Martha Waters

Découverte d'une nouvelle autrice dans la nouvelle collection J'ai lu Regency. Une plume alerte, pleine d'humour avec des personnages au caractère bien trempé. L'histoire prend un peu un contrepied par rapport aux romances pur régence avec souvent une jeune fille faisant sa première saison. Là on est avec un couple déjà marié, un coup de foudre sur un balcon en essayant d'écarter un libertin de Violet pour que sa réputation ne soit pas atteinte, mais une histoire qui tourne mal après de nombreuses disputes.

La dispute de trop sur un sujet tabou pendant un bon moment dans le livre, quatre années de silence, de rejet de l'autre. Lors d'un accident de cheval, la chute est tellement forte qu'un ami de James craint pour sa vie et avertit Violet du coma de James. Plus de peur que de mal mais Violet prend très mal cette mise à l'écart d'un moment qui aurait pu être crucial. Elle lui concocte une petite vengeance à sa sauce et on est parti pour une série de coups bas entre eux au grand dam de leurs amis les sachant toujours épris l'un de l'autre.

On a parfois quelques longueurs, des répétitions, leur brouille aurait pu être résolue depuis longtemps s'ils avaient mis un peu leur ego de côté. Quatre ans, ça fait un peu beaucoup pour si "peu". Néanmoins dans l'ensemble; l'histoire est sympathique et se lit très facilement. Les personnages même secondaires sont assez bien développés pour donner envie de lire leurs aventures. Et justement un second tome est déjà paru en anglais. La dédicace au début du livre donne à penser qu'une autre série pourrait être de mise également. Quatre prénoms féminins sont cités que je n'ai pas retrouvé dans les personnages secondaires, en plus avec le mien parmi les quatre, ma curiosité est titillée.

Aujourd’hui, je vous propose une lecture tout en légèreté ! Des bals, des débutantes, des mariages, du sarcasme et beaucoup d’humour, c’est le cocktail que nous propose Martha Waters avec Les Caprices de Lady Violet dans la collection « Regency » des éditions J’ai lu.



La quatrième de couverture ne ment pas : SI vous avez aimé La Chronique des Bridgerton, vous allez adorer Les Caprices de Lady Violet. On y retrouve en effet le charme de l’époque, on se promène de salons de thé en bals, à cheval ou en carrosse, tout en essayant de respecter le code de l’honneur de l’aristocratie anglaise. Une aristocratie au sein de laquelle Violet, tout autant que son amie Diana, détonne par sa franchise et sa maladresse.



Pourtant elle a su charmer, en quelques secondes, James, le fils d’un duc. Après une année de mariage heureux, une brouille dont on tarde à connaître la cause, a éloigné, définitivement semble-t-il, nos deux jeunes mariés. Dès lors, c’est plus La guerre des Rose que Daphné et le duc. Puisqu’ils ne communiquent plus, James et Violet ne se rendent pas compte qu’ils cherchent la même chose : provoquer, faire réagir l’autre, même violemment, peu importe tant que cela n'est pas de l’indifférence glaciale.



A force de malentendus, Violet tombe dans la tentation du mensonge et de la manipulation par vengeance, certes, mais aussi par recherche d’affection. Tous les coups seront permis car James est aussi fourbe que sa jeune et fringante épouse. C’est donc un roman frais et drôle que nous offre ici la collection « Regency ». On sourit, on rit même et on est émus par ces deux jeunes êtres qui sont les seuls à ne pas se rendre compte qu’ils s’aiment toujours.



La fin est attendue, mais toutes les péripéties sont plaisantes. Les intrigues fonctionnent à merveille : il y a de la romance évidemment, mais il est aussi question d'histoires de famille, de loyauté amicale, de prise de conscience... Il s’agit vraiment ici d’un roman parfait pour l’été : plutôt bien écrit, amusant, sans prise de tête. Et ça fait du bien !


