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Critiques de Martial Debriffe (28)
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Jacques Marescaux et l'IRCAD

On imaginerait facilement cette BD traîner dans les CDI des collèges et lycées. Il s'agit d'un dialogue entre deux étudiants en médecine qui servent de prétexte à un documentaire à la quasi-gloire de Jacques Marescaux.



Celui-ci fut le premier chirurgien à opérer une patiente depuis Strasbourg qui se trouvait à New-York grâce à un robot télécommandé quelques jours avant les attentats du Word Trade Center. Il est féru de nouvelles technologies qu'il a adapté à la médecine afin de la faire progresser à grands pas en réduisant au passage la douleur chez les patients. Grâce à lui, la technologie est aujourd'hui au service de la chirurgie.



Bref, on le présente comme un homme d'exception qui a crée les IRCAD que chaque président de la république depuis Chirac ont visité. En 20 ans, il s'est fait une réputation internationale. Il s'est fait remarquer par le président de Taïwan où il a construit un IRCAD qui a été à l'origine de l'essor de l'institut.



Le dessin est correct mais quand même assez statique. Le graphisme demeure réaliste ce qui est propice au genre documentaire. Je préviens le lecteur qu'il n’y a pas de séquences ni d’action, tout est complètement figé.



C'est une BD un peu à l'ancienne dans sa forme et son développement même s'il y a parfois une touche d'humour à travers l'un des personnages officiant comme le comique de service.



Je n'ai pas trop aimé le côté « éloge » du personnage issu de bonne famille ainsi que cet aspect typiquement documentaire avec des informations parfois assommantes sans le moindre intérêt. C'est franchement trop scolaire dans le traitement. On croirait presque une campagne de panthéonisation de ce professeur. C'en est presque assez gênant. Cela fait en effet un côté très lèche que je n'aime pas et qu'on voit d'ailleurs assez souvent en entreprise.



Mais bon, cela m'aura quand même appris des choses intéressantes sur le développement de la médecine de ces dernières années et cela concerne également ma ville de Strasbourg. En cela, ce n'est pas à jeter, loin s'en faut ! Pour une fois que c'est un sujet consacré à un scientifique œuvrant pour la santé de la communauté !

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Le cahier des blessures secrètes

Gabrielle passe une enfance heureuse auprès de ses parents qui vivent dans la petite ville algérienne de Blida. Ils sont venus s'y installer en 1940, comme beaucoup de français, et se plaisent dans ce pays qui est devenu le leur et où ils tiennent un petit commerce de fruits secs.

Un jour Joseph, le père, décide d'envoyer Gabrielle à l'école à Alger. Á presque douze ans, elle doit quitter ses jeux d'enfant et ses camarades pour la première fois. Mais il est temps de songer à son éducation.

Elle va faire de brillantes études qui feront la fierté de ses parents. Et elle se découvre une véritable passion pour le théâtre grâce à son amie Hélène, qui l’entraîne vers l'inconnu.

Mais lorsqu'elle revient à Blida, elle apprend que ses parents ne veulent pas renoncer à la marier à Séraphin, le fils d'un ami d'enfance de Joseph.

Gabrielle ne l'aime pas et refuse de l'épouser. Ses parents ne veulent rien entendre...

Elle lui préfère le beau Toufik, le fils du chauffeur familial, et décide de conquérir son cœur.

Parce qu'elle est enceinte, les deux amoureux vont fuir le pays en 1957 et gagner la France pour s'installer à Paris, d'autant plus qu'en Algérie, les algériens aspirent à l’indépendance et de multiples scènes de violence rendent la vie du couple mixte de plus en plus difficile.

Loin de ses parents qu'elle aime, Gabrielle va s'investir corps et âme dans le théâtre et laisser Toufik gérer ses affaires.

Gabrielle aime tout dans le théâtre : les répétitions, le trac, la sévérité des metteurs en scène qui la font travailler sans relâche, pour qu'elle monte toujours plus haut et qu'elle soit de plus en plus adulée par son public. C'est ainsi qu'elle est la plus heureuse !

