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Citations de Marion Zimmer Bradley (525)


Avec une tendresse dont elle ne l'aurait jamais cru capable, Rivéda la serra contre lui. Il ne souriait plus :
- Tu es d'une beauté absolue, dit-il, et la simplicité de ces paroles leur conférait une signification et une tendresse inimaginables. Tu es faite de soie et de feu.
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La lumière jaillit sur la mer, en une explosion de soleil, et Déoris tendit les mains vers elle en sanglotant, poussant des cris aussi inarticulés que ceux des idiots qui la poursuivaient. Une pierre lui frappa l'épaule, une autre lui effleura le crâne. Elle essaya de se relever, griffant le sable humide, griffant les doigts avides pour s'en libérer. Quelqu'un lança, un hululement d'angoisse stridente, frénétique. Quelque chose lui frappa durement le visage. Il y eut une explosion de feu dans son cerveau et elle s'écroula, s'enfonçant plus bas, toujours plus bas... et le soleil lui explosa à la figure. Elle mourut.
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Sous l'égide [de Colin MacLaren], l'Institut Bidney reprit haut la main dans les enquêtes sur le psychisme et son corollaire insidieux : les phénomènes occultes. L'institut acquit une réputation internationale, le spectre de sa dissolution s'évanouissant comme un ectoplasme en expansion. Les fidéicommissaires de l'université Taghkanic durent se faire une raison. Leur enfant adoptif n'était pas près de se laisser phagocyter... Avant que cela n'arrive, il gèlerait en enfer ! Un événement que l'équipe du laboratoire Margaret Beresford Bidney de Recherches en Sciences Psychiques se proposait d'ailleurs d'étudier, le cas échéant.
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Le calme était revenu. s'il pleuvait toujours, la colère des éléments s'était apaisée.
Au point qu'il était difficile de ne pas conclure qu'on avait rêvé...
Hiver croisa la regard de Nina. Ses joues rondes étaient rouges sous l'effort, ses boucles châtaines plaquées sur son front. Elle ouvrait de grands yeux ronds, comme au sortir d'un profond sommeil.
- Quelle tempête, pas vrai ? lança-t-elle.
Sa voix enjouée jurait avec l'appréhension dont elle faisait montre un instant plus tôt...
- Heureusement que vous m'avez tirée à temps de ma voiture ! Je sais qu'il vaut mieux y rester à l'approche d'un orage, mais si un arbre vous tombe dessus...

(en italique >) Tu crois ce que tu racontes, Nina ? ( < en italique)
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La cérémonie s'achevant, on se regroupa alors autour d'Arthur. Merlin, les membres les plus âgés de l'ancien Conseil d'Uther, ses compagnons qui ne devaient plus le quitter, Gauvain le grand, Caï aussi sombre qu'un Romain avec son nez en bec d'aigle et sa disgracieuse cicatrice lui déformant la bouche, Lancelot, le beau Lancelot, le regard fier et lointain, tous étaient présents.
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Certes, les deux mondes se côtoient encore par moment mais, comme deux anciens amants, ils s'éloignent un peu plus chaque jour l'un de l'autre. Ils vont dériver...dériver...jusqu'à se perdre à jamais.
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[...] elle sait que chaque chose gagnée en fait perdre une autre, et que chaque perte, aussi douloureuse qu'elle soit, fait gagner quelque chose.
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- De toute façon, je crois que la guerre n'est pas la solution. Rien n'a jamais été réglé par la violence.
- [...] Tout a toujours été réglé par la violence depuis que le monde est monde.
- [...] Tu te trompes. Car un règlement par la violence ne fait que provoquer d'autres violences pour la contrer. Et rien n'est jamais réglé définitivement jusqu'à ce que ce soit "bien" réglé.

