Marie Dorléans

Chaque jour était une surprise, chaque nuit était un mystère. Et c’est ensemble qu’ils apprenaient à en percer les secrets.

L'air s'engouffre partout.
Autour de nous, tout se hérisse, mollit, puis se cabre à nouveau.

Il y a dans l'air une sorte de murmure, un chahut diffus et lointain, comme si le ciel complotait.

Demain, même lieu, même heure ?

Nous nous faisons statue de pierre pour tenir bon dans la mêlée.

Et nous sommes restés là, immobiles, serrés les uns contre les autres, éblouis par le tranquille recommencement du jour.

When I am surfing the web occasionally I have discovered a website this really is particularly thought to invoke such as this one. I wanted to share that I found the content on your website has been highly interesting and I learned new things. I will be sure to look for your upcoming post. Many thanks for this fantastic write-up I will come again soon.
fireboy and watergirl

Cette nuit, maman a ouvert la porte de notre chambre :
« Les enfants, chuchote-t-elle, nous avons rendez-vous... »

Nous nous habillons sans dire un mot. Nous n’avons pas beaucoup dormi, une heure ou peut-être deux.

Dehors les grillons chantent dans l’ombre du jardin.
L’air sent l’iris et le chèvrefeuille, c’est une belle nuit d’été.

Ce qui frappe d'abord, en pénétrant dans la campagne, c'est l'odeur fauve de l'herbe sèche et le chant cadencé des sauterelles. Puis peu à peu tout sort de l'ombre car nos yeux s'habituent à la nuit.

"Attention ! Le crocodile croque Odile !"
cria le gardien

Les juges, saisissant leurs jumelles, font d'ailleurs d'étranges observations qu'ils notent sur leur papier.

Pour fêter les vacances, les parents d'Odile décidèrent de l'emmener au musée zoologique qui venait juste d'ouvrir en ville. Mais au moment de partir, Odile était encore une fois de mauvaise humeur.

Sur la ligne de départ, les cavaliers se toisent, les chevaux piaffent d'impatience. Soudain: (PAN!) C'est parti!

Stupéfaits, les passants se retournèrent.
"Des chaussures à café, un aspirateur de compagnie, des chapeaux sacs, un tapis de pluie... Formidable ! Nous n’avons pas ces choses-là !"
Et cette idée les excita.

Au bout que quelques temps tout était chamboulé, déréglé, dérangé... Plus rien n'était à sa place, pas même les poules ou les aspirateurs !

"La première fois que cela m'est arrivé, j'étais à l'école. Je fus pris d'une terrible envie d'être ailleurs...Que je ne pus, hélas retenir."

" Et je me mis à rire, d'un rire si fort... qu'il intrigua tous les voisins du quartier.
HA HA HA HA HA HA HA !"

Je suis allé marcher pour me changer les idées et je suis tombé nez à nez avec un cheval qui était seul dans un pré.