C'est Toufik qui va élever quasiment seul, Grégory, leur fils, d'autant plus qu'elle part souvent en tournée et devient de plus en plus célèbre.

Mais un jour, ses parents sont à leur tour obligés de fuir l'Algérie. Ils vont se réfugier chez Gabrielle alors que depuis son départ, ils ne la considéraient plus comme leur fille et faire la connaissance de leur petit-fils, qu'ils n'ont jamais voulu rencontrer.

Mais la vie de famille n'est pas simple. Toufik et Gabrielle se comprennent de moins en moins.

Un soir de spectacle, où elle a été applaudie comme une reine, elle rentre dans la maison vide : Toufik est parti définitivement en Algérie avec Grégory...



C'est une histoire de femme courageuse qui nous touche parce qu'on sent qu'elle est véridique.

L'auteur, qui s'est inspiré des conditions de vie difficile d'une actrice connue, actuellement dans l'impossibilité de jouer à cause de sa santé, et donc de vivre décemment, dresse dans ce roman un émouvant portait de femme.

Personne ne pourra rester indifférent au courage de Gabrielle, résolument moderne, étrangère dans son pays natal et si solitaire dans celui de ses parents.



C'est un roman qui sonne juste et qui aborde de nombreux sujets d'actualité...

Peut-on concilier un métier- passion exigeant et une vie familiale ?

Peut-on combler l'absence d'une mère dans le cœur d'un jeune adulte et recréer une relation de confiance, s'il ne s'est jamais senti aimé étant enfant ?

... et bien d'autres que vous découvrirez lors de cette lecture.



Au delà de cette vie de femme hors du commun, le roman est prétexte pour l'auteur, historien passionné à nous faire entrer dans l'histoire de la guerre d'Algérie par la voie des sentiments...



Pour une critique plus complète...


Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Les Peyrie

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, Jules Peyrie, jeune docteur et fils de paysan, quitte la vie parisienne pour réaliser son rêve : être médecin de campagne. C'est ainsi qu'il se retrouve à Westhoffen, petit bourg alsacien, pour assurer un remplacement. Malgré des débuts difficiles, dus à un certain conservatisme des habitants du village, Jules va réussir à s'imposer par son talent et son humanité. Le bonheur qu'il trouvera auprès d'Emma va pourtant être mis à mal par l'arrivée de la guerre, les dénonciations et la collaboration.



Un roman agréable à lire et très bien écrit qui a pour trame de fond une période sombre de l'Histoire.
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La malédiction des Freudeneck

Berlin, 1910. Viktoria, vendeuse dans un magasin de prêt-à-porter, surprend une conversation entre son patron et un agent des services secrets russes : les deux hommes viennent de dérober les plans de la Grosse Bertha, une arme de guerre susceptible de changer le cours de l’Histoire. Afin d’échapper aux espions qui menacent de la tuer, Viktoria s’éloigne de la capitale en suivant en Alsace son jeune époux, Wolfgang, instituteur. Mais la région, alors rattachée à l’Allemagne, n’a pas digéré la défaite de 1870, et affronter l’hostilité de sa population n’est pas chose aisée pour le couple.



Mais la machination issue du vol des plans épargnera-t-elle la jeune femme ? Entre espionnage et secrets de famille, Viktoria parviendra-t-elle à sauver son couple et à conserver l’amour que lui porte Wolfgang ? Dans la tourmente, la malédiction qui pèse sur la sombre bâtisse des Freudeneck pourrait lui réserver quelques surprises…
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La malédiction des Freudeneck

Malencontreusement Viktoria vendeuse entend une conversation de son patron au sujet des documents de la grosse Bertha qui doivent partir en Russie. Elle ne peut s'enfuir, et les menaces qu'elle reçoit sont telles qu'elle préfère ne rien dire à son fiancé et quitté Berlin. Wolfang reçoit sa première mutation dans une ville strasbourgeoise, lui qui a obtenu les meilleurs notes ne comprend pas pourquoi il doit quitter son pays. Viktoria et Wolgang ont un accueil très froid des habitants, Wolfang arrive quand même à passer au dessus des réticences. L'ombre de la comtesse de Freudeneck plane sur le couple. L'étau se resserre et Viktoria sans le savoir va jouer un rôle dans cet espionnage.

