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Critiques de Maître Dogen (15)
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La Voie du zen: Corps et esprit

Ce petit livre est un recueil de textes extraits du « Shôbôgenzô Zuimonki » (Le Trésor de l'oeil de la vrai Loi) qui est un recueil des enseignements de Dôgen réalisé à partir des entretiens et conversations avec ses disciples et rapportés par son assistant et successeur Ejô. Il expose principalement les règles de morale et de comportement dans la vie quotidienne.

Dôgen découvre le bouddhisme zen en Chine et en rapporte les enseignements au Japon où il fonde l'école zen Sôtô. Dans ses écrits, "il invite le lecteur à voir en lui-même la vraie réalité, ici et maintenant. Il réfléchit sur la définition du temps, de l'espace, de l'univers, du bien et du mal, de la nature". C'est ce qu'on peut lire dans l'introduction. Inutile de dire que ce n'est pas une lecture aisée. Je me suis raccroché à certains passages, mais je ne suis pas sûr d'avoir vraiment tout compris. On trouve évidemment beaucoup de références détaillées à la doctrine bouddhiste, qu'il faut déjà connaître un peu, à mon avis, notamment la manière d'accéder à l'Éveil. Beaucoup de notions m'échappent complètement. Un ouvrage de vulgarisation, en complément, serait le bienvenu.
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L'art du zen : Instruction au cuisinier zen..

Dôgen est un des plus grands penseurs du Japon. Initié au zazen, la méditation dans la posture de Bouddha, il est connu comme le fondateur du bouddhisme zen sôto au treizième siècle. Il pose les bases des principes du sôto dans son oeuvre principale, le Shôbôgenzô (Le Trésor de l'Oeil de la vraie Loi), ouvrage gigantesque qui compte une trentaine de volumes. Il y affirme que l'expérience personnelle authentique est préférable à la stricte observance d'une doctrine : pour atteindre l'Eveil, il faut simplement plonger en soi-même et ressentir l'instant présent.



Les instructions au cuisinier zen, sont un essai donnant des conseils aux cuisiniers des monastères zen, ce qui transforme le temps de préparation du repas, activité quotidienne et banale, en méditation, dans l'esprit du zen sotô. Corps et esprit est un ensemble d'extraits du Shôbôgenzô.



Ces petits textes, à l'exception de quelques passages plus lumineux, m'ont semblé un peu trop hermétiques. Le souci majeur est que ces textes sont au départ à l'adresse des moines de la secte, et pas à notre intention. Je suppose que pour davantage saisir le sens et la portée de ces enseignements, il faut déjà être un peu immergé dans la pratique du zazen, ou peut-être au moins avoir lu le Shôbôgenzô Zuimonki, sorte de vulgarisation du Shôbôgenzô par son disciple Ejô au moyen de notes, et qui expose les règles de morale et de comportement dans la vie quotidienne induites par l'application du Shôbôgenzô.



L'expérience de lecture est donc assez frustrante et décevante, mais Dôgen a me semble-t-il un double potentiel de lecture intéressant, à travers ce zuimonki, donc, mais aussi à travers de ses poèmes, puisqu'il en a commis un certain nombre de haute qualité.
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Poèmes zen de Maître Dôgen

Un livre qui paradoxalement nous amène la vision qu'il n’y a ni livres sacrés ni dogmes dans le zen : la vérité se trouve en nous. A chacun de la chercher…
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Polir la lune et labourer les nuages : Oeuv..

Un travail difficile et pourtant réalisé par Mr Brosse, avec une traduction peut-être moins universitaire que Yoko Orimo, qui s’imprègne d'avantage de la pratique, or c'est de la pratique que nous partons pour lire un texte zen, qui à l'inverse du travail universitaire ne consiste pas à accumuler, mais à se dépouiller de ses connaissances.
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Corps et esprit: La voie du zen

Voici une belle entrée pour la compréhention de la pensée Zen. Ce ne sont que des extraits de l'oeuvre de Dogen. J'espère que cela puisse rendre un peu de sagesse dans ce monde cruel.

A lire
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Les enseignements du maître zen Dôgen : Shôbôgenzô Zui..

Un accès rapide à la sagesse de Dogen, fondateur du Zen Sôtô







Les excellentes publications de Sully, éditeur à Vannes, ont dans leur catalogue de vrais bijoux.

