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Critiques de Martine Ruzé-Moëns (9)
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Sherlock Holmes contre Arsène Lupin : La reva..

Mon bilan final de lecture ayant été clôturé ce 28 décembre dernier, je me trouvai fort dépourvue, sans lecture de prévue.



Comme je voulais me la couler douce, il me fallait une lecture plaisir, non pas pour me tourner les pouces, mais pas au point non plus de frémir.



Les apocryphes écrits par Martine Ruzé-Moens ont toujours été des bonnes pioches. J’aime son Sherlock Holmes, différent de celui de Doyle, bien entendu, mais l’explication est fournie dans ses romans.



Bref, c’était le polar idéal à lire, avec la sureté du plaisir à venir. Et puis, il me tardait de savoir ce qu’allait être la rencontre entre Holmes et Lupin.



Une fois de plus, l’autrice a changé la donne, se jouant des codes en donnant une vie propre au gentleman cambrioleur, qui, lui aussi, n’était pas la copie conforme de celui créé par Maurice Leblanc. Et c’était bien vu !



Le roman est court, ce qui est un plus pour les enquêtes de Holmes, qui ne doivent pas s’éterniser sur des pages et des pages. Pour lui, le format des nouvelles est ce qui lui sied le mieux.



Dans ce roman, en fait, nous avons deux nouvelles : la première qui se résoud assez facilement, puis la seconde, plus dangereuse, plus complexe et le duel entre Holmes et Lupin. Les deux se déroulant à Étretat, mais je ne vous dirai pas si les enquêtes de Holmes ont un rapport l’une avec l’autre. No spolier.



Non, on ne cassera pas la baraque avec ce roman de 200 pages : l’enquête est correcte, comme toujours, bien pensée, comme une véritable enquête qui aurait pu être soumise à Homes. On commence doucement, avec un truc qui semble banal, avant d’aller plus en profondeur dans les investigations. Le banal peut cacher du plus grave.



Cette lecture m’a fait du bien, sans pour autant me vider le cerveau (non, elle n’offre pas du temps de cerveau disponible), car j’ai tenté de déduire ce qu’il s’était passé, ce qui se cachait sous ces cambriolages, où aucun bien de valeur ne disparaissait, de trouver l’instigateur, les complices… Parfois, j’ai eu une illumination, pour le reste, Holmes aura toujours des longueurs d’avance sur moi.



Anybref, une lecture parfaite pour terminer l’année en beauté (même si elle comptera pour 2023), avec une lecture plaisir garantit, en compagnie de mon Sherlock Holmes et de Mathilde, même si elle est plus souvent dans l’ombre, laissant ce diable de détective mener ses enquêtes tranquillement.



Une lecture qui ressemble à un carré de chocolat qu’on laisse fondre sur la langue…



Un bémol ? Oui, il ne me reste plus qu’un apocryphe de cette autrice à lire… Merdouille, mon dernier carré de chocolat !


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Les vieux cahiers de Sherlock Holmes

Sherlock Holmes est un de mes péchés mignons, l’autrice de cet apocryphe n’est pas une découverte pour moi, cela fait un petit temps que je vais à la pêche, tentant de trouver tous ses pastiches.



Et la pêche fut bonne, dans tous les sens du terme.



Comme je l’ai souvent dit et répété, le format des nouvelles va comme un gant aux enquêtes de Holmes.



Le truc de la malle que l’on retrouve chez un banquier, dans un grenier est vieux comme le monde…



L’autrice le met un peu à jour avec Harry, le fils adoptif de Mathilde, qui, dans la biblio de Holmes, retrouve des vieux carnets où sont racontées des enquêtes qu’il n’a jamais lues, que personne n’a jamais lues !



Nom d’une pipe en bruyère, moi aussi j’ai envie de m’installer devant un bon feu de bois (au diable les 19°) afin de lire ces petites merveilles. C’est ce que j’ai fait, je me suis installée confortablement et j’ai lu avec les yeux pétillants ces enquêtes méconnues de Holmes.



Dix enquêtes… Toutes les 10 différentes, bien que la première, avec une héritière et un château hanté, m’ait replongée dans ma dernière lecture ("Sherlock Holmes et l’héritière de Lettox Castle" de Pascal Malosse).