Le livre se situe à une période charnière avant la première guerre mondiale, et l'auteur a bien retracé l'ambiance entre les alsaciens et l'Allemagne.

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Le cahier des blessures secrètes

En Algérie, Gabrielle vit avec ses parents , commerçants. Ils font partit des Français venus s'installer là-bas dans les années 1940. Gabrielle va à l'école et se découvre une véritable passion pour le théâtre. Son père veut lui faire épouser Séraphin, fils d'un autre commerçant. Ce n'est pas le choix de Gabrielle, elle est attirée par Toufik, et enceinte décide de s'enfuir avec lui en France. Nouveau pays, nouvelles découvertes, Gabrielle s'investit corps et âme dans le théâtre, elle laisse Toufik gérer ses affaires et élever leur fils. Pendant ce temps les colons ne sont plus les bienvenus en Algérie et ses parents doivent quitter précipitamment le pays. Ils vont chez leur fille même s'ils l'avaient reniée suite à sa fuite. Toufik s'enfuit avec leur fils en Algerie. Gabrielle sait qu'elle ne le reverra pas et cette distance lui fait comprendre qu'elle ne s'est pas occupée de lui. Gabrielle continue ses tournées et fait tout pour prendre contact avec son fils. Lorsqu'il reviendra en France, Gabrielle va découvrir que toutes ces années passées loin de lui ne peuvent renforcer ou créer une relation parent-enfant qui n'existait pas. Beaucoup de malheurs dans ce livre pour Gabrielle, mais une véritable histoire de femme qui en font un très bon roman.
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Les adieux à Carola

Fin XIX, Rebecca marie sa fille Sarah avec Samuel. Rebecca régente la vie familiale et l'entreprise de bougie. Elle nomme comme gérant Samuel, sans savoir que celui-ci est beaucoup plus retours qu'elle ne croit. Samuel pense que la famille de sa femme a volé l'invention de son père et a causé sa mort. Contre toute attente Samuel et Sarah finissent par former un vrai couple. Carola leur unique fille, va défier sa grand-mère en épousant un catholique, car pour Rebecca dont toute la famille est juive cela ne peut être envisageable. Lorsque les Prussiens vont envahir l'Alsace, Samuel trouvera à faire du commerce avec l'ennemi. Samuel arrive même à monter Rebecca contre sa soeur. Carola mariée avec un militaire ne le verra pas beaucoup, et son fils Freiderich prendra des positions inimaginables pour un juif.

Une saga familiale captivante par les personnages, l'histoire.
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Un médecin de campagne

En tout premier lieu, je tiens à remercier l'auteur et Joëlle Marchal grâce à qui j'ai reçu ce livre.

J'avoue que j'ai été très tentée par la couverture et par le fait que l'histoire se situe en Alsace. Finalement, j'y ai trouvé bien peu de détails se rapportant spécifiquement à cette région mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture.



D'une écriture classique et agréable, Martial Debriffe nous raconte l'histoire d'un jeune homme handicapé suite à une maladie d'enfance qui va se battre envers et contre tout pour atteindre son rêve : devenir médecin....

Amoureux transi d'une jeune fille exubérante, il ne va pas hésiter à se couper de ses parents (sa mère surtout - quelle femme dure que j'ai eu beaucoup de mal à comprendre !) pour tenter de décrocher une bourse d'études.

Très intelligent et travailleur acharné, il parviendra à obtenir ses diplômes.



Mais son travail n'est pas le seul enjeu dans sa vie... il va subir la concurrence amoureuse et professionnelle. Il va faire de jolies rencontres qui seront décisives : Jessica libre et indépendante, la douce Jeanne et son père le charismatique docteur Rebeuh...