Le Zen Sôto, très actif en France depuis le travail fondateur de Taisen Deshimaru senseï fin des sixties, repose sur les enseignements chinois (Chan) et aussi Zen : c’est-à-dire depuis l’introduction au Japon des éléments chinois adaptés par le premier maître du Zen Sôto : le japonais « Eihei » Dogen Zenji (1200-153).



Outre le Shobogenzo que Sully a entièrement publié gràce à Yoko Orimo (9 tomes, que je ne possède malheureusement pas), il existe les « Enseignements du maître zen Dogen : Shobogenzo Zuimonki », Zuimonki voulant dire « Notes fidèles de paroles entendues » réalisée par le disciple et successeur de Dogen, Maître Ejo.

Le Shobogenzo Zuimonki est ici traduit par le formidable Kengan D. Robert, maître zen formé à Eiheiji (le grand monastère et siège de la Sotoshu, fondé par Dogen) et qui dirige le dojo zen de Blois (Denshinji).



Les 6 cahiers de notes, particulièrement bien prises par Ejo et bien traduites par K. D. Robert, recèlent des trésors de sagesse, montrant comme Dogen et la Voie ne faisaient qu’un : le maître zen la vivait profondément, il mangeait, dormait et méditait zen, la Voie était sa Vie. Il ne doit pas exister de séparation en soi et la Voie.

Dogen n’en attend pas moins de nous.

Il lui fallait pourtant surmonter de nombreuses difficultés sur ses terres nippones, afin qu’y prennent racines les idées et pratiques du bouddhisme zen Sôto.

Ses disciples dévoués réussiront malgré tout à imposer ce bouddhisme austère et dépouillé qui s’imposa ensuite à la société japonaise entière… et aujourd’hui, le monde entier veut être « zen » ! Quel parcours incroyable !



Dans le Shobogenzo Zuimonki, vous aurez un accès privilégié, direct à la pensée du fondateur Dogen, car Dogen réservait ses écrits – le Shobogenzo – à quelques disciples proches.

Vous aurez donc ici toute la fraîcheur des notes prises par Ejo, et vraiment, cela vaut le détour.

Il ne faut toutefois pas occulter qu’il existe diverses sortes de bouddhismes zen au Japon, non représentés en France.



Comme bien des ouvrages de Sully, vous pouvez y aller les yeux fermés.



Bonne lecture !



Zui Ho.
Lien : https://livresbouddhistes.wo..
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Polir la lune et labourer les nuages : Oeuv..

Dans ma découverte du bouddhisme, cette fois, j'ai visé un peu haut. Je vais essayer d'apporter malgré tout ma pierre à l'édifice.

"Les œuvres philosophiques et poétiques" de Maître Dôgen constitue une part de son enseignement. Parti étudier en Chine, il revient au Japon et découvre un bouddhisme décadent où le zazen n'est plus qu'une alternative à l'accession à l'éveil ; alors que pour Dôgen, le Dharma ne peut être perçu qu'à travers la pratique. La pratique-réalisation se manifeste en l'être entendu comme existence impermanente. Et la pratique du zazen est pour Maître Dôgen le chemin le plus direct dans la voie du Bouddha. Le disciple étudie auprès d'un Maître qui est un héritier de la Voie. Cette transmission face-à-face existe depuis le Bouddha primordial.
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Corps et esprit: La voie du zen

Ce court livre est un recueil de “textes choisis, traduits du japonais et annotés par Janine Coursin”. Intrigué par le bouddhisme, j'ai déjà lu quelques bouquins à ce sujet sans toutefois avoir abordé sa branche zen. Au hasard d'une brocante je suis tombé sur ce titre. Intéressant mais parfois très hermétique, il ne constitue vraiment pas un outil d'apprentissage pour néophyte, et ce malgré les nombreuses notes très éclairantes regroupées à la fin du volume. J'ai été surpris par la véhémence avec laquelle l'auteur dénonce les hérétiques, les traitant de sots, d'esprits étroits etc. On est bien loin de l'acceptation inconditionnelle d'autrui! Par contre ses propos sur l'égalité homme-femme m'ont plu et, dans l'ensemble cette lecture m'a été enrichissante.
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Instructions au cuisinier zen / Propos de c..

Un très petit livre de 74 pages vraiment accessible et intéressant . Je l'ai dévoré en peu de temps, vraiment bien.
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Vraie loi, trésor de l'oeil : Textes choisis ..