Semblables toutes les deux, même si les coupables n’étaient pas tout à fait les mêmes, bien que leurs motifs fussent la copie conforme (mais dans ces affaires, c’est toujours le même mobile).



Comme je le disais, les 10 nouvelles sont différents les unes des autres, certaines enquêtes de Holmes étant plus simples que d’autres.



Pas de folie dans les résolutions, nous ne trouverons pas de beau-père machiavélique et son serpent tueur, pas de beau-père se déguisant en fiancé pour tromper la belle-fille, pas de photo à récupérer, par de type caché dans une pièce et faisant croire à sa disparition…



Toutes ces nouvelles sont correctes, agréables à suivre, bien pensées et elles sont aussi le reflet de ce que Holmes aurait pu avoir à résoudre comme petits mystères dans la vie courante. Tout le monde n’est pas un meurtrier retors, même si certains avaient imaginé un super plan pour s’évader.



Dans ces nouvelles, l’on croisera aussi la route de certains personnages canoniques, telle l’éleveuse d’oies de l’escarboucle bleue (mais pas qu’elle) ou madame Cubitt des hommes dansants. C’est habillement mélangé avec de nouvelles enquêtes et c’est toujours plaisant de retrouver de vieilles connaissances.



Dans le lot des personnages canoniques, il y aura aussi des personnages réels, tels Zola, Oscar Wilde et Robert Ross. Apporteront-ils quelque chose ? Pour Zola, c’est moins flagrant que pour Wilde et son ami Ross. En plus d’un mystère, ils permettront à Holmes et Watson d’avoir une discussion intéressante sur le procès de Wilde et de l’opinion publique qui s’était retournée contre lui.



L’écriture de madame Ruzé-Moens est sans fioritures, agréable à suivre, avec les mots qu’il faut pour nous plonger aussi dans une époque révolue. Pas de langage moderne pour l’époque victorienne !



Si dans un précédent tome, je me plaignais de ne pas voir assez son personnage, Mathidle d’Alencourt, dans celui-ci, je grognerai que je n’ai pas vu assez de Watson.



Oui, il est marié, il travaille dans son cabinet médical et il ne peut pas planter ses patients comme ça, ce n’est pas correct, mais j’aime Watson, il est un peu comme moi, il ne voit rien et sort de l’obscurité seulement lorsque Holmes explique la résolution.



Ceci étant dit, je n’ai rien à reprocher à ce recueil de petites enquêtes. Certes, rien d’exceptionnel, mais je m’en fous royalement parce que merde, j’étais bien dedans, j’ai pris du plaisir à le lire et à suivre son Holmes, moins froid que l’original, mais que j’apprécie tel quel.



Attention tout de même à ne pas le commencer au soir… Je m’étais jurée de lire une nouvelle et puis d’aller au lit et vous savez comment ça va "Encore un chapitre", puis on ne sait plus s’arrêter.



C’est un bâillement à m’en décrocher la mâchoire qui m’a fait comprendre qu’il était temps d’aller me pieuter. Le chat, endormi sur mes genoux, l’a bien compris aussi et il en est descendu pour aller se pieuter sur un de ses coussins.



Un très bon apocryphe holmésien, à lire sans se prendre la tête, juste pour le plaisir, comme le chantait Herbert Léonard, que l’on soit raide dingue de Holmes ou uniquement de petites nouvelles policières.



Attention que ces romans ne sont pas toujours faciles à trouver en librairie. Il faut souvent les commander, chez votre dealer habituel, ou bien, il faudra enrichir un peu plus le Bezos…



Il m’en reste encore trois à lire de cette autrice… Chouette !


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Mon ami Sherlock Holmes

Régulièrement, je passe fouiner sur le site de la SSHF afin de voir les nouvelles sorties holmésiennes…



Hélas, ces derniers temps, le site n’était plus tout à fait à jour à ce niveau-là et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant qu’un nouveau titre était apparu (on passe du 19/01/2017 au 11/04/2018, c’est vous dire le trou).



L’auteure n’est pas une inconnue pour moi puisqu’elle m’avait séduite avec son précédent titre, "Les vacances de Sherlock Holmes" dont je vous parlerai un autre jour (faudra que je le relise).