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Lors de son premier bal, Violet Grey rencontre James Audlney, et c'est le coup de foudre. Ils se marient et vivent leur première année ensemble avec le sourire. Mais une dispute les sépare, cela fait donc quatre ans qu'ils s'ignorent sans signe de réconciliation. Personne ne sait pourquoi le couple qui s'aimait tant, fait rare pour l'époque, est devenu si distant…

Quand James tombe de cheval et se blesse, il n'avertit pas sa femme qui l'apprend par un ami. La bataille commence, Violet fait mine de tomber malade pour que son mari se préoccupe d'elle... Vengeance sur vengeance, ils se rendent compte que tout ça est bien ridicule et surtout, qu'ils n'ont jamais cessé de s'aimer.



J'ai beaucoup aimé l'univers : le XIXᵉ siècle, les grandes dames, les belles robes et une belle histoire d'amour bien que compliquée… le roman nous offre une belle vision de l'époque, la Régence anglaise. En effet, les relations de Violet et James avec leurs parents montrent à quel point les jeunes couples peuvent être manipulés, dans leur mariage ou leurs choix futurs pour satisfaire la famille et faire un bel héritier…

Dans l'ensemble, il y a quelques répétitions et la fin est assez prévisible, mais c'est un très bon roman romantique que je conseille !

J'ai fait la connaissance de cette auteure et de ce roman grâce à Marcellina et je suis très contente. Dans la lignée de Jane Austen’ de Julia Quinn et de plusieurs autres, Martha Waters situé son intrigue au 19ème siècle et dans la bourgeoisie anglaise. Bien sûr on est , à coup sûre et certaine de la façon dont cette histoire se terminera mais c'est léger, bien écrit, avec humour. Bref une lecture très délassante pour passer un très agréable moment

Cette lecture était la première de 2023 est j'en suis ravie. Quoi de mieux pour commencer l'année que ce livre rempli de romance et de suspens ? J'ai adoré !

Les personnages sont tous attachants, l'histoire est drôle, belle et passionnante. Je suis très heureuse de cette lecture et la recommande à 100%

Après Panique chez les Montgomery, je me lance dans une deuxième lecture de la collection Régency des éditions J’ai Lu, et mon choix s’est porté sur Les caprices de Lady Violet dont j’ai lu de bonnes critiques sur les divers blogs 🙂 Et pourtant, à la lecture du résumé, ce n’est pas celui qui me tentait le plus. Mais bon, ce ne serait pas la première fois que je trouve un résumé un peu bof et finalement, je lis un roman super chouette. Bref, le résumé ne fait pas le livre 😆



La première impression que j’ai eu en lisant ce roman c’est qu’il m’a fait penser à un film que j’ai vu dans les années 90, cela ne me rajeuni pas d’ailleurs, bon en bien plus light et en bien moins trash 😆 Oui, le roman m’a fait penser à « La guerre des Roses » et si vous ne l’avez jamais vu, regardez-le !!! Deux époux qui s’aiment puis qui se font les pires crasses qui soit. Je sais que le film est adapté d’un livre mais je n’ai jamais eu l’occasion de le lire et à vrai dire, je ne sais pas s’il est encore trouvable aujourd’hui 🙂 Les caprices de lady Violet est très gentillet mais aussi drôle et touchant. C’est une lecture que j’ai réellement apprécié.



Comme bien souvent, lorsqu’il y un problème dans un couple, c’est souvent dû à un problème de communication. Ce qui est le cas ici additionné au jeune âge des protagonistes et à une tendance à être buté ascendance autruche. Lady Violet et son mari James était fort jeunes quand ils se sont mariés et ils étaient également rêveurs, insouciants, romantiques et passionnés. Mais il y a cette « Brouille » !!! Je ne dirais pas de quoi il en retourne pour laisser la surprise au lecteur et tout s’effondre tel un château de cartes tout bancal. Et c’est le temps des remords, des regrets et de l’amertume. Et sans cet accident de cheval, je ne suis pas sûre que la situation aurait évolution tant la discussion entre les deux époux était verrouillé et pourtant les amis leur conseille fortement de parler… La communication, c’est la base les enfants 😀



