Marie Faucher

Lily Rose, qui s'appelle officiellement Marie-Julie Rosenrot, est une petite fille de 9 ans lorsqu'en 1940 la guerre éclate . Elle a deux frères Eric (dit Boum) et Pierrot. Sa mère lui incite d'écrire un journal pour parfaire son écriture.



La première partie concerne le journal (intime) qu'elle tenait à jour pendant la période de l'exode. On en ressent une angoisse certaine, mais aussi les frustrations, qui n'ont rien à faire avec l'exode, que peuvent ressentir des enfants de son âge quand les choses ne font pas comme ils veulent.



Avec ses mots d'enfant elle décrit la vie de tous les jours, on comprend entre les lignes les restrictions, le danger, la peur des adultes qui font beaucoup d'efforts pour protéger Lily Rose et ses frères.

L'orthographe de Lily Rose enfant est préservé et on le remarque, c'est ce qui rend ce témoignage authentique.



Dans la deuxième partie Lily Rose, devenue Marie, raconte sa vie de jeune adulte et comme elle a fait en sorte pour devenir ce qu'elle est. J'ai trouvé cette partie moins intéressante, voire presque ennuyeuse. Sans savoir pourquoi, je n'ai pas trop aimé le style employé.

Un livre qui se laisse lire, mais sans plus pour moi.

J'ai toujours beaucoup aimé cette collection des Contes des Sages publiées au Seuil. Et particulièrement l'écriture de Marie Faucher. L'écriture de la conteuse est tendre, vive, claire. Et étonnamment incisive. Les contes sont parfois déjà connu, mais cela reste un plaisir de les entendre encore et encore.

C'est un livre d'étymologie différent de la plupart des autres. Un voyage romancé qui nous emmène de long en large à travers les mots qui viennent à l'esprit de l'auteur. Charmant, c'est un livre qui fait rêver et qui est susceptible de donner l'envie à des personnes qui n'ont pas de goût particulier pour l'étymologie de s'interroger sur le monde mystérieux des mots.

Petite déception pour moi que ce livre sur un sujet qui pouvait s'annoncer passionnant se cree finalement un livre un peu banal,avec un la.que de souffle et de rythme.Je suis reste un peu sur ma faim, peut etre en attendais je trop mais j'ai ete un peu decu.

Je regrette que l'origine géographique des contes ne soit pas signalée

Il ne faut jamais juger un livre par sa couverture, parait-il. Dans ce cas-ci, cela semble difficile. Cette collection dirigée par le fameux conteur Henri Gougaud se distingue par un format de poche et une couverture en tissu. Les couleurs sont vives sans être tape-à-l’œil. L’on pourrait ajouter la présence pratique du marque page en tissu intégré au livre. L’intérieur est tout aussi travaillé grâce à des illustrations au regard des contes. Les contes présents sont généralement courts et mettent en scène des simples d’esprits ou personnes de classes populaires. Leur sagesse est pleine d’humour à la manière d’un Nasreddine Hodja.

Marie a 9 ans lorsque la guerre éclate en 1940, avec ses deux petits frères, ses parents et sa grand-mère, ils décident tous de fuir. C’est alors que la mère de Marie décide d’inciter sa fille à écrire un journal intime sur cet exode. C’est une tâche fastidieuse pour la petite fille qui préfère de loin l’insouciance et l’amusement propre à son jeune âge, mais autour d’elle, la guerre gronde, et il est bien difficile de l’ignorer.



Le roman se découpe en plusieurs parties, le quotidien de son enfance et toutes les privations et l’angoisse que suscite la guerre, ses joies et ses peines de petite fille, les jeux avec ses frères, la relation qu’elle entretient avec sa grand-mère, les pénuries alimentaires… L’orthographe de la petite fille a été laissée intacte afin de rendre plus authentique ce poignant témoignage. Puis dans la deuxième partie, Marie est devenue une femme, étudiante à Paris, elle y raconte son quotidien, dans sa petite chambre de bonne, ses bonheurs et ses déboires amoureux et professionnels.



Ce roman est poignant et touchant, un témoignage sur une petite fille durant la guerre qui la marqua à jamais dans le fond de son âme.


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C’est certain, dans les contes il vaut mieux éviter de faire partie de la gente royale. Une fois sur deux, vous naîtrez avec une tare plus ou moins visible, car vos parents auront eu la brillante idée de mettre en colère une ...
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