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EAN : 9782072827549
320 pages
Gallimard (02/05/2019)
3.46/5   100 notes
Résumé :
Ses parents partis parcourir la Polynésie, Rose – qui s’est installée avec le lieutenant Personne – se retrouve seule pour s’occuper de ses frères et sœurs.

Coup sur coup, elle est confrontée au cambriolage de Popul’Hair – le salon de coiffure où elle fait la lecture –, à la découverte inopinée de sa grossesse et au meurtre de l’ex-petit ami de sa sœur. Bientôt, c’est le meilleur ami de Camille que Rose découvre poignardé.

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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,46

sur 100 notes
Deuxième tome des aventures policières frappadingues de Rose et sa famille, [son mec, ses amis, son employeuse etc...]
Les parents sont partis en voyage [ mérité...] en Polynésie Française, Rose se retrouve donc responsable [ mais pas coupable...] de sa fratrie de cinq frères et soeurs, un chien, deux chats...
Et quand le premier couac apparaît, Rose va se retrousser les manches pour résoudre le cambriolage suivi d'un meurtre et tout ce qui s'en suit...
Evidemment, sa soeur Camille est impactée, il s'agit de son meilleur ami...
Evidemment , son petit ami, est concerné, vu qu'il est lieutenant de police et accessoirement chargé de l'enquête...
Evidemment, Rose , dans son état devrait rester tranquille et bouquiner " Ma grossesse heureuse "...
Evidemment, on peut compter sur elle pour se mettre dans les "emmerdes"..
Evidemment, si le titre est La vie en Rose, vous avez peut- être un indice sur la couleur de la future layette...
Evidemment, j'ai beaucoup souri intérieurement ,[ à chaque ligne], "tellement que " Marin Ledun , il est spirituel , intelligent , marrant etc...
Allez , si j'ai un reproche à faire, c'est qu'il y a un peu trop de références culturelles dans ce tome , comme si l'auteur , n'était pas sûr de faire partie des grands, de faire partie du club et avait besoin de s'appuyer sur des artistes reconnus, pour se rassurer...
C'est bon, Marin, tu fais partie des meilleurs auteurs français , ton style est unique , et ta Rose , j'ai envie de l'adopter !
Une tuerie, cette série... drôle, sociale, rock, trash, émouvante, familiale, addictive ....

Challenge Mauvais genres
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Après l'excellent " Salut à toi ô mon frère", La tribu Mabille-Pons est de retour, enfin pas tous, les parents sont partis sous les alizés soigner le spleen de Charles recalé pour la troisième fois au concours de notaires.

C'est donc Rose, en congé sabbatique après sa licence de lettres classiques, qui s'occupe comme elle peut du reste de la famille, cinq frères et soeurs un chien et un chat et aussi de Richard son amoureux, accessoirement lieutenant de police au commissariat de Tournon.

Et justement il a fort à faire Richard, car la petite ville ardéchoise est en émoi, un tueur en série surine des lycéens et toutes les victimes ont la particularité de connaitre de très près Camille la benjamine de la fratrie Mabille-Pons. Rose donc très concernée est prête à aider son flic préféré, surtout depuis un test de grossesse positif.

Polar rondement mené au son des Guns N' Roses, AC/DC ou Alice Cooper, raconté par une punkette, gothique et lettrée.

Polar littéraire donc qui n'hésite pas à citer Ovide, Paul Claudel et Sacher Masoch à égalité avec Harry Crews ou Jim Thompson.

Polar familial aussi car la joyeuse tribu de Rose est un personnage récurent à part entière depuis « Salut à toi au mon frère » le précédent roman d'heureuse mémoire de Marin Lebrun.

Au fait, sans trop spoiler le dénouement, une question nous taraude : le romancier aurait-il des comptes à régler avec l'éducation nationale ?
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Salut à toi ô mon frère, le précédent roman de l'écrivain, avait beaucoup étonné ses lecteurs habituels, à en tomber de leurs chaises. le noir s'était transformé en rose (qui parle de noir), avec des traits d'humour à chaque paragraphe. le résultat était aussi surprenant que jouissif.

Marin Ledun est du genre fidèle. Fidèle à ses convictions et à sa tribu, mais aussi à certains de ses personnages sur ce coup-là. Il semble qu'il lui était impossible de ne pas donner à nouveau vie à Rose et à sa famille recomposée. Quelle bonne idée ! Même si la surprise de lecture est moindre, le résultat est tout aussi réjouissant.

Le terme de tribu convient parfaitement à la famille Mabille-Pons et à cette Rose qui est le caractère fort de la smala, avec sa mère. C'est elle qui mène le bal dans cette histoire, alors qu'elle est plutôt du genre rebelle. Mais trop attachée à sa fratrie pour ne pas se préoccuper de tout, surtout que la voilà chargée de famille pour trois semaines.

La vie en Rose est une histoire d'humour et d'amour. Et de rébellion. Vive les relations humaines et fuck the system !