Donc, Violet est très en colère contre son mari d’avoir voulu lui cacher son accident et cherche à lui payer cet affront. Et la demoiselle n’est pas en manque d’idées, mauvaises les idées et tellement capillotracté que ça semble évident que cela ne peut pas fonctionner, et en plus certains n’hésite pas à ne pas réellement jouer le jeu. L’idée de la tuberculose aurait presque pu fonctionner si Violet avait pris le temps de se renseigner un minimum sur la maladie et si elle avait choisi les bons alliés. Mais James grille rapidement l’entourloupe et c’est le début de l’escalade et c’est à celui qui sera le plus imaginatif. Et si leurs plans respectifs ne fonctionnent jamais « Il ne sait pas que je sais qu’il sait que je sait », ces derniers auront au moins le mérite de rétablir la communication entre Violet et James. Alors oui, c’est maladroit parfois blessant, mais ils ont besoin d’exprimer ce qu’ils ressentent pour avancer laisser derrière eux ce triste épisode. Si parfois j’ai pu trouver Violet futile, elle n’en reste pas moins attachante et même si c’est maladroit elle essaie de sauver son mariage. Et James, je l’ai trouvé borné et buté, il a du caractère mais la remise en question est difficile, c’est un personnage plus complexe que j’aurais pu penser.



Les personnages secondaires ont tous un rôle à jouer et je suis curieuse de lire les aventures de chacun, j’espère qu’il y a un roman consacré au grand frère de James, West, car je trouve que c’est un personnage à très grand potentiel.



Et pour finir cette chronique, je voulais revenir sur les mots de l’auteur sur la tuberculose qu’elle considérait comme une maladie romantique. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la tuberculose existe toujours en France, je le sais car ma nièce l’a attrapé lors d’une sortie scolaire, pour guérir ce sont des traitements qui sont lourds et longs, 3 ans d’antibiotiques dans son cas et des scanners pulmonaires réguliers… Donc, non, ce n’est absolument pas une maladie romantique, il n’existe aucune maladie qui soit romantique… Voilà, voilà, voilà… J’ai l’impression d’avoir juste plombé la fin de ma chronique et je ne sais pas comment rattraper le coup, alors je vais conclure 😆



Les caprices de Lady Violet est un roman drôle et touchant, j’ai passé un excellent moment ! Et j’ai hâte de lire la suite même si ce n’est pas pour tout de suite.
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J'ai vu quelques retours mitigés sur ce livre et pourtant j'ai adoré. Ce roman pour moi est une vraie bombe d'originalité, ici on n'assiste pas à la naissance d'un amour, non. Violet et James sont mariés depuis 5 ans, et si la première année d'union s'est déroulée comme dans un rêve, une dispute entre eux, les a plongé dans un silence froid et colérique. Quand James tombe de cheval et perd connaissance, Violet accourt tout de même et lorsqu'elle comprend qu'il ne comptait pas la mettre au courant. Elle décide que ça suffit et de lui rendre la pareille.

Je pensais être déstabilisée avec ce roman et au final ça a été un vrai plaisir à lire. C'était bourré d'humour et de scènes toutes plus drôles et cocasses les unes que les autres. Le ridicule de la situation a servi la tension entre les personnages, que j'ai ressenti comme rarement au cours d'une lecture. Les personnages secondaires servent très bien l'histoire, et j'ai hâte de découvrir leurs histoires. L'auteure, que je découvrais, s'est amusée des codes de l'époque Régence, des convenances et du qu'en dira-t-on et c'est pour moi une vraie réussite. Je n'ai pas vu les 300 pages se tourner !
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Savoureuse lecture !



Le style est fluide, pas du tout lourd comme on pourrait le craindre sur une romance historique.



J'ai énormément aimé les personnages, tous sans exception. Ils sont nombreux mais l'auteure parvient à nous les présenter sans nous perdre, tout en laissant son couple principal au premier plan.



