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3.46/5 (sur 40 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Laval , le 07/03/1961
Biographie :

Marc Salbert est un écrivain français.

Après un stage en usine assez peu concluant, il décida d’embrasser une carrière intellectuelle. Le journalisme lui apparut alors comme l’unique option compatible avec ses capacités. Il choisit la radio où il continue de sévir avec une certaine constance.

Un jour, une Voix lui enjoignit d’écrire toute affaire cessante une somme sur l’avenir de l’humanité. Il se mit au travail sur-le-champ, conscient qu’il est parfois périlleux de contrarier le Très-Haut, et il a accouché d’une histoire moins ambitieuse qu’espéré mais beaucoup plus distrayante.

"De l’influence du lancer de minibar sur l’engagement humanitaire" (2015) est son deuxième roman. En 2024, il est adapté au cinéma sous le titre "Quelques jours pas plus", réalisé par Julie Navarro avec Camille Cottin et Benjamin Biolay sur un scénario de Marc Salbert.
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Source : Le dilettante
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QUELQUES JOURS PAS PLUS Bande Annonce (2024) Camille Cottin, Benjamin Biolay


Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Cette cérémonie lui paraît ridicule, pourquoi honorer un homme qui a fui ses responsabilités au pire moment ? Au Cambodge, il aurait été enterré avec les chiens, mais les Français ont besoin d’exemples, quitte à tordre la réalité.
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Depuis quand les voitures se font-elles percuter par des minibars ? Parker avait beau retourner la facture dans tous les sens, quelque chose lui échappait. Il avait d'abord cru à une farce du service comptabilité avant de vérifier l'enveloppe à en-tête du Gray d'Albion. Elle avait bien été postée à Cannes, ce qui éliminait la possibilité d'une blague de mauvais goût. Parker ne plaisantait pas avec l'argent, il avait une mission, sauver de la faillite un journal qui avait cumulé dix-sept millions de pertes en dix ans, et une méthode : la rigueur budgétaire. Sa première décision avait été de réduire le budget alcool de 80 % et d'exiger des notes de frais détaillées. Fini les additions crayonnées sur un coin de table, barrées du nom d'un informateur pour tout justificatif. Il lui fallait du solide, le curriculum des convives et le rapport direct avec un papier paru ou à paraître. En six mois, il avait réussi à dégager 50000 euros d'économies et la tendance était au redressement des comptes mais le moindre relâchement pouvait tout compromettre. Et cette facture du garage les Mimosas à Mandelieu était un défi à l'entendement : 8 077 euros pour le remplacement du bloc-moteur, du capot et du pare-brise d'une C6 percutée par un minibar, ledit minibar étant de son côté facturé par le Gray d'Albion 899 euros, une somme qui, entre parenthèses, lui avait semblé outrageusement surévaluée. Et que dire des 1084 euros ajoutés par l'hôtel au titre de destructions diverses ?
Arthur Berthier, dont le nom figurait en rouge sur la demande d'indemnisation, avait été sommé de s'expliquer. A en juger par son air mi-satisfait, mi-endormi (les journalistes du service culture étaient dotés d'une complexion particulière qui leur interdisait de travailler le matin), il n'avait pas pris la mesure de la gravité de la situation. Entre deux bâillements, Berthier reconnut qu'il occupait bien la chambre 287 de l'hôtel au moment des faits. Descroix, le rédacteur en chef, l'avait envoyé couvrir le Midem. Trois papiers en trois jours, ajouta-t-il : un sur le téléchargement légal, un autre sur la comédie musicale de Pete Doherty d'après Oliver Twist avec Susan Boyle dans le rôle de Dora et un troisième sur un groupe japonais reprenant du Gainsbourg façon bossa nova.
- J'ai d'ailleurs eu les félicitations de la hiérarchie pour ce travail remarquable, précisa Arthur en prenant sa voix de premier de la classe.
Pourtant, le ton désagréable de Parker aurait mérité une réaction un peu plus ferme. Comme par exemple le saisir par les oreilles et le précipiter à plusieurs reprises contre le clavier de son MacBook Pro pour lui tatouer azertyuiop sur le front. C'était tentant mais puéril, la violence est rarement une solution. Ces quelques secondes de détente auraient sans doute eu de sérieuses conséquences : le licenciement pour faute lourde, la lettre de Pôle Emploi refusant une indemnisation, les recommandés du propriétaire l'enjoignant de payer ses vingt-sept loyers de retard, la rue, la tuberculose, la mort... Non, parfois il faut savoir ajuster ses principes et faire preuve de souplesse.
- Les faits ! réclama Parker.
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- Ne t'avise pas de recommencer ce genre de sketch. Si tu perturbes encore une fois le fonctionnement de l'établissement, je te ramène tout de suite à la gare. C'est compris ?
- Mais ce n'est pas de ma faute si ce conférencier était aussi nul ! Tu devrais plutôt me remercier de les avoir distraits à titre gracieux !
- Pas de ça avec moi. Tu es prévenu. Maintenant prépare-toi, tu as rendez-vous à Deauville dans une heure pour un check-up, Sami va t'emmener.
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heureux de s'être trouvés et impatients de se découvrir
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