Acheté par hasard, je découvre en l’ouvrant qu’il s’agit d’un roman jeunesse.
Tant pis, j’attaque, bien que n’étant plus moi-même de première jeunesse.
Et quelle bonne surprise !
Certes l’histoire est triste. Elle se présente sous forme d’un journal que tient May, onze ans au début de livre, quatorze ans à la fin.
Elle n’est pas heureuse dans sa famille entre sa mère indifférente, son père gentil mais austère, son frère agressif. Mais surtout, ce qui lui manque le plus, c’est « Mimi », sa petite sœur « différente », morte accidentellement.
La lecture file toute seule, ça n’a rien de mièvre, c’est sensible et profond et en plus c’est bien écrit.
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En terminant la lecture de ce roman, j'ai été surprise de voir qu'il était réellement classé en littérature jeunesse tant il est sombre et réaliste et laisse peu d'espoirs....
Ecrire sur l'enfance mal-aimée est risqué car si le sujet apitoie, il est difficile de trouver le ton juste. On est toujours en deçà ou on risque le "pathos", mais là tout se met en place : la perte de la petite sœur, le deuil impossible, la famille riche qui devient pauvre, le sexisme et l'hypocrisie sociale qui isolent davantage encore la narratrice, si bien que l'on comprend que le problème n'est pas le deuil à lui seul mais la famille, le contexte dans lequel il se présente où tout est prêt pour que se joue la tragédie.... comment croire qu'on a un avenir quand on est une fille dans une famille sexiste, et qu'on n'est même pas belle comme le voudrait sa mère, pas sortable, pas mariable, trop différente et soupçonnée d'être responsable de la mort de sa petite sœur ? Comme y croire quand en plus, on devient pauvre et qu'il faut cacher son malheur, sa pauvreté, le manque d'amour de sa famille, bref tout ce qui permettrait justement d'être comprise et relevée ?
Et en toile de fond, Versailles, comme une ironie !
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Marie Brantôme nous offre un conte fantastique qui nous fait voyager de l'Espagne de Velázquez au Versailles de nos jours. En tant qu'adulte, j'ai vraiment apprécié me plonger dans les secrets du tableau des Ménines. Mais ce conte est tellement surnaturel qu'il peut faire peur aux enfants. De plus, je trouve le ton de la narratrice un peu trop moralisateur.
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Une révélation sur la vie, sur un écrivain qui rédige ses mémoires sous un pseudonyme.
A redécouvrir sans limites.
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Avec tout ce qu’on a fait pour toi, est l’histoire d’une jeune fille vivant une vie de misère, sa sœur, lili-mimi-guigui, décéder, apporte avec son décès, de nombreux problèmes. May, la jeune fille, tombe seul avec les critiques de sa mère, la lâcheté de son père et la méchanceté de son frère cadet. Les idées du livre, était bien conçu, mais la façon dont il l’on construit n’était pas fameuse. May est toujours confrontée a pleins de problèmes, sa mère passe son temps a tout mettre sur son dos car, elle dit que ses de sa faute si lili-mimi-guigui est morte. Elle dit que ses une perdante. Elle lui donne plein de travaux a faire comme la couture, le lavage, en plus de tous ce qu’elle fait déjà. Elle doit exceller dans toutes ces matières et prendre soin de elle-même. L’auteur aurait pus, plus insister sur les sentiments et les émotions des personnages, sa aurait captiver notre attention et nous en faire apprecier, par la même occasion, le récit et tout ce qu’il englobait. De mon goût, il y aurait eu plus d’intrigue et de suspense.
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Un livre pour un public 9-12ans qui permet une première approche d'un chef-d'œuvre de la peinture mondiale, les Ménines, à travers une intrigue fantastique reposant sur une vieille légende, un conte. Un bémol cependant : l'Histoire l'emporte sur l'Art et on s'éloigne très vite du tableau...mais peut-être l'auteur voulait-elle, à travers l' histoire sur les déboires engendrés par l'insatisfaction et la convoitise d'une petite fille, se servir de cette œuvre pour inviter le jeune public à imaginer sa propre interprétation des Ménines...
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Une histoire de magie extraordinaire
Je viens maintenant de terminer la lecture du livre L’infante de Vélasquez dont l’auteur est Marie Brantôme qui a aussi écrit de nombreux autres romans comme Avec tout ce qu’on a fait pour moi et Ta photo dans le journal...