Son parcours ne sera pas simple, et outre son acharnement à réussir, Pierre va aussi devoir faire un travail sur lui-même, réaliser qu'il s'égare et retrouver ce qu'est l'essentiel dans une vie, comprendre que parfois on s'accroche à des leurres... Une jolie histoire sensible avec de beaux portraits de femmes, de médecins, avec un personnage principal attachant.
Lien : https://chezbookinette.blogs..
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La Rivière du pardon

Les jumeaux Constantin et Hippolyte vont prendre deux voies différentes. Constantin va partir travailler chez Renault en France, tandis que son frère va rester en Alsace. Tandis que Hippolyte vit une vie simple et calme, son frère évolue parmi les plus grands et se découvre un don pour le chant. La guerre qui est déclarée sépare les deux frères. Mais lorsqu'ils se retrouveront les écarts les sépareront.

Un joli roman sur le lien filial de jumeaux qui se lit avec douceur et sensibilité.
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Marie-Adelaide de Savoie : Mère de Louis XV

Tout a commencé par deux livres: Les femmes du Roi-Soleil de Simone Bertière et Le Testament d’Olympe de Chantal Thomas…Dans le premier, qui retrace la vie et le règne de Louis XIV à travers la vie des femmes (épouses,maitresses, belle-fille, belle-sœur…) qui ont à un moment partagé la vie du monarque,un chapitre était entièrement consacrée à la vie de Marie-Adelaide.Dans le second livre,un roman historique, l’une des héroïnes (une des petites maitresse du Parc aux Cerfs de Louis XV)mentionne la mère de son royal amant avec cette phrase que j’ai trouvé très poignante « Il était orphelin d’une mère dont il n’avait su se souvenir: »J’ai le malheur de n’avoir jamais su ce que c’est de perdre une mère », disait-il ».



Ces deux lectures ont piqué ma curiosité et c’est ainsi que je me suis trouvée à la recherche d’une biographie sur cette princesse savoyarde, en quelques clics j’avais fait mon choix et quelques jours plus tard je démarrais ma lecture…



Dans la famille de Louis XIV je demande la petite nièce,Marie-Adelaide de Savoie ,petite fille de Monsieur frère de Roi et de Henriette d’Angleterre par la princesse Anne-Marie.Le père de Marie-Adelaide n’est autre que Victor-Amédée II, duc de Savoie.La petite princesse nait en 1685 et quelque temps après des tensions (ré)apparaissent entre la France et le Duché de Savoie qui déboucheront sur une Guerre entre les deux patries…La paix se fera et en même temps la petite Marie-Adelaide sera promise au duc de Bourgogne , deuxième dans l’ordre de succession au trône de France.Ainsi alors âgée de moins de 11 ans la princesse quitte sa Savoie natale pour embrasser son destin de future Reine de France…



Même si je n ‘avais pas lu beaucoup de chose sur Marie-Adelaide de Savoie je savais que son père avant son départ pour la France l’avait comme on dirait de nos jours « briefé » sur la cour de France , les personnages qu’elles y rencontreraient et surtout la manière de se comporter pour « y être heureuse … »comme le disait Saint-Simon.Je savais aussi que la joie de vivre , le tempérament enjoué avait enchanté la cour mais surtout Louis XIV.La biographie de M. Debriffe a bien-sûr confirmé ces faits mais là où les autres textes présentaient Marie-Adelaide comme une « princesse modèle », le biographe présente un portrait beaucoup plus nuancé de la princesse.



M. DEBRIFFE sait remettre les faits dans leurs contextes politiques et religieux européens, il nous explique la position délicate du Duché de Savoie vis-à- vis des grandes puissances européennes,les divers courants religieux, l’enfance et l’éducation de Marie-Adelaide de Savoie , ses relations avec sa mère et son père…L’historien a des grandes qualités de vulgarisateur et en ce sens ce livre s’adresse à tous publics( adolescents, novices en histoire…).Il m’a donné envie de lire et d’en apprendre plus sur les personnages historiques de cette période comme Fénélon (précepteur de l’époux de Marie-Adelaide, le duc de Bourgogne)ou encore la princesse des Ursins(la camera mayor de la Reine d’Espagne ,sœur cadette de notre héroïne).



