Citations de Marie de Hennezel (539)
Je consacre mon énergie à ce qui procure de la joie, et tout cela me maintient vivante.
Dans ce service, j'ai tout de suite compris qu'il n'y a pas de discours type, d'attitude type, de mode d'emploi pour accompagner un mourant.La seule règle est de montrer sa disponibilité, sa capacité à recevoir ce que la personne veut exprimer. C'est le plus difficile à apprendre, à admettre. Se contenter d'être présent, en assumant son impuissance.
Nous ne sommes sans doute pas libres de cet argile ou de ce marbre dont nous sommes faits, mais nous sommes libres de la forme que nous lui donnerons.
J’ai toujours pensé que la vraie liberté était cet acquiescement intérieur au déroulement des choses.
La mort, celle que nous vivrons un jour, celle qui frappe nos proches ou nos amis, est peut-être ce qui nous pousse à ne pas nous contenter de vivre à la surface des choses et des êtres, ce qui nous pousse à entrer dans leur intimité et leur profondeur.
[...] on a intérêt à travailler, ici, sur terre, pour le chemin de l'âme de l'autre côté, pour le continuum de la vie. Et ce chemin c'est celui de l'amour. [...] le passage n'est difficile que si l'on n'est pas préparé, [...] plus on est conscient avant, plus c'est facile ensuite [...]
[...] lorsque l'on meurt "la sensation est exactement celle d'une goutte qui rejoint l'océan".
[A propose de la demande d'aide auprès de l'invisible ] : ... Ne sois pas tiède à demander, demande toujours! Constamment ! Sans demande, nous ne pouvons pas donner !
L'esprit raisonne, l'âme résonne, l'esprit se meut, l'âme s'émeut, l'esprit communique, l'âme communie (citation de Mohammed Assoui et François Cheng).
[...] tout ce que nous faisons, découvrons, expérimentons sur cette Terre, dans la joie comme dans la peine, a un sens : nous contribuons à la vie du monde visible et invisible, à son évolution, à l'évolution même de notre être.
Identifier son "lieu sûr "permet d'y faire appel, en pensée, le jour où l'on se sent plus vulnérable.
Les neurosciences ont démontré que nos neurones, loin de constituer un stock qui s'épuise, peuvent fabriquer des connexions nouvelles jusqu'à la fin de notre vie.
Le cerveau déteste la routine. Il faut donc introduire du nouveau dans la vie quotidienne. Ne pas avoir peur du changement, être ouvert à l'inattendu.
Penser à la mort nous oblige donc à savoir ce qui compte pour nous et nous invite à nous alléger de tout ce qui est inutile, toxique, encombrant.
Vieillir, c'est être de moins en moins contrarié.
Toutes les activités que l'on peut faire se vivent différemment : un être plus intérieur dans un moins faire extérieur.
Cueille et accueille
Ton âge le permet
Pas d'écueil à vieillir
(Haïku d'une septuagénaire)
L'acceptation du vieillissement physique implique une "révolution narcissique". Passer du corps que l'on a et que l'on voit dans le miroir au "corps que l'on est", c'est-à-dire au corps vécu, au corps habité, au corps de présence.
La démence est certainement une manière de s'absenter d'un monde ou d'une réalité à laquelle on ne peut s'adapter, car on l'a écarté de son champ de conscience.
Accepter de vieillir tout en restant jeune intérieurement. Jeune de cœur et d'esprit. Ouvert à tout ce que l'âge apporte de nouveau.