Ce livre présente l’histoire d’Inès, une adolescente de 12 ans qui était surnommée «Coufi-Coufou» parce qu’elle veut toujours tout. Elle aime tout ce qui est tendance et à la mode, mais sa maman lui dit que c’est trop cher. Un jour, la professeure d’arts plastiques décide d’emmener la classe d’Inès, au musée du Louvre. Cependant, lors de la visite, Inès s’ennuie beaucoup, alors elle décide de s’échapper du groupe avec sa copine Alice. Cette dernière lui déconseille de faire cela car elle a peur d’être punie par le professeur mais elle finit par céder et accompagne Inès dans une pièce remplie de toiles de Vélasquez. C’est à ce moment que tout commence. Inès voit une toile sublime appelée « les Ménines » qui représente l’Infante d’Espagne, une peinture du XVIIe siècle. En la regardant, la jeune fille se retrouve à l’intérieur du tableau, à l’époque de la princesse, tandis qu’Alice reste dans la salle mais se voit enveloppée dans une fumée blanche...
Ce livre est génial car il y a de la magie extraordinaire, de l’aventure et aussi du drame. On y lit de nombreux passages drôles comme les nombreux caprices d’Inès. Ce livre nous permet de découvrir l’art de manière surprenante puisqu’il reprend le sujet d’une toile de Vélasquez. Il est à lire de toute urgence.
Je recommande ce livre pour tous ceux qui aiment la poésie, l’art et les aventures merveilleuses.
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Comme d'habitude ses histoires sont très particulières dans leur imagination, j'ai adoré la maman d'Alice qui va dans le tableau pour chercher l'énigme pour comprendre ce qui se passait chez Inès, la petite peste "Coufi-Coufou". J'ai trouvé dommage que les filles ne pouvaient plus se revoir et ni s'échanger de lettre pour pouvoir se communiquer.
Le moment que j'ai particulièrement aimé, c'est quand elles sont dans le carnaval du thème Versailles pour sauver l'âme d'Inès.
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C'est la suite de « Avec tout ce qu'on a fait pour toi » qui se passe dans les années 60. May termine ses études tout en travaillant à côté. Ce second roman est aussi une découverte de l'amour et une belle histoire sur l'indépendance morale et la liberté.
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La chronologie du roman a facilité ma lecture, car les événements sont en ordre chronologique, et non avec plein de retour en arrière comme certains autres livres. Donc, ceci facilite le fait de ne pas me mélanger dans ma lecture. Par contre, ce livre ma plutôt laissée indifférente, car, personnellement, je trouve que May ne fait que relater les événements difficile dans sa vie et n’est même pas capable de se concentrer sur les côtés positifs, même petit, de sa vie. Ça ne m’intéresse pas. Ce qui fait que j’ai trouvé cette lecture longue et aucunement intéressante. Par exemple, dans un certain passage du livre, elle est chez sont amie Marie-Anne et elle parle de comment elle se sent bien et en sécurité chez son amie. Mais tout de suite après, elle recommence a se plaindre que se n’est pas comme ça chez elle, au lieu de profiter de ce moment où elle se sent bien, aimé et en sécurité. Par contre, les personnages et les lieux sont bien décrient. Il est très facile de se créé une image avec se qui est dis. Ce que je trouve plutôt intéressant, puisque je suis extrêmement visuelle. Alors, en conclusion, personnellement le livre ne m’intéressait pas, mais les descriptions sont bien faite.
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Aujourd'hui chers papyvores, parlons peinture... Une lecture assez enlevée, en compagnie d'Alice et de sa mère (la narratrice ) : L'infante de Vélasquez, de Marie Brantôme, publié au Seuil.
En lisant la quatrième de couverture, je me suis souvenue de Prisonnière du Tableau, un livre à destination de tous jeunes lecteurs (Gérard Moncomble, éditions Nathan Demi-Lune). L'histoire me paraissait proche, mais en fin de compte, j'ai été agréablement surprise. D'abord le choix de la narration est un peu inhabituel en littérature jeunesse, où bien souvent (et c'est compréhensible! ) les enfants où les adolescents occupent le poste. Il offre un point de vue un peu différent et permet quelques distances ironiques vis-à-vis d'un insupportable poison: Inès !
La mère d'Alice, un peu artiste nous dit-elle, s'inquiète de l'amitié qui persiste entre sa fille et Inès, une gamine très capricieuse, vaniteuse, et toujours insatisfaite. Un début assez conventionnel donc, mais très vite, elle va se trouver témoin d'une étrange aventure, et par sa connaissance d'une histoire très ancienne (les Coufi-coufous...) détiendra finalement la clé du mystère, accédant ainsi au statut à peine voilé de Bonne Marraine de conte de fées.
Lors d'une visite scolaire au musée du Louvre, Inès est happée dans le tableau de Vélasquez, (...)