Malgré les nombreux défauts et les trahisons de la duchesse de Bourgogne envers la France je ne pouvais m’empêcher, connaissant la » fin de l’histoire », la fin de sa vie d’avoir de la sympathie pour la petite jeune fille qui était arrivé si jeune dans une cour étrangère qui avait tout de même humilié son père et son duché natal durant sa prime enfance.



Au delà de la vie de la princesse , on y suit surtout les dernières années du règne de Louis XIV.Même si c’est une biographie, parfois j’ai eu l’impression de lire un roman historique tant les citations des mémorialistes de l’époque, les lettres des Grands contemporains de la princesse se fondent si bien au texte.Par exemple lorsque la fillette arrive à Versailles on vit la découverte du palais à travers ses yeux.



Un bémol à ajouter toutefois qui a freiné l’élan de ma lecture à un moment donné ,lorsqu’il est écrit que l’Édit de Nantes fut promulgué par Henri IV en 1589 alors d’après mes connaissances historiques ( j’ai quand même vérifier car je ne suis pas historienne…)l’Édit fut promulgué en 1598(non?)mais bon je pense que c’est une erreur lors de l’impression mais bon ça m’a tout de même freiné…



Si je devais noter le livre ,je lui donnerai la note de 4/5 car je m’attendait à découvrir davantage sur la princesse mais à la place j’en ai plus appris sur son époux le duc de Bourgogne mais c’est très bien ainsi je sais quelle biographie il me reste à trouver…
Lien : http://lamemoireducoeur.word..
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Les adieux à Carola

Rebecca et Myriam, deux soeurs veuves, vivent dans leur maison strasbourgeoise en compagnie de Sarah, la fille de Rebecca. Rebecca a la charge d'une librairie, et gère également la fabrique de bougies familiale. Les trois femmes mènent une existence tranquille jusqu'à ce que Shulmann, le financier et homme de confiance des deux soeurs, déflore Sarah..

Commence alors pour la famille une longue suite d'amours contrariées et de mésententes.

Afin de pallier le déshonneur de sa fille, Rebecca doit lui chercher un mari complaisant : elle choisit Samuel, un jeune homme pauvre, d'origine prussienne, et fait de lui le gérant de la fabrique de bougies en contrepartie de son silence. Bientôt, Samuel et Sarah donneront naissance à une petite fille, Carola. Mais Rebecca et Samuel se détestent, aussi Samuel prend-il un malin plaisir à révéler à Myriam de quelle façon elle a été flouée par sa soeur Rebecca, qui a vendu certains de ses biens sans prendre la peine de lui en parler...

Hors d'elle, Myriam décide de se venger et de réserver une belle surprise à Rebecca. Elle modifie son testament juste avant de mourir, pour léguer tous ses biens à Carola... donc à Samuel, l'ennemi juré de Rebecca, qui pourra ainsi mourir dépitée et amère, après avoir longuement remâché ses rancoeurs.

Devenue grande, Carola épousera Otto, un militaire allemand toujours absent, qui parviendra tout de même à lui faire un enfant, Friedrich. Ecartelée entre l'amour qu'elle éprouve pour son mari, sa lassitude de l'attendre et son désir de vivre, elle s'éprendra d'un jeune métayer, Mathias. De leur passion naîtra Karl.

Comme Otto et Samuel (son mari et son père) mourront pendant la Grande Guerre, Carola, alors privée de ressources, devra vendre ses biens strasbourgeois.

En 1919, considérés comme allemands par les vainqueurs, Mathias, Carola et ses deux fils partiront vivre à Munich, dans l'appartement familial hérité d'Otto. Mais la montée du nazisme va contrecarrer leurs plans, et Friedrich deviendra un dignitaire du parti de Hitler.

