AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marc Bowman (25)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Djihad à Paris

Cela faisait un moment que je n’avais pas lu un roman d’espionnage, mais je devrais m’y remettre !



Le sujet est évidemment d’une brûlante actualité, avec ce Djihad à Paris. Et compte-tenu du fait que l’auteur est présenté comme « un ancien membre des forces spéciales françaises », ayant occupé un poste important au sein du dispositif de défense nationale, il est intéressant d’avoir une vision de la façon dont les choses peuvent se dérouler « en vrai ». Naturellement, il n’y a pas de notice explicative pour distinguer ce qui est réel et ce qui relève, peut-être, de la fiction…



L’ensemble est efficace, avec un bon rythme, des rebondissements et des passages haletants. On suit avec plaisir Aymar de Milandre, ancien des forces spéciales versé à la DGSE : avec sa collègue – les relations ne sont pas totalement évidentes au démarrage -, ils sont les premiers à enquêter sur l’attaque du dépôt d’armes en plein désert lybien, et cela les emmène plus loin qu’ils ne l’auraient imaginé au départ.



On découvre des services dans lesquels les relations hiérarchiques ne sont pas si simples, dans lesquels, également, les affectations d’origine (policiers, agents de terrain…) influent fortement sur la considération et l’écoute que l’on peut espérer avoir. On découvre des relations difficiles entre services (DGSE, DGSI…). On découvre des collaborations internationales à géométrie variable. Bref, on découvre un milieu dans lequel il faut se méfier autant de ses amis que de ses ennemis… mais, ça, finalement, rien de nouveau dans les romans d’espionnage !



De Paris à Doha, de Naples à la Bavière, de la Drôme à Raqqah, de Djibouti à Agadez au Niger, on découvre les imbrications des petites et de la grande histoire. Cela n’est pas forcément très rassurant, d’autant plus si l’on accorde foi à la mention portée sur la cover, signalant qu’il s’agit du « plus réaliste des thrillers sur l’antiterrorisme ». Mais les événements récents donnent l’impression qu’en effet, l’histoire est crédible.



Amateurs de romans d’espionnage, n’hésitez pas : Aymar de Milandre vous attend. De pied ferme !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          140
La bombe d'Alger

Il est, d’abord, très agréable de retrouver un bon roman d’espionnage, dans lequel on sait retrouver les manigances, entourloupes et autres arcanes mystérieuses de cerveaux tarabiscotés.



L’histoire, de ce point de vue, remplit toutes les attentes. Il faudra dépasser un certain nombre de faux-semblants pour démêler l’écheveau…



Ensuite, notre bon Aymar de Milandre, qui, dans le premier opus, était ce héros romantique prototypique – un James Bond français, beau gosse, sportif, intelligent et en plus célibataire – un peu lisse, voire caricatural, se retrouve ici obligé de se confronter à une question universelle : « qu’est-ce que je veux faire de ma vie, exactement ? ». Une question existentielle à laquelle il n’est jamais facile de répondre, même à soi-même…



Et cela le rend d’autant plus humain, ce qui rajoute à l’intérêt de la série.



On retrouve également d’autres personnages récurrents : Julie, la collègue d’Aymar, devenue sa petite amie ; Botini, son chef rugueux mais au grand cœur ; Enoch, l’ennemi parfait…
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          60
La bombe d'Alger

Les habitués de ces petites chroniques savent qu’après avoir lu, en novembre 2017, « Djihad à Paris » le premier bouquin de Marc Bowman, j’avais alors invité l’éditeur à envisager une suite tant j’étais ressortie conquise de cette excellente lecture, proche du coup de cœur.

Quelle ne fut pas ma surprise de dénicher parmi la sélection de livres mis en jeu lors de la masse critique mauvais genres du 14 mars 2018, le prochain roman d’espionnage, à paraître, de cet auteur, à savoir « La bombe d’Alger ». Trop heureuse, je m’empressai de le cocher en espérant être retenue.

Un mois plus tard environ, il trônait fièrement sur ma table de chevet…

C’est l’occasion, avant de rentrer dans le vif du sujet, de féliciter Babelio pour l’organisation de ces opérations qui nous permettent à chaque fois de découvrir de petites pépites littéraires.

Je remercie également les Editions Pierre de Taillac de m’avoir permis de suivre, préalablement à sa parution officielle, la nouvelle enquête d’Aymar de Milandre.

Le prolongement de sa mission antérieure ? Oui et non. Nous sommes en présence de deux tomes qui peuvent se lire indépendamment l’un de l’autre. Toutefois, je conseille de débuter dans l’ordre établi car certains extraits font allusion à l’intrigue précédente. Vous pourrez ainsi aisément comprendre l’analogie et l’évolution des différents acteurs.

Ayant gardé un souvenir impérissable de ma dernière rencontre avec cet ancien membre des forces spéciales françaises reconverti dans l’écriture, je me réjouissais donc à l’idée de me plonger dans un autre de ses textes avec le secret espoir d’y prendre autant de plaisir.

A la sortie, je dois admettre, que sans approcher le coup de cœur, ce récit vaut son pesant d'or. Il est captivant, entrainant. Je me suis régalée même si, en étant un ton en-dessous, il n’égale pas la finesse de son devancier.

Lorsque nous ouvrons cet ouvrage, une colonne de migrants chemine dans une petite vallée à la frontière entre le Niger et l’Algérie vers l’eldorado, vers l’espoir d’une vie meilleure souvent représenté par l’Europe. Ereintée de fatigue, perdue dans l’obscurité de la nuit, cette dernière s’arrête, alors, pour faire une pause. Mal lui en a pris, elle ne repartira jamais. Des bombes larguées d’un chasseur bombardier de l’Armée nationale populaire algérienne se dirigent inexorablement vers cette cible.

