-Metzker-ebook/dp/B093WR1M2L

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Sang pour sang thriller mais pas que, tome 1

Chronique d’une Flingueuse : L’avis d’Isa

Aujourd’hui je vais vous parler du recueil « Sang pour sang thriller, mais pas que » édité à l’initiative de Nadine Doyelle qui servira en partie à financer le salon du livre de Longperrier du 27 septembre. Une préface de Laurent Fabre et 19 nouvelles. Je dois être honnête. J’ai participé à ce recueil et je connais la plupart des auteurs participants, mais sincèrement ces nouvelles, toutes très différentes, vous feront passer un excellent moment de lecture. Au programme : des confirmations, des découvertes et des coups de cœur.

« Rêve ou réalité ? A vous de voir » de Nadine Doyelle : Une première pour Nadine et quelle première…. Pas certaine que Nadine puisse remplir son salon aussi facilement que l’an passé une fois cette nouvelle dévorée par les auteurs

« Prédateur » de Danino Garnault : Une histoire de psychopathe criante de vérité. Drôle, déjantée, un peu gore et très bien écrite.

« Abremelin » de Frederic Hugin. Je ne connaissais pas cet auteur, mais j’ai été happée par cette histoire de spiritisme qui dégénère. Des pratiques occultes, des bons et des mauvais esprits Tout y est jusqu’au terrible rituel d’Abramelin. Une belle découverte !

« Clémence » de Christian Guillerme. Pour moi la définition même de la nouvelle : court, efficace avec un final « whaou » !

« Fièvre » de Sergio Luis. Je connais Sergio sur les réseaux sociaux, mais je ne l’avais jamais lu. Je vais désormais le faire. Le récit d’une folie meurtrière très réussie.

« La magie d’Hollywood » de Manuel Benetreau. Le cinéma, la nostalgie, l’évasion, l’émotion : un coup de cœur !

« La photo » de Ludovic Metzker : Je connais un peu Ludovic mais je n’avais jamais découvert sa plume. Et bien cette photo est un récit émouvant, débordant d’amour. Cette nouvelle est à l’image de son auteur : généreux, sensible et honnête. Une très jolie histoire très bien écrite.

« La salle des cadeaux » de Lou Vernet : L’écriture de Lou est toujours aussi poétique. Rare et précieuse comme sa salle des cadeaux.

« Le jour J » de David Ruiz Martin : Ce jour où tout bascule. Il est question de violence, de vengeance, de courage ou pas… Percutant. Angoissant. Réaliste.

« Le prisonnier » de Guillaume Coquery : Prisonnier dans son corps. Délivré par l’amour. Un très beau moment de lecture.

« Vous reprendrez bien un biscuit ? » de Virginie Sarah Lou : sur fond de violences faites aux femmes, une très belle nouvelle servie par l’écriture douce et « sucrée salée » de Virginie. Si vous ne connaissez pas l’écriture de cette auteure, foncez !

« Balade en forêt » de Nil Borny : Une course poursuite haletante, angoissante, réaliste, le tout saupoudré d’un peu d’humour (mais pas autant que dans ses romans) avec un final à la Nil ! Bravo !

« Des bleus à l’âme » de Florelle et Robin Verhote : une nouvelle écrite à quatre mains par des chroniqueurs de talent. Pour une première, c’est une très belle réussite. Un voyage machiavélique au cœur du monde de l’édition…

« Faut pas qu’on s’attache » de Clarence Pitz. Clarence est une copine, mais je suis conquise une fois de plus par la plume, le style, le rythme et l’imagination débordante de notre belge. Cette histoire est drôle, sadique, déjantée et tellement vraie . J’ai adoré !

« Le combat de Charlie » de Ophélie Cohen : Un coup de cœur pour des raisons personnelles et pour remercier Ophélie d’avoir eu le courage d’écrire ces mots. Un moment à part. Une bulle de bonheur et d’optimisme.

« Les invisibles » de Céline Servat. Encore une auteure que je ne connaissais pas et que je vais bientôt lire. Le sujet des sectes est évoqué de façon très percutante. Un récit court où tout est dit. Je vais me procurer « Internato » sans tarder.