Lorsque Sarah mourra, Carola, Mathias et Karl seront obligés de fuir chez un cousin à New York, en passant une dernière fois à La Houblonnière, leur maison de campagne... Leur salut pourrait bien en dépendre....
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Le secret de la Villa Marianne

En 1942, Frédéric, mène une vie normale de petit parisien avec sa mère Jeanne et son père François quand soudain tout son petit univers bascule dans le drame. En rentrant de l'école, il découvre l'appartement familial saccagé. On lui annonce que son père a été abattu par la Gestapo et que sa mère a disparu. Louisette, une amie, l'accompagne en Alsace pour qu'il y retrouve ses grand-parents, Michel et Marthe. Pour le protéger, ceux-ci doivent le cacher dans une villa perdue dans la forêt vosgienne au milieu de Résistants dont le chef est un curé de campagne. Jusqu'à la Libération, la vie de Fretz (c'est son nouveau nom) sera fortement bouleversée.

Roman de terroir historique, ce livre repose sur une intrigue assez compliquée. Le lecteur se pose beaucoup de questions : cet enfant est-il juif ? Qui est vraiment son père ? Où est passée sa mère ? N'a-t-elle pas fauté avec un nazi ? Et il n'obtient les réponses qu'au compte-gouttes pour arriver à un pot aux roses un peu improbable. Le style de Debriffe est agréable, vivant et facile à lire quoique reposant un peu trop sur les dialogues. L'histoire n'exploite pas suffisamment le cadre particulier de l'Alsace sous annexion allemande (école, Hitlerjugend, germanisation etc...) ni le contexte de la Résistance qui reste totalement fantomatique. Un livre honnête et intéressant, mais pas vraiment un chef d'oeuvre.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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L'enfant des deux terres

Une belle histoire qui se passe durant la seconde guerre mondiale entre 1942 et 1945 chez nous en Alsace. L'histoire de Frédéric ( Alias Fretz ) un jeune garçon de 10 ans envoyé chez ses grands parents pour échapper au Nazis. Un roman émouvant avec plein de rebondissements, des secrets de familles que l'auteur nous dévoile tout en douceur tout au long de son récit. J'ai beaucoup aimé.
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Un médecin de campagne

Bonjour chez vous, me revoici pour une nouvelle chronique qui va concerner un roman de Martial Debriffe « Un médecin de campagne ».



Titre : Un médecin de campagne

Auteur : Martial Debriffe

Éditeur : City Édition, paru le 22 Août 2018

Pages : 256

Prix : Broché : 17,50€ / Numérique : 11,99€

http://www.martial-debriffe.fr/



Comme certains le savent déjà, j’aime de temps en temps sortir de mon petit univers qui tourne essentiellement autour du thriller pour découvrir de nouveaux horizons. Merci à Martial Debriffe pour l’envoi de son dernier roman. Martial est un auteur d’une grande gentillesse que j’ai eu la chance de rencontrer au Salon du Livre sur la Place de Nancy en septembre dernier.



Pierre Duttermann habite à Munster, un charmant petit village Alsacien. Il vit avec ses parents propriétaires d’une usine de pain d’épices, bien connue de la région. C’est tout naturellement que Pierre devrait reprendre l’affaire familiale, mais ses espoirs sont ailleurs.

Il va tout faire pour réaliser son rêve et devenir médecin malgré les réticences de son entourage. Quittant sa ville natale, il va partir à l’aventure avec pour seul bagage son envie irrépressible de réussite.

Souffrant d’un handicap physique, il va montrer et prouver qu’avec courage et volonté on peut aller loin.

L’amour l’attendra surement au bout de ses ambitions. Mais si Pierre se trompait ? Et si le bonheur n’était pas là où il le pensait ?



Ce livre retrace la montée sociale et professionnelle d’un jeune homme qui rêve de pratiquer la médecine. Les personnages évoluent dans un décor alsacien assez pauvre qui peine à se reconstruire après la Seconde Guerre mondiale, un souvenir encore bien présent dans les mémoires.