Ledun prouve que le noir s'assortit aux couleurs. Je ne peux qu'à nouveau citer les mots que j'avais écrits dans ma précédente chronique, avec un enthousiasme sans borne : quelle verve, quelle sens de l'à-propos comique et du trait d'esprit qui fait mouche !

L'humour est un cocktail explosif qui peut très vite exploser à la figure de l'auteur qui ose s'y aventurer, surtout dans le roman noir. Certains se sont pris les pieds dans le tapis avec cet exercice périlleux. Marin Ledun, lui, est comme un poisson dans l'eau, pour le plus grand plaisir des zygomatiques du lecteur. Et pourtant, on se doute du travail d'écriture, immense, chaque passage étant fignolé.

Mais le livre n'est pas qu'une vaste blague ! L'écrivain y fait preuve d'une belle sagacité pour raconter son histoire. On ne se refait pas, le récit est jonché de cadavres et lui sert de critique sociale, traitée d'une autre manière. Et, aussi, de s'amuser de la bêtise humaine du quotidien.

Les histoires qui tournent autour de la famille Mabille-Pons lui servent à montrer que la joie de vivre ensemble est une façon de fuir l'ennui et les ennuis. Une arme pour se défendre dans ce monde de plus en plus déshumanisé.

Le roman est également un cri d'amour pour la littérature noire et le rock, avec nombre de références. Un amour pour ces cultures populaires qui se vit chaque jour, à l'image de l'inoubliable personnage de Rose.

La vie en Rose est un formidable moment d'humour, mais aussi un regard mordant sur notre société. L'amour immodéré que porte Marin Ledun à ses personnages sent bon la solidarité et la résistance. Deux mots qui résument un engagement qui peut se faire avec le sourire.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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Je n'ai pas lu le tome 1 mais ayant vu beaucoup d'avis positif sur ce livre j'ai décidé de me lancer dans cette lecture et j'ai vraiment été conquise par cette famille complètement loufoque.

Les parents étant parti en voyage en Polynésie, Rose se retrouve a gérer sa fratrie et ce n'est pas de tout repos, plein de nouveauté vont rythmé cette période, Rose apprend qu'elle est enceinte, le salon de coiffure est cambriolé et un meurtre est commis la victime étant l'ex de sa soeur.

Ajouté à tout cela que le petit ami de Rose est policier et son nom de famille est Personne, un gros coup de coeur pour le frère de Rose qui se nomme Antoine et qui fait une sorte de strip poker dans l'EHPAD ou il bosse mais dans un genre un peu "adapté" à la situation des personnes âgées.

L'écriture est vraiment très très agréable à suivre et ayant terminé récemment la saison un de True Detective j'ai beaucoup aimé les clins d'oeils à cette série de même que de nombreux clins d'oeils à d'autres bouquins.

Je lirai avec plaisir le tome 1, si vous aimé les polars humoristique comme par exemple Stéphanie Plum ou Poulets Grillés vous pouvez y allez les yeux fermés!
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Ce livre est un tourbillon de folie, avec une héroïne… Ah, comment la qualifier ? Non, ce n'est pas qu'elle ne pourrait vivre une vie ordinaire, c'est qu'elle, les membres de sa famille, ont choisi une vie singulière. Certes, elle vit avec un lieutenant de police, ce que sa mère, dont la dernière garde à vue date de 2017. Ce n'est pas être différent qui est difficile, c'est être soi, pleinement, sans tricherie, sans jamais chercher à être ce que les autres veulent que vous soyez qui est compliqué – pour les autres qui sont un tantinet plus conformiste. L'avocat de la famille est blasé – ou présumé tel. Il est pourtant franchement réjouissant de voir Antoine organiser des parties de poker dans l'EHPAD où il travaille – enfin, de strip poker, pour être précise, avec des vertus pour la réappropriation du corps, la connaissance du matériel de soin et le resserrage des liens entre les différents pensionnaires. Ils sont bien sûr tous pleinement consentants, finalement, les seuls qui ne sont pas d'accord, ce sont le personnel soignant traditionnel et le directeur, qui appelle généreusement madame Mabille-Pons – il appelait Adélaïde, la mère, il rencontre Rose, la fille, avec un résultat tout aussi positif, pour le soutien inconditionnel à Antoine.

Mais un meurtre est commis, puis un second – deux jeunes gens, deux proches de Camille, la soeur cadette de Rose. Deux adolescents très différents, l'un très ordinaire, l'autre qui voyait enfin le bout du tunnel après des années d'errance. Un troisième est gravement blessé, et son statut de fils unique du plus gros patron de la région met tout de suite le feu aux poudres.