Le Shobogenzo est sans doute le plus grand livre du zen japonais. Son auteur, Dogen, né en 1200, est mort jeune. Pourtant, il connut l'éveil, et le manifeste dans ce monument écrit en japonais, ce qui était rare à l'époque, la langue véhiculaire des lettrés étant le chinois. Une invitation au silence.
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Shôbôgenzô. La vraie Loi, Trésor de l'Oeil

UNE PREMIERE MONDIALE, UN EVENEMENT LITTERAIRE MAJEUR POUR LE ZEN FRANCOPHONE



« L’Eveillé dit : Si l’on se rase le crâne et porte le kesa, on est sous la protection de la multitude des éveillés. Si une personne quitte la maison pour devenir nonne ou moine, elle reçoit offrande de la part des divinités et des humains. » La vertu acquise du kesa, §62, page 1437.



N’ayant pu me permettre de m’offrir les 8 grands formats du Shôbôgenzô traduit du japonais par Yoko Orimo, publiés par les éditions Sully de 2005 à 2016, j’ai longtemps rêvé une édition « bible » de ceux-ci. Je ne pensais pas que cela deviendrait réalité, vraiment. Mais impossible n’est pas français ! Merci à Yoko Orimo, mais surtout aux éditions Sully au vu du travail titanesque entrepris par les éditeurs, pour avoir concrétisé ce rêve que je suis sûr, bien d’autres lecteurs faisaient. C’est un tour de force inimaginable, jamais entrepris par quiconque jusqu’ici.



Cependant, en dessert avant l’heure, j’ai eu le plaisir de lire et de vous faire partager l’Introduction générale : l’autre et premier ouvrage, l’autre pavé indispensable de Yoko Orimo et qui d’ailleurs ne se retrouve pas ajouté à cette « bible » (bilingue : une première mondiale !) : Yoko ORIMO – Le Shôbôgenzô de maître Dôgen : La vraie Loi, Trésor de l’Oeil : Un guide de lecture…. Si vous souhaitez posséder les clés de compréhension, notamment universitaires, des 92 fascicules de cette traduction du Shôbôgenzô, il vous faudra impérativement lire cet ouvrage vraiment merveilleux en préalable (il est lui préfacé par Pierre Hadot !). Cet ouvrage contient également une biographie de Dôgen et une histoire du Shôbôgenzô.

Enfin, rien ne vous oblige à lire ce « Manuel d’exégèse » préalable : vous pouvez aussi vous confronter au texte « littéral et non littéraire », et « de grande rigueur philologique » du Shôbôgenzô traduit par Yoko Orimo. Vous avez droit dans cette « édition bible » à des notes, mais réduites « au minimum ». Pour avoir une vision savante du texte, reportez-vous donc à l’Introduction générale.



Ne parlant et ne lisant pas le japonais je ne me permettrais pas de dire quoi que ce soit sur la valeur de la traduction de Yoko Orimo. D’ailleurs, pour couper le sifflet à tout contradicteur qui « connaîtrait mieux le japonais et le français que Yoko Orimo », le Shôbôgenzô en japonais est tout entier reproduit(elle est en regard de la traduction française, qui se trouve sur la page de droite) dans cette édition solide comme le roc (la version, reliée, est splendide). Ainsi chacun pourra s’amuser pour traduire à sa façon le Shôbôgenzô…

De plus Yoko Orimo nous parle de sa traduction :

« Dans l’univers littéraire fondamentalement réflexif du Shôbôgenzô réputé pour sa complexité philosophique hors du commun, la philologie et la métaphysique ne font qu’un comme le « corps » et le « coeur ». Il en va de même pour l’articulation dynamique entre l’écriture scripturaire et la pratique de zazen « la méditation assise ». C’est pourquoi, pour préserver la vie de l’écriture habitée par cette dynamique réflexive du « corps » (l’ « image » graphique-signifiant) et du « coeur » (le sens-signifié), pas un seul caractère, pas un seul mot ne peut être négligé; ils doivent être traduits au sens propre dans toute leur matérialité. »

Plus loin dans sa Préface elle dit : « Pour que voie le jour ce « Shôbôgenzô, Traduction intégrale », il m’a fallu trente années de labeur. Mes travaux de publication ont été poursuivis hors du cadre universitaire; j’ai travaillé pour mon salut par pure nécessité intérieure dont j’ignore l’origine. »