« Ecarts de conduite » d’Isabelle Villain : « Joker »

« Que du bonheur » de Chris Simon : le thème de l’homophobie traitée d’une façon très originale. Une nouvelle haletante et vraiment très réussie.

« Amnésie meurtrière » de Nathalie Millet : un essai transformé pour notre toute jeune chroniqueuse On se laisse embarquer jusqu’au final. Surprenant. Bravo Nath !




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L'enfer vivait ici

J'ai lu ce roman quasiment en une nuit, il était 3h du matin plus qu'une trentaine de pages, la frustration ! C'est vous dire l'efficacité du roman ! A lire toutes lumières allumées mais c'est plus sympa avec juste une lampe de chevet, la nuit, pour se mettre dans l'ambiance !

L'histoire s'installe tranquillement avec ces 3 jeunes couples qui investissent dans une vieille maison perdue, située au milieu de nulle part à plusieurs kilomètres de Berlin, pour la transformer en gîte . Petit bonus : le terrain immense comporte aussi une gare désaffectée et la maison du gardien.

On sent que quelque chose se trame, va s'inviter tout doucement, les acteurs se mettent en place, les invités arrivent : l'auteur excelle dans les montées en pression...

De plus le récit mêle horreur fantastique et "horreur " historique. Cela rend l'histoire encore plus efficace et terrifiante. L' Être Humain croit qu'il peut tout contrôler s'il va jusqu'au bout de ses idées. Il n'est en fait qu'un jouet parmi des forces qui le dépassent et le méprisent.

J'ai vraiment pris un plaisir immense à lire ce roman parfaitement maîtrisé alors si vous ne craignez pas l'hémoglobine foncez le dévorer !
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Sang pour sang thriller mais pas que, tome 1

Connaissez-vous le salon littéraire "Sang pour sang thriller mais pas que..." ? Pour pouvoir le financer, les organisateurs ont mis en vente un recueil de nouvelles portant le même nom. Je viens d'en finir la lecture et je souhaite vous en parler avant de me lancer dans un nouveau roman.

19 auteurs ont relevé le challenge de nous immerger dans leur environnement en seulement quelques pages. 19 façons d'aborder le thriller et autant d'histoires différentes. Cette diversité permet de découvrir de nouvelles plumes et de se régaler avec celles que l'on connaît déjà. Cela a d'ailleurs été une fois de plus le cas avec la nouvelle proposée par Isabelle Villain. Cette autrice manie le verbe à merveille et sait jouer habilement avec nos esprits. Alors que vous vous enfoncez dans son récit, que vos certitudes se construisent, vous ne manquerez pas de sursauter d'effroi comprenant que vous êtes en fait sur des montagnes russes, à l'approche d'une grande boucle... mais il sera déjà trop tard !

Ayant acheté ce livre pour découvrir un nouveau texte d'Isabelle Villain, c'est donc un franc succès. Cela m'a également donné l'occasion de découvrir de nouvelles plumes, captivantes, notamment celles de Guillaume Coquery et son superbe "Prisonnier", David Ruiz Martin avec "Le jour J", Virginie Sarah Lou avec "Vous prendrez bien un biscuit", Florelle et Robin Verhote avec "Des bleus à l'âme" ou encore Ophélie Cohen avec "Le combat de Charlie" et je ne les ai pas tous cités.

N'hésitez donc plus et profitez de votre lecture !
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L'enfer vivait ici

Coucou les Lieblings 🖤



📖 Retour de lecture de "L'Enfer vivait ici " de Ludovic Metzker

Je retrouve une nouvelle fois Ludovic dans un autre genre encore que mes précédentes lectures le concernant. Il nous offre des vacances en Enfer avec cette plongée dans le surnaturel.



🖋 La plume de l'auteur est efficace, simple allant à l'essentiel, pas de redondances ou de superflu qui nuiraient à l'action. La structure du livre permet de suivre les événements se passant simultanément sur deux sites différents et donne un bon rythme. On ne s'ennuie pas.



👥 Les personnages principaux sont trois amis architectes- décorateurs et leurs conjointes. Des personnes comme les autres avec leurs problèmes et leurs rêves, loin de se douter que leurs vies allaient basculer si facilement.