Il y a une grande logique dans son raisonnement, mais je ne sais pas à quoi aurait servi la logique contre une armée de bandits du désert qui ne l'auraient pas écoutée.
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Je suis contente de ne pas être morte, c’est vrai, mais pas fière. Je ne m’enorgueillis pas d’un tel massacre. Je suis prête à déployer mon art devant un être intelligent décidé à me tuer ; mais, tout à l’heure, il s’agissait simplement de ne pas me faire piétiner jusqu’à ce que j’aie trouvé les points vulnérables de ce gros éléphant. Si j’avais eu à tuer cette créature pour nourrir ma famille affamée, je serais peut-être fière. Ou peut-être encore si j’avais dû la traquer et la chasser dans sa jungle natale. Mais là, je n’avais qu’à enfoncer mon épée et ma lance dans le corps de ce gros animal poussé dans un lieu inconnu, sans aucun endroit où se cacher. Non, il ne s’agissait pas de l’art du gladiateur ou du chasseur, mais celui de l’abattoir. Si j’avais voulu apprendre la boucherie, je serais devenue apprentie bouchère !
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Souviens-toi que la frontière entre la confiance en soi et la présomption est étroite et facile à traverser.
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La plupart des gens ne s'aperçoivent pas que les mots sont importants, que dire une chose c'est lui donner déjà une ombre d'existence... et la nommer vraiment, c'est lui donner vie. Tu entends, tu écoutes et tu te souviens ; c'est un don rare.
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Il y a chez certains êtres quelque chose qui les pousse sans cesse à faire mieux, à apprendre plus, à s'évertuer davantage, à grimper plus haut. Tout le monde n'est pas comme cela, mais cette forte envie se transmet des parents aux enfants. Ce n'est pas une mauvaise chose. Mais le fait que les forces motrices poussent les êtres vivants... surtout les êtres pensants... à se complexifier de plus en plus reste très mystérieux, car on pourrait croire que les hommes se lasseraient de cette escalade et reviendraient à la simplicité, comme un feu tombe en cendres. Les plus vieux d'entre nous s'en fatiguent, mais il semble qu'il y ait toujours des jeunes désireux d'aller plus loin, d'améliorer leur vie.
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-Si les chrétiens refusent de croire qu'il y a plusieurs vies, protesta Ygerne incrédule, comment peuvent-ils échapper au désespoir? Quel dieu juste accepterait de créer certains hommes heureux et d'autres malheureux sans leur donner au moins l'espoir d'une seconde et meilleure destinée?
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Tu as toujours choisi l'acier : la route la plus directe et la plus rapide, mais souvent la plus périlleuse, vers le succès. Il y a d'autres manières de gagner les batailles.
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En ce monde tout à une fin. [...] Le temps est notre œuvre, aussi est-il relatif. Qu'est ce qu'une année pour une montagne ? Que sont les heures qui s'écoulent entre le lever et le coucher du soleil pour le draffer aux ailes transparentes qui ne vit qu'un seul de nos jours ? Le temps met fin à chacun de nous... plante, oiseau, insecte, pierre, femme et homme fiers. Aussi, pour ceux de nous qui ont un but, il y a beaucoup à faire au cours de ce qui paraît la plus brève des unités.
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Chacun de nous est différent des autres, non seulement dans son corps, mais aussi en esprit ; ce ne sont pas les mêmes choses que nous apprenons aisément ou que nous ne pouvons comprendre qu'en peinant dur.
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[...] seule l'expérience enseigne la sagesse. Chacun de nous doit l'apprendre à sa manière et à son heure.
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- Ne jugez pas si vite, Fille de Roi. [...] La peur peut grandir au point de susciter la folie. Dans ce cas, il n'y a pas péché.
- Seulement de la faiblesse, murmura Kadiya.
- Vous connaîtrez peut-être aussi la faiblesse, et même vous, vous pourrez être en proie à une peur panique. Ne dites rien contre celui dont nous n'avez pas vous-même pesé le fardeau.
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Mais il y a des créatures à qui la cruauté procure une sombre émotion, un impétueux sentiment de pouvoir. Craintifs et médiocres, entourés d’êtres qui assouvissent sur eux leur férocité, tirant un peu de bonheur de la vie, ils deviennent la proie du plus bas de tous les instincts – celui qu’assouvissent la destruction et la douleur des autres. L’homme cruel se sent élevé au-dessus de tous par ses actes. La mort des autres lui donne l’impression d’être plus vivant. […] Il méprise l’amour et se lire à la haine, car elle seule enflamme son esprit froid et endormi. Il n’y a ni pitié, ni conscience affligée, ni remords dans sa méchanceté gratuite. Seulement une faim toujours croissante de cruauté, car il est impossible de combler ce type de désir. Les doux ne peuvent pas répondre gentiment sans courir un danger, parce que les méchants ignorent la nature de l’amour qu’ils confondent avec la faiblesse.
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Le doute est l’ennemi de la magie, ne l’oublie jamais. On nous enseigne la magie pour pouvoir, parfois, étonner au émerveiller les gens simples ou nous défendre en cas de danger. Mais, tu dois savoir aussi qu’il est dangereux de faire des miracles pour le simple plaisir de déconcerter les spectateurs. Sois-en parcimonieuse, même lorsqu’il s'agit de sauver ta vie.
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Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

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