Pierre Crépon nous introduit lui, à ce monument littéraire : « Le Shôbôgenzô » est une oeuvre littéraire, religieuse et philosophique hors du commun. Il est l’expression unique du génie à la fois de son auteur, de l’enseignement bouddhique et de la culture japonaise. Considéré comme le coeur de la tradition du bouddhisme zen Sôtô, au côté de la pratique de la méditation assise, il outrepasse tout cadre géographique et temporel; sa résonance est universelle. » Mais encore : « La qualité de la traduction réside dans cette grande rigueur philologique, mais pas seulement. Yoko Orimo possède une connaissance approfondie de la philosophie dôgenienne avec laquelle elle est en sympathie. Japonaise d’origine, elle saisit les subtilités de la langue japonaise et de la culture bouddhique [lire son extraordinaire livre qui développe cet aspect : Yoko ORIMO – Comme la lune au milieu de l’eau : Art et spiritualité du Japon]. Française d’adoption, elle fait preuve d’une grande maîtrise de la langue française et de la pensée occidentale. Ainsi, la traduction ici proposée – tous les textes ont été entièrement révisés pour cette édition – nous permet d’entrer dans l’univers de « La vraie Loi, Trésor de l’Oeil ».

« En outre, les choix de traduction sont indiqués clairement, ce qui est essentiel, soit en notes, soit dans le glossaire. Celui-ci est plus qu’un glossaire mais un véritable dictionnaire des termes dôgeniens et des notions bouddhiques. Les notes indiquent les sources, précisent le contexte, et donnent des éclairages culturels. Une chronologie de la réalisation des textes, une liste et un index des personnages, une liste des sources complètent l’appareil critique.

« L’édition en un seul volume, suivant l’ordre de compilation original, permet des renvois, des recoupements, un cheminement que l’édition en plusieurs tomes ne permettait pas. »

Enfin, Pierre Crépon termine avec honnêteté et franchise envers le lecteur : « Le Shôbôgenzô est une oeuvre difficile d’accès, mais nous pouvons témoigner que sa fréquentation ouvre de nombreuses portes; Lire le Shôbôgenzô de maître Dôgen est une pratique d’éveil. »



Avec toutes ces précautions prises, on entre plus ou moins doucement dans cet univers mental du grand lettré japonais du treizième siècle, le « Platon ou Aristote du Japon ». Le travail de mise en page et de mise en forme est fabuleux. Le texte a été habilement manié de telle sorte qu’il éclaire le contenu.

Tout pratiquant du zen doit lire cet ouvrage, et son exégèse précitée (indispensable. Les deux ne font qu’un).



Ce Shôbôgenzô, c’est un événement littéraire et savant, incroyable, et définitif en quelque sorte. Merci infiniment à Yoko Orimo et aux éditions Sully. Bravo !!! C’est un livre qu’on ne finira pas de lire et de méditer. Ne ratez pas le train, les japonais sont toujours à l’heure ! Ne passez donc pas à côté de cette superbe édition ! Quelle chance avons-nous !



Gasshô !



Je vous souhaite une délicieuse lecture !



ZUIHÔ
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Vraie loi, trésor de l'oeil : Textes choisis ..

Un travail toujours aussi remarquable de traduction et d'érudition, qui s'accompagne de commentaires éclairants sur l'écriture en elle-même du Shôbôgenzo et la difficulté à traduire un tel monument, patrimoine de l'humanité. .
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Enseignement du maître zen Dogen

Pour aborder de façon simple et concrète les enseignements du maître que fut Dogen. L'auteur a su traduire de façon appropriée les écrits d'Ejo qui notait les réflexions, les conseils et les réponses de Dogen à ses disciples en dehors de tout formalisme. Une excellente approche et une introduction à l'oeuvre qu'est le Shobogenzo, peut-être parfois difficile d'accès.
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Instructions au cuisinier zen =: Tenzo Kyôkun

Qu'est-ce qu'un cuisinier zen? « C'est en retroussant ses manches que le cuisinier réalise l'esprit de la voie». Minutieux et modeste, toujours concentré sur l'ici et maintenant, parce qu'«il n'y a pas de trésor caché dans l'univers. » Tel est son invisible tour de main, aux effets très concrets.

Ces moines qui préparent lentement le riz, font sécher des champignons au soleil et se posent mutuellement des questions énigmatiques m'ont fait beaucoup de bien.









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Instructions au cuisinier zen =: Tenzo Kyôkun

Intéressant mais pas transcendant. Trop pointu pour mon petit niveau en zen.
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