J’ai aimé découvrir ces divers petits coins typiques de la plaine du Rhin, Munster, Colmar, Turckheim, dans les années d’antan. Les techniques médicales et les divers diagnostics qui s’attachent à cette histoire nous montrent une sacrée évolution de la médecine.

Ce livre va pointer plusieurs différences qu’elles soient sociales, culturelles, mais aussi au niveau de la parité homme-femme.

Il y aura de belles rencontres morales qui feront prendre conscience que certains petits riens ont bien plus de valeur qu’une simple course à la réussite.

Plusieurs années vont être tracées au fil de ces pages ce qui modifiera le comportement, les émotions et les envies du personnage principal.

Le temps défilant ainsi au gré des pages va nous transmettre une belle leçon de vie.







Résumé : Dans l’Alsace meurtrie de l’après-guerre, un jeune homme rêve d’une autre vie. Passionné de sciences, Pierre voudrait devenir médecin. Mais cette ambition n’est-elle pas trop grande pour lui, fils de simples commerçants de la vallée de Munster ?



Pour éblouir Marguerite, la femme qu’il aime, il tente sa chance. Après avoir obtenu une bourse d’études, le jeune homme gravit rapidement les échelons d’une profession qu’il exerce comme un sacerdoce, jusqu’à devenir un brillant chirurgien.



Mais peu à peu, Pierre se perd dans les fastes de cette carrière et s’éloigne des siens. La vanité de ses ambitions lui a fait oublier ce qui l’a initialement poussé vers la médecine : l’envie d’aider les autres et l’amour d’une femme. En quête de son passé perdu, le jeune homme va être entraîné dans une aventure qui bouleversera son destin.







Le destin d’un chirurgien devenu médecin de campagne par amour et par passion.



Auteur : Martial Debriffe est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, essentiellement des romans historiques et de terroir. Membre de l'Académie des Sciences, des Lettres et des Arts, il réside dans un petit village alsacien, source d'inspiration parfaite pour l'écriture de ses livres, notamment Le temps des illusions, Le pinceau du roi et L'enfant des deux terres (Terre d'Histoires).



www.lesmotsdelau.fr


Lien : https://lesmotsdelau.fr/l/un..
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Madame de Pompadour : Marquise des Lumières

Dans l’histoire de France, il y a eu beaucoup de figures emblématiques. Jeanne-Antoinette Le Normant, mieux connue sous le nom de Marquise de Pompadour, est l’une d’elle.



Pourtant, rien ne la prédisposait à atteindre une place si enviée. Venue au monde dans une famille humble, avec un père condamné à un peine de prison, qui aurait pu croire que cette toute petite fille grimperait autant d’échelons ?



Sa grâce et surtout son intelligence lui ont offert de vivre au côté du Roi. Fine et instruite, elle a contribué toute sa vie, grâce à sa position, à soutenir de nombreux artistes et écrivains.



La marquise de Pompadour n’est pas un personnage auquel je m’intéressais en particulier. Mais lorsque j’ai vu son nom sur la couverture de ce livre, j’ai eu très envie d’en apprendre davantage sur ce personnage historique.



Bien m’en a pris, puisque j’ai découvert énormément de choses que je ne connaissais pas sur la Marquise. Son parcours, de l’enfance à l’âge adulte d’abord. Son mariage, qui la hisse dans la société. Sa rencontre avec le Roi. Son installation à Versailles. Ses déboires face aux critiques et aux attaques ciblées. Et sa manière de toujours protéger les arts.



Dans ce livre, l’auteur dresse un portrait complet, et bien moins noir que ce qu’on a l’habitude d’entendre. On la qualifie souvent comme une intrigante, ne cherchant que ses propres intérêts, et s’évertuant à bien placer tous les membres de sa famille, quand bien même n’en seraient-ils pas méritants.



