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Citations de MariStef Rouchy (67)


Même ceux qui ne le voudront pas seront poussés par les autres à prétendre les pires crimes comme étant ceux de sa main. Sa signature. Ils réécriront l’histoire et lui tourneront le dos. Lui cracheront au visage. En public, ils la désavoueront. Les avocats la mettront en pièces. L’humain est ainsi fait, il hurle toujours avec les loups et en cet instant précis, elle sent presque les mâchoires de ces animaux sauvages se refermer sur ses chevilles et ses poignets, livrant son flanc au coup de poignard des judas.
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Chaque jour, elle débordait d’amour et de prospérité.
Tout est fini pour elle et curieusement, elle n’en éprouve plus aucun sentiment. Ni chagrin, ni remords, ni nostalgie. Elle a touché du doigt le bonheur absolu, et rien ni personne ne pourra jamais le lui enlever.
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C’est elle qui a créé tout cet univers de joie et de bonheur. Lorsqu’il y a plus de douze ans maintenant, elle est allée à la banque et qu’elle a vu la somme qui lui revenait, elle a failli s’étrangler. Quand le notaire lui a communiqué la liste des biens désormais à son nom, suite au décès de Baltasar, elle a, de nouveau, cru défaillir.
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Quand je l’ai provoqué pour qu’il me frappe, j’ai basculé sur le côté et retenu mon corps pour que la chaise touche la première le béton et encaisse le coup. Je l’ai entendue craquer, alors peu importe le reste. Peu importe ses coups, peu importe ma douleur. Je sais bien que c’est la mort qui m’attend, si je ne fais rien.
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Une vraie merde, Timothée ! Tu as toujours été une vraie merde ! Et jamais tu n’essayais de te rattraper. Aucun effort ! Bien au contraire, tu t’enfonçais à chaque fois un peu plus. Par faiblesse, par lâcheté, par bêtise, par paresse. Tu étais incapable de sortir de ta médiocrité ! hurle-t-il en me postillonnant au visage.
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Elle était simplement plus rapide que les autres et surtout honnête à établir un diagnostic. Voilà le secret, cela n’avait rien de surnaturel et elle mettait un point d’honneur à garder les pieds sur terre. Il n’y avait qu’une seule fois où elle s’était bercée d’illusions. Et celles-ci avaient bien trop duré. Vingt-huit ans, pour être précise. Elle avait failli y perdre son âme et sa capacité à aimer.
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Elle était son phare dans la nuit, la lueur au bout du tunnel de ses tourments. Elle espérait qu’il saurait supporter ces deux jours loin d’elle. Anxieuse, elle avait fini par s’interdire de penser qu’il pouvait en être autrement. Douter était un luxe qu’elle ne pouvait pas se permettre. Sinon, tout s’écroulerait.
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Il avait deux fils qu’il élevait seul et d’une façon très stricte. Ça me faisait parfois mal au cœur de le voir aussi dur avec eux. Ils n’avaient même pas un an d’écart et ils avaient été élevés comme des jumeaux. D’ailleurs, ils se ressemblaient comme deux gouttes d’eau. Impressionnant pour des frères qui n’étaient pourtant pas jumeaux.
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Les autres finissent toujours par vous trahir ! Toujours ! C’est plus fort qu’eux, ils se font gentils au début, malheureusement, c’est pour mieux vous planter un couteau dans le dos, lorsque vous vous y attendez le moins. Dès qu’elle avait baissé sa garde, ses soi-disant amis l’avaient trahie. Ils lui avaient menti, ils l’avaient volée, ils l’avaient laissée tomber quand elle avait eu besoin d’eux.
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Je me presse contre elle, le goût de ses lèvres, sa gorge fine, sa peau si douce, mes doigts dans ses cheveux. Elle finit par me repousser violemment, et je prends une deuxième gifle. Je suis à bout de souffle, comme si j’avais couru un marathon. Ella aussi. Nous nous tenons tous les deux, sur ce trottoir de Lyon, et je me sens vide, horriblement vide, la joue en feu.
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Un individu porteur de gènes déficients va pouvoir survivre et même se reproduire. Il y a donc un risque de transmettre des gènes non pertinents, entraînant une possible régression de notre espèce. Évidemment, je dis ça d’un point de vue purement scientifique : si j’avais un gosse atteint d’une maladie de naissance, je ferais tout pour que la médecine l’aide à vivre normalement ou pour qu’on détecte sa maladie et qu’on l’éradique avant même sa naissance. Le transhumanisme dit qu’il faut cesser de voir le génome humain comme un sanctuaire et qu’il n’y a aucune raison d’interdire de le modifier, du moment que ces modifications vont dans le sens de la liberté et du bonheur humain.
