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Citations de Marie-Josèphe Bonnet (31)


L'idéologie trans est un soutien de poids au libertarisme, c'est à dire la liberté de faire ce qu'on veut de son corps, le vendre, multiplier les chirurgies... ; ce libertarisme soutient au mieux l'ultralibéralisme qui sévit dans notre pays et dans nombre de pays occidentaux, au détriment de ceux qui souffrent le plus sur le plan socio-économique. Et la distraction offerte par des polémiques bien pauvres comme celles concernant le genre permet d'empêcher la population de réaliser les véritables enjeux socio-économiques et écologiques que nous sommes en train de vivre et qui mériteraient de réelles luttes. En matière d'idéologie trans, le comble c'est que sous des allures révolutionnaires, progressistes et libertaires, cette idéologie protège un pouvoir médical au fond très normalisant de la personnalité et du genre, ce que Foucault pourrait soutenir. De même que sur le plan économique, elle soutient le pouvoir et accroît la clientèle des grandes firmes pharmaceutiques, dont certains médecins pro-trans sont parfois consultants, mode de fonctionnement non rare dans le monde médical. Les réactionnaires ne sont pas du côté qu'on croit... mais qui veut l'entendre ?
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Pourquoi les lesbiennes sont-elles un terreau révolutionnaire plus fertile que d’autres ? Parce qu’elles ont en elles un désir d’autonomie qui en fait des éléments naturels de bouleversement social et de contestation de la domination masculine. Vecteurs d’avant-gardes politiques et culturelles, elles n’en sont pas moins occultées par l’Histoire du fait qu’elles sont des femmes, c’est-à-dire un collectif privé de poids politique et de statut social propre.
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Femmes qui refusons les rôles d’épouse et de mère, l’heure est venue où du fond du silence il nous faut parler
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Le soir, une manifestation de nuit organisée boulevard Sébastopol. Nous marchons sur le trottoir en tenant une banderole très longue sur laquelle est écrit : « Nous voulons sortir la nuit sans risque »
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Parler, c’est donc briser le sceau, libérer le souffle et s’engager dans une métamorphose de l’être qui mène à un retour vers l’origine des nombres
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Pour ma thèse j’ai choisi d’étudier un sujet qui me concerne de près : les relations amoureuses entre les femmes. Relations, et non homosexualité, concept psychiatrique qui fige la recherche dans un essentialisme identitaire étranger à Eros. La relation amoureuse est quelque chose de vivant, de mouvant, soumise à d’autres influences que ses propres choix conscients
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Quand une femme dit non, ce n’est pas oui, c’est non »
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Apprendre à défendre ses désirs, écouter ses rêves, s’accepter dans sa différence et faire corps avec d’autres femmes pour prendre place dans le monde
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« Une femme n’aurait jamais peint les tournesols de Van Gogh » (DS, II, 640), poursuit-elle dans son bilan de « la femme indépendante » et sans s’inquiéter d’exhiber, en plus d’un parti pris misogyne, une méconnaissance de l’art des femmes troublante. De toute évidence, elle n’a jamais vu une sculpture de Camille Claudel, cette autre « suicidée de la société », pour reprendre l’expression d’Antonin Artaud au sujet de Van Gogh7. Mais la litanie de l’impuissance féminine n’est pas terminée pour autant. « Une femme n’aurait jamais pu devenir Kafka. » Vraiment. Encore une ? « C’est dans l’homme, non dans la femme, qu’a pu jusqu’ici s’incarner l’Homme » (DS, II, 639)
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“Je voudrais qu’on ne soit pas hypocrites l’une avec l’autre”, m’a-t-elle dit avec désespoir, et un peu après : “Si on fait les choses, il faut les faire à fond.”
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Longtemps laissé à l'initiative religieuse et privée, l'enseignement primaire des filles est enfin reconnu par l'état en 1850 avec la loi Falloux. Cette première victoire permet de former des institutrices qui deviendront de grandes militantes féministes et socialistes de la Belle Époque, conscientes de leurs droits et organisées au point d'obtenir l'égalité des salaires avec les instituteurs dès 1919.
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