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Citations de Marion Zimmer Bradley (525)


Honneur aux Proies Sacrées ! poursuivait la voix métallique. Soixante-quatorze nous ont combattus vaillamment, nous offrant ainsi une splendide Chasse, et, pour la trois cent quatre-vingt-dix-huitième fois, elles ont eu au moins un survivant.
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Honneur aux Chasseurs ! En cette neuf cent soixante-quatrième Chasse de notre illustre histoire, quarante-sept membres de notre race ont chassé vaillamment d'Éclipse à Eclipse et dix-neuf ont dejà rejoint leurs illustres ancêtres !
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L'Œuf Divinement Sage a bien dit qu'un acte de folie ne peut réussir que dans la mesure où il aura été préparé avec deux fois plus de soin qu'un acte de sagesse.
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Il n'y aurait jamais de foule assez dense, jusqu'au jour où elle contiendrait la seule personne qu'il désirait si désespérément voir.
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Quand j'ai entamé cette intégrale, j'ignorais absolument où je mettais les pieds. Sauf peut-être que Marion Zimmer Bradley est un nom dans le domaine de la fantasy, et qu'il fallait bien que je prenne connaissance de ses écrits.
Trois romans dans ce roman, avec un seul point commun : la planète, qui n'est pas la Terre.
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Le premier récit - La planète aux vents de folie - (de loin mon préféré) est assez étonnement de la pure SF : un astronef s'écrase sur une planète inconnue. Les terriens, qui auraient du coloniser un autre astre que celui-ci, se retrouvent bien malgré eux à devoir s'adapter à leur nouvel environnement. Trop de monde il y a sur la Terre, et trop peu de ressources et de denrées pour la survie de tout le monde. Aussi, toute une génération fut élevée directement dans des vaisseaux, en vue de leur expédition sur d'autres planètes. Cet état d'esprit est monnaie courante, et même habitude et éducation. Lorsque leur astronef se retrouve hors d'usage, deux clans se forment naturellement : le capitaine du navire, qui n'est capitaine que s'il y a navire, désire plus que tout réquisitionner les hommes et les ressources pour le réhabiliter ; de l'autre les colons, qui sont là pour prendre possession de la terre, et non pour passer les dix prochaines années à apprendre des connaissances scientifiques dont ils n'ont cure. Ils veulent s'établir. Malgré ces vents inquiétants qui ont sur eux des conséquences étranges...
J'ai adoré cette entrée en matière. Tout ce que l'inconnu apporte, toutes ces possibilités d'avenir qui pointent leur bout de nez. Ce constat terrible qui est soumis aux survivants : vous êtes bloqués ici, tout ce qu'ils vous reste à faire, c'est tenter désespérément de repartir, de garder le lien (ou tout du moins l'espoir) avec la technologie, vos connaissances et votre passé, vos souvenirs, votre identité, ou alors de repartir de zéro, et de conquérir, avec votre sang et vos gènes une nouvelle terre, afin d'engendrer une nouvelle ère. C'est terriblement effrayant, tout en étant incroyablement remplie de perspectives inouïes.
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Les deux autres récits - Reine des orages & La belle fauconnière - sont opposés à cette entrée en matière. Ils se déroulent des milliers d'années plus tard.
Et c'est là que j'ai eu un peu de mal, parce que je m'imaginais bien refaire le monde avec les survivants du premier épisode, partager leurs craintes et leurs faux-pas, découvrir lentement ce que la planète avait à leur offrir et leur cacher. Sauf que nous n'avons pas eu ce privilège. Seulement le droit de constater que la mémoire est chose fugace... Et que l'être humain possède une merveilleuse capacité à s'adapter. Car désormais les habitants de Ténébreuse ont le laran, un pouvoir inscrit dans les gènes qui peut prendre différentes formes : celles de communier avec les nuages, de lire dans les pensées, de voir le passé, le présent et l'avenir, etc.
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Récits de fantasy faisant foi, nous voilà plongés dans un royaume en proie aux guerres et aux changement de mentalité où les femmes s'émancipent.