D’entrée, le ton est donné, le terrain de jeu est posé. Bienvenue dans « La Bombe d’Alger » !

Et pendant ce temps, à Paris…

Aymar, l’agent de la DGSE – Direction Générale de la Sécurité Extérieure – est immuablement tendu vers un objectif prioritaire : Se venger ! Faire payer, Enoch, le terroriste responsable de l’explosion d’un obus chimique sur Les Champs-Elysées.

Alors, lorsqu’un ancien ingénieur atomiste français disparaît, probablement en République islamique d’Iran, et que des renseignements américains situent, le cerveau des attentats, près d’un site nucléaire iranien, il s’envole pour Téhéran.

Mais La Perse est-elle vraiment en cause ? Qui manipule qui ? N’y a-t-il pas d’ennemis plus redoutables ? Connaît-on les nations instigatrices de cet état de fait ? Quelle est la corrélation entre le récent massacre algérien et la disparition ? Que fabrique l’armée de ce pays d’Afrique du Nord sur d’anciens sites nucléaires français ? Que va découvrir et à quoi va être soumis notre héros ? Accomplira-t-il victorieusement sa mission ?

Vous souhaitez des réponses ? Vous savez ce qu’il vous reste à faire !

Nous pénétrons au sein des arcanes de l’espionnage.

A nouveau, ce romancier nous offre une juste représentation du milieu des services secrets. Nous avons la chance, d’être accueillis, si j’ose dire, dans un cercle qui nous est habituellement interdit.

Son cours parallèle sur la géopolitique est essentiel, captivant, accessible aux non-initiés.

Je le remercie de m’avoir permis de mieux comprendre la politique française dans le Maghreb. J’ai appris pas mal de choses.

Certaines scènes, discussions ou autres déploiements sont criants de réalisme. Il est clair que M.B. a pratiqué. Ce pragmatisme transpire tout au long des pages mais plus particulièrement lors de l’exfiltration. C’est saisissant de vérité. Une procédure aussi détaillée ne peut-être connue que par un expert.

Je dois avouer que j’ai eu un peu de difficultés à rentrer dans l’histoire. A l’inverse, de l’aventure primaire, l’intrigue est lente à se mettre en place. Les cinq premiers chapitres sont poussifs. Ça manque de peps tout simplement. Je dirai que le début est plus dans la stratégie que dans l’engagement.

Ensuite, tout s’accélère. L’action, et par là même le rythme, font leur apparition. C’est plaisant, distrayant. La tension monte en puissance au fur et à mesure jusqu’à la fin. C’est haletant et kiffant à lire !

Je précise que certaines séquences sont difficiles à supporter. Attention aux âmes sensibles.

Une fois encore, la plume est agréable, vivante, engageante, distrayante.

Canevas intelligemment construit. Imaginé par un romancier qui s’appuie sur son ancienne expérience professionnelle, son vécu pour nous concocter un thriller subtil, d’une grande crédibilité et d’une grande qualité.

Les personnages sont bien campés dans l’ensemble. J’ai été contente de les retrouver. Ils restent attachants, sympathiques à accompagner. Je pense, néanmoins, que certains détails les concernant feront défaut au lecteur commençant par cet écrit. D’où l’intérêt de suivre ma mise en garde antérieure.

Aymar, héros incontournable, est toujours charismatique. Il est encore professionnel, compétent, perspicace. Nous le voyons évoluer davantage qu’auparavant dans la sphère privée. Il connaitra des périodes sombres, pénibles, douloureuses qui vont le changer quelque peu. Sa fragilité est mise beaucoup plus en relief. J’ai apprécié cette facette, cette humanisation.

Le commissaire Botini est égal à lui-même. Sous des allures de dilettante, c’est un acharné du travail. Nous sommes face à un homme expérimenté, bon vivant, blagueur, sûr de ses réseaux. Il est rancunier, haineux envers ceux qui l’agacent. Mais attentionné, protecteur et inquiet pour son équipe et les gens qu’il affectionne. J’ai été conquise par sa relation avec notre agent.

Le gros point noir concerne Marion. Je n’ai éprouvé aucune empathie pour cette jeune femme. Elle est naïve, singulière, manque d’assurance. Je n’ai pas compris le pourquoi de sa pseudo-relation et son partenariat avec Aymar. J’ai la sensation qu’elle est arrivée comme un cheveu sur la soupe.

Et Julie ? Elle disparait quasiment de l’horizon aussi vite qu’elle est rentrée dans la vie de Monsieur de Mylandre. Bizarre !

Dénouement sans grande surprise. Facile à deviner dans les grandes lignes. La synthèse faite dans l’épilogue est néanmoins nécessaire, intéressante et instructive puisqu’elle m’a amenée à faire des recherches sur le réseau Philby dont je ne connaissais pas l’existence.

Par ailleurs, l’atout majeur de ce passage réside dans sa dernière phrase puisqu’elle présage, selon moi, une troisième publication. Les fans de cette série (dont je fais partie) devraient être enchantés.

En résumé, Livre enrichissant sur les dessous des services spéciaux, de la politique nucléaire mondiale et des enjeux stratégiques, économiques, diplomatiques qui en découlent.

Mon avis : Achat que je recommande vivement car c’est un roman réussi même s’il y a moins d’action, de tension, de frisson que dans « Djihad à Paris ».

Si vous êtes un inconditionnel du genre, vous aimerez certainement. Vous serez à nouveau immergé au cœur des renseignements sans vous promettre, pour autant, d’approfondir vos connaissances sur leur fonctionnement ou autres méthodes.

Si vous êtes un novice, cette lecture est idéale pour débuter. Vous apprendrez énormément sur ce milieu et pourquoi pas deviendrez, à votre tour, un aficionado.

C’est la seconde œuvre que je lis de la collection actions clandestines éditée par cette maison spécialisée dans l’histoire militaire. C’est un ravissement à chaque fois. « Mission Buthacus » de François Morizur, troisième volet de la série, est désormais à acquérir. Essayez-la ! vous ne serez pas déçus.




Lien : https://www.instagram.com/li..
Commenter  J’apprécie          50
Djihad à Paris

Je remercie Babelio pour l'organisation de cette opération spéciale « mauvais genres » sans laquelle je n'aurais certainement jamais lu « Djihad à Paris » de Marc Bowman puisque je n'en connaissais pas l'existence.

J'exprime ma plus profonde gratitude aux Editions Pierre de Taillac pour m'avoir permis, par l'envoi de ce bouquin, de me délecter de cette lecture proche du coup de coeur.

Amatrice de thrillers, c'est le synopsis, irrémédiablement attirant, qui m'a incitée à le choisir lors de ce concours.

Comme je m'y suis engagée, voici donc mon appréciation en espérant qu'elle vous donne envie, à votre tour, de vous immerger dans ce roman des plus captivants.

Nous rentrons de manière fulgurante dans l'histoire puisque nous nous retrouvons, à Fezzan, région désertique du Sud-Ouest de la Libye en compagnie d'un commando des forces spéciales françaises en mission d'observation. Que scrute-t-il si soigneusement camouflé sous un soleil rasant ?

Simplement un campement de l'armée du pays d'hôte, si j'ose m'exprimer ainsi, centre d'un vaste trafic d'armes qui alimente les groupes djihadistes du Sahel. le terrain de jeu posé, nous nous rendons compte, dès les premières pages, que les tons de ce récit seront l'action, la tension, ou encore le frisson puisque les soldats assistent à des assassinats et au vol de mortiers lourds.

Suite à cette flagrance, une traque qui va nous emmener sur des pistes terroristes innombrables commence. Quels chemins tortueux va-t-on emprunter ? Quels pays traverserons-nous ?

Pour tenter d'éclaircir ces zones d'ombres, les services de l'Etat sont mobilisés à Paris. Ils font appel au professionnalisme d'un agent de la DGSE - Direction Générale de la Sécurité Extérieure – prénommé Aymar. Cet individu, ancien membre des forces spéciales, est mandaté pour démêler le vrai du faux. Il doit découvrir le pourquoi de cette attaque. Que mettra-t-il à jour ? Un attentat est-il envisagé ? Si oui, quelle est ou quelles sont les cibles ? le pire sera-t-il évité ?

Vous voulez des réponses ? Je vous invite à lire cette aventure palpitante…

Je ne dévoile rien en affirmant que ce texte est des plus crédibles puisque l'on nous précise au bas de la couverture qu'il est l'oeuvre, sous couvert d'anonymat, d'un ancien représentant de nos forces spéciales.

Sa force essentielle est donc son réalisme mais aussi le fait qu'il regorge de détails que seuls les spécialistes connaissent.

Je dirai que nous avons dans les mains une publication instructive, à la frontière entre un roman et un essai.

Scénario bien construit, complexe, qui tisse son emprise sur le lecteur.

Je l'ai trouvé additif avec quelques passages difficiles à comprendre mais néanmoins agréable à suivre.

Les personnages sont décrits finement. Dans l'ensemble, ils sont attachants, intéressants. Au fil du temps, nous devenons inquiets quant à leur devenir.

J'ai apprécié le commissaire Botini et son côté malicieux, vif. Il apparait beaucoup plus méchant qu'il ne l'est en réalité.

J'ai été charmée, conquise par Aymar, héros principal, qui garde sa part de mystère. J'aurais aimé le voir évoluer dans la sphère privée et je pense que l'auteur aurait davantage dû approfondir son aspect psychologique. Sans cela, cet ouvrage méritait cinq étoiles.

La plume est vivante, entraînante. L'écrit est subtil, accessible aux non-initiés de la diplomatie et de la géopolitique.

En définitive, nous sommes face à une bonne représentation, selon moi, de la lutte anti-terroriste, du milieu des renseignements et des services annexes. Nous plongeons avec finesse, sérieux dans un monde qui nous est habituellement fermé. Je dois admettre que, par moments, j'ai eu peur en imaginant certaines scènes transposées dans la vie réelle. Il est vrai que depuis notre territoire a été effroyablement frappé et ce n'est malheureusement plus de la fiction.

Si je n'avais qu'une seule expression pour vous donner mon avis personnel, je dirais : A lire d'urgence !

Les inconditionnels de la catégorie devraient y trouver du plaisir.

Pour une première concernant la collection actions clandestines, ce livre contemporain est un must. Un des meilleures que j'ai lu sur les renseignements ou autres services spéciaux.

Merci M. Bowman (ou qui que vous soyez) pour cet excellent moment de lecture. J'invite l'éditeur à envisager une suite car Je lirais si, possible, avec plaisir les nouvelles aventures d'Aymar et consorts. Un appel est lancé…





Commenter  J’apprécie          54
La bombe d'Alger

J'aimerais remercier Babelio et les éditions Pierre de Taillac pour ce livre recu dans le cadre du concours masse critique d'Octobre -



On retrouve Aymar qui se retrouve avec Marion qu'on avait croiser dans le premier tome, a la recherche d'un savant français qui as disparu, qui conçois des bombes atomiques.



Aymar as en l'idée de retrouver Enoch, qui n'as pu appréhender, dans sa précédente mission, mais c'est le contraire qui se passe, Enoch capture Aymar, et il subit l'effroyable.



Pourtant malgré tout, ne renonce pas a l'idée de se venger et retrouver le savant, est ce qu'il y arriveras ? Ou sa capture as laisser trop de séquelles sur lui ?



J'ai adorer ce deuxième tome, ou on découvre la fragilité d' Aymar du a son kidnapping, ça lui donne un coté plus sensible, plus humain.



L'amour prends une petite place dans ce tome, avec son ex partenaire. La poursuite de l'histoire est aussi passionnante, on es aussi accrochée au déroulement des opérations, et on va de surprises en surprises.



Gros coup de coeur pour ce tome, contrairement a mon amie Cathy qui as préféré le premier, une chose est sur, cet auteur est a suivre, car ces récits sont empreints de réalisme, et on as encore envie d'en lire d'autres.
Commenter  J’apprécie          32
Djihad à Paris

Aymar de Millandre enquête sur un dépôt d'armes secret de mortiers dévalisés et tout les gardes assassinées



C'est un agent de la DGSE, il va aller a Palerme, en Allemagne et bien sur en France pour découvrir qui est derrière, cela, surtout ce qui est plus grave, a quoi va servir les mortiers ? Probablement un attentat sanglant.



J'ai beaucoup aimer ce premier livre que je lis de Marc Bowman, en rentre directement dans l'action, j'ai vraiment la personnalité du personnage d'Ayman, prêt a tout pour découvrir la vérité, et j'ai bien aimer le mélange des genres, les anciens réseaux de l'otan, les djihadistes, et tout ce qui touche a la sécurité intérieure, la DGSE et DGSI.



C'est haletant, on es accrocher au dérouler de l'histoire, énormément de rebondissements, deux camps Aymar, et un agent double Enoch assez mystérieux est il le cerveau de l'histoire ?



Vraiment aimer ce coté chaotique, ou on sait pas ou l'enquête va nous emmener.



Hâte de retrouver Aymar dans une nouvelle histoire

Commenter  J’apprécie          30
Djihad à Paris

Des militaires en planque assistent impuissants au vol de deux mortiers. Savoir où ils vont, à quoi ils vont servir devient primordial.

Thriller haletant où la lutte anti-terroristes nous conduit à la fois en Libye, Syrie, Allemagne, Qatar, France... mêlant agents secrets, armées, services de renseignement, où se côtoient CIA, DGSE, DGSI...

Une enquête réellement émouvante pleine d'actions, de réalisme et de rebondissements pour cette lutte au cœur de l'actualité.

Une lecture à recommander!
Commenter  J’apprécie          30
Djihad à Paris

Je remercie grandement Babelio et la maison d’édition Pierre de Taillac pour m’avoir donné la possibilité de lire « Djihad à Paris » de Marc Bowman. Je ne sais pas ce qu’il en sera pour vous mais pour ma part le titre et sa couverture m’ont de suite interpellée !



Après un trafic d’armes détecté dans le désert maghrébin par des militaires français, la mission d’Aymar et de ses collègues de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) est de découvrir ce qui se trame là-dessous. Le caractère de la situation est grave. Entre complots et manipulation, la tâche d’Aymar risque d’être très dure…



Le point fort à mettre en avant dans ce livre est son caractère partiellement réel. Il est écrit que l’auteur est Marc Bowman mais pour remettre les choses dans leur contexte sachez que Marc Bowman n’est qu’un pseudonyme. L’auteur a travaillé chez les forces spéciales et a préféré préserver l’anonymat. On s’attend d’ores et déjà à être transporté par cette lecture.



J’ai commencé ma lecture sans lire la quatrième de couverture. Au début je n’aurai jamais pensé qu’Aymar était le protagoniste étant donné qu’on rencontre de très nombreux personnages et qu’ils ont tous une part d’importance. Les premières pages sont saisissantes et ne m’ont pas laissée de marbre. Action et frissons étaient au rendez-vous ! Malgré ce passage quelque peu sordide, c’est probablement l’un des passages que j’ai le plus apprécié. Je me suis sentie spectatrice d’une scène réelle et les détails donnés par l’auteur accentue ce caractère authentique.



On est plongé entre fiction et réalité. C’est un sentiment assez particulier car on sait que c’est une fiction et pourtant la plume est criante de réalisme. On sent le vécu de l’auteur qui nous donne des détails croustillants sur la manière dont les choses se passent. En tant que lecteur on n’y connait pas grand-chose et seules les personnes ayant fréquenté ce milieu ont la capacité à nous donner autant de précision ! Rien que pour cela je vous invite à le lire.
Lien : https://bookouioui.wordpress..
Commenter  J’apprécie          30
La bombe d'Alger

Passée la scène initiale du prologue, glaçante au milieu du désert algérien, la bombe d'Alger commence doucement, presque pédagogiquement, et prend le temps de mettre à niveau les non-lecteurs de Djihad à Paris (dont je fais partie) en leur présentant Aymar de Milandre. Mais le roman connaît une brusque accélération avec un enlèvement qui prend par surprise les protagonistes et le lecteur, et des scènes de torture assez saisissantes. La dernière partie enchevêtre, démêle et ré-entortille les ramifications de l'enquête ; ce n'est pas le moment de se laisser distraire, car ça géopolitise, espionne, stratégise et monte des opérations spéciales à loisir.

Plusieurs intrigues sont en effet entrecroisées dans ce roman d'espionnage (la course au nucléaire, la lutte anti-terroriste, la disparition d'un savant français fortement soupçonné de collusion avec l'ennemi, et l'affaire personnelle que fait Aymar de Milandre de l'arrestation du terroriste Enoch avec lequel il a été aux prises dans le précédent opus), qui se conclue efficacement à leur intersection. L'intérêt de l'enquête ne réside pas dans son suspense, mais plutôt dans le traitement et l'imbrication maîtrisés qui sont faits d'enjeux politiques et diplomatiques complexes.

La force de ce roman tient à son réalisme : du fonctionnement de la DGSE au montage d'une exfiltration en passant par les petits jeux de pouvoirs entre services et autres conflits de hiérarchie, tout paraît terriblement crédible et "ne s'invente pas". L'écriture, brève, prosaïque, efficace, parsemée de quelques pointes d'ironie et d'humour sec bienvenues, concourt également à cet effet de réalisme (même si, parfois, c'est aussi une limite, le style étant par moment un peu sec).

Les personnages d'Aymar et de Botini, son supérieur, sont intéressants, complexes, et bien traités. Malheureusement, à part Meslet (le chef fin stratège de Botini, qui se la joue perso), ce n'est pas le cas des autres personnages qui gravitent autour d'eux, qui sont au mieux des figurants. J'ai été déçue par Enoch, le terroriste dont on adopte parfois le point de vue, dont les motivations me sont restées obscures et la consumation par la vengeance m'a parue trop monolithique (je mesure toutefois mon jugement au fait que je n'ai pas lu le précédent opus, ce qui pourrait changer mon appréciation). Surtout, j'ai eu beaucoup de mal avec les personnages féminins, plutôt fades et superficielles. Julie, l'ambitieuse compagne d'Aymar au début de l'histoire, passe hors-champ et disparaît de la circulation sans qu'Aymar ne s'en rende même compte. Marion, censément agent de terrain ultra-entraînée, est finalement dépeinte comme une gourde (qui en oublie de retirer la sécurité de son arme en situation de crise, on repassera pour la rentabilité de ses heures d'entraînement) ; ses préoccupations sentimentales d'adolescente (elle ne sait plus trop qui lui plaît d'Aymar et de son ex, en gros) tombent comme un cheveu sur la soupe au milieu du récit.

En résumé, j'ai apprécié l'intrigue d'espionnage, servie par son réalisme criant de vérité et sa précision. On n'atteint pas le coup de cœur, les personnages manquant trop de consistance en dehors d'Aymar et de Botini, mais la lecture est agréable.



Et je remercie Babelio et les éditions Pierre de Taillac de m'avoir permis de découvrir ce récit et cet auteur dans le cadre de masse critique !
Commenter  J’apprécie          22
La bombe d'Alger

Reçu dans le cadre de Masse Critique en partenariat avec l'éditeur. Merci à eux pour cette découverte (d'éditeur et d'auteur)



Comme le précise l'éditeur "Marc Bowman est le nom d'’emprunt d’'un ancien membre des forces spéciales françaises. Officier général, il a occupé un poste important au coeœur de la Défense nationale. Très au fait des enjeux de sécurité, de stratégie et de lutte contre le terrorisme, il connaît bien le monde des actions « non conventionnelles ». Il est l’'auteur de Djihad à Paris"





Le contenu stratégique et technique de ce roman est donc bien documenté, il semble très réaliste (à ce que j'en connais et à l'aune de mes nombreuses lectures de romans traitant de ces sujets d'opération clandestines).



L'une de mes attentes à la lecture d'un roman est de m'apprendre des choses dans des domaines inconnus, de façon "ludique" et compréhensible pour un profane. En ce sens, ce récit fait le job, j'y ai appris plusieurs choses sur la politique française en Afrique du nord. J'ai été moins instruit sur les rouages des services spéciaux et de leurs méthodes, mais ayant lu bon nombre de romans sur cet univers j'étais plutot bien informé, et un néophyte dans le domaine en apprendra sans doute bien plus en lisant ce livre.



La deuxième attente que j'ai vis à vis d'un roman, quel qu'en soit le thème, c'est de m'identifier ou d'au moins avoir une empathie avec le ou les héros. Et de ce point de vue, La bombe d'Alger n'a pas du tout répondu à cette attente. Bien sur, il s'agit du deuxième tome des aventures de l'espion et il reprend plusieurs personnages apparu dans le premier volume "Djihad à Paris". Mais ces personnages n'ont pas assez de singularité et leur personnalité n'est pas assez détaillée pour m'avoir évoqué un quelconque intérêt. Pire, la relation entre Aymard et Marion lors de leur partenariat au début de l'histoire m'est apparu trop naïve.



Concernant le rythme du roman, il s'agit avant tout d'un roman d'espionnage et non d'action. Donc c'est plutôt les manœuvres stratégiques et diplomatiques qui sont mise en avant que l'action pure. Avec toutefois quelques passages (torture, exfiltration par commando, confrontation finale) plus actifs et une bonne approche du stress post-traumatique après un épisode de torture.



Bons points donc pour l'intrigue, le réalisme. Mauvais point pour les personnages. Et au final, comme souvent, si une dose de réalisme n'est pas pour me déplaire -au contraire- dans un roman, une dose de romanesque est souvent nécessaire pour charmer le lecteur (même si parfois elle impose de s'écarter du réalisme).

Commenter  J’apprécie          20
Djihad à Paris

Il est rare que le titre et la 4ème de couverture soient aussi pertinents. L’auteur nous entraîne dans une traque au contexte on ne peut plus actuel. Nous découvrons la complexité des enjeux qui plombent les relations avec le Moyen-Orient, les moyens au service de la lutte anti-terroriste et surtout le déroulement d’une enquête. Une traque qui perturbe la collaboration affichée entre les Etats occidentaux, englués qu’ils sont par les reliquats de la guerre froide et notamment les cellules « stay behind » véritable révélation pour moi. Je le sais on ne nous dit pas tout certes, et c’est bien heureux car il y a vraiment de quoi frémir au cours de ces 446 pages.

Sur le devant de la scène, un militaire, Aymar, au passé incertain, va se questionner, nous questionner sur l’éthique dans ce type de situation : dilemme existentiel … il va mener cette enquête d’un nouveau type en côtoyant voire en s’immergeant au cœur de milieux glauques et interlopes et en se confrontant aux rivalités des différents services de renseignements.

Espionnage, polar, thriller … en fait tout à la fois avec brio pour cet auteur issu du sérail qui nous offre un témoignage très explicite et tout autant inquiétant.

Une révélation, dont je remercie les éditions Pierre de Taillac et Babelio qui par son opération « masse critique » nous fait découvrir de nouvelles plumes et de nouveaux sujets.

Commenter  J’apprécie          20
Djihad à Paris

« Djihad à Paris » est un thriller sur l’antiterrorisme écrit par un ancien des forces spéciales, qui a emprunté le pseudonyme de Marc Bowman. Ce livre est publié par les éditions Pierre de Taillac qui lancent par ce roman une nouvelle collection intitulée « Actions clandestines ».



L’intrigue débute dans le sud de la Libye, où une équipe des renseignements des forces spéciales françaises est envoyée en mission secrète de surveillance. Ils surprennent -de loin- le pillage d’un hangar avec un vol d’armes et l’assassinat des gardes par de mystérieux individus.



En fouillant soigneusement le lieu du vol, ils arrivent à trouver le nom du vendeur d’arme. De retour au quartier général, ils décident de demander au DGSE (direction générale de la sécurité extérieure) de prendre le relais. Aymar, un ancien des forces spéciales et Julie, diplômée en sciences politiques, sont convoqués par leur capitaine Botini sonnant ainsi le départ d’une enquête qui va vite se révéler être une course contre la montre car une menace d’attentat plane rapidement sur l’Europe…



Fin heureuse ou grosse catastrophe?



(pour le savoir, vous savez ce qu’il faut faire!)







MON AVIS:



Nous sommes tout de suite frappés par la page de couverture de ce roman ! Le bandeau dans le bas du livre annonce que ce thriller a été écrit par une personne de référence. Cette information donne une véritable crédibilité au récit. Le titre , à l’image des menaces récurrentes d’attentats de ces derniers temps attire également l’attention.



J’appréhendais d’aborder ce livre car je connais particulièrement mal les rouages de la lutte anti-terroriste et les divers réseaux existants (mon côté néophyte de la géopolitique…). J’ai malgré tout été très vite été rassurée, ce thriller étant tout à fait abordable pour un lecteur peu renseigné ! Il donne même envie d’aller plus loin et d’étoffer ses connaissances; j’ai souvent fait des recherches sur le net pour avoir plus de précisions sur certains événements ou organisations cités par l’auteur.



La plume de l’auteur est très agréable et distrayante (malgré le sujet sérieux). On rentre directement dans le roman. Les pages défilent et on ne s’arrête pas tant le suspens nous tient en haleine ! Sans compter sur la forte personnalité et le côté attachant des personnages (avec une mention particulière pour Aymar et l’inégalable Botini).



Je croise les doigts pour une suite à ce thriller en espérant retrouver le charismatique Aymar (ceci est un appel lancé à l’auteur😉 ).
Commenter  J’apprécie          20
La bombe d'Alger

La bombe d'Alger de Marc Bowman est un thriller d'espionnage qui fais suite a Djihad a Paris mais peu se lire indépendamment mêmes si on fait référence a des événements et a des personnages de celui ci.

Dans ce livre je retrouve avec plaisir Aymar de Milandre, officier de la DGSE et ancien membre des forces spéciales.

Cet fois ci notre agent secret doit retrouver un expert de la Bombe nucléaire disparu. Ce livre nous fait voyager dans les pays du proche Orient ainsi que leurs services secrets.

On suit en parallèle le groupe de terroriste de Djihad à Paris de suite après les événements de de dernier livre.

Ce livre est bourré d'action et d'un sens du réalisme incroyable lié au service d'espionnage, au sens le vécu de l'auteur dans ses livres (idem pour djihad a Paris).

Hate du prochain livre.
Commenter  J’apprécie          10
Djihad à Paris

Une réelle découverte pour moi, et positive!!

On est très vite plongé dans l'histoire, dans la peau des agents de la DGSE menant l'enquête et également dans leurs sentiments .

Très belle découverte dans ce genre enquête et suspens.
Commenter  J’apprécie          10
Djihad à Paris

Je remercie tout d'abord Babelio et la maison d'édition Pierre de Taillac pour m'avoir donné la possibilité de lire « Djihad à Paris » de Marc Bowman. Le titre malheureusement d'actualité m'avait interpellée. Le fait que l'auteur soit un ancien des forces spéciales m'a d'autant plus séduite que j'aime les livres bien documenté et sans incohérences.

Ce livre se rapproche énormément de ceux de Cédric Bannel qui est un auteur que j'apprécie.

