Citations de Marie Vareille (1436)
Une femme sans talons et en pantalon, c'est aussi ridicule qu'un homme imberbe et en jupe.
Les gens comme moi, ils reviennent de l'enfance aussi détruits que s'ils revennaient de la guerre.
– J'adore vos chaussettes, dit-il subitement, c'est la raison pour laquelle j'ai eu envie de vous parler.
– Mes chaussettes ? demande-t-elle amusée.
– Oui ! Le fait qu'elles soient dépareillées. On peut apprendre beaucoup des gens rien qu'en observant leurs chaussettes. Vous savez que j'ai créé une application mobile dont le but est de rassembler les chaussettes orphelines ?
La vie n’est pas toujours facile pour les gens comme toi et moi, ceux qui perçoivent à chaque instant le monde dans tout ce qu’il contient de noirceur et de beauté, de joie et de souffrance. Mais ta sensibilité est ta richesse, ne fais pas les mêmes erreurs que moi : ne la laisse pas t’effrayer, n’en aie jamais honte. Laisse-là s’exprimer, dans les moments de désespoir comme dans les instants d’euphorie et elle deviendra ton talent. […] Si un jour tu doutes, si tu as peur, que l’avenir te paraît sombre et que tu ne sais plus vers qui te tourner, fais comme les bulles de savon, dirige toi toujours vers la lumière.
On peut choisir de voir des signes, là où d'autres ne voient que des coïncidences. La vie est suffisamment surprenante pour donner matière à interprétation.
Scarlett bénéficiait d'un statut à part. Sous la dictature violente des années lycée, où tout ce qui se distingue de la masse est condamné à une mort sociale immédiate, elle n'aurait, en toute logique, pas dû survivre. Mais elle avait le joker absolu : elle s'en foutait.
J'entends l'écho de ta voix dans le bruit des vagues, je me souviens de l'odeur de ton cou, de la doucide ce petit triangle de peau juste en dessous de ton oreille. Tu me manques...
Page 289
Ma mère, depuis notre rencontre au centre commercial, est persuadée que je sors avec Anthony. Elle a essayé d'enquêter avec la délicatesse d'un camion-poubelle débarquant dans un salon de thé.
Oscar Wilde a écrit "il faut toujours viser la lune, car même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles" C'est précisément ce que mon père m'a toujours transmis. Depuis que je suis toute petite, il m'a appris à balayer les doutes, à ne pas me poser de questions, à avoir confiance en moi, à avoir des rêves impossibles et à les réaliser quand même, à toujours faire mon maximum quels que soient les obstacles, quels que soient les jugements des autres.......
"C'est comme ça, ce sera toujours plus difficile pour les filles, mais tu peux en faire ton excuse ou tu peux en faire ton histoire". C'est valable pour n'importe quel obstacle que je croiserai sur mon chemin : je peux en faire mon excuse pour abandonner ou je peux en faire l'histoire que je raconterai quand j'aurai réussi ». pg 62
– Tu vois, elles est plutôt sympa, dit Sofia qui regardait par la fenêtre depuis la bergère où elle était assise.
Il eut un haussement d’épaule.
– Elle est folle, elle rigole toute seule.
– Je n’ai pas dit qu’elle était saine d’esprit, j’ai dit qu’elle était sympa…
- Tu es arrivé à voir la lumière au bout du tunnel les mois qui ont suivi ton accouchement ?
Rose éclate de rire.
- Je crois que les seules lumières que je voyais, c'étaient les phares d'un train que je n'allais pas tarder à me prendre en pleine figure…
Je ne bois plus, je ne fume (presque) plus, j'ai arrêté le café, le thé noir, les fast-foods, je me couche à 22 heures et je me suis mise à la méditation. Je me gave d'huile d'onagre, d'acide folique, de fer, de fruits, de graines diverses et variées. Plus saine que moi, c'est le Dalaï Lama. J'ai vu des kinés, des ostéopathes, un magnétiseur et même un coach d'ovaires qui se prétend la réincarnation d'un prêtre aztèque. J'ai prié, j'ai pleuré. Mais rien n'y fait. Dix-sept mois qu'on essaye et je ne tombe toujours pas enceinte.
J'ai assisté à mon deuxième cours de séduction intitulé « techniques de base ». Je pensais que je serais la seule godiche désespérée, capable de vider mon compte en banque pour rencontrer un homme, mais elles étaient toutes revenues : Marylin, Lolita, La Traviata et même Scarlett, alias Tête-de-chouette, qui restera toujours Princesse Sarah dans mon cœur, parce que, parfois, ça fait du bien de rencontrer des gens et de réaliser qu'ils sont encore plus mal barrés que soi.
Après avoir méthodiquement testé l'intégralité des gâteaux et des boissons chaudes du LCB, comme l'appelait Ben, elle était arrivée à la conclusion que rien ne valait le combo muffin double chocolat et chocolat chaud chantilly. Une fois, Ben avait fait une remarque totalement absurde sur le fait que, tout de même, c'était beaucoup de chocolat... Comme si quoi que ce soit pouvait contenir trop de chocolat.
-Des questions?
-Oui, répondent d'une seule voix Jeremy, Victoire et Reda.
-Le code wifi? demande Jeremy.
-Même question, acquiescent Victoire et Reda.
-Alors, à Plouderec, il n'y a ni wifi, ni réseau, répond Jehan d'Aiglemont avec beaucoup de fierté. C'est un endroit pour se ressourcer et se concentrer sur les choses qui ont de la valeur: comme la nature, par exemple.
Je pense que Jeremy et Victoire n'auraient pas fait une autre tête s'il leur avait expliqué qu'à Plouderec, on décapitait des bébés dauphins avec des couteaux à beurre.
Etre courageux ce n'est pas ne pas avoir peur, c'est justement avoir le courage d'agir malgré la peur.
"-J'ai deux places pour aller voir Carmen à l'opéra. Vous aimez l'opéra?
- J'adore l'opéra!"
Enfin j'adore surtout la scène de Pretty Woman où Richard Geere emmène Julia Roberts à l'opéra, parce qu'en dehors de ça, je n'y connais absolument rien, mais je trouve ça tellement chic !
Je t'aime, ma Chloé, tu es une fille extraordinaire, souviens-toi d'Oscar Wilde : ne tombe jamais amoureuse de quelqu'un qui te traite comme si tu étais ordinaire.
J'ai droit à un smiley en retour. Je déteste les smiley, c'est de la publicité mensongère, ça rendrait adorable le pire des connards.