☕ Je ne m'attendais pas du tout à un récit de cette sorte, l'approche de l'auteur m'a cueillie. Il a su innover sur ce thème en apportant une touche historique intrigante qui fait la différence. Je n'en dis pas plus, pas de spoil ! J'ai beaucoup apprécié cette lecture.



Je remercie Ludovic Metzker pour ce séjour instructif en Enfer.



🏚😱👿💀🔪/5
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L'enfer vivait ici

Je connais déjà Ludovic Metzker pour avoir lu ses précédents romans, et notamment Ils ont rencontré John ou Matt Dubois, dans le genre du thriller et du polar. J'ai également lu de lui une nouvelle, La grotte, qui était plus dans le style du fantastique. Ici, avec ce nouveau roman, il touche au thriller tout en y ajoutant une dose de fantastique et de surnaturel. Il a bien su mélanger les deux genres et a ainsi créé une histoire pleine de suspense.



Je ne vais pas trop revenir sur le contenu justement de cette histoire, ce serait dommage de trop vous en dévoiler et ne pas laisser la découvrir par vous-même. Il faut juste savoir que tout part sur l'achat d'une maison par trois amis, Karl, Marc et Farid. Nous sommes en Allemagne. Ils ont l'habitude de faire ainsi, ils achètent des bâtiments, les remettent en état et les revendent. Ici, ils sont tombés sur une belle occasion, car en plus de la grande maison, était vendue avec une ancienne gare. Ils ont surtout acheté cette maison pour leurs femmes, Hilda, Jennifer et Jessica. Ils ont l'idée d'en faire un gîte, il faut dire qu'avec plus d'une dizaine de chambres il y a de quoi faire. Et ils se disent que cela devrait plaire à leurs femmes de refaire tout l'intérieur, d'organiser et de s'occuper du gîte. Un peu frileuses au départ, leurs femmes acceptent et se lancent dans le projet de leurs maris. Les premiers touristes arrivent, le gîte est complet. Les trois amis décident alors de s'occuper maintenant de la gare, voir ce qu'ils peuvent en faire et laisse les femmes au gîte. Les deux lieux sont éloignés de plusieurs kilomètres. L'esprit bon-enfant et gai au gîte va bientôt virer à la peur et au cauchemar avec les premières manifestations paranormales, avec des ombres sur les miroirs. En même temps, à la gare les trois hommes découvrent des écrits étranges et remontant à la seconde guerre mondiale... À partir de ce moment là, va commencer une véritable descente en enfer pour tout le monde, car il est dit que justement l'Enfer vivait ici...



Et tout ceci n'est que le début de l'histoire, je ne vous ai rien détaillé, tout commence à partir du moment où tout le monde est installé dans cette grande maison. Et là, je me tais, et je vous laisse découvrir le reste, où l'auteur ne va épargner personne, dans les touristes, dans les propriétaires, tout le monde va avoir le droit à sa dose de peur et d'angoisse. Et moi, en tant que lectrice, également. Tout se déroule en Allemagne et l'auteur a eu la bonne idée de relier le tout à des faits historiques d'une période sombre pour ce pays, moment où le nazisme montait, où il commençait à faire ses premières expériences pour démontrer qu'une race pure existait. Les faits qui nous sont racontés font froid dans le dos. J'en ai pourtant déjà pas mal lu sur cette époque et sur ces drames historiques, mais à chaque fois, je suis glacée par ce que je peux lire, par toute l'horreur que ces hommes ont pu faire sur d'autres hommes. Je trouve que c'est là une grande force de ce roman, Ludovic Metzker a su insérer à l'histoire de ses personnages des moments du passé réels, il a dû certainement faire un gros travail de recherche en amont de l'écriture, car c'est très bien documenté. Et le fait d'imbiber l'histoire d'événements réels, fait que ça rend encore plus crédible tout le reste où pourtant l'irréel et le surnaturel rentrent en jeu. J'ai vraiment cru du coup que tout existait vraiment. Ça marque encore plus les esprits. Il a également ajouté des légendes anciennes rajoutant ainsi un côté fantastique au tout.