Mais j’ai vu ici une femme passionnée, intelligente, en avance sur son époque. Elle recherchait le raffiné, savait manier la langue française, s’intéressait aux peintres et aux sculpteurs. Elle avait également un caractère aimable, ne refusant jamais de prêter une oreille attentive, et ayant pour la Reine mille attentions.



Je la vois, après ma lecture, comme une personnage vraiment belle, autant physiquement qu’intellectuellement. Grâce à Martial Debriffe, j’ai pu découvrir une femme vraiment digne d’intérêt, qui mérite qu’on rende justice à ses actions, et l’avancée qu’elle a fait faire à de nombreux domaines, grâce à son soutien.
Lien : http://au-fil-des-pages.be
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Conte-moi la Bretagne

Il est vraiment extrêmement rare que j'abandonne un livre en cours de route. En général, aussi mauvais ou pas à mon goût un bouquin soit-il, je me force à aller jusqu'au bout, parce qu'on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise. Ce qui en a parfois « sauvé » certains.

Mais dans le cas de « Conte-moi la Bretagne », c'est avec un mélange de ras-le-bol et de lassitude que j'ai finalement jeté l'éponge en arrivant à la moitié de l'ouvrage.



Mais qu'est-ce qui a bien pu se passer dans la tête des auteurs pour qu'inclure à les unes à la suite des autres les différentes versions d'une même légende (avec, au mieux, des variations de détails comme les noms des protagonistes ou la profession du héros), à la structure déjà ULTRA répétitive (tout va toujours par trois), leur paraisse être une bonne idée ?

Du coup, on relit une fois, deux fois, trois fois la même chose ou presque, les mêmes rebondissements, la même conclusion... et encore, changer d'histoire ne garantit pas que l'on ne recroisera pas une fois de plus la vieille et ses fils/neveux/whatever géants ou que le héros ne se retrouvera pas adopté par un roi et envoyé récupérer une princesse à l'autre bout du monde.

Non, vraiment, c'est redondant à outrance et sous tous les aspects.



Pourquoi les auteurs n'ont-ils pas, comme Tristan Pichard dans ses recueils, synthétisé les différentes variantes locales en une seule ? Certes, le livre aurait été trois fois moins épais, mais surtout nettement moins chiant à lire ! En l'état, c'est un véritable naufrage. Et c'est dommage, parce que pourtant, la plume est loin d'être désagréable, et les récits, agrémentés de très belles gravures. Mais l'enrobage, qu'il soit littéraire ou cosmétique, ne parvient pas à masquer la pauvreté du fond, ou plutôt sa répétitivité ad nauseam. A moins de ne lire le truc que par petits bouts (du genre, un chapitre par semaine, et encore...), impossible de ne pas en avoir rapidement marre.



Un bien beau gâchis.
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Le pinceau du Roi

J'ai beaucoup aimé ce roman, que j'ai dévoré pratiquement d'une traite ne pouvant le refermer tant j'avais hâte d'en connaître le dénouement

J'ai vraiment passé un excellent moment de lecture et si comme moi, vous aimez les romans historiques et les belles histoires d'amour, ce livre ne pourra que vous séduire.

Bonne lecture !
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Le pinceau du Roi

Le Livre du Mois de Décembre 2017

Suivre les premiers pas de Martin, l'accompagner sur le chemin du succès, quel bonheur !

Chemin hélas semé d'embûches...

Très belle histoire !
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La Rivière du pardon

Je me demande encore comment j'ai pu venir à bout de ce roman insipide.

C'est vrai qu'il m'aidait bien à m'endormir !
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Le secret de la Villa Marianne

Si comme moi, vous êtez fan des livres sur la seconde guerre Mondiale et sur le terroir, vous aimerez tout comme moi ce livre. Agréable à livre, il est basé sur une histoire située en Alsace (avec une population au coeur français mais obliger de collaborer sinon...) avec un secret de famille à la clé (qui se découvre en plusieurs fois et avec des rebondissements). De chouette description de paysage également...

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