"Pardonne à la vie" nous conduit à Chamonix en compagnie d’Isa, jeune éditrice ambitieuse, parisienne d’adoption. Quelques scènes du roman nous offrent de jolies petites touches de paysages locaux, mais le récit se focalise davantage sur les relations entre Isa, la famille et les amis de son hôte, que sur le cadre montagnard dans lequel ils évoluent.
Il est question d’amitié sincère, de liens familiaux, de maladie, de deuil, de harcèlement scolaire, d’amour, ou encore de dévalorisation socio-professionnelle.
Les cinq personnages principaux (j’exclus Pixel, l’adorable chien, parce que lui se porte très bien du début à la fin du récit 😉) sont tous attachants, très humains, et plutôt lumineux, malgré leurs fêlures plus ou moins bien dissimulées. Au fil des pages et de leurs échanges, ils vont apprendre petit à petit à accepter ces dernières, jusqu’à ce qu’elles soient réduites à de simples cicatrices.
Quelques rebondissements m’ont semblé peut-être un peu artificiels (le personnage de Félix, par exemple, arrive à point nommé pour ajouter de la tension dans l’une des sous-intrigues du roman, et ses interventions dans le récit se limitent quasiment toutes à ce seul même objectif, jusqu’à ce qu’il quitte la scène de manière presque trop facile), certains liens très forts se tissent peut-être un peu vite (trois semaines, pour des adultes, c’est si court…), mais l’ensemble est globalement plutôt fluide, de même que la plume.
Au bilan, une lecture agréable, même si elle ne me laissera pas un souvenir inoubliable.
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