Je me suis attachée aux trois couples et à quelques touristes qui reviennent un peu plus souvent au devant de la scène. J'ai eu parfois un peu de mal au début à me mettre en tête tous les prénoms, mais une fois que les événements commencent, je me suis souvenue très bien qui était qui et avait eu quoi. Ce qu'on leur inflige est tellement horrible que c'est particulièrement difficile à oublier... En tant que lectrice, j'ai assisté au drame sans pouvoir faire quoique ce soit, et c'est très frustrant, j'avais envie de venir en aide à certains des personnages, à leur dire de ne pas faire ci ou ça, mais ce ne sont que des personnages de papier... Sincèrement, j'ai été triste pour eux. Donc, même si je n'ai pas ressenti d'attachement particulier aux personnages, l'auteur a su décrire les émotions et les retranscrire si bien qu'elles transparaissent au travers des lignes et des pages. À mon avis, il est vraiment très difficile de ne rien ressentir pendant cette lecture, ou alors il faut avoir un cœur de pierre...



Le style de l'auteur s'affine, se peaufine. Le livre se laisse lire facilement et rapidement tellement on est pris dans ce qu'il se passe, les événements se succèdent et on se demande comment ils vont tous s'en sortir. En plus, Ludovic Metzker a eu la bonne idée d'inclure dans les chapitres les deux lieux, le gîte et la gare. Ce qui donne beaucoup de rythme à la lecture, car dès qu'on quitte un endroit, on a envie d'y revenir très vite pour savoir, et là, il se passe quelque chose dans l'autre site, et on a envie déjà d'y être à nouveau. On lit donc avec une grande avidité, on ne veut pas perdre le fil, alors on se dépêche. J'aime beaucoup cette technique qui permet d'avoir une vue d'ensemble sur les deux lieux, et on se rend vite compte que ce qu'il se passe d'un côté a une incidence de l'autre. Tout est lié.

Le choix narratif est à la troisième personne, ce qui laisse une certaine distance avec les personnages, mais dans ce cas ici, ce n'est pas plus mal. On n'est pas dans un roman d'instrospection, et il y a trop de personnages pour que le « je » soit possible. Mais toutefois, j'ai très bien réussi à me mettre à la place des différents intervenants, ce qui est parfois très stressant.

Et ce que j'aime aussi chez Ludovic Metzker, c'est qu'il ponctue le tout avec des touches d'humour, des réflexions qui lui sont propres, des citations de films célèbres, qui donnent le sourire. Et ça fait un bien fou dans une scène un peu lourde en stress et en noirceur, ça allège l'atmosphère.

Le final m'a plus que surprise, je ne m'attendais pas à ça ni aux révélations. Je ne dirai rien de plus, tout ce que je peux ajouter, c'est que l'auteur ne regarde pas à la souffrance et n'hésite pas à martyriser ses personnages. Ce final est digne de tout le reste du roman.



Je crois que je ne suis pas prête d'oublier l'histoire de ce gîte et de cette gare. Elle va me marquer un petit moment, comme, d'ailleurs, les autres que j'ai lues de cet auteur. Je ressors de cette lecture un peu plus enrichie par des faits historiques qui se sont passées à différentes époques. C'est un grand plus pour moi, et surtout très important. J'aime quand ma lecture a ce double pouvoir de me divertir et de m'apporter quelques connaissances que je n'avais pas encore.

J'ai toujours un peu peur avec les romans qui touchent à l'horreur et au thriller très noir, je crains toujours les cauchemars et les visions qui restent en tête. Il va me rester des souvenirs de ce thriller ci, mais à aucun moment, je me suis trouvée dans une peur telle que j'aurais arrêté ma lecture. J'avais tellement envie de savoir le fin mot, le pourquoi de ces apparitions, qui était derrière, que j'ai continué de lire, totalement prise dedans. Et les horreurs des nazis ont elles bien existé. Et on se doit de les lire, en hommage à ceux qui les ont subies.



Je pense que vous l'aurez compris à la fin de la lecture de cet avis, j'ai passé un très bon moment avec cette histoire et son auteur. Un moment d'angoisse, de stress intense, de peur, je ne m'en cache pas. Ludovic Metzker est un auteur à suivre, je prends plaisir à le lire à chaque nouvelle parution, il ne m'a, pour l'instant jamais déçue. Si vous ne le connaissez pas encore, je vous le recommande.