Je suis tombée sous le charme de la Régence anglaise avec cette lecture qui se dévore littéralement sans s'en rendre compte.

A nouveau plongé dans un petit Regency et je ressors plus que satisfaite de ma lecture. J'ai vraiment passé un super moment avec ce mariage arrangé avec une héroine timide mais prête à tout pour faire fuir son nouvel époux quitte à jouer les fantômes et un personnage masculin ultra GENTIL ! Et ça, on valide.



A noter que dans cette série, nous suivons un groupe d'amis, mais vous pouvez tout à fait lire celui-ci sans lire les précédents. D'ailleurs, ce 4ème volet est mon préféré et de loin !

Penvale a redressé les finances de sa famille et aimerait par-dessus tout récupérer le domaine de sa famille, l'endroit où ses souvenirs d'enfance étaient si heureux. Mais pour cela encore faudrait qu'il que son oncle lui vende. Alors quand il lui propose de lui rendre en contrepartie d'un mariage avec sa pupille, il n'y voit qu'une opportunité, en espérant que la demoiselle soit d'accord. Par chance, Jane accepte. Mais il semblerait que son domaine soit hanté...



On tient là le meilleur tome de la série pour le moment. Déjà j'ai trouvé le personnage masculin terriblement touchant, généreux et bien loin des clichés. Non seulement il est prévenant, mais à l'écoute et franchement gentil. Oui, oui, exit le goujat, le type qui se marie et impose ses choix à son épouse. Non, Penvale est aussi appréciable que charmant et patient, que ce soit avec Jane, son personnel ou tous les gens qui gravitent autour de lui. Une crème vraiment.



Au plus grand malheur de Jane. Jane qui est distante, réservée et à la langue bien affutée. Au début, un peu trop mais c'est au fil des pages qu'on comprend son comportement et qu'on l'apprécie de plus en plus. Bien décidée à faire fuir cet homme dont elle n'avait jusqu'à là entendu que des préjugés, elle se retrouve bien embêtée de le trouver si gentil et patient. Il ne lui facilite pas la tâche et franchement c'est hyper drôle à suivre car oui, tous les coups sont permis pour le faire fuir.



Et il se pourrait bien qu'en voulant piège son mari, elle se rapproche de lui et tombe dans son propre piège pour en découler sur une romance douce et mignonne qui m'a séduite. Vraiment, j'ai trouvé que le rapprochement entre ces deux-là était super et parfait niveau timing. Ils se confient l'un à l'autre, abordent des sujets importants et finalement les sentiments s'en mêlent avant le petit bouleversement final. On est aussi sur une romance assez soft en termes de spicy pour une fois ce que je trouve réussi ici pour se concentrer sur les interactions des personnages.



Les apparitions des autres couples de la série seront bien sûr de la partie, pour pousser un peu plus nos personnages à ouvrir les yeux et j'aime assez le fait que notre héros, qui au départ était persuadé de faire un mariage de raison en se disant qu'il était impossible de tomber amoureux de sa femme comme ses amis tombent dans le piège et avoue sa défaite. Mention spéciale pour Diana, aussi coriace que dans son propre tome.



En conclusion, un super moment de lecture avec Petits arrangements entre époux. C'était drôle, mignon, léger et en même temps touchant. J'ai beaucoup aimé ce tome et suis d'autant plus curieuse du tome suivant.




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Les regency c'est mes petits rendez-vous lectures sans prise de tête avec toujours des personnages haut en couleur et de l'humour. J'avais donc hâte de me plonger dans Quand Lady Turner s'en mêle, le troisième tome de cette série.

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Ici nous sommes sur un mariage de convenances. Nos deux personnages se connaissant et s'apprécient, sans pour autant avoir envisagés la possibilité de plus. Mais c'était sans compter leurs objectifs personnels. Julian, propriétaire d'un théâtre a une réputation qui fait fuir les gentlemans et leurs épouses. A vrai dire ils attirent plus les messieurs en compagnie de leurs maîtresses. Mais il veut changer son image et... Emily Turner, une jeune femme bien élevée et toujours polie pourrait bien l'y aider. Alors il lui propose un mariage. Un mariage qui pourrait lui permettre à elle d'être enfin libre de ses parents. Mais leur accord ne stipulait pas l'attachement qui viendra se mêler et encore moins l'affirmation d'Emily !