Richard, le lieutenant et compagnon bien aimé de Rose, enquête. Rose continue sa vie, et surtout débute une grossesse inattendue, en se demandant quelle conjonction de ratage pilule/capote a pu produire ce foetus. Elle doit aussi mener de front son travail de lectrice à Popul'hair, et son rôle de chef de famille par interim du fait de la croisière de ses parents. Elle découvre ainsi les délices des réunions parents-professeurs, un vrai bonheur. Alors oui, Rose s'offusque du discours de certains enseignants, et elle a raison ! L'important (et là, c'est la prof qui parle) de trouver sa voie, même si elle est hors-norme. Quant au professeur de mathématiques, monsieur Blache, qui s'acharne à voir réussir ses élèves, et bien j'ai envie de lui dire, en tant que prof, qu'à un moment il faut lâcher prise, et des mauvaises notes, en quelques matières que ce soit, n'empêche pas de réussir sa vie.

Ce que j'ai aimé, c'est à quel point ce livre contient une culture littéraire parfaitement intégrée au récit, nous présentant une galerie de fans de romans noirs issus de milieux différents, mais affirmant tous leur goût, sans souci. Et c'est vraiment tant mieux. Oui, il est agréable de rencontrer des lecteurs, des vrais, des personnes qui intègrent véritablement l'oeuvre qu'ils ont lu. Il en est de même pour la musique : Rose aime ce qu'elle écoute, et elle ne ressent pas le besoin de justifier ses préférences détonantes. Elle est aussi la preuve qu'en dépit des aléas, la grossesse ne transforme pas radicalement une femme. Ouf.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Lundi, c'est bigoudis et poésie. Au menu du jour, soins capillaires aux huiles essentielles, beurre de karaté non raffiné et première séance d'un cycle intitulé: "Abstinence et auto fiction dans la littérature du XXème siècle: mythe ou réalité?
- 1. Le priapisme chez Houellebecq.(...)
Si nous avons le temps, nous avancerons sur la deuxième, une lecture croisée d'extraits choisis de L'amant de Duras et Vu du ciel d'Angot, autour du thème du renoncement: "2. La traversée du Mékong et la métaphore de la digue."
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(...) une fois l'homme localisé grâce à son portable au domicile de sa régulière, une épouse modèle de dix ans sa cadette qui s'envoyait en l'air avec lui trois fois par semaine depuis un an quand son mari était de garde au centre pénitentiaire de Valence où il officie comme gardien et où, ironie du sort, l'amant officie aussi régulièrement comme détenu. C'est d'ailleurs comme ça qu'elle fait sa connaissance, un jour où elle raccompagnait son mari au travail et ou l'autre sortait d'une peine de trois mois ferme. Il lui a demandé une cigarette, elle l'a pris en stop. Il arborait son plus beau survêtement Adidas, elle lui a offert son corps.
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Simon a connu les joies acides de l'aide sociale à l'enfance à la française et de l'article 375 du Code civil - la clef qui permet à l'état d'entrer dans le foyer familial sans y avoir été invité. Enfance " en danger" , ordonnances de placement provisoire, foyers, familles d'accueil successives, objet de rapports psychologiques et médico-sociaux, interrogatoires serrés par une foule de gens qu'un gosse ne devrait jamais croiser : juges pour enfants, psychologues, psychiatres, assistantes sociales, flics...
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J'ai de la chance dans mon malheur, car il paraît que d'après certaines doctrines de l' Egypte Antique, chez les Grecs ou les bouddhistes, notre substance vitale peut aussi être transférée dans une tortue, un phacochère, un bivalve d'eau douce et se métempsycoser dans les fibres d'une ortie, d'un pissenlit ou d'une herbe à chat, voire carrément dans la peau d'un descendant direct de Kim Jong-un ou Donald Trump.
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Dans la boutique, tout ce que je détestais. Odeur écoeurante de parfum à la violette et à la vanille, décoration couleur pastel, musique anxiogène à souhait - imaginez une compilation des titres phares du moment, " I kissed a girl " de Katy Perry, " Toi et moi", d'un certain Grégoire et " Parle à ma main" de... merde, de qui déjà? Au secours !
Bref, j'étais à un poil de cul de l'arrêt cardiaque .
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Videos de Marin Ledun (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marin Ledun
Avec son roman « Free Queens » publié dans la série noire de Gallimard, Marin Ledun nous embarque sur la route de la bière, la First, destination corruption au Nigeria. Témoin d'une tentative d'enlèvement d'une adolescente par deux proxénètes, la journaliste Serena Monnier décide d'enquêter sur les réseaux de prostitution à Lagos et Kaduna et rejoint l'ONG « Free Queens », qui oeuvre pour le droit des femmes. Elle retrace alors les chemins nauséabonds de l'argent qui asservissent la jeunesse. Un ange gardien, Oni Gojé, flic qui a choisi la circulation pour éviter la répulsion face aux atrocités de son métier, ne tarde pas à percer de son côté, le mystère qui plane sur deux jeunes filles assassinés, abandonnées sur les bas-côtés.
Marin Ledun propose un grand roman noir avec un discours clair. Il a bénéficié d'une aide à la création du CNL et a reçu cette année le prix « Polar Derrière les murs » du festival Quais du polar, attribué par les détenus des centres pénitentiaires et des maisons d'arrêts de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Free Queens dans Son livre, c'est parti !
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