Ici, nous allons nous aventurer dans les crimes sordides de 1888, mais sans trop y entrer, Holmes se trouvant à ce moment là sur d’autres enquêtes et Watson dans ses préparatifs de mariage, mais les protagonistes vont tous se trouver à un moment donné au Ten Bell Pub et croiser Mary Jane Kelly.



N’espérez pas une résolution de l’affaire de Jack The Ripper, mais l’auteur joue brillamment sur le meurtre en chambre de Mary Jane et sur le fait que l’Éventreur a changé son modus operandi puisqu’il a pris son temps et à massacré à l’intérieur et non à l’extérieur.



La théorie de Holmes est plausible dans l’enquête qu’il a mené et des informations qu’il a obtenue.



Le portrait du détective est assez fidèle à l’original, mis à la sauce de l’auteure (madame Hudson sur le For’holmiste de la SSHF) et Watson est vraiment le compagnon fidèle mais qui a son mot à dire et intervient parfois vertement s’il n’est pas d’accord avec une théorie du maître.



À noter que ce tome comporte des références à leurs aventures publiées dans le fameux "Les vacances de Sherlock Holmes" car si nous faisons une incursion dans l’année 1888, c’est en 1994 que nos amis se trouvent, après le Grand Hiatus, donc.



Un roman holmésien qui se boit comme du petit lait et qui se lit les doigts de pied en éventail tant le plaisir est présent lors de la lecture.



Certes, l’enquête ne révolutionnera pas le genre, ne vous attendez pas à un truc de malade à la sauce Thilliez, le but n’est pas non plus de nous sortir une solution à la Agatha Christie, mais de faire revivre le grand détective de Baker Street aux travers d’aventures sans prétention mais travaillées.



Un roman que je ne regrette pas d’avoir commandé sur un grand site de vente en ligne avec livraison gratos.


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Arsène Lupin et Sherlock Holmes : les regrets

Hé oui, deux pastiches holmésiens de lus pour bien commencer l’année ! Si avec ça elle est mauvaise, je n’y comprendrai rien…



J’avais commencé l’année 2023 avec le précédent roman de l’autrice « Sherlock Holmes contre Arsène Lupin : la revanche », qui était d’un bon niveau et j’ai laissé passer une année avant de lire le suivant parce qu’ensuite, je n’avais plus rien à lire d’elle.



Est-ce qu’avoir fait durer le plaisir fut une bonne idée ? Oui, tout à fait, je n’ai pas été déçue de ma lecture, ni de l’univers que l’autrice a mis en plus depuis plusieurs romans, déjà. J’apprécie son Holmes, qui est un peu différent de celui des romans de Conan Doyle, mais notre cher détective nous expliquera pourquoi.



Dans le précédent opus, Holmes avait affronté un Arsène Lupin qui n’était pas celui des romans de Maurice Leblanc, même si, dans sa jeunesse, l’homme avait été un monte-en-l’air et avait servi de modèle à l’auteur de romans. Arrêté, Lupin croupissait en prison, attendant son procès. Et Holmes a des regrets : comme Maurice, le célèbre poisson rouge de la pub, il a poussé le bouchon trop loin.



Holmes et Lupin qui s’associent, c’est de l’inédit, mais c’est bien mis en scène et c’est tout à fait réaliste dans le contexte mis en place par l’autrice, puisque l’un n’est pas tout à fait ce qu’il est dans la littérature.



L’avantage de cette suite, c’est qu’il est aussi bon que le premier, tout en étant différent, même s’il reprend une partie des personnages croisés dans le premier opus. Les enquêtes de Holmes ne doivent pas s’éterniser, l’autrice le sait et elle a privilégié des petites enquêtes assez courtes, qui s’additionnent les unes aux autres, Holmes devant résoudre plusieurs mystères, magouilles ou autres petits faits intrigants.



Le tout est bien lié, la sauce prend sans problème et on se surprend à râler en voyant la fin du roman arriver. Quoi ? Il n’y a plus rien après ? Il est déjà terminé ? Toujours le même bémol, les romans de l’autrice se lisent trop vite, ou alors, je suis trop gourmande et incapable de faire durer le plaisir plus qu’une journée de lecture…



Là, c’est la catastrophe, parce que je n’ai plus AUCUN pastiches holmésien de l’autrice et j’ai intérêt à bouffer beaucoup de chocolat pour survivre à ça !