On est sur un trope que j'affectionne beaucoup et qui pousse nos personnages se apprendre à se connaître véritablement. Et si le mariage semble est un bon compromis, il réserve son lot de surprises et surtout d'imprévus. Emily, d'abord douce et très en retrait va s'affirmer et oser dire ce qu'elle pense. On apprécie son évolution et surtout son émancipation des convenances. De son côté, Julian qui pensait que la chose serait facile va rapidement être percé à jour par son épouse mais ne voudra pas voir la vérité en face et cela pourrait causer quelques remous. La romance commence plutôt doucement ici et on apprécie. Car si nos deux personnages sont mariés rapidement, une petite boule de poils aux noms variés, va semer la zizanie lors de la nuit de noces et même après. Finalement notre couple va davantage apprendre à se connaître qu'ils ne le pensaient. Une petite dose d'humour est présente et des personnages qui évoluent positivement au contact l'un de l'autre. J'ai apprécié les voir ensemble.



C'est mignon, légèrement spicy (soft même) et on se laisse porter par les évènements mais, c'est vrai qu'il manque un petit truc pour qu'il se démarque des regency et le rendre inoubliable. Donc, même si j'ai passé un très bon moment de lecture, et ça se lit tout seul, je ne pense pas que sur le long terme je vais le garder en tête. Toutefois, il est dans la lignée des précédents et j'ai passé un bon moment, ce qui est le principal. D'ailleurs j'apprécie vraiment suivre la petite bande d'amis.



En conclusion, si vous aimez le genre, les personnages qui bataillent un peu entre eux et les romances sur fond de mariage de convenances qui se révèlent plus que ça alors foncez.
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Chronique de Lilibellule :



Le marquis de Willingham et lady Diana se connaissent depuis de nombreuses années. Aussi loin que remontent leurs souvenirs communs, ils se sont toujours chamaillés. Lorsque le marquis, qui a de sérieux doutes quant à ses capacités sous les couvertures, propose un étrange marché à lady Diana – devenir sa maîtresse, voire sa mentor afin de ne plus décevoir la gente féminine dans un lit – celle-ci, veuve et heureuse de son indépendance, accepte. Peut-être cela lui permettra-t-il de prendre de l’assurance dans les « choses du sexe ». L’intrigue se corse encore lorsqu’un pari est lancé : si le marquis se marie dans les mois à venir, il devra une somme conséquente à lady Diana. Ainsi tous les coups sont permis ! Les deux protagonistes sont calculateurs, drôles, diaboliques, émouvants, espiègles. Les personnages secondaires sont un régal, entre la grand-mère qui se veut marieuse et lady Helen, insupportable dans son rôle de fausse aguicheuse.



L’écriture est soignée et l’on aimerait entendre plus de personnes parler ainsi, ce serait si doux à nos oreilles.



Un très bon moment de lecture qui m’a bien fait rire.
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Après un premier tome, Les Caprices de Lady Violet, qui m’avait laissé une très bonne impression même si, en y réfléchissant, les actes de Violet pouvait être tout de même un tout petit peu extrême pour son but. Ce tome avait également permis l’introduction de ses 2 amies, Diana et Emily. Et pour ce second tome, c’est au tour de Diana d’en être l’héroïne, et ce qui est appréciable c’est qu’elle change un tout petit peu des héroïnes que l’on peut trouver dans les romances historiques puisqu’elle est veuve et de facto, sa réputation est moins sujette aux commérages que pour une débutante. Et j’avais aimé la plume de Martha Waters que j’avais trouvé fluide et moderne 😃