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Patricia était une maigrichonne, sale et sournoise. Elle était mauvaise à l’école et se bagarrait tout le temps, même avec les garçons. On avait beau la punir, on n’est jamais arrivé à lui imposer une quelconque discipline. Elle n’avait pas d’ami, sauf Marise, et ça, je n’ai jamais réussi à comprendre comment c’était possible. On aurait dit le mariage de la carpe et du lapin ! Marise était une gentille fille, un peu simplette mais docile, tandis que l’autre, c’était une sale engeance !
— Qu’est-ce qui s’est passé avec Victor ?
— Victor suivait un traitement médical pour son cœur, le cardiologue a changé son traitement suite à des analyses préoccupantes et l’en a averti par courrier, mais Victor n’a jamais reçu sa nouvelle ordonnance et aurait pris une surdose de l’ancien médicament. Il a fait un arrêt cardiaque. Fin de l’histoire.
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Cette fille me rendra complètement dingue ! Tandis que je roule plein nord, je la regarde, endormie contre la vitre latérale. Quand elle dort, elle est jolie comme tout, mais quand elle ouvre les yeux, on dirait un dragon. Cette fille me désarçonne complètement. Je la trouve cependant plus apaisée qu’il y a deux ans.
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L’Atlantique ! Comme il est majestueux, tantôt impétueux, tantôt indolent. Fidèle parmi les fidèles, il m’aurait entendu. Il m’aurait fait du bien. Je le sais. Il m’aurait écouté sans que je ne dise un mot, il m’aurait vu sans que je ne me montre. Sous la faible lune, j’aurais contemplé la course des crêtes de ses vagues. Elles seraient venues lécher mes plaies, et peu à peu, j’aurais respiré avec lui. Mon métronome, lent et puissant. J’aurais ressenti au plus profond de mon être le bruissement de l’écume, qui s’accroche au sable et s’envole dans le vent. Si léger et délicat. Je l’entends à présent et plus rien n’existe.
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Et se rendre des services, entre femmes seules, c’est bien naturel. D’ailleurs, pour moi, la vie n’est pas facile. Tout est si cher à Paris. J’ai toutes les peines du monde à joindre les deux bouts, d’autant que les résidents de l’immeuble sont de plus en plus radins sur les pourboires.
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La haine est vraiment capable de faire faire n’importe quoi aux gens, à commencer par les aveugler et à finir pire que le monstre que l’on combat.
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Tout change, le monde change. Même les salopards qui les toisent, bouffis d’arrogance et de suffisance. Autrefois, ils baissaient la tête mais maintenant, c’est presque aux flics d’avoir peur. Ça lui démangeait souvent, à Franck, de leur coller son poing dans la figure, et là aussi, il valait mieux pour son matricule qu’il s’en prive et passe à des méthodes plus en accord avec ce temps-ci.
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Le pire est qu’après avoir arrêté un salopard, il arrivait que le fils suive le même chemin que le père, et parfois même le petit-fils. Génération après génération, ses clients se reproduisaient et il avait la désagréable impression d’un puits sans fond.
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Tout est de ta faute ! Tu nous as pris un être cher. Tu es une voleuse d’hommes. Tu les as pris et jetés comme des chiens, quand ils ne te servaient plus à rien, meurtrière ! Et pour finir, tu as pris la place de ton ancienne amie : Marise, la vraie Marissa.
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Je ne te mérite pas. Je le sais. Je ne suis qu’un-moins-que rien et depuis trois jours, je ne fais que pleurer. Je n’ai même pas été au travail. Je n’en ai pas la force.
Dès que je t’ai vue, j’ai su que tu étais la femme de ma vie. Je te revois encore dans ce salon de coiffure de la rue des Lilas, tu étais si jolie dans ta petite robe à fleurs. Une fleur parmi les fleurs de lilas. J’étais aussi le plus heureux des hommes, quand tu as accepté de m’épouser, puis de quitter ton travail pour rester à la maison. Ils n’étaient pas assez bien pour toi et puis, il y avait tous ces salopards qui te reluquaient toute la journée. Ils te salissaient avec leurs regards de vicieux.
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