C’est une erreur de croire qu’il n’y ait pas de rapport entre la fin et les moyens, et cette erreur a entraîné des hommes considérés comme croyants à commettre de terribles crimes. C’est comme si vous disiez qu’en plantant des mauvaises herbes on peut récolter des roses.
Je ne porte pas de jugements sur le monde et ses méfaits. Etant moi-même imparfait et ayant besoin de tolérance et de charité, je tolère à mon tour les défauts du monde jusqu'à ce que trouve ou ménage le joint qui me permettra d'y porter remède.
Peu importe si ce que vous devez faire est insignifiant. Faites-le aussi bien que possible. Mettez-y-autant de soin et accordez-y autant d’attention qu’à ce qui vous paraît le plus important. Car on vous jugera sur ces petites choses.
Ceux qui font de la lutte des classes une issue inévitable n'ont rien compris à tout ce qu'implique la non-violence ou ne l'ont saisi que bien superficiellement.
Même dans le meilleur des mondes, nous ne réussirons pas à supprimer toutes les inégalités, mais nous pouvons et devons éviter que les hommes se battent et se détestent.
Il serait vain pour moi, si j'étais un menteur, de vouloir inculquer la franchise à mes enfants. Un lâche ne réussira jamais à enseigner le courage. Et comment initier les autres à se dominer si on en est soi-même incapable.
La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents.