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Citations de Marc Giraud (118)


On n'entre pas dans une forêt comme on irait n'importe où : c'est un moment vivant, qui inspire le respect. Chacun de ses arbres semble sacré. Lien visible entre les forces cosmiques et les énergies souterraines, chacun raconte une histoire et mérite un moment de contemplation. Chacune des bestioles qui y mènes son obscure existence mérite elle aussi un instant attentif. Si nous savons ouvrir nos sens, tout nous parle. En prendre conscience révèle la forêt comme un chef-d’œuvre vibrant de vie, une formidable symphonie sauvage de sons, de parfums et de couleurs, où chacun joue sa partition.
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Par son aspect, le moins félin de tous les félins est sans conteste le jaguarondi. Bien que son nom soit proche de celui du « jaguar », le seul point commun entre ces deux animaux est de faire partie de la famille des félidés, et d’habiter les mêmes prairies marécageuses et forêts tropicales du continent américain. Bas sur pattes, le corps très allongé, le jaguarondi ressemble plus à une belette géante qu’à un chat. Il pèse de trois à huit kilos pour une longueur d’un mètre environ, queue comprise : il a donc la taille d’un gros matou domestique auquel il s’apparente également par sa propension à se laisser apprivoiser. Il cherche alors les caresses, et ronronne bruyamment. Dès l’ère précolombienne, il a été domestiqué pour chasser les rongeurs.
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C’est parmi ces oiseaux que l’on découvre ces phénomènes capables de chanter à deux voix, tel le manchot empereur – qui a beaucoup été étudié –, et plus près de nous le goéland railleur.
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En détruisant la nature, nous détruisons les hauts lieux de notre imaginaire et de nos émotions. En détruisant la nature, nous saccageons les sources de notre air, de notre eau, de notre nourriture et de nos médicaments. En détruisant la nature, nous coupons une par une les branches de l'évolution.
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Au dessus de nos têtes, le ciel étoilé nous plonge dans une immensité vertigineuse. Nous prenons conscience que notre corps est une interface entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, entre un espace extérieur et un espace intérieur insondables. Nous nous posons des questions sur notre place dans l’univers. Regarder un ciel étoilé procure toujours une impression magique de rêve et d’enchantement. La nuit, la lune et les étoiles, c’est de la poésie à l’état pur. Le ciel nocturne éveille en nous des fascinations primitives profondes. Au dessus de nos têtes s’étend une immensité semblable à celle que regardaient nos ancêtres, ouvrant un passage à travers le temps, nous faisant entrevoir l’éternité.
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Les mâles de nombreux insectes s'assurent une paternité en restant longtemps accrochés à la femelle qu'ils ont fécondée. Ainsi font les libellules. Une fois l'accouplement en forme de cœur achevé, les mâles de certaines espèces restent arrimés jusqu'au moment de la ponte, ce qui leur évite toute rivalité.
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La femelle d'un coléoptère (Nicrophorus vespolloides) oblige le mâle qu'elle a choisi à rester avec elle en le castrant chimiquement : elle le mord et lui propulse un gaz qui lui coupe l'envie d'aller draguer ailleurs. Des femelles moustiques du genre Heleidae font le contraire : c'est le mâle qu'elles éliminent pour n'en garder que la partie reproductrice.
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Au final, qu'elle ait été consentante ou non pour un coït, c'est la femelle qui détermine qui sera le géniteur de sa descendance. Une telle sélection des gamètes mâles a été découverte chez un grand nombre d'espèces, y compris chez nos mésanges infidèles, dans les organes desquelles une intense compétition entre différents spermes s'opère.
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"Pour l'essentiel de notre vie, [...] nous ne différons pas tellement des poissons, beaucoup moins des rats et presque pas des grands singes. Les seuls différences entre la douleur, le plaisir et le stress chez ces animaux et chez nous, c'est de posséder les mots pour le dire."