Diana s’est trouvé un mari dès sa première saison, c’était son objectif pour se sortir d’une situation financière plus que délicate suite à la mort des ses parents. Mariage qui n’aura duré que peu de temps puisque son mari est rapidement décédé, il faut dire aussi qu’il y avait une grande différence d’âge. Devenue veuve et ayant hérité de son mari, Diana compte bien profiter de la vie et vivre tranquillement, car la bonne société pardonne un plus aisément les excentricités des veuves. J’aime beaucoup Diana, elle est franche et parfois langue de vipère, son statut lui permet de moins faire attention à ses propos. Depuis l’enfance, elle échange des joutes verbales avec un ami de son frère, Jeremy, marquis de Willingham. Et lorsqu’il affirme qu’il ne se mariera jamais, Diana ne peut s’empêcher de le titiller et de l’embarquer dans un pari. Et bien décidée à remporter la mise, elle va tout faire pour lui trouver chaussure à son pied. Et quand Jeremy vient la voir pour lui proposer une liaison, juste histoire de se rassurer sur ses talents d’amant, je sais déjà que les répliques acérées font rapidement fuser entre eux et que les dialogues vont être truculents. Et au fil des pages, mon impression se confirme, le duo Diana et Jeremy fonctionne divinement bien, j’ai aimé leurs joutes verbales où les taquineries fusent mais il y a aussi toute une tension sensuelle qui prend de plus en place entre les deux héros.



Je suis ravie de retrouver la plus de l’autrice, elle est toujours fluide et efficace… Alors oui, le concept des héros « ennemis » qui deviennent amoureux est un classique des romances historiques mais là, c’est bien écrits, drôle et agréable à lire 😃 Les personnages secondaires sont également très intéressant, je pense à Lady Helen qui semble être une débutante volubile et qui est joyeusement poussée dans les bras de Jeremy, Diana n’oublie pas qu’il y a un pari à gagner. Au final, Lady Helen que je trouvais insupportable au début est un personne complexe avec ses secrets. Et Jeremy ferait bien de se méfier de sa délicieuse grand-mère. Si Jeremy peut paraître bien insouciant et volage, mais il cache aussi ses fêlures derrière son image de marquis flegmatique.



J’ai trouvé les personnages attachants et les situations comiques et contrairement à ce que le résumé pouvait laisser penser, la relation entre Diana et Jeremy met du temps à se mettre en place et je trouve cela appréciable tant j’ai aimé les voir se chamailler.



Une très chouette lecture !! Je l’ai même préféré au premier tome qui m’avait déjà fait passé un excellent moment lecture. En toute logique, The Regency Vows se poursuivra avec l’histoire d’Emily que j’ai hâte de découvrir.
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Petite romance-régence aujourd’hui mais qui m’a vraiment marquée et qui se différencie des autres. Je vous explique pourquoi !



Premièrement c’est un ennemies to lovers, et j’adore ce trope. Les personnages sont super. Diane est veuve depuis peu et compte bien profiter de l’héritage de son défunt mari pour rester libre, c’est une artiste, qui n’a pas sa langue dans sa poche et des idées arrêtées sur tout.

Jérémy lui est un jeune homme volage qui a profité de sa condition d’homme pour s’amuser et ne pas se fixer.

Leur relation est celle de chien et chat mais on se rend tout de suite compte que cela cache quelques choses de plus profond.

J’ai adoré la romance qui s’installe doucement, à la suite de conversations personnelles, d’échanges de regards et de baisers.

Et alors le gros point qui m’a marqué… il y a une scène d’après sexe réaliste, qui évoque les petits désagréments après une relation sexuelle. J’ai adoré avoir cette scène dans une romance. C’est tellement pragmatique et peu ragoûtant que ce n’est jamais, ABSOLUMENT jamais représenté et je trouve cela génial de réussir à rendre cette situation romantique et douce.



Une autre situation qui m’a touchée c’est de voir ce que les femmes sont prêtes à réaliser pour être avec la personne qu’elles aiment et plus particulièrement lors d’un amour lesbien. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler mais c’est très intéressant et d’une grande beauté.



