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Son mari ouvre les yeux. Mais elle ne le remarque
pas. Elle ne voit pas non plus qu’ils ont une lueur
rougeâtre. Injectés de sang comme ils ne l’ont jamais
été.
C’est alors que Gilles tourne la tête. Et plante ses
dents dans le cuir chevelu de sa femme. Monique ne
crie pas. C’est tout juste si la douleur provoque un
hoquet de surprise. Elle se redresse, sursaute devant ce
visage qu’elle ne reconnaît plus. Il en profite pour lui
arracher le nez d’un seul coup de mâchoire. Un jet de
sang traverse la pièce et termine sa course sur l’écran
plat.
C’est à ce moment qu’elle hurle.
Qu’elle hurle aussi fort qu’elle le peut.
Qu’elle hurle.
Jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus hurler du tout.
- Ça peut pas être moins confortable que nos lits de dortoir, pariais-je.
Je m'allongeai pour prouver mes dires. Et me rendit compte que j'avais peut-être parlé un peu trop vite. Ça doit être ça, une "auberge de jeunesse". Aucune chance d'y faire de vieux os...
Zac donna un coup de volant. Le monstre lâcha prise, roulant enfin sur le sol. Laissant derrière lui des bouts de doigts, aussitôt emportés par le vent. Tout en gardant le pied bien enfoncé sur l’accélérateur, Zac gueulait de toutes ses forces
Un tunnel. Encore. Personne n’avait envie de se replonger dans le noir. Cependant, cette fois, la promesse d’un lieu sûr les attendait
À l'évidence, c'était le chef de la bande. Me dépassant d'une bonne tête, il projetait assez d'ombre pour que j'aie envie de m'étendre dans un hamac.
Dans ma tête, une chanson se mit à jouer pour m'encourager : "Mission POSSIBLE" (je voulais croire en mes chances de réussite).
Entouré par trois élèves, un gars passait un mauvais quart d'heure (nos pauses ne duraient que quinze minutes).