André LANGANEY
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Sans chercher à définir avec exactitude des termes parfois complexes, disons une chose très simple : tous les goûts, toutes les mœurs sont dans la nature ; du poisson qui change de sexe à l'oiseau homo, en passant par les genres intermédiaires, ni masculin ni féminin. La nature n'a que faire de nos principes moralisateurs, et nous montre un joyeux éventail des possibilités amoureuses.
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Une équipe de chercheurs israéliens a déterminé le moment de jouissance chez les mâles de mouches drosophiles (Drosophila bifurca) : elle arrive précisément au moment de l'éjaculation. Hélas, à notre connaissance, il n'y a pas encore eu d'étude sur les drosophiles femelles.
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Sans chercher à définir avec exactitude des termes parfois complexes, disons une chose très simple : tous les goûts, toutes les moeurs sont dans la nature ; du poisson qui change de sexe à l'oiseau homo, en passant par les genres intermédiaires, ni masculin ni féminin. La nature n'a que faire de nos principes moralisateurs, et nous montre un joyeux éventail des possibilités amoureuses.

[p157]
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Parmi les curiosités du monde animal, on trouve des organes sexuels faits de chair, mais qui cachent un os : il y a une fève dans la galette ! Il s'agit d'un os pénien pour certains mâles, le "baculum", et d'un os clitoridien chez certains femelles, le "baubellum".
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Toujours plus fort : le joystick d'une limace de mer (Chromodoris reticulata) se détache après l'accouplement, mais il peut repousser en 24 heures, prêt pour une nouvelle partie, et cela trois fois de suite !
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On trouve dans la nature des postures d'accouplement extrêmement variées, mais chaque espèce n'en pratique généralement qu'une seule, celle qui correspond à son anatomie. En revanche, chez des primates pouvant marcher debout ou grimper aux arbres, les représentants de la même espèce peuvent s'adonner à de nombreuses positions. Plus souples encore que les humains, les bonobos décrochent certainement la palme de la voltige.
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En règle générale, les femelles animales restent fécondes toute leur vie. Dit plus crûment : elles restent en vie tant qu'elles sont fécondes. Impitoyablement rationnelle, la logique évolutive implique que les individus meurent habituellement quand ils ne peuvent plus assurer de descendance. Exceptionnelle, la ménopause existe néanmoins chez les humaines, mais pas uniquement, car elle a aussi été observée chez plusieurs mammifères, dont les éléphants (Elephantidae) et quatre cétacés (les orques Orcinus orca, les narvals Monodon monoceros, les bélugas Delphinapterus leucas et les globicéphales Globicephala).
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Les crustacés communiquent beaucoup par signaux chimiques, notamment via le liquide que femelles et mâles expulsent par des orifices qu'ils ont autour des appendices oculaires ou sur les antennes : ils draguent en faisant pipi par les yeux !
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L'avantage de la reproduction sexuée joue sur le long terme, à l'échelle des populations et non de chaque individu. La sexualité est ce qui prolonge l'espèce et la rend pérenne.
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Il faut croire que l'aventure du sexe a des avantages, car elle s'est largement répandue dans le monde vivant, y compris chez les végétaux. D'ailleurs nous en sommes toujours là et, en bons eucaryotes, les humains ne sont pas plus originaux que les tulipes, les mouches ou les baleines. En tout, 95 % des espèces actuelles se reproduisent grâce à la sexualité !
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Le piège infernal du fourmilion
Dans le rôle de la gazelle : la fourmi. Dans le rôle du lion : la larve du fourmilion. L'arme du crime : un piège de sables mouvants en forme de volcan. Au centre de ce volcan, deux pinces tranchantes dépassent, Ce sont les mandibules du fourmilion, qui a creusé son piège puis s'est enterré ne laissant dépasser que ses deux poignards. Mandibules ouvertes, il attend. Il peut attendre des jours, des semaines, des mois s'il le faut. Il a une incroyable capacité de résistance même au jeûne. Enfin, une fourmi -ou un autre insecte- s'aventure au bord du volcan. L'erreur est fatale : les parois de sable glissent, glissent, se dérobent vers les mandibules qui attendent au fond de l'entonnoir. Plus la fourmi s'agite, et plus le sable roule sous ses pattes. Comme si cela n'allait pas assez vite le fourmilion lance des cailloux pour accélérer l'affaire et affole sa victime, qui précipite sa chute. Dès qu'il sent le moindre contact, il la happe, l'entraine sous terre et la déguste en la vidant. Ensuite, il jettera la dépouille au loin et attendra l'arrivée de son prochain repas. Bien plus tard après sa métamorphose, il deviendra un bel insecte semblable à une libellule. Page 150
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