Pour ma part, je vais continuer à le lire et ce, dès qu'il aura sorti un nouveau livre, c'est un auteur qui fourmille d'idées, donc je sais que j'aurais bientôt de quoi lire à nouveau !
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L'enfer vivait ici

Avec un roman ayant pour titre « L’enfer vivait ici » … il est inutile de préciser que l’auteur nous emmène dans un monde d’horreur avec un soupçon de fantastique et pour trame de fond des faits historiques connus de tous.



Le roman débute avec la découverte des divers protagonistes. Les personnages principaux : trois couples d’amis parmi lesquels trois hommes, amis de longues dates et tous trois architectes, prennent plaisir à racheter de vieilles bâtisses afin de les rénover et les revendre. Avec leur nouvelle acquisition, l’intention est différente : ils souhaitent transformer en gîte un ancien hôtel abandonné afin que leurs femmes en soient les gérantes. L’hôtel se trouvant dans la banlieue berlinoise et alimentant diverses légendes au sein du pays.

Une gare obscure est intégrée au lot. Comme les petits caractères en fin de contrat, ils auraient du y prêter plus attention ...



Les travaux terminés, le gîte est inauguré. Nous ferons la connaissance de divers clients venus passer un week-end relaxant …

L’auteur fait monter la température en se décidant à scinder l’horreur en deux parties parallèles. Les trois amis, la nuit de l’inauguration partiront satisfaire leur curiosité du côté de la gare, laissant derrière eux leurs femmes et clients. Ces derniers connaîtront eux aussi d’heure en heure les secrets que les murs ont gardés des siècles passés….



Le prix de leur acquisition défiant toute concurrence cachait effectivement plus qu’ils n’auraient pu imaginer … Ils ont réveillé l’’Enfer qui vivait ici ...



Je suis restée pantoise à la découverte de cette histoire qui allie horreur et faits historiques. Nous sentons dans la plume de l’auteur sa passion pour décrire les faits qui ont marqués l’histoire et qu’il revisite en y ajoutant sa propre touche d’horreur supplémentaire. Le contexte étant bien décrit, il est très et parfois trop facile de s’imaginer les abominations qui se déroulent. Je reste juste un peu sur ma faim quant à la description physique des personnages. Je me serais immergée totalement si l’auteur avait approfondi cela en détail.

Si comme moi vous êtes curieux, ce roman ne sera lâché qu’une fois la dernière ligne terminée.

Et maintenant, oseriez-vous vous rendre dans un gîte sans connaître l’histoire de ce lieu et les secrets peut être terrifiant qu’il renferme?
Lien : https://chroniquesduneliseus..
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Sang pour sang thriller mais pas que, tome 1

Donner son avis sur un recueil n'est jamais chose simple, déjà pour un seul auteur c'est inégal, alors quand il s'agit de plusieurs avec chacun son propre style c'est difficile de juger dans sa globalité.

Il y a de très belles surprises, des coups de cœur et, de belles découvertes et je salue le courage des chroniqueurs qui ont tenté de prendre la plume.

Une nouvelle est un exercice périlleux, embarquer le lecteur dans un voyage et une chute inattendue n'est pas aisé. Dans ce recueil, les auteurs s'en tirent bien avec de très belles chutes !

Mes coups de cœur :

- Faut pas qu'on s'attache (Clarence Pitz) une à 2 faces, comme les bons vieux vinyles sur fond de Christophe Mae?

- Balade en forêt (Nil Borny) avec une belle plume et des personnages hauts en couleurs, des situations rocambolesques et une chute à mourir de rire (si on est sadique).

- Que du bonheur ! (Chris Simon) une plume délicate et cette histoire touchante sur la violence contre les homosexuels bien d'actualité.

- Ecarts de conduite (Isabelle Villain) un très bon polar sur un tueur en série.

- Le combat de Charlie (Ophe-lit) un sujet touchant sur le combat contre le cancer. Pas tout à fait du thriller, mais un vrai tueur en série qui agit dans l'ombre.

- Des bleus à l'âme (Florelle et Robin) Un début très dur. Un voyage inattendu où je sentais venir la fin... et bien non ! Noire et machiavélique.
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