Une partie de l'histoire se déroule en Syrie, l'autre à Paris. Le "héros" Aymar est attachant. C'est une œuvre de fiction très proche de la réalité et du fait que l'auteur ait vécu dans ce milieu particulier, on ne cesse de s'interroger sur la frontière fiction/réalité…

On ne sort pas indemne de ce roman et on s'interroge sur le nombre d'attentats déjoués dont nous n'avons pas connaissance… dans le contexte actuel c'est assez flippant…et d'un autre côté on se sent protégé.

Un seul reproche à ce livre, le grand nombre de protagonistes et de lieux rend parfois l'écriture un peu cafouilleuse et difficile à reprendre.. à plutôt lire d'une traite..

Commenter  J’apprécie          10
La bombe d'Alger

J'ai lu, il y a quelques temps Djihad à Paris du même auteur. Je n'avais pas tellement accroché. Pour ce qui est de La Bombe d'Alger c'est différent.

Je me suis vite plongée dans cette lecture. Lecture ou on retrouve des actions très bien écrites qui nous laisse l'impression de les voir de nos propre yeux ou de vivre les scènes.

Les personnages sont tous différents, pas tous " attachants" mais le personnage principal est un plaisir a découvrir durant les chapitres. Certains personnages disparaissent un peu trop vite dans l'histoire et je trouve sa dommage.

L'histoire en elle-même est vraiment pas mal. L'auteur nous plonge quand même dans de jolie scène de violence, remplit de noirceur. J'ai bien aimé m'y plonger .

Merci à Babelio pour l'envoi du livre ainsi qu'aux éditions Pierre de Taillac .

Commenter  J’apprécie          00
La bombe d'Alger

Les anciens officiers de police, agents des services spéciaux ou forces spéciales qui se mettent à l’écriture ont la particularité (très) intéressante de connaître parfaitement le sujet dont ils parlent. Donc de construire un scénario qui généralement tient la route. Des romans qui sont assortis d’une écriture simple, sans fioritures, sans détails inutiles, allant directement au but sans tergiverser autour d’un coucher de soleil, d’un paysage lénifiant ou la couleur du papier peint d’une chambre d’hôtel.

Le lecture en devient plus rapide car touchant à l’essentiel. Ce ne sont pas de réels écrivains mais certains le deviennent. En parcourant ce nouvel opus de Marc Bowman, on a ce sentiment de revenir au temps des romans d’espionnage de feues les collections éponymes des Presses de la Cité puis du Fleuve Noir.

Cet apparté pour dire que j’ai apprécié cette « bombe d’Alger » même si par exemple au moment des analepses, j’aurais plutôt placé l’époque ou le jour (deux ans plus tôt ou le mercredi 10h30) avant le lieu pour l’ancrer de suite dans la réflexion du lecteur.

De même, je ne suis pas fan de la page de couverture que je trouve un peu trop sombre, confuse, diffuse manquant de peps et d’aération. Je ne suis pas sûr qu’elle attire d’emblée l’intérêt. Mais il s’agit là d’un choix éditorial puisque pour avoir lu« Mission Buthacus, » le dessin est du même tabac.

A travers ses expériences d’homme de terrain, Mac Bowman mêle agréablement action et séduction. Ce sont les deux mamelles du roman d’espionnage. Même s’il y a un nombre important de personnages, même s’il y a le quadriptique stage, mission, enlèvement, torture qui aurait pu être simplifié. La répétition de petites séquences incite à prolonger la lecture car l’intérêt va grandissant. J’ai pris plaisir à le parcourir car j’y ai trouvé les saveurs de mon adolescence même si on ne touche pas aux qualités des « mon nom est Pilgim » de Terry Hayes, au « en marche vers la mort » de Gerald Seymour, au « Breaking News » de Frank Schätzing ou au « Pukhtu 1 et 2 » de Doa.

Merci à Masse critique et aux éditions Pierre de Taillac de m’avoir permis de découvrir cet auteur.

Commenter  J’apprécie          00
La bombe d'Alger

En bref, un second tome qui fait vraiment écho à Djihad à Paris : je vous conseille vraiment de les lire comme une série à part entière pour comprendre les vrais enjeux et relations entre personnages récurrents. L'intrigue, quant à elle, est toujours très intéressante et permet d'aborder la politique mondiale d'aujourd'hui d'une manière différente.
Lien : http://rizdeuxzzz.canalblog...
Commenter  J’apprécie          00
La bombe d'Alger

Quelle joie de retrouver Aymar, même si je ne suis pas particulièrement attachée à lui, ou plutôt que j’ai un peu peur de m’attacher à lui par peur qu’il lui arrive un malheur, cela ne m’empêche pas d’être ravie de le retrouver, j’adore sa manière d’être, et dans ce tome il est fidèle à lui-même, il reste constant dans ses agissements.



Avant de vous donner mon avis sur La bombe d’Alger, je voudrais souligner le fait qu’il peut être lu indépendamment, il ne faut pas forcément avoir lu Djihad à Paris pour comprendre celui-ci, bien que si l’on veut mieux connaître et comprendre certains personnages, c’est mieux d’avoir lu le précédent.



Cette fois encore, nous sommes plongé dans le feu de l’action, toujours dans l’intensité des enjeux de certaines actions, mais attention car la vengeance peut parfois laisser un goût amer en bouche, elle peut également devenir très dangereuse. Cet opus n’échappe pas à la règle, dans les mots, dans la manière d’écrire, dans la manière de nous emporter dans cet univers, on ressent très fort que l’auteur a fait partie de ce milieu, encore une fois j’ai eu cette impression que ce n’est pas une simple fiction, mais que c’est du vécu, je peux bien entendu être totalement à côté de la plaque et que ce ne soit que fiction, mais cette impression ne veut me quitter, elle est plutôt du genre tenace.