Un pastiche holmésien de très bonne facture, qui s’en va rejoindre ses copains sur la même étagère, celle des bons, celle de mes chouchous. Une lecture détente, les doigts de pied en éventail et ça fait du bien pour démarrer l’année en beauté, en étant sûre de ne pas se planter avec une daube.


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Sherlock Holmes et les disparus des Cornoua..

Ce n’est pas le premier roman holmésien écrit par Martine Ruzé-Moens que je lis et j’apprécie le Sherlock Holmes qu’elle met en scène dans ses récits.



Surtout lorsqu’il est accompagné de Mathilde d’Alencourt… Hélas, je l’ai trouvée un peu trop effacée durant la seconde affaire.



La seconde affaire ? Oui, j’ai oublié de vous préciser que le résumé concerne en fait deux enquêtes de Sherlock Holmes, dans le même village de Cornouailles, mais à quelques années d’intervalles.



J’ai été surprise lorsque je vis apparaître la fin de sa première enquête, celle avec Sylvester emprisonné. Quoi ? On a déjà fini l’enquête ? Déjà qu’on l’avait commencé à l’envers, par Holmes revenant amoché de son petit séjour dans le village de Predannack…



Non, je ne râlerai pas car il est une chose certaine : le format des nouvelles convient mieux à Holmes que le format des romans, même si je trouverais toujours aux nouvelles un goût de trop peu à toutes.



La seconde enquête est un peu plus longue et c’est là qu’intervient Mathilde d’Alencourt qui va enquêter à ces côtés, suite à l’empoisonnement de… X.



J’apprécie ce personnage et je trouve qu’elle n’est pas assez mise en valeur dans cette enquête où elle aurait pu briller, faire plus d’échanges sur l’enquête avec Holmes, déjà que ce dernier m’a donné l’impression que tout lui tombait un peu trop facilement dans le bec.



Pour moi, Holmes, ça enquête, ça déduit, ça raisonne, ça fume du cerveau, ça se couche au sol pour prélever des indices, bref, ça doit s’agiter et cogiter.



Certes, le Holmes de l’auteure n’est pas tout à fait celui de Conan Doyle (son Holmes à lui restera unique, son manque d’amour pour son détective a dû jouer) mais j’aime ses déductions, j’aime quand il court partout tel un chien de chasse flairant la trace d’un renard. Ici, on lui apporte bien des réponses sur un plateau d’argent.



Sans vouloir remettre en cause les talents de l’auteure, j’aurais aimé un Holmes plus fureteur et pas que sur le livre d’heures qu’il examine.



Autre petits détails qui m’ont fait me poser des questions… Si je veux empoisonner une personne avec un champignon vénéneux, je vais le chercher moi-même en forêt et je ne confie pas cette tâche à une autre personne car lorsque cette dernière apprendra la mort de X par empoisonnement à l’amanite, sûr qu’elle fera le rapprochement avec ma demande.



Juste entre nous aussi, si je suis la personne qui a cueilli l’amanite pour le criminel et que X est mort à cause de cela, je ne risquerai pas d’aller en parler à mon frère, dans un lieu où se trouvent plein de gens ! Punaise, c’est trop risqué. Et bougrement facile pour un Holmes aux oreilles longues.



Anybref, je fais de ma gueule mais dans le fond, j’ai aimé cette aventure dans les Cornouailles, surtout pour son enquête dans l’abbaye de Saint-Eustache (qui trompe énormément – jeu de mot foireux offert), avec une bibliothèque, des livres d’heures datant d’avant l’invention de l’impression, où, encore un peu, on verrait l’ombre de Guillaume de Baskerville et d’Adso von Melk…



Assez court, trop court (156 pages), ce pastiche holmésien se dévore trop rapidement, ce qui restera son plus grand défaut à mes yeux.



