En Allemagne la denazification est souvent un sujet sensible, ce qui est normal. Les nouvelles générations s'interrogent forcément sur le passé de leurs ancêtres. En France c'est au contraire un sujet assez oublié, il faut dire que nous sommes assez occupé par notre propre passé. Ce livre, premier au format poche, recueil d'articles, met fin à cette quasi absence.
Ici la dénazification est vu dans le long terme pas seulement dans le cours laps de temps qui a suivit l'après guerre et qui fut géré par les alliés. Un des points les plus intéressant reste la façon dont ont procédé les américains, les anglais, les français et les soviétiques, qui bien sur avaient tous une vision différente du sujet surtout orienté par leurs politiques soit d'expansion comme les russes ou de démantèlement de l'identité prussienne comme les français.
Ceci nous amèneras ensuite jusqu'à l'époque actuel développé sous la forme du mémorial de Berlin ou encore de la confession de Gunter Grass.
Malgré toutes ses qualités c'est un livre un peu ardus qui demande une certaine connaissance de l'après guerre.
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N'ayant pu visiter l'expo' au Musée Montmartre, je me suis rattrapé avec ce livre.
Composé de quelques chapitres thématiques et d'un portfolio des œuvres exposés, ce livre permet de comprendre la trajectoire et la pensée du peintre sculpteur nomade (il a voyagé entre l'Allemagne et la France) mort en Déportation.
Son amitié tissée avec Picasso dès le début de son arrivée à Montmartre, le parallèle et l’opposition entre Freundlich et Van Doesbourg, le rapport.... "contrasté" avec son pays de naissance (ses œuvres figurèrent dans l'exposition dédiée à l'art dit "dégénéré" organisée par les Nazis), le focus sur certaines compositions comme "Hommage aux peuples de couleurs" forment l'ossature de ce livre.
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