La suite sur: http://millepages.canalblog.com/
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Pour expier sa parole trop libre, de Boufflers se voit infliger une "promotion-sanction" sous forme d'un poste de gouverneur de la Sénégambie.
Plutôt qu'à Saint-Louis-du-Sénégal, il s'installe sur l'île de Gorée, où il se trouve confronté à toutes sortes de luttes d'influence et doit lutter surtout contre une corruption généralisée.
Les "intrigues sentimentales" sont un peu-beaucoup stéréotypées (nuance "Harlequin"), c'est dommage.
D'autant plus que la trame s'appuie sur de vraies bases historiques.
Par contre, on y retrouve en filigrane un détail qui dérangera les bien-pensants: Gorée ne pouvait techniquement avoir qu'un rôle très marginal dans la traite négrière...
- son tout petit port ne pouvait pas recevoir un bateau de taille même moyenne (regardez une carte actuelle)
- en plus, ce port est ouvert au Nord-Est donc exposé aux alizés, ce qui le rend impropre au mouillage pour tout capitaine soucieux de la sécurité de son bateau
- il y a toujours eu à Gorée une pénurie d'eau potable, donc pas de possibilité pour un négrier d'y remplir ses réservoirs.
- la "porte sans retour" de la "Maison des Esclaves" aurait été totalement inappropriée à l'embarquement d'une cargaison de captifs; ce n'était que la "porte de service" d'une maison bourgeoise...
Les esclaves de Gorée étaient destinés à rester à Gorée.
Alors la "Maison des Esclaves" est un lieu de mémoire, d'accord, mais n'est en aucun cas reliée à un fait historique local.
Le seul lien de Gorée avec la traite, c'est que Gorée était un centre de décision..
Tout comme Vichy a été "centre de Gouvernement" pendant l'Occupation.
Oui, je sais: ça dérange, mais ça devient évident avec un zeste d'esprit critique et de documentation.
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J'ai beaucoup apprécié la fin surtout quand le passage mentionne le titre de l'histoire. Cette imagination m'a donné beaucoup d'émotions.
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Pfff Merci ! je ne sais pas maintenant si j'ai aimé ou si j'ai détesté, mais ce qui est sur c'est que je suis en colère contre l'auteur : pourquoi diviser le livre en 3 ? quand j'ai fermé le livre je me suis dit : c'est tout ?! et comme je peux pas m'acheter les autres tomes, je me contente de ce que j'ai lu. enfin !
Pour ce premier tome c'est de la tristesse, on lis un journal d'une petite fille (de 11 ans?) qui vit mal, très mal la mort de sa petite soeur, morte sous ses yeux, écraser par un train et c'est normal non ? mais ce qui n'ai pas normal c'est de ne pas trouver un soutient au sein de sa propre famille, elle décide de s'isoler dans sa bulle et pour tenir le coup, elle tient un calendrier qui expirera jusque a ses 15 ans pour savoir si sa vie en vaut vraiment la peine d'être vécu ! et c'est pour cela que je suis en colère ! car a la fin beh on sait pas exatement ce qui va se passer pour elle et c'est surement écris dans le deuxième tome -_- merci !
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Ce livre m'a plu en raison de son originalité. Il n'est pas comme la majorité des livres/ On part d'une situation initiale qui se passe à Versailles mais cette situation initiale est très courte; Laure part chez des amis de ses parents qu'elle n'a jamais vus et dans la situation suivante, plusieurs éléments perturbateurs changeront son avis sur la vie à la campagne et sur ses hôtes de Bordeaux. Elle rencontrera un jeune garçon; son séjour ne sera pas de tout repos.
Le récit de ce livre est linéaire.
Ce que j'ai apprécié dans ce livre, c'est que c'est un narrateur personnage qui raconte sa vie donc on vit un petit peu les contraintes qu'elle vit. Elle apprend beaucoup de choses sur la campagne du sud de la France.
Bref, un roman que je conseillerai aux personnes qui aiment les romans réalistes.
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Je n'ai pas été transportée par ce roman que l'on m'avait pourtant vivement conseillé.
Il s'agit de l'histoire de May, une jeune fille, dont la famille a été ébranlée à la suite du décès de sa cadette. Plus rien n'est pareil au quotidien : chacun se renferme dans sa solitude et fait des reproches aux autres membres de la famille. May décide de tenir un journal pour se raconter à elle-même les petits événements de sa vie : sa scolarité, les bagarres avec son frère, ses amitiés...
C'est un roman en trois volets mais je n'irai pas au-delà du premier. Je pense que c'est le style d'écriture qui ne m'a pas totalement convaincue.
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A lire lorsque l'on a rien a faire. Histoire d'uncouple qui s'aime mais c'est le calme plat
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