Pour toutes ces petites choses, ce roman m’a vraiment plu. Je la recommande absolument lorsque l’on aime la romance historique.

Nous avons ici un couple déjà marié, mais qui sur un malentendu, ne se parle plus depuis cinq ans alors que leur première année de mariage était faite de bonheur. James est persuadé que Violet l'a piégé dans un mariage arrangé et cette dernière est folle de colère que son mari lui fasse si peu confiance.



Tout change le jour où James fait une chute a cheval qui le laisse inconscient quelques heures. Un ami prévient Violet qui se met immédiatement en route pour aller le trouver. Sauf qu'à son arrivé, en plus d'être étonné, son mari est tout sauf ravi de la voir. Elle comprend alors qu'il n'avait aucune intention de la prévenir et elle décide de lui rendre la monnaie de sa pièce. Commence alors un jeu entre eux ou tous les coups sont permis.



Cette une lecture qui change un peu des autres, on est ici davantage dans une comédie (si pas une parodie...) qui se déroule à l'époque regency. Nos tourtereaux ont la vingtaine d'années mais se comportent comme des enfants, je suis étonnée qu'aucune vaisselle n'a été cassée au passage. On est à 100% dans la loi du Talion et les choses dégénèrent rapidement, se répercutant sur leurs proches. C'est divertissant et en même temps c'était un peu too much. Vers la fin le dialogue s'installe et le dénouement ne laisse aucune surprise. Ce n'est pas celui-ci que je recommanderais de prime abord, même s'il reste une lecture simple qui fait passer le temps.

les caprices de lady violet est un des tomes d'une série de romance se situant à l'époque de la régence anglaise. Nous assistons ici aux tentatives de réconciliation,. ponctuées de nombreux quiproquos, entre James Audley et son épouse violet, en froid depuis une mémorable dispute 4 ans plus tôt.

j'ai un avis assez mitigé sur cette lecture. en effet j'ai apprécié le début du livre car l'auteur fait preuve de beaucoup d'humour et les stratagèmes mis en place par les deux principaux protagonistes nous entraînent avec plaisir dans leur histoire. Cependant passé les deux tiers du roman j'ai trouvé qu''on tournait en rond et que le petit jeu du je t'aime moi non plus traînait en longueur. donnant du coup aux personnages un petit côté puéril. Les scènes de réconciliation (sur l'oreiller) entre les époux qui ponctuent les querelles dans cette partie du livre sont sans doutes là pour alléger et divertir mais m'ont personnellement donné l'impression de lire un livre collection harlequin...

pour résumer la lecture est plaisante mais sans plus. Si vous voulez une petite romance facile à lire un peu midinette foncez , personnellement je ne pense pas poursuivre la série.

Un nouveau roman issu de la collection Regency que j'adore et qui m'a fait passer un bon moment de lecture. Les quiproquos entre nos deux héros vont engendrer des moments cocasses et une querelle de plus de 4 ans qui risque de vivre de nouveaux rebondissements.



Les caprices de Lady Violet nous offre un comédie bien sympathique où nos personnages n'ont pas fini de sonner les cloches de la discorde. L'espoir reste permis car ils sont encore mariés mais pour combien de temps?



Avis complet à lire sur :
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En général j’aime beaucoup ce genre d’histoire au moment de cette époque historique en plus cela se passe à Londres tout ce qui pourrait me faire aimer l’histoire. Mais bizarrement j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire j’ai persisté sur plusieurs mois mais non…

Je prends toujours autant de plaisir à lire un roman de la collection Regency chez J’ai lu, les titres proposés ne sont pas de tous de qualité égale mais dans l’ensemble, les romans de cette collection sont vraiment agréable à lire. J’avais beaucoup aimé les deux premiers romans de The Regency Vows de Martha Waters, à savoir Les caprices de lady Violet et Chamailleries amoureuses, et j’attendais beaucoup ce troisième opus car j’étais très curieuse de découvrir l’histoire d’Emily et de Julian. Emily me semblait être le personnage avec un caractère complètement effacé, elle n’est pas aidée par sa mère qui a une sérieuse tendance à l’étouffer, quant à Julian, il avait tout du personnage bellâtre, riche et sûre de lui… D’accord, sur le papier, la promesse n’est pas très alléchante, cela est même déjà vu et revu dans la romance historique. Mais, la plume fluide et moderne de Martha Waters apporte un vent de fraicheur bienvenu au genre.