Lorsqu’un livre a un goût de trop peu, que l’on aurait encore bien passé du temps avec ses personnages, c’est que, malgré ses petits défauts, il nous a fait oublier le temps qui passait en nous offrant du bon temps de lecture. Holmes me manque déjà… Mathilde aussi, idem pour Watson qui s’est fait rare dans ces deux enquêtes.


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Les voyages de Sherlock Holmes

Ne jamais ranger dans sa biblio un pastiche holmésien, après, on a tendance à oublier de lire ! C’est ce qui est arrivé avec celui-ci… J’étais persuadée de l’avoir lu, mais Babelio et Livraddict étaient formels : non lu !



En relisant le résumé, je me suis rendue compte que sur les 7 nouvelles de ce pastiche, 4 avaient été publiées initialement dans le recueil "Les vacances de Sherlock Holmes", lu en 2012 (publié aux éditions "Mycroft’s brother").



Zut et flûte, ça sentait mauvais le double emploi, même s’il y en avait 3 nouvelles. Certes, pour celles et ceux qui n’auraient pas eu la possibilité de lire les vacances de Sherlock Holmes, c’était une riche idée de les adjoindre, mais moi, ça me faisait un peu ronchonner…



Décidant au départ de ne lire que les trois qui étaient nouvelles, j’ai vite changé d’avis en tentant de me remémorer ce qu’il se passait dans "Mary mon amie" (j’avais souvenir du mariage de Watson et d’une affaire, mais laquelle ?) et dans "Dinard", ma préférée de toutes… Heu ? Une poêle en fonte et un lit breton, pour le reste, que dalle ! On applaudit bien fort ma mémoire (bon, après 10 ans…).



Allez hop, c’est l’occasion ou jamais, j’ai donc lu tout : les anciennes republiées et les nouvelles. Verdict ? Un plaisir de les relire (rhô, j’en avais oublié des choses) et un plaisir de découvrir les nouvelles.



Holmes est comme un poisson dans l’eau dans le format littéraire des nouvelles, ses enquêtes ne doivent pas tirer en longueur et une fois de plus, pas de problème de taille : ni trop longues, ni trop courtes. Je parle bien de la taille des nouvelles !



Le Holmes de l’autrice est différent de celui de Conan Doyle, ce qui est normal, tout le monde qui lui donne vie change des détails.



Ici, il est un peu plus humain, lui-même expliquant que Conan Doyle, qui a publié les récits de Watson, a fait de lui un être misogyne et froid. Ou quand la créature s’affranchi de son créateur et le critique ouvertement. J’adore.



Les enquêtes de Sherlock Holmes sont correctes, agréables à suivre, certaines plus simples que d’autres, mais jamais simplistes. L’écriture de l’autrice nous plonge dans l’époque, sans pour autant en faire des tonnes et virer au roman historique.



Sherlock Holmes reste le principal sujet, le héros de ce recueil et la présence de Mathilde d’Alencourt est rafraîchissante. Un personnage réussi, je trouve. Le duo formé avec le détective n’est pas déséquilibré, ni guimauve, c’est une bonne équipe, même si elle n’a pas la moustache de Watson, sa carrure, sa boiterie et son vieux révolver d’ordonnance, elle n’en reste pas moins importante.



C’est donc une lecture réussie, autant pour les 3 nouvelles enquêtes que pour la relecture des 4 anciennes, qui avaient déjà un très bon niveau. Pas de twist de dingue à la Agatha Christie, mais pas de lapin sorti d’un chapeau non plus.



Les explications sont logiques, faciles à comprendre et pas capillotractées. Et ça, c’est important. J’apprécie que l’on soit dans des enquêtes normales, comme Holmes en a résolu dans sa longue vie de détective.



Un bémol ? Oui, 248 pages trop vite lues, trop vite dévorées… Il m’en faudrait toujours plus, comme une droguée de Holmes que je suis. Ma foi, heureusement que je l’avais oublié, ce recueil fut comme un bon morceau de chocolat retrouvé au fond d’une armoire et qui a gardé toute sa puissance de goût, fondant contre le palais et procurant une petite extase bienvenue.


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Le meilleur ennemi de Sherlock Holmes

Qui est le meilleur ennemi de Sherlock Holmes ? Moriarty, seriez-vous tenté de dire… Ben non, Moriarty n’a pas réussi à le tuer.