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A suivre...
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Un calme étrange semblait de toutes parts l'encercler : aucune cloche ne tintait dans l'Île des Prêtres, aucune voix ne se percevait dans le couvent, aucun oiseau ne chantait dans les arbres. Déjà, lui semblait-il, ses pas, l'un après l'autre, la menaient sur les traces magiques d'un pays irréel...
Comme par enchantement, elle parvint tout à coup à l'endroit où naissait le layon mystérieux. La nuit était tombée. Les buissons et les arbres revêtaient des formes inquiétantes, se transformaient en monstres grimaçants et en redoutables dragons. Mais Morgane n'avait pas peur : rien ici, elle le savait, ne pouvait désormais plus l'atteindre, rien si elle chassait de son esprit toute pensée pouvant incliner au mal.
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La vérité, la seule et unique grande vérité ici-bas, est celle-ci : nous naissons et nous mourons comme ce misérable brin d’herbe qui pousse là, pour rien, entre ces pavés !
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Ses pensées forment comme un nuage noir autour de lui.
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Pourquoi appeler "conquête" le fait d'expédier des êtres humains sur des mondes auxquels leur biologie n'est pas adapté?
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Selon quels critères mesure-t-on le degré d'évolution d'une civilisation?
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Au fond de la coupe était inscrit le nom de la fabuleuse épée : "Excalibur", qui voulait dire : d'acier trempé. Arme toute-puissante, elle était forgée avec le métal des météores célestes. Unique, et deux fois sacrée, Excalibur ne pouvait être que l'épée d'un roi, d'un très grand roi.
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- Le mauvais ouvrier blâme toujours son outil.
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Laissez-nous seuls... quel plaisir pour nous
À guerroyer contre le Mal ? Y a-t-il quelque paix
À vouloir toujours dépasser la vague montante ? 
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L’être humain n’est qu’un petit animal, il lui faut un horizon à sa mesure, un petit horizon. Il y a des limites bien définies à cet horizon, et c’est pour ça qu’un village se désagrège et manifeste des troubles internes dès qu’il devient trop gros. Mais les groupes humains en tant que tels doivent tout de même avoir une idée du monde qui s’étend au-delà de cet horizon, afin d’éviter les idées fausses, les superstitions, la xénophobie. Voilà pourquoi chacun d’entre nous mène une vie paisible, équilibrée, à l’intérieur du petit horizon de son village – où l’on est responsable de soi, et responsable envers son entourage.
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Je peux comprendre un peu votre position personnelle – après tout, vous avez parcouru un bien long chemin jusqu’à nous – mais pourquoi ? Vous n’étiez pas bien là où vous étiez ? Une seule raison peut inciter les gens à quitter un endroit pour un autre. Mais il me semble que vous avez poussé les choses un peu loin... 
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« - Ici, le temps est immobile, expliqua Hector d'une voix monocorde. Ce qui a été, ce qui est, ce qui sera ne font qu'un. »
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Et comment peut-on faire preuve de probité intellectuelle quand on rejette toute une série de faits en les jugeant impossibles avant même de les avoir vérifiés ?
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C'est drôle, on ne pense jamais à ce genre de choses, dit Judy. Aux millions de petites choses dont on a besoin et qu'on a toujours considérées comme allant d'elles-mêmes.
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Avec un peu de chance, nous devrions approcher du sommet ce soir, et demain, à midi juste, nous pourrons faire nos visées géodésiques. Vous connaissez la théorie : en faisant de la triangulation de la distance entre le point où nous sommes et l'astronef, et en calculant de l'ombre, nous pourrons évaluer l'importance de cette planète. C'est Archimède ou quelqu'un dans ce genre-là qui l'a fait sur Terre, des milliers d'années avant qu'on ait même inventé les mathématiques supérieures.
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Dans le temps, on avait coutume de croire qu'il était dangereux de dormir au clair de lune. C'est de là que vient le mot lunatique. Serait-ce quatre fois plus dangereux de dormir sous la clarté de quatre lunes, je me le demande.
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Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

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