Mon petit moins de ce livre, est qu’il y a un peu moins d’action que dans le premier, mais attention moins d’action ne veut pas dire que c’est moins intense, que du contraire, mais si vous avez lu Djihad à Paris, peut-être vous attendez-vous à retrouver autant d’action et de retournements, donc ne soyez pas déçu en lisant La bombe d’Alger car pour moi il est à la hauteur de ce que j’en attendais.



Pour moi, le point fort, c’est que nous en apprenons beaucoup plus sur Aymar de Milandre, il reste néanmoins un mystère, mais le fait d’avoir un aperçu de son passé me fait malgré tout l’apprécier encore plus que précédemment, je pense même que je vais finir par m’attacher à lui si, comme je le pense, une future enquête est à prévoir dans le futur, c’est du moins ce que laisse penser la fin de La bombe d’Alger. Pour en revenir à Aymar, le fait d’en savoir maintenant plus sur lui, le rend plus abordable, par moment on a une impression de fragilité en lui. En même temps, vivre ce qu’il vit dans ce boulot doit forcément laisser des traces indélébiles, même si lui veut se montrer fort et sans limites.



Une seconde enquête qui est pour moi à la hauteur de mes attentes, j’espère pouvoir retrouver ce cher Aymar dans une prochaine enquête, car oui, j’avoue, il me manque un peu en refermant ce livre. Je serais curieuse de pouvoir parler à l’auteur, savoir si mes impressions sont fondées ou entièrement fausses, peut-être ne se sert-il que de son vécu pour ses livres, mais rien à faire j’ai toujours cette impression qu’il y a beaucoup plus derrière.
Commenter  J’apprécie          00
Djihad à Paris

Moi je vous le dis, savoir que l’auteur, Marc Bowman, faisait partie de ce milieu, ça fait un peu peur. Pas dans le mauvais sens, non non, bien au contraire, c’est surtout que lors de ma lecture j’ai pris encore plus conscience de ce qui peut se passer et que nous, citoyens, ne savons même pas, et sommes tellement loin d’imaginer !



Si je n’ai pas donné la note maximale, c’est simplement parce que je trouve qu’il y a beaucoup de jargon du milieu militaire, bon ok c’est chaque fois expliqué, mais bon, malgré tout aux moments des longues explications, lors de certains des briefings, j’avais un peu de mal à suivre. C’est pourtant expliqué et très bien écrit, je ne dis pas le contraire, cela m’a un peu gênée par moments.



Tout ce livre a l’air tellement réel, que j’en suis arrivée à me demander si ce n’est pas certaines missions qu’a vécu l’auteur qu’il a voulu nous faire connaître, nous faire voir l’envers du décor, nous faire découvrir tout ce que l’on nous cache à nous simple citoyens. Il se peut que je sois loin du compte, mais c’est une impression qui m’est venue dès les premières pages et ne m’a plus quittée jusqu’à la fin. Surtout qu’il y a tellement de faits réels, dont au moins un que je peux certifier « Les tueurs fous du Brabant » vu que cela c’est passé chez moi en Belgique. A ce demander où se situe la fiction et le réel. Honnêtement, cela fait froid dans le dos, c’est impossible de ressortir de ce genre de livre totalement indemne, de ne pas se poser des tas de questions sur ce monde qui nous entoure.



Marc Bowman nous emmène de la Lybie en Allemagne, de France en Italie, de scènes d’actions en briefings, d’interrogatoires à des prises de conscience. Le tout dans un décor qui fait frissonner. Certains passages sont plus lourds que d’autres, surtout les parties briefings et réunions en tout genre, en même temps je suis certaine que cela se passe également de cette manière dans la réalité, et franchement, je ne voudrais pas faire ce métier. Ne jamais être certain que l’on va revenir chez soi, revoir les personnes que l’on connaît, que l’on aime, chapeau bas aux militaires, aux policiers, et autres personnes qui font ce genre de boulot qui ne sont pas sans dangers.



Mon seul regret est que je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, il y a toujours eu une certaine distance entre eux et moi en tant que lectrice. Cela viendra peut-être avec le prochain roman, peut-être verrais-je Aymar d’une autre manière. Mais attention que cela ne m’a pas gênée, j’ai apprécié cette distance, cela peut paraître étrange parce que en règle générale, j’aime pouvoir m’attacher aux personnages, voir même m’identifier à eux. Mais nous sommes ici dans un contexte tellement différent, tellement dangereux, un contexte qui fait carrément peur lorsque l’on pense que c’est malheureusement la réalité (mélangée à de la fiction mais quand même de la réalité), que le fait de ne pas m’attacher à Aymar m’a un peu soulagée, j’aurais trop peur qu’il lui arrive quelque chose avant la fin, c’est pourtant parfois à un cheveu d’être le cas.



Pour lire ce genre de livre, il ne faut pas juste aimer les thrillers, il faut oser lire et apprendre de ce monde qui nous entoure, de tout ce que l’on ne sait pas. On dit souvent que ce que l’on ne sait pas ne nous tue pas, mais après avoir lu un livre de ce genre, croyez-moi que cette expression prend plus de sens. C’ets avec ce livre que je découvre Aymar et Marc Bowman, j’ai dans mes prochaines lectures « La bombe d’Alger » dont je vous parlerai dans la semaine, et j’ai franchement hâte de retrouver Aymar, même si je sais que je vais encore avoir quelques sueurs froides.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Marc Bowman (28)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les aliments portent des noms insolites ou pas...

Les cheveux d'ange se mangent-ils ?

Oui
Non

10 questions
206 lecteurs ont répondu
Thèmes : nourriture , fruits et légumes , fromages , manger , bizarreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}