Par contre, Sir Arthur Conan Doyle, son père littéraire, a tout de même commis un infanticide et il avait prévenu sa mère avant !



Un indice ? Non, ne regardez pas en bas de votre écran, mais sur la couverture du roman qui illustre bien le contenu une fois que l’on commence à le lire.



Un nouveau postulat est posé, je n’y avais jamais pensé, il est original, bien vu, et dit comme ça, on peut justifier bien des choses en utilisant le personnage de Holmes à sa manière à soi.



Entre nous, à force de lire des tas de nouveaux postulats durant mon mois de juin, je ne sais plus comment je m’appelle et je pourrais y perdre mon latin et mon grec.



Cette enquête se déroule lorsque Holmes est âgé, à la retraite et qu’il s’occupe de ses abeilles. Donc, pas de chance, le docteur Watson ne sera pas présent, mais j’ai eu mon compte de petits plaisirs avec Holmes et Mathilde…



Sans révolutionner le roman policier, l’auteure nous propose une disparition mystérieuse et un Holmes enquêtant afin de sauver la jeune fille. Un Holmes vieillissant mais toujours en forme et qui aura plusieurs affaires dans le four.



Mon seul bémol sera pour l’explication finale d’un personnage qui me faisait penser à un gros mensonge tant cette personne n’était pas réaliste dans sa manière d’expliquer. À l’entendre, je pensais dur comme fer qu’elle mentait et racontait des carabistouilles.



Ou alors, c’était un tour pour mieux nous embrouiller…



Anybref, j’ai pris plaisir à suivre Holmes dans son enquête, à découvrir une rencontre improbable entre lui et qui vous savez, sans oublier toutes les petites infos qui parsèment ce roman.



Attention tout de même de ne pas en abuser, ça pourrait vite devenir indigeste pour les néophytes comme pour les érudits. Ici, ça passe, les infos s’insèrent bien dans l’histoire sans coller une indigestion.



Pas de résolution à la Agatha Christie ou à la Thilliez, donc, si c’est ce genre de came que vous recherchez, oubliez ce pastiche…



Mais si vous souhaitez voir Holmes sous un autre jour, sans pour autant être aux antipodes de son personnage originel, si vous voulez découvrir un nouveau postulat qui est novateur (en tout cas, je ne l’ai jamais lu) et suivre une enquête tranquillement, ce roman est fait pour vous, même si je l’ai trouvé en deçà de son précédent "Mon ami Sherlock Holmes".



Malgré tout, pas de regrets de l’avoir acheté et lu car il en valait la peine pour des tas de petites choses.


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Les vacances de Sherlock Holmes

Bon, le prix de départ m’a fait mal, mais je ne regrette aucunement mon achat ! Oh que non. Les cinq enquêtes étaient très divertissantes.



Le livre est agréable et attachant, une bouffée d’air frais de découvrir Holmes qui apprécie grandement Mathilde, au point de ne pas être dérangé par sa présence chez lui, puisque la pauvre ne pouvait plus retourner à l’hôtel suite à la mésaventure qu’elle y avait vécue.



Leurs vacances ensuite à Dinard furent pour moi un autre moment de bonheur, de fou rire (Mathilde et sa poêle en fonte pour assommer un bandit), et la cerise sur le gâteau : Holmes qui l’embrasse, passant même la nuit avec elle ! Bon, j’aurais apprécié que l’auteur développe un peu plus cette fameuse nuit. Pas de détails croustillants, non, juste savoir si... Enfin, vous voyez de quoi je parle ? L’ont-ils fait ou pas ?



Leur périple en Norvège m’a tenu en haleine, leur petit détour par Bruxelles fut trop bref et la dernière aventure m’a fait soupirer parce que je sentais que j’arrivais au mot fatidique de « Fin ».



Je n’ai pas regretté l’achat ni les frais de port exorbitant qui ont enrichi la Poste.
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Les vacances de Sherlock Holmes

De belles histoires Holmesiennes, bien écrites , très divertissantes.

Le point de vue féminin sur Holmes est très intéressant.

Ces récits sont parfaitement dans le style de SACD, je le conseille vraiment aux fans de Sherlock, c’est très bien fait, merci Martine ! J’en redemande !
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