La non-violence est la plus grande force que l’humanité ait à sa disposition. Elle est plus puissante que l’arme la plus destructrice inventée par l’homme.
La non-violence n’est pas une vertu monacale destinée à procurer la paix intérieure et à garantir le salut individuel. Mais c’est une règle de conduite nécessaire pour vivre en société.
Je ne pense pas qu’un jour, il n’y aura plus qu’une seule religion sur terre. Cela m’incite d’autant à tout faire pour découvrir un dénominateur commun aux différentes religions et à favoriser ainsi un climat de tolérance entre toutes.
Si j’étais sûr de trouver Dieu dans une caverne de l’Himalaya, je m’y rendrais sur le champ. Mais je sais qu’Il n’est nulle part ailleurs qu’au cœur de l’humanité.
La première exigence de la non-violence est de respecter la justice tout autour de soi et dans tous les domaines.
Les instruments nécessaires à la recherche de la vérité sont aussi simples que complexes. L’arrogant pourra les trouver parfaitement impraticables ; comme l’enfant innocent, parfaitement praticables.
Il est des domaines où la raison ne peut guère nous éclairer et où il faut nous en remettre à la foi pour continuer notre route. Dans ce cas, alors, la foi ne contredit pas la raison, mais la dépasse.
Je ne fais aucune distinction entre les différentes races, pour moi un homme est toujours un homme.
La non-violence ne consiste pas « à s’abstenir de tout combat réel, face à la méchanceté ». Au contraire, je vois dans la non-violence une forme de lutte plus énergique et plus authentique.
La clémence est l’apanage des forts.
Je ne suis jamais arrivé à comprendre comment les gens pouvaient se sentir honorés de voir un frère humain s’humilier devant eux.
Je suis lent à voir les défauts de mes semblables, sans doute parce que moi-même, je n’en ai que trop, et qu’à ce titre, j’ai besoin de la charité des autres. J’ai appris à ne juger personne avec sévérité et à faire la part des choses pour les défauts qu’il m’arrive de remarquer.
Le bien et le mal sont des termes relatifs. Ce qui est bien dans certaines conditions peut devenir un mal ou un péché dans d’autres circonstances.
La plus petite des actions vaudra toujours mieux que la plus grande des intentions .
La vérité exige une démonstration constante et à grande échelle. C'est ce à quoi j'essaye actuellement de m'employer du mieux que je puis. Mais quel peut être le résultat de mes plus grands efforts s'ils demeurent infimes? Est-ce qu'après tout, je ne vis pas béatement dans un univers illusoire? Pourquoi, dès lors, demanderais-je qu'on me suive dans une recherche aussi vaine? Autant de questions fort pertinentes. Ma réponse est toute simple. Chacun devrait rester à l'écoute de sa petite voix intérieure et agir en conséquence; et, si l'on n'a pas d'oreilles pour écouter, il ne reste plus qu'à faire de son mieux. En aucun cas, il ne faut imiter les autres comme des moutons.
Sans doute serais je chrétien , si les chrétiens l’étaient vingt quatre heures par jour .