Le roman débute donc par le sacro saint mariage de convenance entre Emily et Julian, mariage qui permet à Emily de gagner sa liberté et à Julian, sa respectabilité, bref, c’est un contrat où toutes les parties sont gagnantes. Alors oui, Emily a été conditionnée dès son plus jeune âge pour une future épouse, elle doit savoir tenir la maison, elle conciliante et aimable. Sa rencontre avec Julian va l’aider à se libérer de ce carcan pour s’épanouir en temps qu’Emily. J’ai beaucoup aimé le personnage de Julian avec son côté canaille qui est loin d’être déplaisant tout en restant un homme d’affaire averti qui tient compte des conseils que peu lui donner Emily. Ce sont deux personnages complémentaires dont j’ai pris plaisir à suivre les évolutions tout au long du roman. Le fait que Martha Waters n’oublie pas les personnages des romans précédents est aussi un autre point fort, j’aime l’alchimie entre Violet, Diana et Emily, elles parlent librement quand elles sont ensembles.



Le récit en lui-même n’est pas réellement novateur, la force de ce troisième roman sont les différents personnages qu’ils soient principaux, secondaires ou poilus, gloire à Cecil Lucifer Belzébuth, le chaton démoniaque tout droit sorti des enfers 😹 Les dialogues entre Diana et Jeremy sont toujours un pur délice et j’avoue que la mère d’Emily m’a prodigieusement agacée par son comportement et ses réflexions déplacées… A l’opposée, j’ai beaucoup aimé la famille de Julian, même si le théâtre est au cours de quelques querelles, c’est surtout une fierté mal placée et un manque de communication qui manque à Julian et à sa famille. L’évolution positive des personnages suffit largement à ce roman, pas besoin d’une histoire alambiquée avec des rebondissements totalement inutile. C’est simple et réussi !



Un vrai plaisir lecture avec ce Regency, Martha Warters avec sa plume fluide offre un roman piquant, drôle et positif. J’espère que le 4ème tome sera bientôt disponible dans la langue de Molière 😀
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J'ai vraiment adoré ce roman ! Ayant lu les autres livres de Martha Waters, c'est très plaisant de retrouver certaines personnages et de voir tous les liens entre les différents bouquins. J'ai vraiment aimé cette romance, les querelles qui sont idiotes mais prennent une ampleur folle. Le personnage de Violet m'a beaucoup plu, j'ai bien aimé qu'elle et son mari finissent par enfin assumer que leur amour était plus fort que tout. Le fait que James l'ai attendu durant ces quatre années et qu'il n'est pas été voir ailleurs m'a vraiment plu, et m'a fait adoré son personnage ! J'ai aimé les rebondissements et retournements de situations.

J'ai retrouvé tous les bons ingrédients du premier tome avec un petit quelque chose en plus. La plume est toujours aussi fluide, le style toujours aussi rafraîchissant. Oui, les personnages sont pétillants, les échanges entre eux sont vifs et drôles, l'histoire tient la route ! Diana connait Jérémy, le marquis de Willingham depuis qu'elle a fait son entrée dans le monde. Alors qu'elle a contracté un mariage avantageux dès sa première saison, le marquis lui a enchaîné les coucheries. Essuyant les critiques acerbes de son ex maîtresse, le Marquis finit par proposer à Diana, veuve depuis quelques années, un marché un peu particulier afin de se rassurer.

Je pense qu'avec ce petit résumé, vous vous doutez de quoi il s'agit mais cet ennemies to lovers est réussi ! La petite bande de personnages a une chouette dynamique, et il me tarde vraiment de lire le prochain tome.
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